Commentaire de Marché

La crise n’est pas finie, parole d’ours

La crise n’est pas finie, parole d’ours

Ils sont pessimistes et représentent la peur selon Forbes. Les ours des marchés financiers sont pourtant ceux que nous estimons être les plus lucides face la situation économique actuelle. Alors que les marchés commencent doucement à digérer les plans de relance, les ours de Wall Street s’inquiètent de différents phénomènes.

Commentaire de Marché : Y a-t-il de l’espoir pour ceux qui savent où regarder ? (cliquez sur le lien)

PLUS/MOINS DE BEAR EN SUIVANT :

 Tandis que le marché actions américain a déjà perdu 5% en 2010 selon le S&P 500 (10% depuis un an), les plus gros ours des marchés (ceux qui s’inscrivent dans une tendance baissière) ont sans doute trouvé les raisons de ce retournement. Inflation, déflation, dette souveraine, pression fiscale, plans de relance insuffisants ou encore manque de régulation sont autant de raisons qui font douter les ours de la solidité de la reprise. 

Parmi eux David Rosenberg, économiste en chef dans une compagnie d’investissement et ancien économiste en chef à Merrill Lynch en zone nord-américaine.

Les doutes persistants de David Rosenberg quant à la pérénnité de la reprise (cliquez sur le lien)

Pour lui le marché actions américain devrait être plus bas qu’il ne l’est actuellement. Il s’inquiète notamment des problèmes de la dette souveraine et estime qu’il faudra longtemps à l’économie pour s’en remettre.

 Même constat pour Mohamed El-Erian, directeur général de Pacific Investment Management Co., qui estime également que les actions américaines auront un retour sur investissement en dessous de la moyenne tandis que la croissance économique sera molle avec un fort chômage et des interventions incessantes de l’Etat. 

Bill Gross , Pimco et le « new normal » (cliquez sur le lien)

Et Jim Rogers d’ajouter : “Nos problèmes ne sont pas finis. Notre marché baissier n’est pas terminé. Ces problèmes vont revenir nous hanter et nous faire mal que ce soit cette année, l’an prochain ou l’année suivante”. Le co-fondateur du fonds Quantum fustige notamment l’interventionnisme de l’Etat ainsi que ses dépenses qui entraîneront de fortes poussées inflationnistes.

Jim Rogers anticipe une hausse du prix du pétrole et la fin de l’euro (cliquez sur le lien)

Marc Faber enfonce le clou en ajoutant que l’intervention de l’Etat via les taxes finira par tuer le secteur privé.

Marc Faber: « When is the next AIG to fall? » (cliquez sur le lien)

L’économiste Arthur Laffer met le doigt notamment sur la fin des réductions d’impôts instaurées par G.-W. Bush et prévoit l’effondrement de l’économie américaine en 2011. 

Si les pays ont réussi à retrouver un semblant de croissance au cours de l’année, le gérant de fonds John Hussman n’oublie pas de rappeler que cette croissance s’est payée le prix fort, trop fort. Les déficits ont explosé et l’économie va au devant de violents orages. 

Tous trouvent différentes raisons pour douter de la reprise, mais tous vont dans le même sens, il n’y a pas de reprise mais bel et bien une re-crise. 

Par Etelbert Giovanni. MoneyWeek, le 11 juin 2010

 
FAITES UN DON SOUTENEZ CE BLOG

 
Paiement sécurisé par PAYPAL  
  
 

1 réponse »

Laisser un commentaire