Brèves de Trottoirs

Brèves de trottoirs du 28 nov 10….en bord de route de la grande finance…

Brèves de trottoirs du 28 nov 10….en bord de route de la grande finance…

Il est parfois bon de s’arrèter sur les bas cotés…

PLUS DE BREVES EN SUIVANT :

Banques régionales: trois nouvelles faillites aux Etats-Unis

Trois nouvelles banques régionales ont fait faillite aux Etats-Unis, soit 149 au total depuis le début de l’année, a annoncé la FDIC, un des organes de régulation bancaire américains. First Banking Center, une banque de l’Etat du Wisconsin, a été fermée vendredi en 15 et va être rachetée par First Michigan Bank, dans le Michigan. Elle détenait 17 agences et 750,7 millions de dollars d’actifs. Allegiance Bank of North America, une banque de Pennsylvanie qui comptait 5 agences et 106,6 millions de dollars d’actifs, va être reprise par VIST Bank, du même Etat américain. Enfin, Gulf State Community Bank, une banque de Floride, a également mis la clé sous la porte et va être rachetée par Centennial Bank. Gulf State Community Bank détenait 5 agences et 112,1 millions de dollars d’actifs.

Le nombre de banques en difficulté augmente

Le nombre de banques en difficulté aux Etats-Unis a encore grimpé au troisième trimestre s’élevant à 860, soit une hausse de 4%, selon des chiffres publiés par l’agence qui garantit les dépôts, la FDIC. La FDIC a recensé 860 banques sur sa liste des établissements «à problème» au 30 septembre, contre 829 au 30 juin. C’est le total le plus élevé depuis le premier semestre 1993. La Compagnie fédérale d’assurance des dépôts garantit les 250.000 premiers dollars de chaque épargnant dans 7760 banques du pays. La crise financière qui a éclaté en 2007 a provoqué la faillite de nombreux établissements, très majoritairement de petite taille, emportés par les défauts de paiement des emprunteurs immobiliers et la chute des prix sur ce marché

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Wells Fargo: 100 millions versés à Citi pour clore le litige sur Wachovia

La banque américaine Wells Fargo va mettre fin à son litige avec sa concurrente Citigroup sur le rachat de la banque Wachovia en 2008 en lui versant 100 millions de dollars, ont indiqué les deux institutions. Citigroup avait obtenu l’accord des pouvoirs publics en septembre 2008, en pleine crise financière, pour un rachat des seules activités bancaires de Wachovia. Mais une offre plus généreuse de Wells Fargo avait empêché la transaction de se faire. Citigroup avait alors porté plainte devant la Cour suprême de l’Etat de New York pour «rupture de contrat» et «ingérence délictueuse».

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Banques américaines trop peu capitalisées?

Les banques américaines souffriraient d’un déficit de capital de 100 milliards de dollars au moins pour être conformes à Bäle III.

Bâle III: les banques US auront besoin de 100 milliards

Les grandes banques américaines auront besoin d’au moins 100 milliards de dollars (73 milliards d’euros) de fonds propres supplémentaires pour respecter le nouveau cadre réglementaire dit Bâle III, selon une étude de Barclays Capital citée par le Financial Times lundi.

Les nouvelles contraintes réglementaires mises au point par le Comité de Bâle doivent entrer en application à compter de début 2013, avec une phase de transition qui courra jusque fin 2018.

Elle prévoit un relèvement très important des exigences de fonds propres vis-à-vis des banques, avec un ratio minimum (fonds propres rapportés aux prêts de la banque) qui passera de 2% à 7%.

Dans leurs hypothèses, les analystes de Barclays Capital se montrent encore plus exigeants que les régulateurs et appliquent aux établissements américains un ratio de 8%, soit un point de plus que le minimum réglementaire.

Selon ce scénario, les 35 plus grandes banques américaines auraient besoin de 100 à 150 milliards de dollars de fonds propres supplémentaires, dont 90% pour les six premiers établissements du pays.

Cette éventuelle insuffisance de capital n’induirait pas forcément un appel au marché pour un montant équivalent.

Pour satisfaire aux nouvelles exigences, les banques peuvent mettre en réserve tout ou partie de leurs résultats, faire des économies de coût, céder des actifs ou diminuer leur volume de prêts.

«Cet écart (entre les fonds propres disponibles et ceux qu’exigent les régulateurs) est tout à fait gérable», a commenté Tom McGuire, en charge du conseil en gestion de capital chez Barclays Capital, cité par le FT.

«La question plus délicate est de déterminer les effets que ces nouvelles règles auront sur le coût et la distribution du crédit, ainsi que sur la rentabilité des banques», a-t-il ajouté….

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La FDIC a déclaré que les bénéfices de l’industrie bancaire américaine ont plongé d’environ $7 milliards au troisième trimestre 2010, mais ont été plus élevés qu’il y a un an. Les bénéfices nets ont été de $14,5 milliards, en baisse par rapport à $21,4 milliards au deuxième trimestre, mais en hausse par rapport à $2 milliards au troisième trimestre 2010. Par ailleurs, la FDIC a annoncé que le nombre des institutions avec des difficultés avait augmenté.

