Brèves de trottoirs du 31 oct 10….en bord de route de la grande finance…
Il est parfois bon de s’arrèter sur les bas cotés…
PLUS DE BREVES EN SUIVANT :
Les Etats-Unis ont enregistré sept nouvelles faillites de banques, portant le total depuis le début de l’année à 139 soit une de moins que sur l’ensemble de 2009. . Le plus grand d’entre eux, Hillcrest Bank contrôlait 1,65 milliards de dollars d’actifs et 1,54 milliards de dollars. Deux sont en Floride, et deux en Georgie, des Etats durement touchés par la crise du marché immobilier. Pour six d’entre eux, la FDIC a trouvé un repreneur pour la plupart des actifs et pour les clients. En revanche, pour First Arizona Savings, avec 272 millions de dollars d’actifs et 199 millions de dollars de dépôts, aucun repreneur n’a été trouvé.
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Inde: exportations en hausse de 23,2% sur un an
L’Inde a enregistré en septembre un bond de ses exportations de 23,2% sur un an à 18,02 milliards de dollars, tirées par la demande étrangère en bijoux et textiles, a annoncé le secrétaire au Commerce. L’Inde est en ligne avec son objectif de 200 milliards de dollars de biens exportés pour l’année budgétaire en cours qui s’achève fin mars, a déclaré à la presse Rahul Khullar. La troisième puissance économie d’Asie vise une croissance de ses exportations de l’ordre de 15% pour cette année 2010-2011, après une baisse de près de 5% lors de l’année précédente lorsque la récession économique mondiale avait entraîné une chute de la demande en produits indiens.
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Chypre: risque de déficit de 7% en 2011
Le gouverneur de la Banque centrale de Chypre a averti que le déficit budgétaire de l’Etat pourrait atteindre 7% du PIB en 2011 et dépasser les 4,5% fixés par l’Union européenne, si les salaires des fonctionnaires n’étaient pas réduits. «Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que le déficit puisse atteindre 7% du PIB en 2011», a déclaré Athanasios Orphanides devant les députés lors d’un débat sur le projet de budget 2011. L’UE a fixé un objectif de 4,5% pour 2011 alors que Chypre s’est engagé à ramener son déficit à 3% de son PIB d’ici 2012. Le gouverneur de la Banque centrale a estimé que l’intention du gouvernement de ramener le déficit à 5,4% l’an prochain est trop ambitieux.
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Dans une note, les économistes de Goldman Sachs ont estimé que les achats de titres que prépare la Fed pourraient atteindre 2.000 milliards de dollars au total, dont 500 milliards lors des six premiers mois.
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Indice environnemental
La Norvège va présenter cette semaine à la communauté internationale le premier indice officiel au monde à mesurer l’état de la nature, un outil censé optimiser les politiques de défense de l’environnement, a-t-on appris auprès du gouvernement lundi. «L’idée, c’est d’avoir une approche scientifique de la santé de la nature norvégienne afin de prendre les bonnes décisions écologiques. C’est décisif pour déterminer nos principales priorités politiques en la matière», a déclaré la vice-ministre norvégienne de l’Environnement, Heidi Soerensen. «Les évolutions de l’indice nous permettent aussi a posteriori de mesurer l’efficacité des mesures politiques adoptées», a-t-elle dit depuis Nagoya (Japon) où elle participe à une conférence internationale sur la diversité biologique. Réalisé par 125 chercheurs, l’indice regroupe 309 indicateurs sur l’état de certaines espèces animales et végétales représentatives mais aussi sur d’autres aspects de la biodiversité, tels que la quantité de bois mort dans les forêts.
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USA: TIPS à rendement négatif
Le Trésor des Etats-Unis a annoncé lundi avoir vendu 10 milliards de dollars de titres de dette indexés sur l’inflation à un prix si élevé que, pour la première fois de l’Histoire, les acheteurs pourraient perdre de l’argent en prêtant à l’Etat fédéral. Le Bureau de la dette publique a indiqué avoir adjugé ces Titres du Trésor protégés contre l’inflation (TIPS) avec une maturité de quatre ans et demi à un prix qui s’est traduit par un rendement maximal de -0,55%, et médian de -0,635%. En d’autres termes, étant donné le montant prêté et le taux d’intérêt, si les acheteurs gardent jusqu’à leur terme ces obligations, et si l’inflation se maintient au niveau actuel, tous auront perdu une partie de leur mise. Néanmoins, ces investisseurs pourraient aussi gagner de l’argent: ils ont fait le pari de voir l’inflation augmenter d’ici à la date de maturité, en avril 2015.
