L’aigle américain face au huard canadien par David Rosenberg
L’économiste David Rosenberg a affirme mercredi (cliquez sur le lien) être fasciné du fait que le huard canadien n’ait que reculé à 92 cents US ce printemps pendant la tourmente qui a poussé les investisseurs à la recherche d’un refuge. «On est loin des 78 cents atteints suite à l’effondrement de Lehman Brothers il y a deux ans et des 62 cents dans la foulée du krach techno il y a 10 ans.»
Le huard s’était approché de la parité il y a deux ans quand le baril de brut avait atteint 140$ US. Cette année, cette devise s’est approchée de la parité avec un baril de brut à 80$ US.
La raison, selon lui, vient du fait que le Canada n’est plus perçu comme avant. Plusieurs raisons à son avis expliquent le changement de perception:
– Le gouvernement canadien mérite amplement sa cote AAA;
– Les banques canadiennes ont bien résisté à la tempête;
– Aucune réduction de dividende n’a été annoncée par les banques;
– La Banque du Canada a commencé à hausser les taux;
– À l’échelle internationale, les prix de l’immobilier à Toronto, Montréal et Vancouver sont très abordables.
«Ça peut surprendre certaines personnes, mais lorsque les Américains plus fortunés se présentent à Toronto, ils ne peuvent pas croire que les prix sont aussi bas à proximité du centre-ville.»
Le dollar canadien est peut-être un peu surévalué en ce moment, mais une appréciation de deux à trois cents par année est certainement probable, selon lui. «Le huard pourrait facilement valoir 15% de plus qu’aujourd’hui dans cinq ans.»
Un élément toujours important à considérer pour ceux qui investissent …
source pressaffaires juin10
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Repenser profondément le rôle de l’Etat : l’exemple canadien (cliquez sur le lien)
Catégories :Canada, Changes et Devises