Brèves de Trottoirs

Brèves de trottoirs du 16 Jan 11….en bord de route de la grande finance…

 Brèves de trottoirs du 16 Jan 11….en bord de route de la grande finance…

Il est parfois bon de s’arrèter sur les bas cotés… 

PLUS DE BREVES EN SUIVANT :

FRANCE

6,31 %

Prime de risque du marché élaborée par Natixis Securities. Cette prime mesure l’écart de rentabilité attendu entre un investissement en actions et un placement obligataire.

Vers une hausse du taux du livret A le 1er février? C’est ce que prédisent Les Echos. « Les jeux seront véritablement faits le 13 janvier, date de publication par l’Insee de l’inflation française hors tabac en décembre ». Mais, après une première hausse de sa rémunération en août, une seconde embellie du taux du Livret A n’est pas exclue. Le taux de rémunération du placement le plus populaire pourrait ainsi passer de 1,75 à 2%.

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EUROPE

Les banques grecques continuent de voir un effritement de leur base de dépôts : selon la Banque Centrale grecque, à fin novembre, les encours de dépôts sont en baisse de 1% sur le mois à €209 Mds. Sur l’année en cours, les dépôts de la clientèle ont ainsi diminué de €29 Mds, soit 12% des encours constatés à fin décembre 2009.

KBC a lancé un avertissement sur résultats pour son 4ème trimestre 2010. KBC a, quant à lui, annoncé que les résultats du 4etrimestre seront affectés par une provision de 315 à 330 millions d’euros sur le loan book irlandais

Plusieurs banques européennes pourraient être lourdement taxées par les nouvelles taxes bancaires mises en place dans l’Union européenne, indique le Financial Times qui cite un rapport établi pour la réunion du Conseil européen du mois dernier. La banque française Crédit Agricole serait la plus durement touchée, prévient le quotidien des affaires britanniques. Elle pourrait ainsi être taxée jusqu’à 24% de son bénéfice avant impôts. Selon le quotidien, la banque française chiffre à seulement 4% l’impact de ces taxes sur son bénéfice avant impôts 2009. Arrivent ensuite: ING (21%) et la banque danoise Danske Bank (15%).

La croissance de l’OCDE plombée par les faibles investissements

 

Le PIB réel de la zone OCDE a progressé de 0,6 % au troisième trimestre de 2010, en baisse par rapport à la croissance de 0,9 % au trimestre précédent, chiffre l’Organisation dans un communiqué. La formation de capital a apporté 0,2 point de pourcentage à la croissance globale, en diminution par rapport au 0,5 point de pourcentage enregistré au second trimestre.
 
La consommation privée a été le principal facteur de croissance, ajoutant 0,4 point de pourcentage à la croissance globale, tandis que la reconstitution des stocks a contribué à raison de 0,3 point de pourcentage. Pour le troisième trimestre consécutif, le solde du commerce extérieur a modéré la croissance du PIB (de – 0,3 point de pourcentage au troisième trimestre de 2010).
 
Parmi les sept grands pays, la consommation privée a été le principal facteur de croissance au Japon. Aux Etats-Unis, la consommation privée ainsi que la reconstitution des stocks ont été les principaux vecteurs de croissance mais les exportations nettes et un ralentissement de l’investissement ont partiellement amoindri cet effet. Au Canada, le ralentissement de la croissance du PIB au troisième trimestre de 2010 a reflété principalement une détérioration du solde commercial.
 
La croissance du PIB a été soutenue par la consommation privée en France et par la reconstitution des stocks en Italie mais freinée dans ces deux pays par la dégradation du déficit commercial. En Allemagne, la croissance du PIB a ralenti par rapport au trimestre précédent, reflétant des contributions plus faibles de l’investissement et de la reconstitution de stocks. Au Royaume-Uni, l’investissement a été le principal facteur de croissance.
 
