Brèves de Trottoirs

Brèves de trottoirs du 5 dec 10….en bord de route de la grande finance…

Brèves de trottoirs du 5 dec 10….en bord de route de la grande finance…

 

Il est parfois bon de s’arrèter sur les bas cotés…

PLUS DE BREVES EN SUIVANT :

BCE  Le crédit au secteur privé progresse

Les crédits au secteur privé dans la zone euro ont affiché une progression légèrement plus importante en octobre que le mois précédent, signe que le système bancaire continue de s’acheminer vers un fonctionnement normal même si la méfiance des banques perdure. Au total, ces crédits ont progressé de 1,4% sur un an, après une hausse de 1,2% en septembre, selon des données provisoires publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE). Mais ce chiffre continue de cacher des disparités importantes entre les crédits accordés aux ménages, en hausse, et ceux accordés aux entreprises, toujours en recul.

Les crédits aux ménages ont progressé de 2,9%, après +2,8% en septembre, portés en particulier par la hausse des crédits immobiliers (+3,6%) alors que les prêts à la consommation sont en baisse, une nouvelle fois (-0,8%).

 Quant aux entreprises, les crédits qui leur sont accordés sont encore en recul de 0,6%, après déjà -0,6% en septembre, témoignant de la crainte persistante des banques de ne pas récupérer leur argent. «Le développement monétaire reste très contenu. Une tendance à la reprise des crédits est certes en chemin mais ça reste dur», a commenté Fabienne Riefer de Postbank. Michael Schubert, de Commerzbank, estime que ce chiffre a dû constituer «une déception» pour la BCE, qui dans son rapport mensuel de novembre annonçait attendre un «point d’inflexion» des crédits aux entreprises cette année. La masse monétaire M3, indicateur avancé d’inflation, a augmenté de 1% en octobre en glissement annuel, après une hausse de 1,1% en septembre, selon un chiffre révisé légèrement en hausse.

BCE Achats d’obligations publiques doublés/ Le montant des achats de dette publique a atteint 1,348 milliards d’euros.

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La Banque centrale européenne (BCE) a indiqué avoir quasiment doublé ses achats d’obligations publiques la semaine dernière, sur fond de crise de la dette irlandaise. Le montant des achats de dette publique a atteint 1,348 milliards d’euros, quasiment le double des 713 millions acquis la semaine précédente.

Cela montre qu’au «cours des deux dernières semaines, il n’y avait pas d’acheteurs pour les obligations des pays périphériques, et que le seul acheteur était la BCE», a commenté l’économiste d’ING Carsten Brzeski pour l’AFP.

Au total, l’institution monétaire européenne a acheté pour 67 milliards d’euros depuis le début de ce programme inédit pour la BCE, lancé en mai, en pleine crise de la dette publique grecque, pour tenter de calmer les marchés obligataires. «Toutefois, c’est une situation que la BCE n’aime pas vraiment (…) et je pense que les montants achetés vont baisser la semaine prochaine même si les tensions sont toujours présentes», a-t-il ajouté. Ces tensions ont été illustrées lors d’une importante émission de dette de l’Italie, qui a vu l’écart entre les taux italiens à dix ans et ceux de l’Allemagne, considérés comme la référence pour la zone euro, atteindre son plus haut niveau depuis 2000. Et ce alors même que l’Italie préoccupe moins les marchés que le Portugal ou l’Espagne.

Débattu au sein même de la BCE, le programme d’achats d’obligations est une pomme de discorde entre son président Jean-Claude Trichet, qui le perçoit comme un moyen de stabiliser les marchés financiers, et l’Allemand Axel Weber, qui craint qu’il n’incite les Etats à s’endetter davantage.

Le programme d’achat de titres de dette d’Etats a repris du service début novembre, après trois semaines d’inactivité, suite à la montée des inquiétudes sur l’Irlande qui a eu pour effet de faire grimper les taux d’intérêts des obligations de ce pays mais aussi d’autres pays fragiles de la zone euro comme le Portugal, l’Espagne et la Grèce

Les taux italiens au plus haut depuis 2009

Grèce Irlande
Portugal Espagne
Belgique Italie (2 ans)
France Allemagne

Près de 7 milliards d’euros ont été levés . La demande s’est élevée à plus de 9 milliards.

L’Italie a levé près de 7 milliards d’euros sur le marché , mais le coût du financement de son énorme dette a atteint un record depuis un an et demi, l’annonce du plan d’aide à l’Irlande n’ayant pas effacé les craintes de contagion à d’autres pays de la zone euro.Les taux italiens à dix ans s’inscrivaient à 4,646%, leur niveau le plus haut depuis le printemps 2009 tandis que l’écart de taux avec le Bund allemand, qui fait office de référence dans la zone euro, atteignait 190 points de base, un record depuis 2000. Selon les résultats des émissions communiqués par la Banque d’Italie, le Trésor italien a émis lundi 6,83 milliards d’euros de titres de dette à échéance 2013, 2017 et 2021, un résultat proche de l’objectif maximum de 7 milliards qu’il s’était fixé.

La demande des investisseurs s’est élevée à 9,1 milliards d’euros, un niveau important, mais pas exceptionnel, selon les stratégistes, et les taux de ces opérations se sont affichés en forte hausse d’environ 50 points de base par rapport aux dernières opérations du même type. Les taux des titres à échéance 2013 ont progressé à 2,86% contre 2,32%, ceux des titres à échéance 2017 à 2,30% contre 1,78% et ceux à échéance 2021 à 4,43% contre 3,89%.

Et si le déficit public de l’Italie est inférieur à celui de nombreux autres pays européens, sa dette, qui s’élève à environ 1800 milliards d’euros, est en revanche l’une des plus élevées au monde et devrait représenter 118,5% du PIB cette année

Lisbonne lève 500 millions à un taux élevé

Le Portugal a levé mercredi 500 millions d’euros en bons du Trésor à un an, à un taux en nette hausse par rapport à la dernière émission comparable il y a deux semaines, mais avec une demande également en hausse, a annoncé l’agence de la dette portugaise.

Le taux d’intérêt exigé par les investisseurs a atteint 5,281% contre 4,813% pour les 750 millions d’euros levés le 17 novembre, a indiqué l’Institut de gestion du crédit public (IGCP).Toutefois, la demande a été 2,5 fois supérieure à l’offre, contre seulement 1,8 fois pour l’offre précédente, et cela en dépit de la menace d’une nouvelle dégradation de la note du Portugal par l’agence de notation Standard and Poor’s.

C’est la première fois depuis deux mois que la demande des investisseurs pour la dette portugaise augmente, relevait mercredi la presse économique portugaise.