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Les ventes de logements neufs aux États-Unis ont diminué contre toute attente en octobre et les prix ont reculé à un plus bas de sept ans, selon le Département du Commerce. Les ventes ont baissé de 8,1% le mois dernier à 283 000 unités en rythme annuel contre le consensus à 310 000 après 308 000 unités en septembre. Sur un an elles s’inscrivent en hausse de 28,5%. Le prix de vente moyen d’un logement neuf a reculé de 13,9% le mois dernier par rapport à septembre, à son niveau le plus bas depuis octobre 2003. Sur un an, le prix moyen a baissé de 9,4%, son plus fort recul depuis juillet 2009.

Les prix des maisons aux États-Unis ont fléchi de 3,2% au troisième trimestre en glissement annuel selon l’agence fédérale de financement de logement, FHFA. Les prix ont diminué le plus dans la région d’Atlanta en accusant le repli de 10%. La région de San Diego s’est distinguée par la hausse la plus importante, de 4,6%. L’indice des prix nationaux s’est replié de 0,7% en septembre par rapport au mois d’août alors que les prix aux Etats-Unis avaient augmenté de 0,4% en août par rapport au mois de juillet. Les données de cette agence ne reflètent pas l’impact de gel des saisies immobilières par Bank of America et JPMorgan qui ont suspendu toutes les saisies à partir de septembre.

Les demandes des prêts hypothécaires ont atteint le niveau le plus haut depuis six mois au cours de la semaine dernière. Ainsi, l’indice des demandes des prêts hypothécaires corrigé des variations saisonnières de la Mortgage Bankers Association s’est envolé de 14,4% pendant la semaine achevée le 19 novembre. L’indice composite qui comprend les demandes des prêts et celles pour le refinancement a bondi de 2,1%.

Selon l’Association Nationale des Agents Immobiliers aux États-Unis 4,43 millions de maisons et appartements anciens ont été vendus, en rythme annualisé en octobre contre 4,53 millions en septembre, soit une légère baisse de 2,2 %, la première après les progressions de 10 et 8 % enregistrées respectivement en septembre et en août. Sur un an, le nombre de transactions ressort toujours en forte baisse, avec un repli de 25,9 % par rapport aux 5,98 millions de ventes du mois d’octobre 2009.

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La Fed accusée de toutes parts

Les républicains ont déposé un projet de loi qui simplifierait la mission de la Fed afin qu’elle se concentre sur la stabilité des prix.

L’autorité de la banque centrale américaine est remise en cause avec virulence depuis qu’elle a décidé de créer des dollars par centaines de milliards, à l’heure où le pouvoir politique ne peut ou ne veut agir davantage pour soutenir l’économie des Etats-Unis.

A l’étranger, la Fed est accusée de chercher à dévaluer le dollar afin d’avantager les exportations américaines, bien que ses dirigeants se défendent de vouloir affaiblir le billet vert. Aux Etats-Unis les républicains accusent la Fed de miner le dollar et de semer les graines d’une inflation incontrôlable. Ils ont déposé un projet de loi qui simplifierait la mission de la Fed en lui retirant la charge de veiller au plein emploi afin qu’elle se concentre sur la stabilité des prix. Celui-ci a cependant peu de chance d’aboutir.

La fronde des élus contre la Fed avait déjà été manifestée par la bataille livrée contre la décision du président américain Barack Obama, de reconduire Ben Bernanke à la tête de la Réserve fédérale. Ce choix avait été finalement validé par le Sénat in extremis en janvier. On est loin du respect dont jouissait le prédécesseur de M. Bernanke, Alan Greenspan, et la Fed se retrouve aujourd’hui accusée par ses détracteurs les plus virulents de n’avoir pas vu venir la crise et de mener le pays à sa perte.

Contre les attaques, la Fed fait valoir que le meilleur moyen d’assurer la force du dollar est de stimuler aujourd’hui la reprise et rappelle les élus à leur responsabilité en les enjoignant régulièrement à envisager des moyens de réduire le déficit tout en complétant ses efforts de relance

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La Fed a annoncé ce mardi avoir revu en forte baisse sa prévision de croissance pour 2011 et en nette hausse son estimation du chômage à venir, qui pourrait selon elle rester supérieur à 8% jusqu’en 2012 aux États-Unis. Ainsi, selon les minutes de la dernière réunion de la FOMC, les dirigeants de la Réserve Fédérale estiment désormais que la croissance du PIB américain devrait être comprise entre 3,0 et 3,6% sur un an au quatrième trimestre de 2011. Dans leurs prévisions précédentes, la Fed tablait sur une croissance économique de 3,5 à 4,2% en 2011. Ces minutes montrent que la Fed est encore moins optimiste pour l’évolution du chômage qu’elle ne l’était en juin. Elle a relevé en hausse son estimation du chômage à venir, estimant qu’il pourrait dépasser encore 9% en moyenne sur le dernier trimestre de 2011, et 8% un an plus tard. La banque centrale américaine estime par ailleurs que le taux chômage structurel aux États-Unis pourrait atteindre 6% du fait des dégâts provoqués par la dernière crise économique, soit 0,7 point de plus que ce qu’elle estimait en juin. Finalement, certains membres de la Fed envisagent d’autres mesures non-conventionnelles pour soutenir l’économie, ce qui signifie que la reprise reste toujours très fragile. Ainsi, la Fed pourrait revoir à la hausse son programme de rachat des titres de dette publique.

