B.R.I. (Banque des Règlements Internationaux)

En Rappel : A l’instar des Banques belges, françaises et allemandes les Banques Européennes dans leur ensemble n’ont pas réduit leur exposition aux pays à risque

A l’instar des Banques belges, françaises et allemandes  les Banques Européennes dans leur ensemble n’ont pas réduit leur exposition aux pays à risque

L’EXPOSITION DES BANQUES EUROPENNES ET PAR PAYS AUX PAYS A RISQUE (CLIQUEZ SUR LE LIEN POUR CETTE EXCELLENTE INFOGRAPHIE) 

 Les banques belges n’ont guère modifié leur exposition aux pays «à risque» de la zone euro comme l’Irlande, la Grèce et le Portugal. Cette constatation ressort de la dernière mise à jour des chiffres publiés par la Banque des règlements internationaux (BRI), à Bâle, qui rassemble les données les plus précises sur les engagements des banques d’un pays sur un autre pays. Le soir du 27 janvier, elle a diffusé les données au 30 septembre 2010. Les derniers chiffres disponibles jusqu’alors étaient arrêtés au 30 juin 2010.

PLUS DE RISQUES EN SUIVANT :

Ces informations confirment les craintes  au sujet du risque d’une nouvelle crise bancaire. La dette des pays souverains est chahutée sur les marchés secondaires des obligations, poussant les taux d’intérêt vers le haut pour les pays les plus endettés, dont le Portugal et l’Espagne, et obligeant les pays de la zone euro à mettre en place un dispositif de financement alternatif. En cas de restructuration de dette, les banques qui détiennent de grands volumes d’obligations d’autres pays, pourraient connaître de nouvelles difficultés.

Taux à 10 ans européens :

Grèce Irlande
Portugal Espagne
Belgique Italie
France Allemagne

Source et remerciements : Aux Infos du Nain 

Les mouvements sur les marchés secondaires d’obligations publiques pouvaient laisser penser que les banques se dégageaient des obligations des pays de la zone euro dont les finances étaient les plus déstabilisées, Grèce, Irlande, Portugal et éventuellement Espagne. Cela ne se vérifie toutefois guère pour la Belgique, encore fortement engagée sur l’Irlande à hauteur de 29,8 milliards de dollars en septembre, contre 28,8 milliards fin juin. Le même constat peut être fait pour la Grèce et l’Espagne.

 Le secteur bancaire belge est lourdement engagé en Irlande et en Espagne, mais aussi dans les pays d’Europe centrale. Si les chiffres de la BRI ne détaillent pas la répartition par institution bancaire, on sait que la KBC est le principal acteur belge dans les pays d’Europe centrale et en Irlande.

Ces données recouvrent à la fois les prêts consentis et les investissements en obligations publiques. Elles ne sont donc pas uniquement composées de risques souverains. Les engagements du secteur bancaire belges sont particulièrement lourds, en particulier sur l’Irlande, où ils sont nettement plus élevés que ceux des Pays-Bas, par exemple, ou proportionnellement nettement plus élevés que ceux de la France.

L’exposition des autres pays européens est, elle aussi, restée stable. Elle a même augmenté pour l’Allemagne sur la Grèce, de 36,8 milliards à 40,2 milliards de dollars, bien que cette variation puisse s’expliquer uniquement par une question de change (les statistiques de la BRI sont libellées en dollars, alors que ces expositions sont majoritairement en euro).

source Belga/Trends Janv11

Zone euro : les banques françaises davantage exposées aux pays fragiles

(cliquez sur le graphique pour agrandir) 

 Chart

Image: Dian Chu

Les banques françaises ont augmenté leur exposition aux Etats de la zone euro considérés comme fragiles lors du troisième trimestre 2010, selon des chiffres publiés jeudi par la Banque des règlements internationaux (BRI).

La hausse la plus frappante est celles des engagements sur la Grèce qui ont progressé de 11% par rapport au deuxième trimestre, à 59,3 milliards de dollars. Un mouvement qui fait suite à une contraction au deuxième trimestre par rapport au premier.

Ce chiffre est plus élevé que la progression du volume des crédits accordés à la Grèce par l’ensemble des banques européennes, (+9,9%), le pays ayant bénéficié d’un plan de soutien de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) au printemps pour l’aider à faire face à sa dette.

Cette progression intervient alors qu’à la demande de la ministre de l’Economie Christine Lagarde, les banques françaises s’étaient engagées, début mai, à maintenir leur exposition en Grèce, comme les établissements allemands.