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ETATS UNIS

Aux Etats-Unis, conséquence logique de QE2, le bilan de la Fed atteint le montant record de USD 2’418 mia

 

La Réserve Fédérale va retourner une somme record au Département du Trésor, $78,4 milliards, soit $32 milliards de plus qu’il y a un an, car les portefeuilles d’actifs de la Fed ont généré des profits très importants en 2010.

La banque centrale islandaise a réclamé à son homologue américaine à l’automne 2008, alors que le système financier de l’île était en train de s’effondrer, une aide d’un milliard de dollars qu’elle n’a jamais obtenu, a révélé jeudi le site internet WikiLeaks.

Dans un télégramme du 29 octobre 2008, l’ambassade américaine à Reykjavik reproduit et commente une lettre envoyée le 24 par le gouverneur de la Banquecentrale d’Islande, David Oddsson, pour réclamer à la Fed « un prêt de la Réserve fédérale d’une maturité de moyen terme, de préférence d’un montant d’un milliard de dollars ». La lettre est adressée au « cher Tim », le président de la Banque de réserve fédérale de New York à l’époque, et aujourd’hui secrétaire au Trésor, Timothy Geithner.

A l’époque, l’Islande voit ses trois grandes banques sombrer après des années d’une croissance boulimique. Le 24 octobre correspond avec l’annonce d’un accord avec le Fonds monétaire international pour prêter au pays 2,1 milliards de dollars, afin d’éviter la ruine du pays tout entier. Le gouvernement islandais avait évoqué cette demande d’aide à la Fed quatre jours plus tard, sans en préciser le montant.

La Fed n’y a jamais accédé, alors que dans les jours suivants elle allait accorder des lignes de crédit temporaires à des banques centrales variées: 15 milliards de dollars à la Nouvelle-Zélande le 28, 30 milliards au Brésil, au Mexique, à la Corée du Sud et à Singapour le 29, et enfin 29,5 milliards au Danemark le 30.L’Etat a dépensé 277 milliards de couronnes islandaises en 2008 pour recapitaliser les trois grandes banques du pays, soit 18,8% du produit intérieur brut, et quelque 2,4 milliards de dollars au taux de change d’octobre 2008.

Le régulateur financier américain, la Securities and Exchange Commission (dite « SEC »), aurait ouvert une enquête visant des établissements financiers, sur des soupçons de corruption pour s’attirer les bonnes grâces de fonds souverains, selon l’agence Bloomberg qui cite deux sources proches du dossier. Les investigations devront déterminer dans quelle mesure les banques, fonds spéculatifs et autres acteurs du capital-investissement ont rémunéré des « agents de placement » pour bénéficier des largesses de ces investisseurs. La nouvelle de cette enquête émanait initialement du ‘Wall Street Journal’ hier.

Les États-Unis ont enregistré un déficit budgétaire de $80 milliards en décembre, selon le département du Trésor contre $91 en décembre 2009 et le consensus de $82 milliards. Les finances publiques américaines restent dans le rouge pour le 27e mois consécutif, ce qui constitue un record

Goldman Sachs fait l’objet d’un rapport très critique du Sénat américain, selon le Financial Times qui cite des sources proches du dossier. Le document qui pourrait être publié d’ici la fin du mois renouvellerait la pression sur la banque d’affaires en pointant du doigt des transactions complexes similaires à l’affaire portant sur la vente en 2007 d’un produit, Abacus, adossé à des dérivés de crédits immobiliers. Cette affaire avait abouti à une enquête de la SEC et à un accord signé entre les deux parties en juillet dernier. Goldman Sachs avait alors accepté de payer le montant record de 550 millions de dollars.

19 grandes banques américaines devront bientôt passer les stress tests qui détermineront si les banques pourront racheter leurs actions ou augmenter les dividendes dans les mois qui viennent

Sur les 138 banques suivies par S&P, 40 verraient leur rating diminué d’un cran et 10 de deux ou trois crans. Une révolution!