Economic projections of Federal Reserve Governors and Reserve Bank presidents
  2010 2011 2012
Change in Real GDP 2.4 to 2.5% 3.0 to 3.6% 3.6 to 4.5%
  June projections 3.0% to 3.5% 3.5% to 4.2% 3.5% to 4.5%
  April projections 3.2% to 3.7% 3.4% to 4.5% 3.5% to 4.5%
Unemployment Rate 9.5 to 9.7% 8.9 to 9.1% 7.7 to 8.2%
  June projections 9.2% to 9.5% 8.3% to 8.7% 7.1% to 7.5%
  April projections 9.1% to 9.5% 8.1% to 8.5% 6.6% to 7.5%
PCE Inflation    1.2 to 1.4% 1.1 to 1.7% 1.1 to 1.8%
  June projections 1.0% to 1.1% 1.1% to 1.6% 1.0% to 1.7%
  April projection 1.2% to 1.5% 1.1% to 1.9% 1.2% to 2.0%

 

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« The Day the Dollar Died ».

En sept minutes, les auteurs nous décrivent l’enchainement des événements qui vont mener à l’écroulement du billet vert. Et cela en l’espace de  12 heures.

Avec en guise d’avertissement, cette petite phrase: « L’histoire suivante est une fiction d’événements qui peuvent se produire dans un futur proche ». Comme un goût de Bye Bye Belgium à la sauce dollar.

Comme le texte est débité en anglais et à un rythme soutenu, voici, en français, les principales étapes de cette journée qui verra la mort du billet vert.

Nous sommes le 19 décembre 2012
08:00  Les marchés attendent une déclaration de la Fed sur une quatrième série de « quantitative easing » (QE4).  L’or est à 2.900 dollars l’once et l’argent à 100 dollars l’once. Le Dow Jones dépasse le plus haut de 2008.

08:19  Pékin annonce qu’il ne peut plus accepter que Washington dévalue ses participations financières (bons du trésor). La Chine décide d’arrêter d’acheter des bons du trésor américain et exprime ses doutes sur la reprise de l’économie en occident.

08:45 Wall Street chute à l’ouverture. L’or s’envole.

08:50  Déclaration de Barack Obama pour calmer les marchés. Il assure que des pays du G20 vont acheter des bons du Trésor.

09:51 Le future sur le Dow Jones chute de 850 points. Le marché est arrêté pour une heure.

10:00  Ruée de la population sur les magasins.

10:52 Reprise des marchés. Le Dow Jones poursuite sa chute. Les matières premières s’envolent.

11:30  Le Dow Jones chute de 1.700 points. Le marché est stoppé pour deux heures. La Fed injecte 200 milliards de dollars. Le QE4 est suspendu.

12:00 Des émeutes éclatent dans des villes. Barack Obama met la garde nationale en état d’ alerte.

12:15  Georges Soros annonce une vente massive imminente des bons du trésor.

15:00 L’or clôture à 4.053 dollars et l’argent à 173 dollars. Les marchés restent clos jusqu’à la fin de la journée.

18:00 L’or atteint 5.803 dollars l’once en Asie.

19:45 La Fed annonce qu’elle va injecter 1.500 milliards de dollars pour arrêter la chute des marchés.

19:55 L’Opep annonce qu’il n’accepte plus le dollar comme monnaie. Il accepte à la place l’euro, le yuan et l’or.

Cette vidéo, qui vaut n’importe quel thriller d’Hollywood, a été réalisée par la National Inflation Association. Elle se présente comme une organisation qui a pour but de préparer les Américains à l’hyperinflation.

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Rendements en $Cdn des principaux indices boursiers depuis les sommets et les creux, au 16 novembre 2010

Hausses appréciables en septembre suivies d’une progression plus modeste en octobre. Les cours boursiers ont poursuivi leur ascension la première semaine de novembre, ont été en baisse dans la deuxième semaine et en légère hausse la dernière semaine. Depuis le dernier sommet du 5 novembre 2010, l’indice TSX canadien a surperformé et le S&P500 américain et le grand indice international MSCI EAFE

Rendements Indices boursiers $Cdn, au 16 novembre 2010 (2)  TSX S&P500 MSCI EAFE (1)
Depuis le somment du S&P500 le 9 octobre 2007 -9,4% -20,1% -30,2%
Depuis le creux du S&P500 le 9 mars 2009 69,4% 54,5% 55,2%
Depuis le dernier sommet du S&P500 le 5 novembre 2010  -0,2% -1,1% -3,9%

(1) Bourse internationale excluant l’Amérique du Nord (2) Source Globeinvestor.com rapport standard US + calcul devise 

Rendements annuels des indices boursiers$Cdn, au 16 novembre 2010 2007 2008 2009 2010 Composé
TSX 7,2% -33,1% 34,5% 12,3% 2,1%
S&P500 -11,6% -21,4% 8,1% 5,6% -5,8%
MSCI EAFE (1) -7,6% -24,9% 8,3% -0,1% -7,1%

(1) Bourse internationale excluant l’Amérique du Nord

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Frets maritimes: matières sèches en recul

Les tarifs du pétrole profitaient d’une embellie de la demande après avoir été plombés par une surabondance du tonnage disponible.