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Dans une interview au quotidien grec Kathimerini, l’économiste américain Nouriel Roubini, estime qu’un défaut de paiement de la Grèce est inévitable malgré le traitement de choc imposé par le gouvernement pour réduire son déficit public et qui lui a valu pour l’instant un satisfecit de l’Union européenne et du Fonds monétaire international.Selon lui, “il est impossible pour la Grèce de survivre avec une dette atteignant 150% du PIB” et “une restructuration contrôlée de la dette est nécessaire”.
“Pour moi, c’est inévitable”, a-t-il déclaré. “Si vous ne voulez pas utiliser le terme de défaut de paiement, appelez-ça une restructuration sous pression. Cela s’est produit de nombreuses fois et personne ne croit que cela n’arrivera pas à la Grèce”, a ajouté M. Roubini. La Grèce a frôlé le défaut de paiement en avril, les craintes liées à l’ampleur de ses déficits publics alimentant une hausse à des niveaux prohibitifs de ses taux d’intérêt pour emprunter.
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Le déficit grec revu à 15% du PIB en 2011
Le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou a estimé que le déficit public de la Grèce pour 2009 serait «d’environ 15% du Produit intérieur brut» (PIB) contre 13,6% initialement prévu.
« (…) après la révision finale par Eurostat (l’office européen des statistiques), le déficit public sera environ de 15%», a indiqué M. Papaconstantinou depuis Limassol (Chypre) lors d’un Forum économique, dont l’enregistrement video a été rendu public par le ministère. Devant initialement être publié vendredi dernier, le chiffre final du déficit public de la Grèce pour 2009 ne sera finalement rendu public qu’à la mi-novembre, selon la Commission européenne afin de permettre des vérifications. Des experts d’Eurostat se sont rendus à Athènes début octobre pour examiner les données budgétaires grecques et garantir la qualité des sources des données statistiques des comptes publics. La Grèce a déjà révisé au moins trois fois depuis l’année dernière son chiffre de déficit public de 2009. Malgré cette nouvelle révision, M. Papaconstantinou a indiqué que le programme de redressement de l’économie, que la Grèce a engagé au printemps en accord avec l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI), «était sur les rails».
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Repli des frets secs
L’indice composite BDI a terminé vendredi à 2727 points contre 2762 sept jours auparavant. Les prix du transport maritime de matières sèches se sont repliés cette semaine, enregistrant leur première baisse hebdomadaire en un mois sur un marché peu animé, tandis que les prix du fret de pétrole accentuaient leurs pertes, plombés par la surcapacité. L’indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des prix pratiqués sur 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé vendredi à 2727 points contre 2762 points sept jours auparavant, renouant avec ses niveaux de mi-septembre. Le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes (dont la plupart concernent les céréales) empruntées par les navires dont les dimensions sont adaptées au passage du canal de Panama, a quant à lui reculé à 2219 points contre 2254 une semaine auparavant.
Seule la catégorie des plus gros navires, mesurée par le Baltic Capesize Index (BCI) a progressé.
Cet indice, qui compile les prix de la catégorie «capesize» (navires obligés par leur taille trop importante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance), a accentué sa progression, à 4.373 points contre 4.345 points une semaine plus tôt, à son niveau le plus élevé depuis début juin.
«L’activité était calme cette semaine, son ralentissement se combinant avec un manque de nouvelles demandes de transport dans l’océan Atlantique. A part, les capesize, tous les composantes de l’indice BDI étaient dans le rouge, et le marché témoigne d’une forte nervosité», commentaient les experts de Fearnleys. Selon eux, même la «fantastique» progression de l’activité pour les plus gros navires doit inciter à la prudence: «Il devient de plus en plus évident que l’énorme fossé qui se creuse entre le trafic des Panamax et celui des Capesize ne pourra guère se prolonger très longtemps, et cela génère des incertitudes parmi les propriétaires de navires de cette dernière catégorie».
