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La SEC enquête sur le high frequency trading

La SEC enquête sur le high frequency trading

Les sociétés utilisant ce type d’échanges ont été poussées sur le devant de la scène suite au krach éclair du 6 mai au cours duquel le Dow Jones s’était retrouvé en baisse de 1000 points.

Les courtiers maîtrisant l’art des échanges ultra-rapides à l’aide d’ordinateurs surpuissants se trouvent dans le collimateur des autorités de régulation américaines qui cherchent à éviter une répétition du «krach éclair» qui a ébranlé Wall Street le 6 mai.

le « Flash Crash » du 6 mai à Wall Street pourrait se reproduire n’importe quand

PLUS/MOINS DE MANIP EN SUIVANT :

Connue sous le nom de «transactions à hautes fréquences» (ou «high frequency trading» – HFT – en anglais), l’utilisation d’algorithmes complexes qui analysent l’état des marchés à la vitesse de la lumière représente actuellement plus de la moitié des transactions quotidiennes sur les plateformes boursières américaines.

Des News de nos amis les machines : Selon le FT le trading à hautes fréquences représente désormais 56% des échanges aux US et 38% en Europe

  

La centaine de sociétés discrètes, parfois secrètes, spécialisées dans ce type d’échanges, ont été poussées sur le devant de la scène à la suite du krach éclair du 6 mai, au cours duquel l’indice vedette Dow Jones s’était retrouvé en baisse de près de 1.000 points, soit plus de 9%, en quelques minutes. Bien que les raisons de cette déroute soient toujours à l’étude, le blâme s’est rapidement porté sur des marchés où les échanges automatisés dominent.

La Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, doit publier dans les semaines à venir son rapport sur le krach, qui devrait contenir des mesures destinées à encadrer davantage ces méthodes. Mardi, sa présidente, Mary Schapiro, a souligné que la fulgurante croissance du HFT ces dernières années avait «soulevé des questions et inquiétudes sérieuses» et éloigné de Wall Street de nombreux investisseurs américains privés qui craignent une répétition du 6 mai.

Marchés US : La désertion des investisseurs individuels

Selon leurs détracteurs, les sociétés qui emploient ces techniques empochent des bénéfices en doublant les autres intervenants, et agissent de manière irresponsable sur des marchés où elles ne sont pas régulées, certaines n’étant même pas enregistrées comme sociétés de courtage. A l’inverse, pour les défenseurs de la méthode, l’informatisation des échanges, omniprésente depuis les années 1980, a amélioré la stabilité, la précision et la vitesse des plateformes financières en permettant l’analyse simultanée de plusieurs marchés. Une plus grande vitesse d’action «est en fait un signe de santé, de vitalité et de concurrence sur le marché», explique à l’AFP Cameron Smith, qui travaille à Quantlab, une société spécialisée dans les transactions à hautes fréquences basée à Houston

source afp sep10

EN COMPLEMENT : La SEC valide l’élargissement des coupe-circuit à la Bourse

Le gendarme boursier américain, la SEC, a validé vendredi l’élargissement du nombre de valeurs soumises aux systèmes de coupe-circuit visant à éviter des effondrements de cours tels que celui observé lors du «krach éclair» du 6 mai à Wall Street.

Comme elle l’avait proposé fin juin, la Securities and Exchange Commission imposera désormais des pauses dans la cotation des actions connaissant des mouvements trop marqués à toutes les valeurs entrant dans la composition de l’indice Russell 1000, ainsi qu’à certains fonds indiciels (ETF).

Le système actuel, en application depuis le 11 juin, ne s’appliquait qu’à l’indice Standard & Poor’s 500. Il prévoit la suspension pendant cinq minutes des échanges de tout titre dont le cours chute ou grimpe de plus de 10%.

Pour les actions du Russell 1000 d’une valeur inférieure à 25 dollars, le coupe-circuit ne se déclenchera qu’à partir d’une variation de 10% supplémentaires, au-delà ou en-deçà de ce seuil. Cet écart est ramené à 5% pour les titres entre 25$ et 50$, 3% au delà.

La SEC a également validé des règles «plus claires» sur l’annulation des ordres boursiers «erronés», susceptibles d’être annulés par le régulateur.

Pour la présidente de la SEC, Mary Schapiro, ces mesures «vont aider les marchés à retenir la confiance des investisseurs et des sociétés».

source afp 10/9/10

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