Standard & Poor’s envisage de revoir la manière dont elle forme ses avis qui servent de base à la détermination des ratings sur les banques et les institutions financières.  Cela pourrait se traduire par des modifications pour près de la moitié des ratings des banques que l’agence a sous surveillance, explique un article du WSJ(1). Pour près de 40% des banques, les résultats préliminaires de cette étude montrent que les nouveaux critères se traduiraient par un abaissement du rating.  Sur les 138 banques suivies par S&P, 40 verraient leur rating diminué d’un cran et 10 de deux ou trois crans. Par contre, une vingtaine verraient leur rating progresser d’un niveau alors que 10 progresseraient de deux crans. Aucune décision finale n’a pas encore été prise par l’agence sur ces nouveaux critères. S&P a même demandé des commentaires publics, avis à fournir d’ici mars. Au cours d’une conférence de presse, S&P a expliqué avoir tiré les leçons de la crise financière et qu’elle souhaitait rapprocher les notations de l’industrie bancaire de celle des secteurs industriels.

Les demandes des prêts hypothécaires ont augmenté la semaine passée car les taux hypothécaires ont légèrement baissé. L’indice corrigé des variations saisonnières de la Mortgage Bankers Association a progressé de 2,2% lors de la semaine achevée le 7 janvier.

la dette des collectivités locales US (municipal debt) s’est creusée de 1’400 milliards de dollars en 2000 à 2’200 milliards aujourd’hui tandis que leurs endettements combinés à ceux des Etats sont à leur plus haut niveau historique, soit à 22% du P.I.B. des USA de nos jours contre 15% il y a dix ans! (source: Wall Street Journal)

445 000 inscriptions hebdomadaires au chômage ont été enregistrées la semaine dernière aux États-Unis contre le consensus Reuters de 405 000. Le chiffre de la semaine précédente a été révisé de 409 000 à 410 000.

  Le déficit commercial des États-Unis s’est légèrement réduit en novembre, selon le département du Commerce. La balance des échanges commerciaux affiche un déficit de $38,31 milliards, alors que le marché attendait un creusement du déficit à $40,50 milliards. Le déficit commercial américain est à son niveau le plus réduit depuis janvier 2010. En octobre, il s’était élevé à $38,42 milliards ($38,71 milliards en première estimation). Les exportations ont augmenté de 0,8% à $159,65 milliards, leur plus haut niveau depuis août 2008.

La production industrielle a augmenté de 0,8% aux États-Unis lors du mois de décembre 2010, selon la Réserve Fédérale tandis que les analystes tablaient sur une hausse de 0,5%. Cette progression intervient après une augmentation de 0,3% en novembre, chiffre révisé par rapport au +0,4% initialement annoncé. La production manufacturière a augmenté de 0,4%, tout comme celle des mines, alors que celle des ‘ utilities ‘ s’est redressée de 4,3%. Par rapport à décembre 2009, la production industrielle a grimpé de 5,9%.

Le taux d’utilisation des capacités de production s’est amélioré de 0,6 point par rapport au mois de novembre 2010 pour atteindre 76%.

L’indice des prix à la production a augmenté de 1,1% en décembre après une hausse de 0,8% en novembre tandis que les économistes interrogés par Reuters visaient en moyenne une progression de 0,8%.

Selon le département au Travail, l’indice des prix à la consommation a gagné 0,5% au mois de décembre 2010, contre +0,4% anticipé par les économistes. Hors alimentation et énergie, la hausse des prix ressort conforme au consensus, avec une hausse de 0,1%. Les prix alimentaires ont progressé de 0,1%, tandis que ceux de l’énergie gagnaient 4,6%. En glissement annuel, l’inflation atteint donc 1,5% au mois de décembre (0,8% hors éléments volatils).

Les prix à l’import aux États-Unis en décembre 2010 ont grimpé de 1,1%, après 1,5% de hausse en novembre et contre le consensus qui tablait sur une progression de 1,3%. Les prix à l’export sont ressortis en hausse de 0,7%.