Pour leur part, les tarifs des frets pétroliers ont encore accentué leurs pertes cette semaine, pâtissant toujours de la surcapacité chronique de la flotte disponible, et ne profitaient pas des tensions sur les approvisionnements générées par les grèves bloquant les raffineries françaises.
L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur onze routes de transport de pétrole brut, a terminé vendredi à 734 points contre 727 la semaine précédente.
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Coton: la hausse se poursuit à des sommets historiques
Les prix du coton, déjà à des niveaux records, ont encore progressé hier à New York, dans un marché qui s’interroge sur les dégâts causés par la grêle sur les champs dans l’Etat du Texas, au sud des Etats-Unis. Le contrat pour livraison en décembre valait 1,2712 dollar la livre de coton vers 13h45 GMT, après avoir atteint un sommet à 1,2854 dollar sur l’Intercontinental Exchange (ICE). Le marché tentait toujours d’évaluer les dégâts occasionnés par les intempéries, dans un marché déjà propulsé par la fonte rapide des stocks mondiaux sur fond de forte demande asiatique et de nombreux problèmes sur l’offre (les réserves actuelles sont à leur plus bas niveau depuis plus de 10 ans).
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UE: plusieurs Etats contre la suppression des aides directes dans le cadre de la PAC
La France, l’Italie et l’Allemagne ont rejeté une suppression des aides directes aux exploitants dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC), option envisagée dans un document de la Commission européenne sur la réforme du budget européen. «Il y a des choses qui sont pas acceptables pour la France», a souligné le ministre français de l’Agriculture, Bruno Le Maire, en marge d’une réunion avec ses homologues européens à Luxembourg. «On a besoin de moyens d’intervention (sur les marchés), on a besoin de filets de sécurité, on a besoin évidemment d’avoir des soutiens financiers aux exploitations, notamment pour leur permettre d’avancer dans l’agriculture durable», a insisté M. Le Maire. «C’est un point de consensus entre une grande majorité d’Etats européens», a-t-il précisé.
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USA /Les demandes des prêts hypothécaires et celles pour le refinancement ont augmenté au cours de la semaine passée. Ainsi, l’indice corrigé des variations saisonnières de la Mortgage Bankers Association a été en hausse de 3,2% pendant la semaine achevée le 22 octobre. La moyenne mobile sur quatre semaines a bondi de 1,4%.
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L’immobilier de luxe flambe à Hong Kong
Le prix moyen d’un m2 dans les appartements de luxe a atteint en août 13.288 euros.Les prix de l’immobilier de luxe flambent à Hong Kong malgré les efforts des autorités pour limiter cette hausse et ont dépassé les sommets atteints en 1997 avant la crise asiatique, a indiqué mercredi le gouvernement.
Les prix moyens des appartements d’au moins 100 m2 sont désormais supérieurs de 14% aux prix atteints en 1997 avant le retournement du marché, a indiqué l’autorité monétaire de Hong Kong (HKMA). Ces chiffres sont publiés dans un climat de crainte de bulle immobilière, sous la pression des investisseurs venus en majorité de Chine continentale. Dans une ville de 7 millions d’habitants présentant une très forte densité de population, de nombreux foyers n’ont plus les moyens d’accéder à la propriété et certains élus proposent la reprise de programmes immobiliers subventionnés, comme à Singapour.
Le prix moyen du m2 dans les appartements de luxe a atteint en août 142.249 dollars de Hong Kong (13.288 euros), contre 122.500 dollars avant la crise de 1997. Les prix de l’immobilier résidentiel avaient plongé de 60% pendant la crise asiatique.Afin de calmer la flambée de l’immobilier, le chef de l’exécutif, Donald Tsang, a annoncé à la mi-octobre de nouvelles mesures. Parmi celles-ci figure la suspension temporaire de l’octroi automatique de la résidence hong-kongaise aux investisseurs dans l’immobilier. Ce statut de résident, très recherché, permet de bénéficier notamment d’avantages en termes de fiscalité.