Les prix du transport maritime de matières sèches ont accentué leur recul la semaine dernière, sur un marché handicapé par une surcapacité du tonnage disponible, tandis que les tarifs du transport pétrolier grimpaient nettement, aidés par une progression de la demande. L’indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des prix pratiqués sur 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé vendredi à 2.155 points contre 2.313 points sept jours auparavant. Cette cinquième semaine consécutive de baisse l’amène à son plus bas niveau depuis août. Il a dégringolé de 20% depuis début novembre, tiré par le bas par la catégorie des plus gros navires.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes (la plupart concernant les céréales) empruntées par les navires dont les dimensions sont adaptées au passage du canal de Panama, a chuté à 2.038 points contre 2.365 points le vendredi précédent.

De son côté, le Baltic Capesize Index (BCI), qui compile les prix des «capesize» (navires forcés par leur vaste taille de naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance), a reculé à 3.526 points, contre 3.612 points une semaine plus tôt.

«La surabondance du tonnage sur l’Atlantique continue de faire chuter les prix, ils ont encore baissé (la semaine dernière) alors que l’excès de navires s’accroît», observe Amrit Singh, analyste spécialisé du cabinet NCB Research.

Par ailleurs, «le marché est attentiste, guettant le retour sur le marché des frets du (géant minier brésilien) Vale, inactif depuis un mois. Cette attente en elle-même traduit aussi le manque d’optimisme des affréteurs pour décembre», ajoutait M. Singh.

Ce dernier signale également des inquiétudes quant au «manque de précisions sur les perspectives des importations de minerais de fer de la Chine», alors que les autorités chinoises ont mis en place des mesures d’économies d’énergie affectant sensiblement la production des fonderies du pays.

Pour leur part, les tarifs des frets de pétrole grimpaient nettement, profitant d’une embellie de la demande de produits pétroliers, après avoir été plombés ces derniers mois par une surabondance du tonnage disponible.

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La BCE achète pour 713 millions d’obligations

Cette nouvelle intervention porte le total à 66 milliards d’euros depuis le début du programme.

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé avoir acheté pour 713 millions d’euros d’obligations publiques la semaine dernière, contre 711 millions la semaine précédente, sur fond de tensions sur les marchés obligataires.

Ces nouveaux achats portent le total à 66 milliards d’euros depuis le début de ce programme inédit pour l’institution monétaire européenne. Il avait été lancé en mai, en pleine crise de la dette publique grecque, pour tenter de calmer les marchés obligataires.

Le programme a repris du service début novembre, après trois semaines d’inactivité, suite à la montée des inquiétudes sur l’Irlande qui a eu pour effet de faire grimper les taux d’intérêts des obligations de ce pays mais aussi d’autres pays fragiles de la zone euro comme le Portugal, l’Espagne et la Grèce.

L’Irlande a fini par solliciter dimanche soir l’aide de ses partenaires européens et du Fonds monétaire international (FMI), pour un montant qui pourrait atteindre jusqu’à 90 milliards d’euros.

Les marchés ont salué la décision de Dublin, mais sans euphorie. Au contraire, le Portugal semblait à présent sous pression pour solliciter une aide extérieure à son tour.

La BCE prévoit de continuer cette semaine son programme d’achats d’obligations publiques.

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Alpha bank: chute du bénéfice de 78,1%

Le groupe bancaire Alpha Bank, numéro deux du secteur en Grèce, a annoncé pour les neuf mois de 2010 un bénéfice net de 75,5 millions d’euros, grevé par une taxe exceptionnelle, en chute de 78,1% par rapport à la même période de 2009. Avant la taxe, imposée sur les profits des grandes entreprises dans le cadre du plan grec d’assainissement des finances publiques, le bénéfice net s’élevait à 137,7 millions, en baisse de 60% sur la même période de 2009, affecté par des provisions de 644 millions d’euros, a précisé le groupe.  L’ensemble des actifs se tassait aussi sur la même période de 1,6% pour s’élever à 67,728 milliards fin septembre

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«Selon Eurostat, le défi cit budgétaire agrégé des 16 membres de la zone euro a atteint 6.3% duPIB en 2009 contre 2.0% en 2008; le défi cit de la Grèce a été révisé àla hausse à 15.4% du PIB. Le HCPI de la zone est en hausse de 0.4% en octobre, +1.9% sur un an; pas de quoi inquiéter la BCE. Par contre,en Grande-Bretagne, l’infl ation sur un an atteint 3.2% en octobre, avec un risque de 3.5% en début d’année prochaine

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Vestiges rouges vendus au profit des victimes de la boue rouge

Le ministère hongrois de la Justice va organiser une vente aux enchères de 230 reliques du communisme découverte dans ses caves et greniers. La recette ira aux victimes de la boue rouge toxique. «La vente aux enchères de charité aura lieu le 6 décembre», a précisé le secrétaire d’Etat Bence Rétvari lors d’une conférence de presse. Il espère récolter plusieurs millions de forints (1,3 franc = 270 forints). Parmi les reliques se trouvent des statues, des tableaux de Lénine et d’autres dirigeants communistes. Vendredi, le gouvernement a tenté de rassurer les victimes, qui n’ont toujours pas reçu d’aide financière près de deux mois après l’accident chimique, en leur promettant une indemnisation totale.

