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Bulle à Proprio : Où l’immobilier est-il réellement impayable ?

 Où l’immobilier est-il réellement impayable ? 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Le territoire de Hong Kong est l’endroit au monde où l’immobilier est le plus cher comparé aux revenus de ses habitants, indique une étude réalisée dans sept pays par un cabinet américain de consultants Demographia.

Acquérir un logement à Hong Kong, l’une des grandes places financières asiatiques et pied-à-terre des richissimes nababs, coûte plus de onze fois le salaire annuel moyen des habitants, plus qu’à Londres à New York. Sydney arrive en 2e position, suivie de Vancouver et Melbourne.

Cette étude sur la possibilité pour un foyer d’acheter un logement compare le prix de l’immobilier et les revenus des ménages dans 325 villes en Australie, Canada, Irlande, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne et Etats-Unis. C’est la première fois cette année que Hong Kong est inclus dans cette étude.

Le prix moyen d’un logement à Hong Kong était de 2,58 millions de dollars de HK (242.420 euros) au troisième trimestre de 2010, soit 11,4 fois le revenu annuel moyen par foyer. La hausse des prix de l’immobilier est une question récurrente dans ce petit territoire qui abrite 7 millions de personnes. Les prix ont augmenté de 50 % ces deux dernières années à cause de la faiblesse des taux d’intérêt, d’une économie robuste et de l’afflux d’acheteurs fortunés en provenance de la Chine continentale.

Les villes les plus abordables, parmi celles prises en compte dans l’étude de Demographia, sont aux Etats-Unis et au Canada. A Saginaw (Michigan), le prix moyen d’une maison est de 61.400 dollars US (45.000 euros). Parmi les villes les plus importantes, Atlanta est la plus abordable : une maison vaut en moyenne 129.400 dollars.

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Chart courtesy of Calculated Risk

Source Belga jan11
 
EN COMPLEMENT :
 
 De mauvaises politiques immobilières ont contribué à la crise»
 
L’OCDE dénonce les causes «immobilières» de la crise… 
  

L’étude conclut notamment que l’assouplissement de la réglementation sur le crédit a contribué à la flambée des prix, qui ont doublé au cours des 20 dernières années dans de nombreux pays membres de l’organisation. 

L’OCDE juge également que les politiques d’encouragement de l’accession à la propriété et certaines politiques d’aide au logement ont eu des effets pervers, comme de réduire la mobilité des travailleurs au sein des pays concernés et d’encourager la hausse des prix. 

 

 

 

… Et avance ses propositions de solutions 

L’organisation accompagne ce constat de propositions de réformes qui permettraient, selon elle, de conforter la stabilité économique et la croissance. Parmi les pistes avancées, elle suggère de faciliter la construction de nouveaux logements, ce qui permettrait de limiter la hausse des prix en cas de tensions sur la demande

FRANCE

Elle conseille aussi d’aligner la fiscalité immobilière, souvent très favorable, sur celle des autres formes d’investissement, afin de réduire la spéculation, de soutenir la location dans la mesure où elle facilite la mobilité géographique, et d’accorder des aides sous forme d’allocations plutôt que de logements sociaux, afin de favoriser la mixité sociale. 

Source Belga jan11

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