Le Portugal est actuellement dans le collimateur des marchés, qui considèrent qu’il pourrait être le prochain pays à demander une assistance financière, après la Grèce et l’Irlande. Mardi soir, Standard and Poor’s a annoncé qu’elle envisageait d’abaisser la note du Portugal, en mettant en avant «l’incertitude quant à un éventuel recours à un financement public extérieur» mais également les «conséquences» que pourrait représenter l’obtention de tels fonds pour les créanciers privés.

Le Trésor espagnol a réussi jeudi un nouveau test obligataire à trois ans, accordant des taux plus élevés que lors de la dernière émission similaire, début octobre, mais dans la lignée de ceux de la clôture de mercredi, ce qui a fait bondir la Bourse de plus de 3%.

Il a émis pour 2,468 milliards d’euros de bons à trois ans mais a dû concéder un taux moyen de 3,717%, alors que lors de la dernière émission de ce type, le 7 octobre, le taux avait été de 2,527%, ce qui est le signe de la tension accumulée ces dernières semaines. Cette tension semble toutefois se relâcher, car le taux de cette nouvelle émission est inférieur au taux de clôture de mercredi sur les bons espagnols à trois ans, 3,970%.

La demande pour les bons du Trésor espagnol a été forte, de 5,599 milliards d’euros, a précisé à l’AFP un porte-parole du gouvernement. Madrid souhaitait émettre entre 1,75 et 2,75 milliards.

Demande au plus bas depuis mai pour un emprunt allemand à 5 ans

  L’Allemagne a vendu mercredi pour plus de quatre milliards d’euros d’obligations à cinq ans mais la demande pour ce type de papier n’a jamais été aussi faible depuis plus de six mois, en raison notamment de rendements très faibles. Berlin a finalement placé pour 4,13 milliards d’euros de Bobl 1,75% à cinq ans, alors que cinq milliards étaient proposés à la vente. La prime demandée par les investisseurs pour détenir de la dette espagnole semblait partie mercredi pour enregistrer sa plus forte baisse en deux semaines, après les résultats de l’adjudication allemande. De même, les swaps de défaut de crédit (CDS) étaient en recul sur une rumeur voulant que la Banque centrale européenne ( BCE) puisse augmenter ses achats d’obligations. «Il se pourrait qu’il y ait une annonce demain et cela provoque des rachats de découverts», explique Gavan Nolan, analyste de Markit, faisant référence à la réunion de politique monétaire de la BCE jeudi. Les Treasuries sont également sous pression et le contrat sur le 10 ans a touché un plus bas de séance de 124-33/64. Le CDS à cinq ans portugais recule à 500 points de base, soit un recul de 51 pdb, selon Markit.

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Irlande: le plan de sauvetage pourrait s’élever à EUR 85 milliards. Moody’s parle d’une probable baisse de plusieurs niveaux de son actuelle Aa2. Le gouvernement publiera prochainement son plan quadriennal et déclenchera des élections après l’adoption du budget national

S&P abaisse la note des trois grandes banques irlandaises

L’agence d’évaluation financière Standard & Poor’s a abaissé la note des trois principales banques irlandaises, reléguant la plus mal en point d’entre elles, Anglo Irish Bank, en catégorie spéculative, selon un communiqué.

Anglo Irish, qui a déjà été recapitalisée à hauteur de 29 milliards d’euros par l’Etat irlandais, a vu sa note dite de contrepartie à long terme, la principale, abaissée de six crans de «BBB» à «B».

En-dessous de «BBB-», une entité est considérée comme une valeur «spéculative». Cela signifie qu’elle est considérée comme ayant toujours la capacité d’honorer ses engagements, mais qu’elle fait face à des incertitudes qui «pourraient augmenter la probabilité d’un défaut», selon S&P.

Quant à Allied Irish Bank (AIB) et Bank of Ireland, leurs notes ont été abaissées d’un cran respectivement à «BBB» (contre «BBB+») et «BBB+» (contre «A-). L’agence a précisé que les notes d’AIB et Bank of Ireland bénéficient du soutien de l’Etat, qui la rehausse de quatre crans dans les deux cas. Sans cet appui, les deux établissements seraient relégués en catégorie spéculative. S&P a sanctionné Anglo Irish car elle s’interroge sur une évolution de la position de l’Etat irlandais, qui pourrait affecter les créanciers de la banque et leurs perspectives de recouvrement de leurs créances.

L’inéluctable nationalisation de Bank of Ireland

La banque irlandaise en difficulté Bank of Ireland a annoncé lundi qu’elle allait procéder à une augmentation de capital de 2,2 milliards d’euros d’ici au mois de février, ce qui pourrait conduire à la nationalisation de l’établissement. Cette annonce intervient au lendemain d’un accord sur un plan international d’aide à l’Irlande de 85 milliards d’euros, dont 35 milliards consacrés au sauvetage du secteur bancaire.

Dans un communiqué, Bank of Ireland (BofI) précise que, à la demande de la banque centrale irlandaise, son capital devait être augmenté de 2,2 milliards d’euros pour améliorer le ratio de ses fonds propres et le porter aux environ de 12%. BofI indique que l’Etat irlandais souscrira à l’augmentation de capital si d’autres investisseurs ne le font pas, ce qui semble plus que vraisemblable dans le contexte actuel.

En conséquence, l’Etat détiendrait finalement environ 80% des parts de BofI, contre 36% actuellement, ce qui reviendrait à sa nationalisation de facto, notait lundi la presse irlandaise

Le soutien à l’Irlande approuvé par Allemagne

Berlin octroiera 6,2 milliards d’euros à Dublin sous forme de garanties. La commission du budget du parlement allemand a approuvé le principe d’un soutien à l’Irlande, ouvrant la voie à l’octroi par l’Allemagne de 6,2 milliards d’euros à Dublin sous forme de garanties, dans le cadre du plan de sauvetage bouclé dimanche.

Seul un aval de la commission du budget du Bundestag, chambre basse du parlement allemand, était requis pour débloquer la part de l’Allemagne à ce plan. Mercredi soir, la commission «a constaté son accord avec le gouvernement» sur la nécessité d’accorder cette aide, a déclaré le Bundestag hier. Au sein de la commission, seuls les députés du parti d’opposition d’extrême-gauche Die Linke se sont opposés au principe de l’aide. Le soutien à l’Irlande, qui fait face à de gros problèmes budgétaires et a appelé ses partenaires à l’aide fin novembre, fera l’objet de débats en séance plénière du Bundestag, les partis d’opposition ayant déposé plusieurs motions. Mais cela n’aura pas d’incidence sur l’octroi de l’aide allemande.