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GB: étude sur les transactions automatisées

Le gouvernement britannique a confié à un groupe d’experts une étude sur les conséquences du développement des transactions automatisées sur les marchés financiers, qui ont révolutionné les échanges boursiers mais sont accusés d’amplifier les mouvements spéculatifs. L’étude devra porter sur «la façon dont les transactions générées par ordinateur pourraient évoluer dans la prochaine décennie», et les conséquences potentielles sur la stabilité, l’intégrité et l’efficacité des marchés financiers, mais aussi la localisation des places boursières. Elle a été confiée au Bureau scientifique du gouvernement, un organisme de réflexion rattaché au ministère du Commerce. «Ces dernières années, le fonctionnement des marchés financiers a été transformé par des progrès technologiques à un rythme effréné», a souligné le ministère. Ces transactions automatisées sont accusées d’amplifier les mouvements spéculatifs au détriment de la stabilité financière, et sont notamment soupçonnées d’avoir contribué au «krach éclair» qui avait ébranlé Wall Street le 6 mai.

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L’abécédaire des perles du droit français

Dans un livre intitulé «Plage interdite aux éléphants… et autres bizarreries du droit!» (ed. Bréal), Paul de Vaublanc s’est amusé à retracer, dans un abécédaire, les plus grandes bizarreries que l’on retrouve dans le droit français. L’ouvrage de 178 pages fait le tour des excentricités qui comblent les livres de droit et compile des cas bien particuliers qui ont été présentés devant le juge. Ainsi, à Chateauneuf-du-Pape, dans la vallée du Rhône, les extraterrestres n’ont pas le droit de survoler la ville. Une interdiction qui surprend mais qui interroge également sur le bien fondé de cette loi. Aussi, dans un petit village de l’Indre, on peut encore payer en francs. On y apprend également qu’un passager de la SNCF a dû payer une amende pour ne pas avoir acheté de billet pour les escargots qu’il transportait. Le livre explique également qu’un juge peut déclarer une personne coupable sans lui infliger de peine et que l’infidélité intellectuelle d’une femme peut être sanctionnée. Un autre chapitre évoque les débats des magistrats autour de la validité d’un chèque rédigé sur du papier hygiénique

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6,6 %

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Prime de risque du marché élaborée par Natixis Securities. Cette prime mesure l’écart de rentabilité attendu entre un investissement en actions et un placement obligataire.
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Chiffres arrêtés au 25/11/2010

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IMMOBILIER
Les prix – Indicateur JdF-SeLoger.com (octobre 2010) Appartements Paris 8.505 eur/m² Lyon 2.723 eur/m² Marseille 3.094 eur/m²
Les loyers – Indicateur JdF-SeLoger.com Appartements Paris 29,31 eur/m² = Lyon 11,11 eur/m² = Marseille 13,38 eur/m² =
Indice de référence de loyers (IRL) : Au 3ème trimestre 2010 : 118,70 Variation annuelle : + 1,10 %
Indice du coût de la construction (ICC) : Au 2ème trimestre 2010 : 1.517 Variation annuelle : + 1,27 %
Taux des crédits immobiliers Moyenne hors assurance (Crédit Logement/CSA – oct.) : 3,26 %
 
PLACEMENTS
Livret A, livret Bleu, livret de dév. durable : 1,75 %
Plan d’épargne-logement : 2,50 % hors prime d’Etat
Compte d’épargne-logement : 1,25 % hors prime d’Etat
 
TAUX
Eonia (jour le jour) : 0,47 %
Euribor 3 mois : 1,03 %
BCE (taux de refinancement) : 1,00 %
Emprunt d’Etat 10 ans, indice TEC 10 : 3,12%
OAT 10 ans (3,75 % 05-21) : 3,09 %
 
MARCHE DE L’OR
Lingot : 33.010 eur
Once (Londres, 2e fixing) : 1.373,25 USD
Napoléon : 191,90 eur
20 francs suisses : 189,50 eur
20 $ US : 1.110,00 eur
50 pesos : 1.239,25 eur Voir notre rubrique or en pages 10 et 11
 
VIE PRATIQUE
Indice des prix. Ensemble des ménages (base 100 en 1998), hors tabac : 120,03 à fin oct. 2010 ; +1,5 % sur un an glissant.
Smic (taux horaire brut au 1/01/10) : 8,86 eur
Plafond de la Sécurité sociale (par mois) : 2.885 eur
Valeur du point Agirc (au 1/04/10) 0,4216 eur
Valeur du point Arrco (au 1/04/10) 1,1884 eur
 
FISCALITE
Plus-values des valeurs mobilières
Seuil de cession déclenchant la taxation : 25.830 eur
Imposition forfaitaire (prélèv. sociaux de 12,1 % inclus) : 30,1 %
Dividendes
Barème progressif de l’impôt sur le revenu. Abattement général : 40 % Abattement forfaitaire : 1.525 eur (personne seule) et 3.050 eur (couple)
ou imposition forfaitaire (prélèvements sociaux de 12,1 % inclus) : 30,1%
Coupons d’obligations, intérêts des livrets bancaires : prélèvement forfaitaire libératoire de 30,1 % (prélèvements sociaux de 12,1 % inclus).
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Revue hebdo: café, sucre, caco à la baisse

Les cours des matières premières alimentaires se sont repliés cette semaine, pâtissant d’un désintérêt des investisseurs spéculatifs sur fond de crise budgétaire en Europe, mais sont parvenus à limiter leurs pertes du fait de tensions persistantes sur l’offre.