Selon le site internet Global Property Guide, Hong Kong est devenue la 3e ville la plus chère au monde pour l’achat d’un appartement de 120 m2, devançant New York, Paris et Tokyo. Monaco reste la ville la plus chère au monde devant Londres, selon le site
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Banques italiennes: Moody’s reste sceptique
L’agence de notation Moody’s a maintenu hier sa perspective négative sur le système bancaire italien à cause de la faible rentabilité des banques du pays et de leur niveau de fonds propres trop bas. De plus, la reprise de l’économie italienne va être «lente et non homogène», ce qui entraînera une détérioration de la qualité des actifs des banques, selon Moody’s.
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Dans un entretien accordé au WSJ, le secrétaire d’Etat au Trésor Timothy Geithner estime que les parités entre les trois grandes devises dollar, yen et euro sont globalement correctes (« roughly inalignment »). Il est en faveur de cibles numériques pour le solde de la balance des paiements courants (de -4 à +4% du PIB).
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En zone euro, les « flash » PMI d’octobre montrent une légère hausse pour le secteur manufacturier (de 53.7 à 54.1), mais un recul pour les services (de 54.1 à 53.2).
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En Suisse, la BNS a réduit ses réserves en euros lors de T3 de 120.6 mia au 30 juin à 90.9 mia au 30 septembre. Les positions en yens sont passées de 3.9% à 9.7%.
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La Banque centrale de Thaïlande et la BOK de Corée n’ont pas suivi la Chine sur la voie d’une hausse des taux directeurs. La hausse de l’inflation n’est pas encore trop menaçante. En outre, l’immobilier se réveille dans ces deux pays après plusieurs années de sommeil : les prix augmentent, la qualité des actifs s’améliore et les populations reprennent confiance dans la pierre. Ces pays présentent, du point de vue e l’investisseur dans ce secteur, beaucoup plusd’intérêt que la Chine actuellement…
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Les prix de l’or et de l’argent se sont ressaisis cette semaine, après s’être nettement repliés la semaine précédente, profitant à nouveau de leur statut de valeurs refuges, tandis que le palladium s’envolait à son plus haut niveau depuis plus de neuf ans.
OR
L’or, dont le prix avait dégringolé de plus de 70% la semaine dernière, s’est sensiblement repris, évoluant entre 1320$ et 1350$ l’once tout au long de la semaine.
«Les prix de l’or se calquent de plus en plus sur les mouvements du marché des changes, les indicateurs macro-économiques et les anticipations du marché relatives aux mesures d’assouplissement monétaire» que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait adopter la semaine prochaine, observait Suki Cooper, analyste de Barclays Capital.
Les spéculations sur la mise en place de mesures d’assouplissement monétaire par la Fed pour soutenir la croissance américaine ont lourdement pesé sur le billet vert depuis un mois, rendant bien plus attractifs les achats d’or libellés en dollar pour les investisseurs détenant d’autres devises.
Le marché de l’or «continue d’être porté par les interrogations sur l’état de l’économie mondiale» mais aussi par «la prolongation de politiques monétaires accommodantes» dans les pays développés, confirmait jeudi dans son rapport trimestriel le Conseil mondial de l’or (CMO).
En revanche, une partie des investisseurs semble réaliser des prises de bénéfices, observaient les analystes de Commerzbank, relevant que jeudi, alors que le cours du métal jaune a grimpé de 1,4%, le plus important fonds d’or coté au monde, SPDR Gold Trust a vu le niveau de ses participations reculer de quelque 5 tonnes.
Sur le London Bullion Market, l’once d’or a fini à 1346,77$ vendredi à la fermeture contre 1322,50$ le vendredi précédent.
ARGENT
L’argent a remonté dans le sillage de l’or, franchissant à nouveau le seuil des 24$ l’once.
Le métal gris «a toujours été à la merci des mouvements de correction de l’or, et c’était ce qui était intervenu la semaine dernière, quand les prix sont tombés sous la barre des 23$ avant de finalement se ressaisir», observait Robin Bhar, analyste de Crédit Agricole.
«De solides flux d’investissements vers les véhicules d’investissements (ETF) adossés à des stocks physiques d’argent pourraient indiquer que certains investisseurs se tournent désormais vers l’argent, meilleur marché, au détriment de l’or», a-t-il ajouté.