Les banques allemandes ont vu leurs prêts à la Grèce augmenter de 9% à 40,2 milliards de dollars.

Par ailleurs, les banques françaises ont également davantage prêté à l’Espagne (+12,7% à 182,1 milliards de dollars) et à l’Irlande (+4,2% à 52,2 milliards) mais sensiblement réduit leurs engagements au Portugal (-11% à 37,1 milliards).

L’ensemble des grands pays de la zone euro ont augmenté leurs engagements en Irlande durant la période, même si la crise qui a nécessité un plan de sauvetage européen ne s’est déclenchée qu’au quatrième trimestre 2010.

Sans surprise, le pays où les établissements français sont le plus engagés reste l’Italie, avec 448 milliards de dollars, en hausse de 7,1%.

L’EXPOSITION DES BANQUES EUROPENNES ET PAR PAYS AUX PAYS A RISQUE (CLIQUEZ SUR LE LIEN POUR CETTE EXCELLENTE INFOGRAPHIE) 

EN COMPLEMENT ET CERISE SUR LE GATEAU DES CREANCES DOUTEUSES ET DES BILANS POURRIS :Les banques Société Générale et Crédit Agricole ont indiqué vendredi qu’elles suivaient de près la situation en Egypte, alors que les établissements français sont parmi les plus exposés dans le pays.

Dans une réaction transmise à l’AFP, Société Générale a indiqué qu’elle « reste vigilante sur l’évolution de la situation en Egypte ».

La banque rappelle qu’elle est présente notamment au travers de sa filiale NSGB et dit avoir « pris toutes les dispositions utiles pour assurer la sécurité de ses collaborateurs et de ses clients dans le pays ».

Dans une une note publiée vendredi, le courtier KBW indiquait que Société Générale est la banque française la plus exposée en Egypte, le pays devant représenter environ 3% du bénéfice net en 2011, selon son estimation, avec 3.700 personnes et 140 agences sur place.

De son côté, interrogée par l’AFP, Crédit Agricole a affirmé qu’il « surveille de très près l’évolution de la situation », sans en dire plus.

Selon KBW, Crédit Agricole, qui possède 70 agences, est exposé à hauteur de 1,5% du bénéfice net pour 2011.

Par ailleurs, BNP Paribas, qui n’a pas été en mesure de réagir auprès de l’AFP, n’est exposée qu’à hauteur de 0,2% du bénéfice net dans un pays où la banque a 41 agences, selon KBW.

Les banques françaises sont parmi les plus exposées en l’Egypte, leur engagement atteignant 17,6 milliards de dollars fin septembre, selon des chiffres fournies par la Banque des règlements internationaux (BRI), un montant qui reste très peu élevé au regard de la taille de leur bilan.

A titre de comparaison, l’exposition des banques françaises est bien plus conséquente dans les pays les plus fragiles de la zone euro, atteignant 59,4 milliards de dollars en Grèce et 52,2 milliard en Irlande, selon des chiffres fournis par la Banque des règlements internationaux (BRI).

Concernant l’Egypte, les banques françaises sont de loin les plus engagées, représentant près d’un tiers des prêts des banques étrangères (49 milliards de dollars au total, dont 40 milliards pour les seules banques européennes.

La France distance le Royaume-Uni (10,7 milliards), l’Italie (6,3), les Etats-Unis (5,4) et l’Allemagne (2,5).

Plusieurs dizaines de milliers de personnes défilaient vendredi en Egypte pour réclamer la chute du président Hosni Moubarak, des manifestations qui ont commencé mardi et qui ont déjà coûté la vie à sept personnes

source agences janv11

CECI EXPLIQUE PEUT ETRE CELA Selon une étude citée par le Financial Times, les Etats-Unis passent 6 fois plus de temps à superviser les banques et autres institutions financières que l’Union européenne. En 2009-2010, les Américains employaient pour ce faire 18.000 salariés pour un coût de 4,4 milliards de dollars, quand les 27 dépensaient 2,2 milliards avec 10.000 personnes. Ainsi, les Etats-Unis consacrent à la supervision bancaire 1 million de dollars par milliard de revenus dégagés par les banques, contre 150.000 dollars en Europe. En cause: la multitude de petites banques américaines et la concurrence entre les agences fédérales et par Etat. Mais aussi le fait que les Américains investissent plus dans la protection des consommateurs.

EN BANDE SON :  

 

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