CACAO

Les cours de la fève brune ont mis un terme à leur rebond cette semaine, pliant légèrement sous le poids de perspectives d’une récolte abondante pour la saison 2010/2011, et d’exportations solides en provenance de Côte d’Ivoire, le premier producteur mondial.

«Les niveaux de cacao livrés dans les ports ivoiriens dépassent les niveaux de l’année précédente» en novembre, a rapporté la revue spécialisée The Public Ledger. Ces chiffres confortaient ainsi les attentes d’une offre abondante pour la saison en cours, qui a débuté en octobre.

En outre, «la récolte brésilienne connaît des débuts robustes, (…) à des niveaux plus vus depuis le milieu des années 90», ont relevé Kona Haque et Alex Bos, analystes chez Macquarie.

Cependant, les experts s’accordaient à prôner la prudence avant le deuxième tour des élections législatives dimanche en Côte d’Ivoire, craignant des tensions politiques qui pourraient entraîner des perturbations dans l’approvisionnement.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars cotait 1876 livres sterling vendredi vers 11h15 contre 1925 livres la tonne pour la même échéance le vendredi précédent.

Sur le NYBoT-ICE américain, le contrat pour livraison en mars valait 2795$ la tonne contre 2929$ pour la même échéance une semaine plus tôt.

CAFÉ

Les cours du café ont légèrement baissé cette semaine, s’éloignant des sommets atteints deux semaines auparavant, souffrant d’un désintérêt des investisseurs spéculatifs, malgré des tensions persistantes sur l’offre.

Portés par un accès d’inquiétudes sur l’approvisionnement mondial, l’arabica avait atteint 221,45 cents la livre à New York le 10 novembre, un record depuis 13 ans, et le robusta était monté la veille à 2098$ la tonne à Londres, un sommet depuis deux ans.

 

Ces craintes restaient cependant présentes sur les marchés: le Brésil, le plus gros producteur, devrait connaître une récolte faible, «qui devrait de plus être affectée par la sécheresse de ces derniers mois», avertissaient les analystes de Commerzbank.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier ressortait à 1819$ vendredi vers 11h15 contre 1900$ pour la même échéance le vendredi précédent.

Sur le NYBoT-ICE américain, la livre d’arabica pour livraison en mars s’échangeait à 204,65 cents vendredi à New York contre 209,30 cents la livre pour la même échéance une semaine auparavant.

SUCRE

Le cours du sucre s’est stabilisé, tiraillé entre une baisse de l’intérêt des investisseurs spéculatifs et des inquiétudes persistantes sur l’approvisionnement mondial.

Les risques d’une contagion de la crise budgétaire irlandaise, qui a fait appel dimanche à une aide de ses partenaires européens et du Fonds monétaire international (FMI), plombaient l’engouement des investisseurs spéculatifs.

En outre, des conditions météorologiques défavorables continuent en effet de perturber la production au Brésil, en Thaïlande, en Australie et en Inde, observaient des analystes.

Ces inquiétudes avaient poussé le 11 novembre les prix du sucre jusqu’à 33,39 cents la livre à New York, un nouveau record en 30 ans, et le 9 novembre jusqu’à 812,90 livres la tonne à Londres, un record depuis le lancement du contrat à terme pour le sucre sur la place britannique en 1987.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 715,20 livres vendredi vers 11h15 contre 710,90 livres pour la même échéance le vendredi précédent.

Sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 28,09 cents contre 28,13 cents pour la même échéance une semaine plus tôt.

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Revue hebdo: soja, blé et maïs rebondissent

Les prix du soja et du maïs, ainsi que du blé dans une moindre mesure, ont rebondi au cours de la semaine à Chicago, dans un marché rassuré de voir que la Chine poursuivait ses importations et soutenu par une météo défavorable aux cultures en Amérique du sud.

Les investisseurs ont reçu avec soulagement l’annonce d’importants achats de soja par la Chine.

«Cela égratigne ceux qui pensaient que la volonté de la Chine de ralentir son économie allait affecter la demande alimentaire», a expliqué Rich Nelson, d’Allendale.

Les mesures prises par la Chine pour ralentir son économie et lutter contre l’inflation avaient largement pesé sur les prix des matières premières agricoles au cours des semaines précédentes.

La semaine s’est ouverte sur une déclaration du ministre de l’Agriculture américain Tom Vilsack rapportant que la Chine avait signé des accords pour acheter plus de 5,5 millions de tonnes de graines de soja, sans préciser la période sur laquelle s’étalait ces achats.

Les prix du soja et du maïs ont été également soutenus par le manque de pluie en Amérique du Sud, qui dessèche les terres agricoles d’Argentine.

«Ici aux États-Unis, nos plaines sont aussi clairement desséchées», a précisé Rich Nelson.

Sur le Chicago Board of Trade, le boisseau (environ 25 kg) de soja pour livraison en janvier a clôturé à 12,3850$ vendredi, contre 12,0150$ une semaine plus tôt, s’octroyant un rebond de 3,08%.