Le marché de l’argent a par ailleurs été agité cette semaine par les propos d’un responsable du régulateur américain CFTC, qui a évoqué publiquement des manipulations des cours, sur laquelle la CFTC enquêterait depuis deux ans, estimant qu’elles «devraient faire l’objet de poursuites».
Le métal gris a terminé à 23,96$ l’once vendredi, contre 23,05$ une semaine auparavant.
PLATINE/PALLADIUM
À l’instar des autres métaux précieux, les platinoïdes se sont repris cette semaine, le palladium ayant même grimpé vendredi à 645,75$, son plus haut niveau depuis mai 2001.
«Cette hausse du palladium peut être attribuée aux inquiétudes croissantes qu’un rétrécissement du marché pourrait intervenir plus rapidement que prévu initialement, après l’annonce de stocks au bord de l’épuisement en Russie», rappelait Robin Bhar.
De son côté, le platine était soutenu par la fermeture d’une partie du site minier de Marikana par le groupe Aquarius Platinum en Afrique du Sud, premier producteur mondial de platine, expliquait le cabinet spécialisé Johnson Matthey.
Selon Suki Cooper, un mouvement de grève qui paralyse depuis plusieurs semaines la mine de Matotolo en Afrique du Sud favorisait également les cours du platine.
Sur le London Platinium and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1700$ vendredi contre 1673$ vendredi dernier.
L’once de palladium a terminé à 640$ contre 586$, une semaine plus tôt.
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Les prix des métaux de base échangés au London Metal Exchange (LME) ont connu une semaine mitigée qu’ils ont terminée en baisse, suivant les fluctuations du dollar sur un marché prudent, le cuivre montant pour sa part à un plus haut depuis 2 ans avant de se replier nettement.
Les cours des métaux industriels ont bénéficié lundi et mardi d’un affaiblissement du billet vert, avant de refluer au long de la semaine selon les fluctuations de la monnaie américaine, alors que s’intensifiaient les spéculations sur les nouvelles mesures d’assouplissement monétaire que pourrait prendre la semaine prochaine la Réserve fédérale américaine (Fed).
Selon l’ampleur des injections de liquidités que pourrait décider la Fed pour soutenir la croissance américaine, «nous pourrions assister à une correction brutale sur les marchés si ces mesures devaient décevoir, ou, comme c’est plus probable, correspondre à ce qui est déjà intégré dans la récente hausse des prix» des métaux, soulignait Edward Meir, de MF Global.
Les spéculations sur ces éventuelles mesures de la Fed pèsent sur le dollar depuis plus d’un mois, cette dépréciation du billet vert renforçant la propension des investisseurs munis d’autres devises à se tourner vers les matières premières libellées en dollars.
«La volatilité sur les métaux de base s’est accrue ces dernières semaines, et alors que le marché reste obnubilé par le dollar, il y a des chances pour un retournement à la baisse» des métaux, confirme William Adams, analyste du site BaseMetals.com, notant qu’en cas de rebond du dollar, les cours «auront du mal à se maintenir à leurs hauts niveaux actuels».
En revanche, des indicateurs économiques ont été propres à soutenir les cours, avec des commandes de biens durables ou des ventes de maisons neuves meilleures qu’attendu en septembre aux États-Unis, et un produit intérieur brut américain du troisième trimestre conforme aux attentes (+2,0%).
Par ailleurs, les fondamentaux du marché restaient solides, relevait Robin Bahr, de Crédit Agricole, citant la fermeture de fonderies de zinc et de plomb en Chine, qui réduit d’autant l’offre sur le marché mondial.
«Les contraintes d’approvisionnement sont perceptibles sur d’autres métaux, tels le cuivre et l’étain, sur lesquels dominent les craintes de rétrécissement du marché. La hausse des cours devrait donc se poursuivre sur les prochains mois, même si ça ne sera probablement pas sans à-coup», a noté M. Bahr.
Le ZINC a par ailleurs été porté en début de semaine par le rapport mensuel du Groupe international de recherches sur le zinc et le plomb, qui a fait état d’un déficit de 30 000 tonnes du marché mondial du zinc raffiné en août. Il est monté mardi à 2638$ la tonne, au plus haut depuis début janvier.