Celle-ci se fera par le biais du Fonds européen de stabilité créé au printemps, au coeur de la crise grecque, et auquel l’Allemagne, première économie européenne, est le premier contributeur. Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a pris soin de souligner ces derniers jours que la contribution allemande se ferait uniquement sous forme de garanties, et qu’aucune liquidité ne serait transférée en Irlande. Sans adopter un ton aussi agressif que dans le cas de la Grèce, la presse allemande, en tête le tabloïd Bild, a estimé à maintes reprises que l’Allemagne payait toujours pour les autres.

Axel Weber veut encadrer le shadow banking

Le président de la Bundesbank estime que tout ce qui ressemble à une banque et se comporte comme une banque doit être soumis aux mêmes règles qu’une banque.

Le président de la Bundesbank Axel Weber a appelé hier à réguler plus étroitement les activités hors-bilan des banques (shadow banking) au moyen de meilleures règles de transparence.

«Le principe de base doit être: tout ce qui ressemble à une banque et se comporte comme une banque doit être soumis aux mêmes règles et contrôles qu’une banque», a déclaré M. Weber, qui est membre du conseil des gouverneurs de la BBCE.

Une régulation plus poussée des banques, telle qu’elle sera mise en oeuvre avec les standards dits de Bâle III, «augmente potentiellement les incitations à transférer des activités dans le système des banques parallèles», a expliqué M. Weber. Le shadow banking englobe des activités financières échappant au contrôle des autorités financières car non prises en compte dans les bilans des banques ou réalisées par des acteurs dits «parabancaires», comme les assureurs ou les fonds d’investissement.

Des «règles de transparence renforcées» doivent s’appliquer à ces activités, a réclamé M. Weber, et ce au niveau international, «sinon les banques auraient la possibilité de faire des arbitrages en transférant leurs activités» dans d’autres pays moins regardants.

En juin dernier un membre du directoire de la BCE, Lorenzo Bini Smaghi, avait déjà évoqué le problème posé par le système parabancaire. Mais contrairement aux engagements des pays du G20 de renforcer le contrôle des instituts d’importance systémique, les choses n’ont pas encore beaucoup bougé sur ce point.

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Athènes peut étaler le paiement de la dette

Le Fonds monétaire international peut étaler «de 6 à 11 ans» la durée de remboursement du prêt consenti à la Grèce en cas de difficulté du pays à se refinancer, a affirmé son représentant Poul Thomsen, dans un entretien publié dimanche par le journal grec Real News. Offrir un tel répit au pays «enverrait aux marchés le message qu’ils ne doivent pas s’inquiéter pour le remboursement des 110 milliards, que cela n’affectera pas leurs crédits», a ajouté M. Thomsen, qui supervise pour le FMI le plan de redressement des finances grecques. «Nous avons la possibilité d’allonger la période de remboursement (…) d’environ 6 à 11 ans», affirme-t-il, selon la traduction en grec de ses propos. Les responsables du FMI ont déja évoqué à plusieurs reprises, mais sans précision de calendrier, la possibilité d’un tel sursis au vu des difficultés attendues pour la Grèce à rembourser sur deux ans en 2014 et 2015, comme en principe prévu, le prêt qui lui a été consenti jusqu’en 2013.

A l’issue d’une visite d’inspection à Athènes cette semaine, M. Thomsen a aussi cité une autre option, celle d’un prêt relais. Invité à commenter sur la radio Flash l’entretien de M. Thomsen a Real News, le porte-parole du gouvernement grec, Georges Pétalotis, a salué comme «positive» la référence à un sursis de 6 à 11 ans.

Mais il a rappelé qu’Athènes n’avait jusque-là pas demandé à bénéficier d’un tel répit, que les responsables de la zone euro, qui contribue à deux tiers au prêt grec, voient d’un oeil beaucoup plus négatif que le FMI.

EFG Eurobank: chute du bénéfice sur 9 mois

EFG Eurobank, deuxième prêteur grec, a annoncé lundi un bénéfice net de 105 millions d’euros, avant une taxe exceptionnelle sur le profit de 45 millions d’euros, pour les neuf premiers mois de 2010, en baisse de 62,3% sur un an. En 2009, le bénéfice net sur neuf mois s’était élevé à 280 millions, a précisé le groupe. Pour le troisième trimestre 2010, le bénéfice net s’est élevé à 10 millions.  Selon un communiqué, ces résultats ont été affectés par un accroissement des provisions pour créances douteuses, qui ont augmenté de 20% sur les neufs premiers mois, à 1 milliard d’euros

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La probabilité que le Portugal ait besoin d’une aide financière internationale après l’Irlande s’accentue, a déclaré l’économiste américain Nouriel Roubini dans une interview publiée lundi dans le quotidien Diario Economico.

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Il a indiqué au journal portugais que la Grèce et l’Irlande avaient dans un premier temps insisté sur le fait qu’elles n’avaient pas besoin d’une aide internationale mais que finalement, les conditions de marché se dégradant, ces pays ont été contraints de se tourner vers l’Union européenne et le FMI.

« Cela (une aide au Portugal) devient de plus en plus probable », a dit Nouriel Roubini au quotidien.

« Que cela vous plaise ou non, le Portugal est en train d’atteindre un point critique. Peut-être qu’il serait judicieux de demander une aide de manière préventive », a-t-il ajouté.

Les marchés obligataires ont accentué la pression sur le Portugal, estimant que le pays va très probablement avoir besoin d’une aide après l’Irlande, bien que peu d’économistes soient disposés à avancer un calendrier à ce sujet.

Le pays a déjà achevé son programme d’émissions obligataires pour cette année.

Concernant le voisin espagnol, Nouriel Roubini a dit que l’Europe n’avait pas suffisamment de fonds pour envisager une aide à Madrid, ce qui accroît la pression sur l’Espagne pour prendre les mesures nécessaires afin d’éviter d’avoir à demander une aide financière.


« L’Espagne est trop grosse pour faillir et trop grosse à sauver », a-t-il déclaré. « En conséquence, si les choses deviennent hors de contrôle comme cela semble être le cas avec le Portugal, elle doit faire tout ce qui est possible pour améliorer sa situation. »

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Le patron de JPMorgan Chase met en garde contre le défaut de paiement d’un membre de la zone euro

Laisser un Etat européen se retrouver en défaut de paiement sur sa dette aurait un effet domino désastreux sur les banques qui détiendraient des obligations de cet Etat, prévient, vendredi 3 décembre, le PDG de la banque américaine JPMorgan Chase dans Il Sole 24 Ore.

« Si un Etat européen devenait insolvable ou s’il y avait un défaut sur sa dette publique, alors l’Europe se retrouverait à devoir sauver les banques qui détiennent des titres [de dette] de cet Etat », avertit Jamie Dimon dans le quotidien économique italien. « Je ne pense pas que cela soit la bonne stratégie », car le défaut d’un Etat ne ferait que « précipiter la situation en entraînant une chaîne d’événements », ajoute-t-il.