Les ventes au détail aux États-Unis ont augmenté de 0,6% en décembre, selon le Département du Commerce. Ainsi, les ventes ont progressé pour le sixième mois consécutif. La baisse des ventes des produits électroniques et de l’électroménager a été compensée par les ventes de l’essence et des matériaux de construction. Les analystes anticipaient une hausse de 0,8%. Hors automobiles, les ventes ont bondi de 0,5% contre le consensus de +0,7%. En 2010 les ventes au détail ont grimpé de 6,6% par rapport à 2009.

Le moral des ménages américains recule en janvier, selon les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle Thomson Reuters-Université du Michigan. L’indice du sentiment des consommateurs ressort à 72,7 points contre 75,4 points attendus par les économistes interrogés par Reuters et contre 74,5 points en décembre. L’indice mesurant le jugement des consommateurs sur la situation économique actuelle est ressorti à 79,8 points, contre 84,6 points anticipés, et 85,3 points atteints en décembre. Les anticipations des consommateurs remontent moins que prévu à 68,2 points alors que les économistes anticipaient 68,3 points, après 67,5 points en décembre. Les anticipations d’inflation à un an ressortent à 3,3% contre 3% en décembre, atteignant un plus haut depuis octobre 2008, à cause d’une hausse des cours de l’essence en fin d’année 2010.

FRED Graph

L’indice d’optimisme de la Fédération Nationale des Entreprises Indépendants aux Etats-Unis a reculé à 92,6 points de 93,2 points en novembre.

Les stocks des entreprises américaines ont progressé de 0,2% en novembre après une progression de 0,8% en octobre (chiffre révisé de +0,7%) alors que les économistes tablaient sur une hausse de 0,7%.

Les stocks des grossistes ont baissé de 0,2% à la surprise générale au mois de novembre, en affichant le premier recul depuis 11 mois, selon le Département du Commerce aux États-Unis. Les analystes tablaient sur une hausse de 1%. Le chiffre du mois d’octobre a par ailleurs été revu en baisse, à +1,7%.

L’association américaine de investisseurs individuels a publié son indice de sentiment qui a reculé à 52,3 points. Mais le nombre des investisseurs particuliers qui pensent que le marché des actions va progresser a été au-dessus de la moyenne historique de 39% pour la 19ème semaine d’affilée.

 

Groupon vaut 15 milliards de dollars, selon le New York Times, qui affirme que le site de ristournes, nouveau phénomène d’internet, prépare son introduction en Bourse. Après avoir rejeté une offre d’achat de Google de 6 milliards de dollars, Groupon vient de placer 950 millions de dollars de titres auprès de fonds d’investissement et d’investisseurs spécialisés –la levée de fonds la plus importante jamais réalisée par une start-up. La société, vieille de deux ans seulement, a discuté cette semaine de son projet d’entrée en Bourse avec ses banquiers, selon le quotidien américain. Une nouvelle réunion est prévue ce vendredi, avec pour objectif de réaliser une entrée en Bourse au premier trimestre.

Les déboires judiciaires de Google continuent aux Etats-Unis, révèle le Wall Street Journal. Le Département de la Justice travaille à un recours contre l’acquisition pour 700 millions de dollars d’ITA Software par le géant de l’internet. En rachetant en juillet ce spécialiste des logiciels de voyage, Google avait précisé qu’il n’entendait pas profiter de cette acquisition « pour fixer le prix des voyages ». Il a plusieurs fois réaffirmé qu’il « ne prévoyait pas de vendre des billets d’avion directement ». Fondée en 1996 par des informaticiens de la prestigieuse université Massachusetts Institute of Technology (MIT), la société ITA a développé un logiciel, QPX, qui gèrerait environ 65% des réservations en ligne de voyages aériens. QPX est aussi utilisé par le moteur de recherche Bing de Microsoft, des sites de comparaison de prix, ainsi que de nombreuses compagnies aériennes, d’American Airlines à Virgin Atlantic.

