David Rosenberg   : Clin d’oeil d’un «perma-bear»

Il est vrai qu’il faut toujours se méfier de ce qu’on entend sur les marchés. Certaines personnes peuvent affirmer des choses en ayant un intérêt à le faire. Ça vaut pour les analystes, gestionnaires, dirigeants, politiciens, etc. (même les blogueurs).

  David Rosenberg fait un clin d’oeil aux abonnés à sa lettre financière quotidienne:

«Je réalise que je suis vu comme étant un perma-bear. Mais ce sont mes prévisions qui sont bearish, pas ma personnalité. Je suis bullish en ce qui concerne mes enfants. Je suis bullish en ce qui concerne mes amis (le peu que j’ai). Je suis bullish envers les Yankees de New York (ne m’en voulez pas trop). Et je suis bullish envers mon employeur. Si je pensais réellement que les investisseurs devraient être sur les lignes de côté et détenir leurs avoirs en cash, je travaillerais dans une banque et non pour une firme de gestion de fortune.»

David Rosenberg est stratège chez Gluskin Sheff), dont les actions sont négociées à la Bourse de Toronto.

Dans son commentaire du jour,(cliquez sur le lien) il rappelle que 2010 est l’année des SIRP (safety and income at a reasonable price).

Les véhicules qu’il favorise sont:

– certaines obligations corporatives;

– des actions de compagnies qui versent des dividendes (et qui font croître ce dividende);

– des investissements dans certains hedge funds (pour profiter de la volatilité actuelle)

– une exposition aux métaux précieux (or et argent) afin d’avoir une protection contre l’instabilité potentielle du système monétaire mondial.

 source press affaires juin10

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