Le PDG de JPMorgan regrette que les banques soient « accusées de spéculer sur les titres d’Etat » alors que les établissements financiers « sont les plus gros détenteurs » de ces titres. Selon M. Dimon, l’Europe devrait plutôt modifier les critères de Maastricht, « une méthode de la carotte et du bâton qui n’a pas fonctionné comme elle aurait dû ». « Il faut plus d’équilibre dans les politiques économiques » au sein de l’UE, souligne-t-il, prenant en exemple la disparité au niveau de l’âge de départ en retraite selon les pays.

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Europe: la majorité des pays de l’UE s’oppose à l’introduction d’un ratio de levier financier contraignant pourtant adopté il y a peu par le G20.

allemagne: inflation au plus haut depuis deux ans

L’inflation a atteint en novembre son plus haut niveau en deux ans en Allemagne et la tendance devrait se poursuivre à l’aune de la politique monétaire accommodante de la BCE et du dynamisme économique du pays, selon les économistes. Sur un an, les prix ont grimpé de 1,5% contre 1,3% en octobre, selon des chiffres provisoires publiés par l’Office fédéral des statistiques Destatis. Il s’agit du plus fort taux d’inflation sur un an depuis octobre 2008, où les prix avaient augmenté de 2,4%. «Au moins en Allemagne, le risque de déflation est clairement exclu, et l’inflation va peu à peu continuer de progresser au cours de l’année prochaine», juge Carsten Brzeski, d’ING. Sur un mois, par rapport à octobre, l’inflation dans la première économie européenne a atteint 0,1%.

Royaume-Uni: les ventes au détail ont augmenté en octobre de 0,5% par rapport à septembre; les consommateurs ont acheté davantage d’articles de sport et de jeux, anticipant les dépenses avant l’augmentation de la taxe à la valeur ajoutée l’an prochain.

Suisse: les exportations ont augmenté en octobre de 6,2% par rapport à septembre, alimentées par la demande en machines-outils et machines textiles. Cependant, la confiance des investisseurs a chuté en novembre au plus bas depuis plus de 18 mois.

Ralentissement de la zone euro confirmé

Croissance. Le fléchissement au troisième trimestre a été particulièrement marqué en Allemagne.

La croissance économique a nettement ralenti au troisième trimestre dans la zone euro, à 0,4% contre 1% sur les trois mois précédents, a confirmé jeudi l’office européen des statistiques Eurostat dans une deuxième estimation.

Pour l’ensemble des 27 pays de l’Union européenne, Eurostat a en revanche légèrement revu en hausse son chiffre du troisième trimestre, à 0,5%. L’institut donnait 0,4% dans une première estimation, publiée le 12 novembre. Dans le détail, au troisième trimestre, la consommation a augmenté de 0,3% dans la zone euro et les investissements ont été stables (après +1,7% au trimestre précédent). Les exportations ont progressé de 1,9% et les importations de 1,7%, précise également l’institut statistique. Eurostat ne donnait pas jusqu’ici les différentes composantes de la croissance.

Parmi les principales économies de la zone euro, la croissance a nettement ralenti en Allemagne, à 0,7%. Elle avait connu un très fort rebond de 2,3% le trimestre précédent, où elle avait tiré l’ensemble de la zone euro. La croissance a également fléchi en France, à 0,4% contre 0,7% le trimestre précédent. En Italie, elle a fléchi à 0,2%, tandis qu’elle a été nulle en Espagne. Aux Pays-Bas, le PIB a même reculé de 0,1%, après une croissance de 0,9% le trimestre précédent.

La croissance dans la zone euro avait bondi de 1% au deuxième trimestre, après +0,4% sur les trois premiers mois de l’année, selon l’estimation revue légèrement en hausse par Eurostat. L’institut donnait jusqu’ici 0,3% au premier trimestre.

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Autriche : Interdiction prolongée des ventes à découvert

 Les titres concernés sont ceux des banques Raiffeisen International et Erste Bank .

L’Autorité de régulation des marchés financiers en Autriche (FMA) a annoncé qu’elle allait prolonger jusqu’à fin mai 2011 l’interdiction des ventes à découvert, en vigueur depuis deux ans. Les titres concernés sont ceux des banques Raiffeisen International et Erste Bank, ainsi que des assureurs Uniqa et Vienna Insurance Group, a précisé la FMA. L’interdiction a plusieurs fois été prolongée depuis son adoption en octobre 2008, au plus fort de la crise financière. Elle ne peut à chaque fois être étendue que de six mois. La technique des ventes à découvert, beaucoup pratiquée par les fonds spéculatifs («hedge funds»), consiste à emprunter une action dont on pense que le prix va baisser et à la vendre aussitôt, avec l’espoir d’empocher une forte différence au moment où il faudra la racheter pour la rendre au prêteur. Accusé d’avoir fortement amplifié la dégringolade des valeurs financières, ce mécanisme avait été interdit dans plusieurs pays européens.

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USA: le PIB du 3e trimestre a été relevé de 0,5% à 2,5%.  Le cours des actions fluctue indépendamment du marché obligataire, signe que les bénéfices et les valorisations sont davantage la préoccupation des investisseurs que celle de l’économie.

États-Unis: l’immobilier d’entreprise mieux profilé

Le marché de l’immobilier d’entreprise aux Etats-Unis devrait connaître un léger mieux en 2011, après sa stabilisation en fin d’année, a affirmé l’association professionnelle des agents immobiliers (NAR). «Les fondamentaux d’une demande en hausse de location de locaux d’entreprise, grâce à l’amélioration constante de l’économie, signifie que les taux de surfaces non occupées dans leur ensemble ont déjà connu leur pic ou le feront bientôt», a estimé l’association dans des prévisions trimestrielles. Ces taux devraient avoir atteint 16,7% dans les bureaux, 13,9% dans l’industrie et 13,1% dans les commerces au quatrième trimestre. En 2011, ils devraient «légèrement» baisser selon la NAR, pour atteindre respectivement 16,4%, 13,2% et 13,0% en fin d’année.

USA :  Des grandes fortunes veulent payer davantage

Ils sont fortunés et veulent être soumis à un impôt plus fort: des millionnaires américains demandent à l’administration Obama de les taxer plus au nom de la «santé fiscale de notre nation». Quarante-cinq millionnaires ont lancé une pétition à cet effet.