Environ $13 milliards ont afflué dans les hedge funds en novembre, en affichant le cinquième mois d’afflux des fonds et le plus depuis février 2010, selon TrimTabs Investment Research et BarclayHedge. Selon ces deux sociétés, le rendement moyen de hedge fonds a été de 11,6% en 2010, ce qui est bien inférieur à 12,8% de progression du S&P500 en 2010.

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EMERGENTS

Le Laos lance une Bourse pour négocier… deux titres

Après le Bangladesh, le Nigeria et la Mongolie, c’est maintenant au tour du Laos de lancer une Bourse, le Laos Securities Exchange.

Le pays communiste de 6 millions d’âmes dirigé par un parti unique fait toutefois une entrée modeste dans le monde capitaliste: il ne se négociera que deux titres sur cette nouvelle place boursière.

Il s’agit de la Banque pour le Commerce Extérieur Lao (BCEL) et de la compagnie d’hydro-électricité EDL-Generation.

Selon le Financial Times, la naissance de cette bourse dans ce pays dont le PIB per capita s’établit à 880 $ US donne une visibilité à ce secteur d’activité.

Le principal avantage de ce lancement est d’attirer l’attention sur la croissance économique du Laos, selon certains analystes consultés par le Wall Street Journal. Celle-ci s’est élevée à 7,7% en 2010, soit l’équivalent des attentes pour 2011, selon le Financial Times. L’inflation demeure toutefois une préoccupation pour les autorités du pays, selon The Economist Intelligence Unit.

La création de la Bourse du Laos inciterait également le gouvernement communiste à vendre certaines parties d’entreprises étatiques.

Malgré un début modeste, la Bourse du Laos aurait des projets ambitieux, rapporte le Wall Street Journal. D’ici quelques années, il pourrait s’y négocier les titres de 10 à 15 entreprises de l’avis Douglas Clayton, chef de la direction du gestionnaire de fonds Leopard Capital interviewé à la fois par le Financial Times et le Wall Street Journal.

L’intérêt pour le Laos va en grandissant. Le pays, qui alimente l’appétit grandissant du Vietmam pour l’électricité, produit entre autres de l’or et du cuivre. En 2009, la firme chinoise Minmetals se portait acquéreuse de la mine Sepon qui exploite ces métaux, au coût de 1,3 G$, mentionne le Financial Times. La nouvelle place boursière atteindra sa maturité d’ici une dizaine d’années, selon Douglas Clayton. Entre-temps, cette Bourse apporterait un avantage non négligeable au Laos: rendre sa culture d’entreprise plus transparente

La Chine est devenue le septième producteur mondial de vin, selon une étude du cabinet International Wine and Spirit Record (IWSR) réalisée pour Vinexpo et dont Les Echos reproduisent les conclusions. Le pays devrait voir sa production augmenter de 77% d’ici à 2014, estime l’étude. « La Chine devrait être ainsi la première locomotive du secteur, devant les Etats-Unis et la Russie, au cours des prochaines années », précise le quotidien.

Inde :  L’inflation, dont on attendait une baisse grâce notamment à un effet de base favorable, risque de rester à un niveau élevé (7,6% actuellement) en raison de la très forte inflation sur les denrées alimentaires (+18,3% annualisée). Or, l’alimentation compte pour environ un tiers du WPI

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Matieres Premieres

Le minerai de fer et le charbon sont en forte hausse en raison des inondations géantes à l’Est de l’Australie (la province du Queensland fournit 10% du marché maritime mondial de charbon thermique et 50% du charbon métallurgique pour faire de l’acier) et du risque cyclonique à l’Ouest de l’Australie (grand exportateur de minerai de fer)

L’inflation par les produits de base devient critique

L’indice CRB qui mesure le prix d’un panier de produits de base hors énergie a déjà largement dépassé ses plus haut d’avant la crise. Le prix des céréales est en hausse de 26% en moyenne, le sucre est au plus haut après +92% en 2009 et 20% l’année dernière.