Le PLOMB a grimpé mercredi jusqu’à 2619$ la tonne, son niveau le plus élevé depuis mi-janvier, avant de se replier nettement.
Le CUIVRE, baromètre du marché, est monté mardi jusqu’à 8554$ la tonne, son niveau le plus haut depuis début juillet 2008, avant de finir la semaine en baisse.
Le marché était soutenu par un mouvement social dans la mine géante chilienne de Collahuasi, qui produit environ 3% du cuivre mondial, où des négociations ont repris vendredi entre les mineurs et la direction de la mine, mais en cas d’échec, une grève pourrait paralyser le site dès le 5 novembre.
L’ÉTAIN a continué son repli, après avoir atteint mi octobre un niveau record jamais atteint auparavant.
Sur le LME, une tonne de cuivre pour livraison dans trois mois valait 8198$ la tonne vendredi à 10h30 contre 8330$ la tonne vendredi dernier.
L’aluminium valait 234$ la tonne contre 2382$.
Le plomb valait 2449$ la tonne contre 2534$.
L’étain valait 25 675$ contre 26 300$.
Le nickel valait 22 920$ la tonne contre 23 400$.
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6,7 %
prime de risque du marché élaborée par Natixis Securities. Cette prime mesure l’écart de rentabilité attendu entre un investissement en actions et un placement obligataire.
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Chiffres arrêtés au 28/10/2010
IMMOBILIER
Les prix – Indicateur JdF-SeLoger.com (septembre 2010) Appartements Paris 8.335 eur/m² Lyon 2.710 eur/m² = Marseille 3.104 eur/m²
Les loyers – Indicateur JdF-SeLoger.com Appartements Paris 29,47 eur/m² Lyon 11,08 eur/m² = Marseille 13,46 eur/m
Indice de référence de loyers (IRL) : Au 3ème trimestre 2010 : 118,70 Variation annuelle : + 1,10 %
Indice du coût de la construction (ICC) : Au 2ème trimestre 2010 : 1.517 Variation annuelle : + 1,27 %
Taux des crédits immobiliers Moyenne hors assurance (Crédit Logement/CSA – sept.) : 3,30 %
PLACEMENTS
Livret A, livret Bleu, livret de dév. durable : 1,75 %
Plan d’épargne-logement : 2,50 % hors prime d’Etat
Compte d’épargne-logement : 1,25 % hors prime d’Etat
TAUX
Eonia (jour le jour) : 0,78 %
Euribor 3 mois : 1,04 %
BCE (taux de refinancement) : 1,00 %
Emprunt d’Etat 10 ans, indice TEC 10 : 2,91 %
OAT 10 ans (3,75 % 05-21) : 2,96 %
MARCHE DE L’OR
Lingot : 30.700 eur
Once (Londres, 2e fixing) : 1.333,50 USD
Napoléon : 179,10 eur
20 francs suisses : 178,10 eur
20 $ US : 1.060,00 eur
50 pesos : 1.145,00 eur Voir notre rubrique or en page 27
VIE PRATIQUE
Indice des prix. Ensemble des ménages (base 100 en 1998), hors tabac : 119,88 à fin sept 2010 ; +1,6 % sur un an glissant.
Smic (taux horaire brut au 1/01/10) : 8,86 eur
Plafond de la Sécurité sociale (par mois) : 2.885 eur
Valeur du point Agirc (au 1/04/10) 0,4216 eur
Valeur du point Arrco (au 1/04/10) 1,1884 eur
FISCALITE
Plus-values des valeurs mobilières
Seuil de cession déclenchant la taxation : 25.830 eur
Imposition forfaitaire (prélèv. sociaux de 12,1 % inclus) : 30,1 %
Dividendes
Barème progressif de l’impôt sur le revenu. Abattement général : 40 % Abattement forfaitaire : 1.525 eur (personne seule) et 3.050 eur (couple)
ou imposition forfaitaire (prélèvements sociaux de 12,1 % inclus) : 30,1%
Coupons d’obligations, intérêts des livrets bancaires : prélèvement forfaitaire libératoire de 30,1 % (prélèvements sociaux de 12,1 % inclus).
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