Ils demandent l’abandon d’allègements fiscaux accordés depuis 2001 aux contribuables dont les revenus annuels excèdent le million de dollars. Le moment n’a pas été choisi au hasard: ces allégements fiscaux, approuvés sous George W. Bush, arrivent à expiration à la fin de l’année. Et les démocrates, sortis affaiblisdes législatives au début du mois, souhaitent contre l’avis des républicains réserver à l’avenir ce dispositif aux familles gagnant moins de 250.000 dollars par an. Parmi les signataires on trouve Ben Cohen, fondateur des crèmes glacées Ben & Jerry’s, un directeur de fonds spéculatifs ou encore un ancien avocatde Californie. Ce dernier, Guy Saperstein, a expliqué avoir été envahi par un sentiment de «frustration» lorsque le président Barack Obama a récemment évoqué la possibilité d’une extension provisoire des allègements pour les plus riches en échange d’une pérennisation des allègements pour les autres. «Je pense que notre pays va mal», dit Guy Saperstein. «Lorsque les temps sont durs, les plus riches doivent se serrer un peu la ceinture. Et il n’est pas question de sacrifice. Nos taux d’imposition sont parmi les plus bas des pays industrialisés», lance-t-il. Selon Guy Saperstein, 1500 personnes ont apporté leur soutien à la pétition dont il est à l’origine avec d’autres.  Autre initiative: 410 Américains aux revenus très confortables ont signé une pétition qui appelle Washington à cesser ses cadeaux fiscaux à leurs concitoyens gagnant plus de 250.000 dollars par an. «J’ai gagné pas mal d’argent ces dernières années. Il est évident que d’autres que moi méritent désormais d’en profiter un peu», explique Jeffrey Hayes, président de l’entreprise de conseils Stratalys. Et même Warren Buffett  y est allé de son couplet: «Je pense que les gens qui se situent en haut de la pyramide – les gens comme moi – devraient payer beaucoup plus d’impôts. Nous nous portons mieux que jamais», a-t-il récemment assuré lors d’un entretien accordé à la chaîne ABC News.

 

USA: Obama propose un gel des salaires de la fonction publique

Evoquant d’«importants sacrifices», le président des Etats-Unis Barack Obama a proposé de geler pendant deux ans les salaires des fonctionnaires américains et appelé les républicains à coopérer pour lutter contre les déficits. «Aujourd’hui, je propose un gel de deux ans des salaires de tous les employés fédéraux civils», a déclaré M. Obama lors d’une courte allocution devant la presse.

USA: accentuation du reflux des prix des logements

La baisse des prix des logements s’est encore intensifiée aux Etats-Unis en septembre, selon l’enquête mensuelle S&P/Case-Shiller.

Pour l’ensemble des vingt plus grandes métropoles américaines, les prix des logements ont reculé pour le troisième mois d’affilée, de 0,8% par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières, après une baisse de 0,5% en août, indique cette étude.

Les prix des habitations individuelles ont baissé de plus du double de ce qui était prévu en septembre aux États-Unis, d’après l’indice S&P/Case-Shiller. Cet indice, qui mesure les prix dans 20 zones métropolitaines, a reculé de 0,8% en données corrigées des variations saisonnières, contre une baisse de 0,3% attendue par les économistes interrogés par Reuters, et un repli de 0,5% en août (chiffre révisé de -0,3%). Les prix ont fléchi de 2,0% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et de 1,5% par rapport au troisième trimestre de l’année 2009. Sur un an, l’indice Case-Shiller affiche une hausse de 0,6%, ce qui est moins bien qu’attendu (+1,1%).

Les demandes des prêts hypothécaires aux États-Unis ont reculé au cours de la semaine dernière. L’indice corrigé des variations saisonnières de la Mortgage Bankers Association est ressorti en baisse de 16,5% pendant la semaine achevée le 26 novembre. Les demandes de refinancement ont chuté de 21,6% en traduisant le plus bas depuis le début du mois de juin. Les taux hypothécaires à trente ans ont été en moyenne de 4,56% au cours de la semaine dernière, en hausse par rapport à 4,50% au cours de la semaine précédente. Ils se situent au plus depuis la semaine finie le 13 août

USA: Bernanke toujours inquiet face au chômage de longue durée

Le président de la banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, a redit son inquiétude face à l’ampleur du chômage de longue durée aux Etats-Unis et à ses conséquences à long terme. «La part des chômeurs sans emploi depuis plus de six mois est supérieure à 40%, a rappelé M. Bernanke, ajoutant que cet état de fait risquait d’avoir des conséquences dommageables à «long terme». Les responsables de la Fed s’inquiètent depuis plusieurs mois, non seulement de la persistance d’un taux de chômage très élevé pour le pays, mais de l’importance du chômage de longue durée. Le taux de chômage officiel des Etats-Unis était de 9,8% fin novembre, très proche de son plus haut niveau en une génération touché un an plus tôt.

L’économie américaine a créé un nombre d’emplois nettement inférieur aux attentes en novembre et le taux de chômage a atteint son plus haut niveau depuis sept mois, ce qui devrait inciter la Réserve fédérale à maintenir son programme de recours à la planche à billet.

Le mois dernier, 39.000 emplois ont été créés hors secteur agricole selon les statistiques officielles publiées vendredi par le département du Travail. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne 140.000 créations de postes. Le seul secteur privé a créé 50.000 postes en novembre contre 160.000 en octobre, alors que le marché attendait 152.000 créations pour le mois dernier. Le taux de chômage a progressé contre toute attente à 9,8% – on attendait son maintien à 9,6% – soit le taux le plus élevé depuis avril où il avait atteint 9,9%.

D’après le Département américain au Travail, la productivité non-agricole aux États-Unis au troisième trimestre a progressé en glissement annuel de 2,3%, contre 1,9% précédemment estimé et 1,8% de recul au deuxième trimestre. Les analystes, eux, tablaient sur une hausse de 2,4% et sur une baisse de 0,2% des coûts unitaires qui ont reculé de 0,1% au troisième trimestre. Les coûts unitaires du travail ont quant à eux baissé de 0,1% sur le troisième trimestre.

Selon le Wall Street Journal, beaucoup de grandes banques travaillent avec des régulateurs pour mettre fin aux enquêtes sur les transactions avec les actifs immobiliers titrisés qui ont été au centre d’attention il y a peu

Erreur rocambolesque de l’armée américaine

Avions ravitailleurs. L’US Air Force a envoyé par erreur aux deux avionneurs rivaux Boeing et Airbus l’appréciation technique de l’offre de leur rival.

L’armée de l’air américaine tente de corriger une bourde qui a entraîné l’envoi accidentel de données confidentielles aux deux géants de l’aéronautique, Boeing et EADS (maison-mère d’Airbus), concurrents pour remporter un énorme contrat d’avions ravitailleurs.

L’US Air Force a reconnu que l’européen EADS avait ouvert un document informatique contenant des informations sur la proposition de son concurrent Boeing.  «Des responsables de l’US Air Force ont analysé les informations auxquelles l’un des deux concurrents a eu accès et pris des mesures pour s’assurer que chacun des deux ait un accès égal à ces informations», a indiqué l’armée de l’air dans un communiqué. L’armée confirmait ainsi des informations du quotidien le New York Times qui avait le premier rapporté cet incident mercredi, citant un responsable selon lequel des enquêteurs avaient inspecté des ordinateurs provenant des deux entreprises et en avaient déduit qu’un employé d’EADS avait ouvert un document contenant des détails sur l’évaluation technique de l’offre de Boeing.