Cela n’a pas manqué d’entraîner des émeutes en Afrique du Nord où ces produits sont la base de l’alimentation. Le prix des métaux est la plupart du  temps au plus haut, y inclus celui des produits très répandus comme le minerai de fer.

Si le prix des diverses énergies est encore loin des excès d’avant la crise, le prix du baril se rapproche dangereusement des 100$. Le charbon, qui est l’énergie du pauvre dans les pays émergents, s’est envolé de 54% en 2010, suivant de près la tendance du pétrole.

La seule consolation, mais de taille, est l’abondance du gaz naturel surtout aux Etats-Unis grâce au gaz en provenance des schistes bitumineux.Le prix du gaz est 55% en dessous de son niveau d’il y a cinq ans et les découvertes de ce précieux carburantse poursuivent avec beaucoup de succès de par le monde (Israël vient de découvrir une nappe estimée à 10% des réserves aux Etats-Unis).

L’année 2011 devrait voir enfin surgir les premières voitures électriques, qui réduiront la dépendanceau pétrole. L’espionnage commercial sur les batteries de deuxième génération de Renault laisse penser qu’on n’est pas loin d’une solution industrielle viable. Le marché automobile chinois a dépassé largementle marché américain et fait partie intégrante de la croissance économique effrénée du pays. Mais il faudra assurer du carburant à ces dizaines de millions de nouveaux véhicules, sous peine de voir la croissance freinée. C’est l’une des raisons pour laquelle la Chine a pris des gros paris sur les véhicules électriques, qui peuvent assurer des relais de croissance substantiels.

BREVES PRECEDENTES :

Brèves de trottoirs du 9 Jan 11….en bord de route de la grande finance…

EN BANDE SON :

 

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2 réponses »

  1. Nous pouvons faire le bilan de la semaine qui vient de s’écouler.

    – Grèce, emprunt à 6 mois :

    Le 9 novembre 2010, pour un emprunt à 6 mois, la Grèce avait dû payer un taux d’intérêt de 4,82 %.
    Mardi 11 janvier 2011, pour un emprunt à 6 mois, la Grèce a dû payer un taux d’intérêt de 4,90 %. LES TAUX SONT EN HAUSSE.

    – Portugal, emprunt à 3 ans :

    Mercredi 12 janvier 2011, pour un emprunt à 3 ans, le Portugal a dû payer un taux d’intérêt de 5,396 % (contre 4,041 % lors d’une opération similaire en novembre dernier). LES TAUX SONT EN HAUSSE.

    – Portugal, emprunt à 9 ans :

    Mercredi 12 janvier 2011, pour un emprunt à 9 ans, le Portugal a dû payer un taux d’intérêt de 6,716 % (contre 6,806 % lors d’une opération similaire en novembre dernier). LES TAUX SONT EN BAISSE, MAIS ILS RESTENT TRES ELEVES.

    – Italie, emprunt à 5 ans :

    Jeudi 13 janvier 2011, pour un emprunt à 5 ans, l’Italie a dû payer un taux d’intérêt de 3,67 % (c’était 3,24 % lors de la dernière émission similaire le 12 novembre 2010). LES TAUX SONT EN HAUSSE.

    – Espagne, emprunt à 5 ans :

    Jeudi 13 janvier 2011, pour un emprunt à 5 ans, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de 4,542 % (c’était 3,576 % lors de la dernière émission similaire le 4 novembre 2010). LES TAUX SONT EN HAUSSE.

    – Italie, emprunt à 15 ans :

    Jeudi 13 janvier 2011, pour un emprunt à 15 ans, l’Italie a dû payer un taux d’intérêt de 5,06 % (c’était 4,81 % lors de la dernière émission similaire le 12 novembre 2010). LES TAUX SONT EN HAUSSE.

    Conclusion : ces quatre Etats sont surendettés. Plus les jours passent, plus ils se surendettent.

    Tout va très bien, madame la marquise.

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