Le contrat de maïs à échéance décembre s’est établi à 5,3825$, contre 5,2075$ une semaine plus tôt, en hausse de 3,36%.

Le contrat de blé pour livraison en décembre a fini à 6,4825$, contre 6,4450$ une semaine avant. Il a grignoté 0,58%.

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Revue hebdo: l’or grimpe, rassuré face à la crise irlandaise

Le cours de l’or a brillé cette semaine, son statut de valeur refuge attirant des investisseurs affolés par la crise des dettes souveraines en Europe, mais le métal jaune a accusé un net repli vendredi, pâtissant in fine du fort renchérissement du dollar. 

OR

Le métal jaune a vu son prix bondir de plus de 25$ sur les deux jours de lundi et mardi, soutenu par un regain d’incertitudes sur la zone euro puis par des tensions militaires dans la péninsule coréenne, des gains que le marché a conservé durant une bonne partie de la semaine.

«Un mouvement de peur sur une possible contagion de la crise irlandaise» à d’autres pays fragiles de la zone euro, à commencer par le Portugal, «a prospéré à grande échelle sur les marchés et les investisseurs se sont précipités pour trouver refuge dans les actifs les plus sûrs», a commenté Filip Petersson, de la banque suédoise SEB.

«En conséquence, le dollar et l’or ont grimpé de concert, un phénomène que nous avions déjà observé au plus fort de la crise grecque» au printemps, a-t-il précisé.

Des tensions militaires sont venues accroître encore un peu plus l’aversion des investisseurs pour les actifs jugés risqués: la Corée du Nord a tiré mardi des dizaines d’obus sur une île de Corée du Sud, déclenchant des tirs de riposte de Séoul, une situation qui a renforcé la forte anxiété du marché.

Les achats d’or profitaient également «des préoccupations permanentes sur les perspectives d’un resserrement monétaire en Chine», susceptible de brider la consommation du géant asiatique, ajoutait Suki Cooper, analyste de Barclays Capital, tout en notant que les volumes échangés avaient été grandement limités par la fermeture jeudi des marchés américains en raison de Thanksgiving.

Autre facteur de soutien pour le métal jaune: la Vietnam, l’un des cinq plus gros pays consommateurs d’or selon le Conseil mondial de l’or, vient d’autoriser les entreprises nationales à importer de l’or jusqu’à la fin de l’année, ce qui devrait accroître les importations du pays.

Les cours de l’or ont cependant brusquement inversé la tendance vendredi, s’effondrant de plus de 20$ dans la journée et effaçant en grande partie leurs gains des jours précédents, succombant finalement à la forte envolée de la monnaie américaine.

«Le principal facteur de cette baisse est le raffermissement du dollar, monté à son plus haut niveau en plus de deux mois face à l’euro», ce qui rendait moins attractifs les achats d’or libellés en dollars, observaient les experts de Commerzbank.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a fini à 1355$ vendredi à la fermeture contre 1342,50$ le vendredi précédent.

ARGENT

Le cours de l’argent a suivi fidèlement celui de l’or, maintenant ses forts gains de début de semaine avant de chuter vendredi.

Le métal gris a terminé à 26,62$ l’once vendredi contre 27,07$ une semaine auparavant.

PALLADIUM/PLATINE

Les métaux platinoïdes ont joué les montagnes russes cette semaine.

Le palladium a ainsi bondi lundi jusqu’à 714$ l’once lundi, toujours porté par les craintes du marché sur un possible épuisement des stocks russes (la Russie est le premier producteur mondial), avant de se replier nettement, tombant jusqu’à 660$ mercredi, puis de remonter tout aussi promptement.

Le platine l’a imité, reculant fortement en milieu de semaine plombé par le renchérissement du dollar, avant de rebondir grâce à la solidité de la demande industrielle.

La progression des ventes automobiles aux États-Unis en novembre «est de bon augure pour la perspective du marché automobile en 2011» et donc la demande de platinoïdes, dont c’est le principal débouché, relevait Suki Cooper.

Sur le London Platinium and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1639$ vendredi contre 1650$ vendredi dernier.

L’once de palladium a terminé à 670$ contre 695$ une semaine plus tôt.

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Revue hebdo: les prix se stabilisent pour les métaux de base

Les cours des métaux de base échangés au London Metal Exchange (LME) se sont dans l’ensemble stabilisés cette semaine, après leur dégringolade de la semaine précédente, sur un marché toujours nerveux et pénalisé par les inquiétudes macroéconomiques.

Les prix des métaux industriels s’étaient effondrés en milieu de semaine dernière à leurs plus bas niveaux depuis plus de deux mois avant de se reprendre quelque peu: ils ont légèrement creusé leurs pertes cette semaine, puis se sont stabilisés sur un marché volatil.

«Il y a une exacerbation des incertitudes macroéconomiques (la politique monétaire en Chine, la crise irlandaise), alors que les investisseurs ont préféré s’éloigner des actifs à risque avant la fête de Thanksgiving», pour laquelle les marchés américains étaient fermés jeudi, a souligné Robin Bhar, analyste de Crédit agricole.

Cependant, «il semble que le mouvement de vente massive de la semaine dernière était exagéré et que le marché à surréagi»: la relative reprise qui a suivi les plus bas niveaux enregistrés la semaine dernière «montre que des opportunités d’achats à bon compte sont apparues», tempérait-il.