L’armée de l’air a assuré que fournir à Boeing les mêmes éléments sur l’offre de EADS que ceux de l’offre de l’avionneur américain dont EADS a pris connaissance du fait de cette bourde, accorderait un «cadre équitable» aux deux concurrents qui s’affrontent depuis des années pour remporter le contrat de renouvellement de sa flotte d’avions-ravitailleurs, datant des années 50. Ce méga-contrat est évalué à environ 35 milliards de dollars.Boeing a toutefois fait part de ses inquiétudes, n’excluant pas de déposer une plainte formelle.L’incident «nous préoccupe», a commenté Dennis Muilenburg, directeur de la branche de défense, aérospatiale et sécurité de l’avionneur américain Boeing.«Vu les questions restées sans réponse, toutes les options sont sur la table», a-t-il ajouté mercredi lors d’une conférence d’analystes organisée par Credit Suisse.Le directeur général d’EADS North America, Sean O’Keefe, avait assuré la semaine dernière à des journalistes que ses employés n’avaient pas lu de documents contenant des données sur la proposition de Boeing.Le document en question était lié à une analyse d’efficacité de l’un des avions en compétition, et portait sur le nombre d’avions nécessaires à un scénario particulier de ravitaillement.La méprise risque encore de prolonger l’appel d’offres à rebondissements qui dure depuis 2003 et a été marqué par un scandale, des tensions géopolitiques transatlantiques et un intense lobbying au Congrès.

Affaire Madoff: le liquidateur réclame 6,4 milliards à JP Morgan

Le liquidateur de l’affaire Madoff, qui cherche à récupérer les fonds perdus par les victimes de cette gigantesque escroquerie, a annoncé qu’il réclamait 6,4 milliards de dollars à la banque américaine JP Morgan Chase, principale banque du fonds de Bernard Madoff. Le liquidateur Irving Picard précise qu’il a porté plainte devant un tribunal des faillites à New York et qu’il cherche à recouvrer près d’un milliard de dollars en frais de gestion et bénéfices. Il veut aussi obtenir 5,4 milliards de dommages et intérêts de la part de JP Morgan Chase, qui a été pendant des décennies la banque principale de BLMIS, étant complice de Madoff. Tous les fonds recouvrés seront placés dans le fonds des clients de Madoff et seront distribués, au prorata, aux clients faisant preuve de revendications valides et étant les détenteurs avérés de ces sommes. «JP Morgan s’est montré volontairement aveugle devant la fraude, même après avoir eu connaissance des nombreux signaux d’alerte entourant Madoff», a commenté David Sheehan, conseiller juridique du liquidateur. «Si beaucoup d’institutions financières ont permis à Bernard Madoff de mener à bien sa fraude, JPMorgan Chase a été au centre de cette fraude, et entièrement complice», ajoute-t-il. M. Madoff «n’aurait pas été capable de commettre sa fraude pyramidale sans cette banque. JPMorgan Chase devrait en payer le prix», affirme M. Sheenan. La plainte établit que JPMorgan Chase avait des suspicions claires et documentées sur la légitimité des opérations de BLMIS mais qu’au lieu d’agir, la banque a continué à collecter des commissions et des bénéfices découlant de cette escroquerie.

USA: le retour sur le marché de GM a rapporté 13,5 milliards à l’Etat

Le retour en Bourse de General Motors a rapporté à l’Etat américain un gain net total de 13,5 milliards de dollars, a indiqué le département du Trésor. Ce nouveau chiffre tient compte de la cession de plus 53 millions d’actions du constructeur automobile dans le cadre de l’option de surallocation, qui permettait aux banques chargées de l’introduction en Bourse de souscrire des titres supplémentaires au prix défini à l’issue du processus de placement. Le Trésor indique qu’il ne détient plus désormais que 33,3% du capital de GM, contre 60,8% avant l’opération. Il précise avoir recouvré au total 23,1 milliards de dollars sur les 49,5 milliards que l’Etat a engagé pendant la crise pour permettre à General Motors de survivre. Exception faite de dividendes qu’il pourrait toucher sur les quelque 500 millions d’actions GM encore en sa possession, le Trésor devrait vendre le reste de sa participation à un prix moyen de plus de 52 dollars par action pour recouvrer l’intégralité de sa mise.

Selon le sondage American Express 2010 Open Small Business Holiday Monitor, 25% de 516 présidents et gérants des PMEs américaines disent qu’ils envisagent de donner à  leurs employés les bonus de fin d’année, en hausse de 31% par rapport à 2009. Uniquement 14% des personnes interrogées envisagent d’augmenter les salaires de leurs employés alors qu’il étaient de 16% il y un an. 37% d’eux envisagent d’organiser une fête corporative de fin d’année, en baisse par rapport à 42% en 2009

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Une planète en expansion

Une vingtaine de pays ont publié dans les dernières heures des données sur le secteur manufacturier pour le mois de novembre. US :L’indice PMI de Chicago, mesurant l’activité dans la région, est ressorti à 62,5 en novembre après 60,6 en octobre. Les économistes tablaient sur une baisse à 60. Un chiffre supérieur à 50 traduit une croissance de l’activité. C’est une façon de garder un oeil sur la reprise mondiale. Les données publiées jusqu’ici sont dans l’ensemble encourageantes, comme en témoigne le tableau ci-dessus. Un chiffre au dessus de 50 signifie qu’il y a de la croissance. «L’industrie manufacturière mondiale est en mode expansion. Dans la plupart des grands pays, la croissance prend du rythme. Il semble donc que la reprise va bien et nous allons tenter d’obtenir une autre confirmation avec le dévoilement des chiffres américains mercredi matin», commente l’économiste Pierre Lapointe, chez Brockhouse Cooper.

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Forex :Les banques ont cédé leur leadership

 La BRI quantifie enfin l’importance des intervenants non-bancaires.

On savait le marché des changes en mutation depuis quelques années. De par les volumes échangés, le Forex n’a jamais été marginal. Sans doute a-t-il été trop longtemps marginalisé, parce que jugé inaccessible ou d’importance secondaire. Mais durant la décennie écoulée, cette perception a grandement évolué. D’autres intervenants que les pures banques ont commencé à bénéficier d’un accès direct à ce marché très spécifique.

Au quotidien, l’une des preuves les plus tangibles de cette démocratisation structurelle réside dans les nouvelles possibilités offertes aux investisseurs privés, via les nombreuses plateformes électroniques de trading qui sont apparues ces dernières années.

