crédit crunch

Trappe à Dettes/Banques : Qui détient la patate chaude et à qui refiler le mistigri…

Trappe à Dettes /Banques : Qui détient la patate chaude et à qui refiler le mistigri…

Comme souvent un bon graphique vaut mieux qu’un trop long discours…Vous allez vite comprendre, il s’agit d’un document issu de la recherche de la banque RBS et qui donne l’exposition supposée du système bancaire  au trois petits cochons à savoir la Grèce, le Portugal et l’Espagne….Force est de constater qu’au jeu du grand méchant loup mais cette fois dans le role de la grand mère croqueuse de faux diamants les Banques Françaises et Allemandes sont en pole position…Ainsi donc après le casino et la finance ponzi voici venu le temps du jeu de la chaise vide et de l’Euro-million : A qui le tour ?

On lira avec la plus grande attention l’article du NYT dont est extrait ce schema : Debtors’ Prism: Who Has Europe’s Loans? (cliquez sur le lien) et pour faire bonne mesure que l’on prolongera avec celui du Wall Street Journal : a Bailout for Greece or for Euro-Zone Banks? (cliquez sur le lien)

 

5 réponses »

  1. Le 10 mai 2010, l’Union Européenne et le FMI ont tenté une manœuvre désespérée pour rassurer les investisseurs internationaux. L’Union Européenne et le FMI ont jeté leurs dernières forces dans la bataille : ils ont annoncé qu’ils mettaient 750 milliards d’euros sur la table.

    Ce soi-disant « plan de stabilisation » n’a fait illusion que deux jours : le 10 mai et le 11 mai.

    Depuis le 12 mai, les investisseurs internationaux ont compris ce qu’était vraiment ce soi-disant « plan de stabilisation » : un énorme coup de bluff.

    Depuis le 12 mai, les investisseurs ont compris que les Etats européens ne pourront jamais verser des centaines de milliards d’euros pour sauver le Portugal, l’Irlande, la Grèce, l’Espagne.

    Conséquence : les investisseurs internationaux n’ont plus du tout confiance dans le Portugal, l’Irlande, la Grèce, l’Espagne. Depuis le 12 mai, ils demandent des taux d’intérêt exorbitants à ces quatre pays.

    Vendredi 4 juin :

    – Si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,528 %.

    Le graphique des taux d’intérêt des obligations espagnoles est incroyable : les taux d’intérêt espagnols sont en train d’exploser.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPG10YR%3AIND

    – Si l’Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,109 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GIGB10YR%3AIND

    – Si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,13 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPT10YR%3AIND

    – Si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 8,141 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GGGB10YR%3AIND

    Ces taux d’intérêt hallucinants montrent que le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne vont devoir emprunter à des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants.

    Le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne foncent vers le défaut de paiement.

    Au contraire, les taux d’intérêt de l’Allemagne deviennent de plus en plus bas.

    – Si l’Allemagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt très faible : seulement 2,584 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GDBR10%3AIND

    Cette divergence est intenable.

    Cette situation est explosive : la zone euro va finir par éclater.

  2. La zone euro aura disparu dans sa forme actuelle d’ici 5 ans, selon des économistes.

    La zone euro n’existera plus dans sa forme actuelle d’ici cinq ans en raison de la crise financière chez plusieurs de ses membres, a estimé une douzaine d’économistes de la City à Londres, interrogés par un quotidien britannique.

    Au cours de son enquête auprès de 25 économistes, le Sunday Telegraph a estimé que la “découverte sans doute la plus remarquable était que les économistes qui s’attendent à un éclatement de l’euro de plus ou moins grande amplitude au cours cette législature (cinq ans, ndlr) sont les plus nombreux”.

    “Il y a un an ou même moins, peu de personnes dans la City auraient prédit avec confiance la disparition de la monnaie”, a relevé le journal, qui devait publier lundi 7 juin la totalité des réponses de ces spécialistes à dix questions sur la croissance, le déficit public et l’inflation au Royaume-Uni, et l’euro.

    Il y a pratiquement “zéro probabilité” que la zone euro survive dans sa composition actuelle, a estimé Andrew Lilico, chef économiste du groupe de réflexion Policy exchange.

    “Il pourrait même ne pas survivre à la semaine prochaine”, a indiqué Doug McWilliams, du Centre de recherches économiques et des affaires (CEBR).

    Douze économistes penchent pour un éclatement de la zone euro dans les cinq ans, contre huit qui estiment qu’elle parviendra à en réchapper sans amputation.

    Les cinq derniers sont indécis.

    Et pour deux des huit tablant sur une survie, le prix à payer sera qu’au moins un des Etats-membres fera défaut sur sa dette souveraine, a relevé le journal.

    “Les implications politiques d’une désintégration de l’euro auront sans doute des conséquences considérables – les Allemands ne veulent pas payer pour les autres et pourraient bien partir”, a relevé David Blanchflower, professeur à l’université américaine de Dartmouth et ex-conseiller de la Banque d’Angleterre. Il est “difficile de voir l’euro survivre dans sa forme actuelle”.

    Quatre économistes soutiennent en effet l’hypothèse d’une sortie de l’Allemagne, plutôt qu’un départ des économies en difficultés comme la Grèce.

    “La zone euro va perdre trois ou quatre membres – Grèce, Portugal, Espagne, et peut-être Irlande – et pourrait tout aussi bien éclater complètement à cause des tensions grandissantes entre la France et l’Allemagne”, a relevé Tim Congdon, de la société de consultants International monetary research.

    Pour Peter Warburton, de la société Economic Perspectives, l’euro sera dans cinq ans “un refuge pour les faibles, et non une forteresse pour les forts”.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=0faaa297645897774da4d4f547ef432c

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