De bons indicateurs aux États-Unis mercredi – notamment une baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage à leur plus bas niveau depuis juillet 2008 ou une progression d’un indice de confiance des consommateurs – ont également apporté un peu de soutien aux cours.

Le marché est toutefois resté prudent, alors qu’un regain de craintes d’une contagion de la crise des dettes souveraines en zone euro, le renchérissement du dollar, mais aussi des chiffres en demi-teinte concernant les importations chinoises de métaux, avivaient la nervosité des opérateurs.

«Les métaux de base ont été tirés vers le bas par le cuivre, après l’annonce d’une baisse importante des importations de cuivre par la Chine en octobre», notait Edward Meir, de MF Global.

La santé économique de la Chine, premier consommateur mondial de métaux de base, «reste une préoccupation persistante pour le marché, alors que le spectre d’un nouveau resserrement monétaire dans les prochaines semaines ne peut pas être écarté», affolant notamment les prix du marché des métaux de Shanghaï.

Dans l’ensemble, «le marché des métaux est en mode correction, et avec un dollar toujours en pleine hausse, il y a un risque que les prix dérivent encore un peu plus» à la baisse, conclut William Adams, analyste de BaseMetals.com.

Le CUIVRE bénéficie toujours de robustes fondamentaux en sa faveur: selon les dernières statistiques du Groupe international d’étude sur le cuivre (ICSG), le marché mondial du cuivre raffiné a enregistré sur les huit premiers mois de 2010 un déficit de production de 363 000 tonnes.

«Cela dit, la demande des pays industrialisés n’a pas encore retrouvé ses niveaux d’avant la crise (de 2008), ce qui est une bonne raison de croire que le déficit structurel du marché va s’accroître sur les prochaines années et soutenir l’envolée des prix», commentaient les experts de Commerzbank.

L’offre de métal rouge pourrait par ailleurs se resserrer encore un peu plus si la grève entamée il y a trois semaines dans la mine chilienne de Collahuasi, troisième mine de cuivre du monde, «ne se termine pas bientôt», notaient-ils.

La production mondiale d’ALUMINIUM a légèrement rebondi (+2%) à 3,376 millions de tonnes en octobre, après deux mois de baisse consécutifs, mais la production chinoise a en revanche fléchi, tombant à son plus bas niveau depuis plus d’un an, a révélé l’Institut international de l’aluminium (IAI).

Sur le LME, une tonne de cuivre pour livraison dans trois mois valait 8220$ la tonne vendredi à 9h30 contre 8385$ la tonne vendredi dernier.

L’aluminium valait 2272$ la tonne contre 2284$.

Le plomb valait 2296$ la tonne contre 2270$.

L’étain valait 24 150$ contre 25 200$.

Le nickel valait 22 575$ la tonne contre 21 741$.

Le zinc valait 2123$ contre 2142$.

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BREVES PRECEDENTES :

Brèves de trottoirs du 21 nov 10….en bord de route de la grande finance…

EN BANDE SON :  

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3 réponses »

  1. Ce soir, tous les grands médias nous parlent de l’Irlande.

    Pourtant, le problème n’est pas l’Irlande !

    Le problème de l’Irlande vient d’être réglé ce soir : les CONtribuables de l’Union Européenne paieront 85 milliards d’euros pour sauver l’Irlande.

    Dix milliards d’euros vont servir pour “des mesures de recapitalisation immédiates” des banques irlandaises, et 25 milliards d’euros pour des mesures de soutien aux banques si elles sont nécessaires.
    Les 50 milliards d’euros restants seront destinés à couvrir les besoins budgétaires de l’Irlande.

    Bon.
    La Grèce, 110 milliards d’euros, c’est réglé.
    L’Irlande, 85 milliards d’euros, c’est réglé.

    Mais maintenant ?

    Maintenant, le vrai problème, c’est l’Espagne.

    Maintenant, il va falloir trouver des centaines de milliards d’euros pour sauver l’Espagne.

    “cela coûterait jusqu’à 500 milliards d’euros”, a estimé cette semaine Cornelia Meyer, PDG de la société de conseil MRL Corporation, sur la chaîne américaine CNBC.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/11/24/97002-20101124FILWWW00459-l-espagne-trop-grosse-pour-etre-sauvee.php

    Une autre estimation datée du 26 novembre : 800 milliards d’euros.

    Juergen B. Donges est l’un des économistes les plus influents d’Allemagne. Juergen B. Donges est un ancien membre du groupe des Cinq Sages qui conseillent le gouvernement allemand. Il a calculé que le sauvetage de l’Espagne coûterait 800 milliards d’euros.

    http://www.eleconomista.es/economia/noticias/2633763/11/10/Entrevista-con-Juergen-B-Donges-Rescatar-Espana-costaria-800000-millones-de-euros.html

  2. Lundi 29 novembre 2010, vers 13h40 :

    Les marchés internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Espagne à rembourser ses dettes.

    Les taux d’intérêt de l’Espagne sont en train d’exploser.

    L’Espagne fonce vers le défaut de paiement.

    Italie : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 4,538 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

    Espagne : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,353 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND

    Portugal : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 7,005 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND

    Irlande : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 9,211 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND

    Grèce : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 11,687 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND

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