A une toute autre échelle, le dernier rapport triennal de la Banque des Règlement Internationaux (BRI) met en exergue un phénomène similaire, moins visible mais dont l’impact sur le Forex est nettement plus remarquable. Le «Report on global foreign exchange market activity in 2010», publié hier, fait apparaître de grands bouleversements. Après avoir perdu leur monopole depuis longtemps, les banques ont, pour la première fois en 2010, cédé leur leadership historique en termes des montants échangés. En effet, la catégorie d’institutions financières non soumises à la surveillance de la BRI, associée aux  hedge funds, fonds de pensions, fonds mutuels, aux assurances et aux banques centrales sont désormais impliqués dans 48% des transactions des changes à travers le monde. Contre 39% pour les acteurs plus traditionnels (les reporting dealers).

Hormis les effets non-récurrents d’interventions de banques centrales sur le marché, cette évolution constitue un signe fort d’un vrai phénomène de professionnalisation de ces entités. Là aussi, l’émergence d’instruments de trading en ligne a contribué à cet essor, estime la BRI. Selon les chiffres avancés, le turnover quotidien de cette catégorie d’établissements a progressé de pas moins de 42% entre 2007 (1340 milliards de dollars) et 2010 (1900 milliards de dollars). En 1998, année de la première étude triennale sous cette forme, ils n’étaient impliqués que dans 20% des opérations (299 milliards). La même année, la participation aux échanges par les intervenants traditionnels s’élevait, elle, à 63% des échanges. A noter encore que la troisième catégorie recensée, la clientèle non financière, a compté pour 13% des échanges quotidiens en avril dernier, contre 18% en avril 2007. En l’état, la BRI ne dispose pas d’une ventilation plus fine de ces données qui permettrait de connaître la part exacte imputable à chaque type d’intervenants.

Mais dans le cadre de son prochain rapport trimestriel, l’institution basée à Bâle prévoit d’apporter des éléments supplémentaires pour expliquer la croissance constante des volumes totaux (3981 milliards de dollars étaient quotidiennement échangés en avril 2010, contre 3324 milliards en avril 2007 et 1527 milliards en avril 1998). Publiée le 13 décembre prochain, cette étude viendra probablement confirmer l’impression actuelle: les nouveaux intervenants ont grandement contribué à cette remarquable progression.

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frets maritimes: produits pétroliers au plus haut

Les prix du transport maritime de matières premières ont connu des fortunes diverses cette semaine, les matières sèches se stabilisant alors qu’une forte demande en Asie portait les tarifs pour les produits pétroliers raffinés. L’indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des prix pratiqués sur 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a mis un terme à sa dégringolade la semaine dernière, terminant vendredi à 2170 points contre 2155 points sept jours auparavant. Ce léger rebond mettait ainsi fin à cinq semaines de baisse consécutives qui l’avait fait tomber le 19 novembre à son niveau le plus faible depuis début août.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes (la plupart concernant les céréales) empruntées par les navires dont les dimensions sont adaptées au passage du canal de Panama, a grimpé à 2330 points contre 2.38 points le vendredi précédent. «Un sentiment général un peu plus positif s’est emparé du Panamax (la semaine dernière) dans les deux hémisphères, notamment sur l’Atlantique grâce à un regain de la demande», a observé l’agent maritime Fearnleys. De son côté, le Baltic Capesize Index (BCI), qui compile les prix des «capesize» (navires forcés par leur vaste taille de naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance), a poursuivi son recul à 3233 points, contre 3526 points une semaine plus tôt, son niveau le plus faible depuis deux mois. Les tarifs des frets de pétrole ont connu des fortunes diverses la semaine dernière. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur onze routes de transport de pétrole brut, a repris son souffle, terminant vendredi à 840 points contre 882 points la semaine précédente, qui constituait son plus haut niveau depuis fin juin. L’indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur cinq routes de produits pétroliers raffinés , a pour sa part accentué son rebond, jusqu’à 731 points contre 703 points sept jours auparavant, un plus haut depuis près de quatre mois.

La croissance des exportations mondiales a ralenti au troisième trimestre, après une forte accélération au trimestre précédent, a indiqué mercredi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui maintient cependant ses prévisions pour l’ensemble de l’année.

Entre juillet et septembre, les exportations mondiales ont progressé de 18% sur un an, un chiffre qui «dénote un ralentissement par rapport à l’augmentation de 26% enregistrée au deuxième trimestre», a précisé l’OMC dans un communiqué. La hausse la plus importante des échanges commerciaux a été enregistrée au Brésil avec une augmentation de 33% sur la période, suivi de la Chine (+32%) et du Japon (+28%).

Après une année noire en 2009, qui a vu le commerce mondial plonger de 12,2%, une chute sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, l’OMC voit la lumière au bout du tunnel pour l’année en cours. L’organisation a ainsi maintenu ses prévisions, annoncées en septembre, d’une croissance de 13,5% du commerce mondial pour l’ensemble de l’année.

Le mois dernier, A.P. Moller-Maersk, la première compagnie maritime et le plus grand armateur de porte-conteneurs du monde, avait prédit le bénéfice de $5 milliards cette année, un nouveau record. L’association américaine des camions a déclaré que le tonnage en octobre avait augmenté de 6%. Le volume moyen journalier de UPS a progressé de 5% au dernier trimestre, celui de FedEx avait crû de 6%.

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Selon le rapport de Goldman Sachs , les actions américaines progresseront de 23% l’an prochain. La banque d’affaires prévoit une croissance du PIB américain augmentera de 4% vers mi-2012. UBS estime que ces prévisions ont de grandes chances de se réaliser. La banque suisse anticipe que le S&P500 atteindra 1 325 points vers la fin de l’an prochain, soit un rendement d’environ 14,4%. Par ailleurs, GS a déclaré que le croissance économique plus solide, les prix des actions plus élevés et les taux d’intérêt bas sont des facteurs positifs pour plusieurs sous-secteurs de finances

Rendements en $Cdn des principaux indices boursiers depuis les sommets et les creux, au 30 novembre 2010

Après des hausses appréciables en septembre et une progression plus modeste en octobre, les cours boursiers américains et surtout canadiens ont poursuivi leur ascension en novembre alors que la bourse internationale a régressé. Depuis le dernier sommet du 5 novembre 2010, l’indice TSX canadien a surperformé et le S&P500 américain et le grand indice international MSCI EAFE

Rendements Indices boursiers $Cdn, au 30 novembre 2010 (2)  TSX S&P500 MSCI EAFE (1)
Depuis le somment du S&P500 le 9 octobre 2007 -8,9% -19,7% -31,2%
Depuis le creux du S&P500 le 9 mars 2009 70,4% 53,3% 50,3%
Depuis le dernier sommet du S&P500 le 5 novembre 2010  0,3% -1,0% -5,8%

(1) Bourse internationale excluant l’Amérique du Nord (2) Source Globeinvestor.com rapport standard US + calcul devise 

Rendements annuels des indices boursiers$Cdn, au 30 novembre 2010 2007 2008 2009 2010 Composé
TSX 7,2% -33,1% 34,5% 13,0% 2,2%
S&P500 -11,6% -21,4% 8,1% 5,7% -5,7%
MSCI EAFE (1) -7,6% -24,9% 8,3% -2,2% -7,6%

(1) Bourse internationale excluant l’Amérique du Nord

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chine: Pékin lance une nouvelle émission en yuans

La Chine a levé 5 milliards de yuans (750 millions de dollars américains) à Hong Kong, en lançant pour la deuxième fois une émission obligataire en yuans dans un effort d’internationaliser sa monnaie. Les investisseurs institutionnels ont souscrit dix fois le volume mis à leur disposition de bons d’Etat à maturité de trois, cinq et dix ans (avec respectivement des taux de 1%, 1,8% et 2,48%), a annoncé mardi le ministère chinois des Finances. Une autre offre destinée aux investisseurs individuels sera lancée du 7 au 14 décembre, pour un montant de 3 milliards de yuans.

Chine: le gouvernement a ordonné aux banques d’augmenter leurs réserves pour la deuxième fois en deux semaines, drainant ainsi des liquidités du système financier afin de limiter l’inflation et les risques de bulles d’actifs.

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Nouvelle-Zélande: Standard & Poor’s a abaissé les perspectives de notation du pays à un niveau négatif, citant des doutes quant à la qualité du crédit du secteur bancaire.

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L’Argentine déclare le vin boisson nationale

L’Argentine, cinquième producteur et neuvième exportateur mondial de vin, a sacré ce dernier «boisson nationale», a annoncé la présidente Cristina Kirchner. Les Argentins consomment en moyenne 30 litres de vin par an. «La viticulture n’est pas seulement une activité économique, elle est aussi liée à l’identité et la culture d’un peuple», a-t-elle estimé lors d’une cérémonie organisée mercredi soir. L’Argentine a déjà vendu cette année plus de 1,3 milliard de litres de vin, ce qui a généré environ 10,5 milliards de pesos (2 milliards d’euros) de revenus, selon le ministère de l’Agriculture. Le Malbec (rouge) et le Torrontes (blanc) sont les cépages emblématiques du pays sud-américain, cinquième producteur mondial derrière l’Italie, la France, l’Espagne et les Etats-Unis.

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La Banque centrale brésilienne a relevé vendredi le niveau des réserves obligatoires des banques afin de réduire la liquidité du système financier.

Le ratio passe désormais à 12% contre 8% auparavant.Pour les dépôts à terme, le ratio a été relevé à 20% contre 15%.L’objectif de la banque centrale est de diminuer les liquidités de 61 milliards de réals, a-t-elle expliqué.

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France /Pensions de vieillesse : 574 euros par mois en moyenne

En 2009, 694 530 pensions de vieillesse ont été attribuées au titre du régime général d’assurance vieillesse, selon les statistiques publiées par la Caisse nationale d’assurance vieillesse. Le montant de ces pensions s’élève en moyenne à 574 euros par mois. Il est plus élevé chez les hommes (645 euros) que chez les femmes (510 euros), soit une différence de 26 %. La Cnav note toutefois qu’un nouveau retraité sur deux est un polypensionné et a partagé sa carrière entre le régime général et un ou plusieurs autres régimes de base. Le montant moyen pour ces retraités est donc plus faible : 398 euros (439 euros pour les hommes, 348 euros pour les femmes), contre 739 euros (907 euros pour les hommes et 624 euros pour les femmes) pour les monopensionnés. Concernant ces derniers, près de 2/3 d’entre eux justifient d’une carrière complète au régime général. Le montant moyen de pension pour ces retraités atteint 945 euros (1 046 euros pour les hommes et 850 euros pour les femmes).

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Si certains sont interessés :-)))

Lupus alpha lance un fonds actions émergentes protégé

Le gestionnaire indépendant francfortois a annoncé le 26 novembre le lancement le 10 novembre du fonds coordonné de droit allemand Lupus alpha Structure Emerging Markets permettant aux souscripteurs de profiter de l’évolution des marchés d’actions dans les pays émergents sans en supporter la totalité du risque. En cas de perte, la perte est plafonnée à 10 % par année calendaire. Ce système doit permettre aux investisseurs institutionnels avec des budgets de risque limités de se positionner sur les marchés d’actions émergentes. Lupus alpha gère déjà plus de 800 millions d’euros dans sa gamme protégée Structure Invest. Le nouveau fonds sera investi de manière presque indicielle en fonction du MSCI Emerging Markets (24 pays). De plus, l’équipe de gestion peut profiter de manière active de l’évolution de certains indices pays plus fortement pondérés. La sélection de pays s’effectue de manière quantitative au travers d’un modèle de suivi de tendance. Pour ce faire, le gérant Stephan Steiger investit de manière active en utilisant des ETF ou des futures sur certains marchés émergents. De plus, comme le fonds investit en monnaies locales, il peut bénéficier d’un effet de change positif si les devises s’apprécient

ET TOUJOURS POUR RIRE :

BREVES PRECEDENTES : Brèves de trottoirs du 28 nov 10….en bord de route de la grande finance…

EN BANDE SON :

Catégories :Brèves de Trottoirs

1 réponse »

  1. Lundi 6 décembre 2010 :

    La BCE a indiqué lundi avoir acheté pour 1,965 milliard d’euros d’obligations publiques la semaine dernière, soit le plus fort montant enregistré depuis le début du mois de juillet.

    « Maintenant le marché va attendre de voir ce que la BCE va faire dans les prochains jours. Il faut que la BCE soit présente pour que les écarts ne repartent pas à la hausse », selon Nordine Naam, stratégiste obligataire chez Natixis.

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=42496d0790a8b66a8260fd74a5ad9bc3

    Traduction :

    – Plus personne ne veut acheter les obligations pourries du Portugal.

    – Plus personne ne veut acheter les obligations pourries de l’Italie.

    – Plus personne ne veut acheter les obligations pourries de l’Irlande.

    – Plus personne ne veut acheter les obligations pourries de la Grèce.

    – Plus personne ne veut acheter les obligations pourries de l’Espagne.

    – Du coup, c’est ce pauvre Jean-Claude Trichet qui s’y colle : sur les marchés obligataires, il n’y a plus que la BCE qui achète ces obligations pourries.

    – Si la BCE arrêtait d’acheter ces obligations pourries, les taux repartiraient à la hausse.

    – La BCE est devenue une fosse à m….

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