Brèves de Trottoirs

Brèves de trottoirs du 10 Avril 11….en bord de route de la grande finance…

 Brèves de trottoirs du 10 Avril 11….en bord de route de la grande finance…

Il est parfois bon de s’arrèter sur les bas cotés… 

FRANCE/EUROPE/ETATS UNIS/EMERGENTS/MATIERES PREMIERES/MONDIALISATION/GEOPOLITIQUE

 

PLUS DE BREVES EN SUIVANT :

Contrastant avec l’optimisme ambiant, la banque danoise Saxo craint que l’on assiste à un sévère retournement des marchés si la réalité n’est pas à la hauteur des at­tentes. «Le marché apparaît très confiant et il montre des signes toujours plus importants de complaisance», juge Steen Jakobsen, chef économiste chez Saxo Bank.

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Selon le dernier sondage de la chaîne américaine CNBC, un tiers des économistes, gérants de portefeuilles et stratégistes interrogés pensent que la Fed relèvera ses taux directeurs cette année, soit 50% de plus qu’au mois de mars. 27% des spécialistes interrogés croient que la Fed commencera à vendre les actifs au deuxième semestre 2011 pour réduire la taille de son portefeuille, alors qu’ils n’étaient que 16% à le croire le mois précédent. 69% des interrogés trouvent que la politique de la Fed est trop souple alors qu’ils n’étaient que 44% à le penser en mars. Un quart des interrogés croit que la Fed continuera à acheter des actifs après l’expiration de QE2.

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Goldman Sachs: retour des bonus en numéraire pour les dirigeants

La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a annoncé le retour, pour la première fois depuis trois ans, des bonus en numéraire pour ses cinq plus grands dirigeants. Dans l’invitation adressée à ses actionnaires en vue de son assemblée générale en mai, Goldman Sachs indique avoir directement versé à chacun des primes de 5,4 millions de dollars au titre des performances individuelles lors de l’exercice 2010, contre zéro pour les deux exercices précédents. Elle s’ajoute à un salaire de 600.000 dollars, à des actions pour 7,65 millions de dollars, et à d’autres rémunérations (contribution à l’épargne retraite, paiement de l’assurance maladie et de l’assurance vie, etc.) entre 158.000 et 464.000 dollars.

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Le directeur de JP Morgan a gagné plus de $20 millions en 2010

Le directeur général de la banque JPMorgan Chase Jamie Dimon, 55 ans, a perçu en 2010 une rémunération de plus de 20 millions de dollars (environ 14 millions d’euros), en hausse de près de 1.500% par rapport à 2009, selon un document remis jeudi à la Securities and Exchange Commisson (SEC).Il avait gagné 1,3 million en 2009.Son salaire de base est resté à un million de dollars. Il a reçu en outre une prime de 5 millions de dollars, près de 8 millons de dollars en actions et 6,2 millions en options.Il avait gagné 35,8 millions de dollars en 2008.

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JPMorgan Chase: enquête sur le vol d’adresses électroniques

La banque américaine JPMorgan Chase a indiqué qu’elle enquêtait sur le vol d’une liste d’adresses de courrier électroniques de clients, pour confirmer que le voleur n’a pas eu accès à plus. «Nous avons été informés par Epsilon, une société de marketing que nous utilisons pour l’envoi de courriers électroniques, qu’une personne non autorisée à le faire et extérieure à la société a eu accès des fichiers qui contenaient les adresses e-mail de certains clients Chase», a indiqué le groupe. «Epsilon nous a avisé que les fichiers en question ne comprenaient aucun renseignement financier sur nos clients, mais nous enquêtons activement pour le confirmer», a ajouté JPMorgan Chase.

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Saisie immobilières: vers l’engorgement de la justice

La présidence de l’une des autorités de régulation bancaire aux Etats-Unis, Sheila Bair, estime que l’engorgement de la justice dans les procédures de saisie immobilière risque de s’aggraver, selon des extraits d’un entretien publiés vendredi dernier.

«Je pense que l’on pourrait facilement perdre le contrôle sur ces contentieux. On a déjà le sentiment que nous ne pouvons pas suivre le rythme», a affirmé la présidente de la Compagnie fédérale d’assurance des dépôts (FDIC), dans un entretien avec la chaîne CBS qui doit être diffusé dimanche. Des tribunaux dans les régions les plus touchées par la chute des prix de l’immobilier et le chômage croulent aujourd’hui sous le poids de procédures de saisies immobilières lancées par des banques, ou de contestation de saisies.

Le scandale de l’ampleur des irrégularités dans ces procédures, dues à un examen insuffisant des dossiers à la fois par les prêteurs et par des sociétés juridiques spécialisées qui dans certains cas les validaient en quelques minutes, a éclaté en septembre.

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US/CDO: la SEC va poursuivre Wachovia

D’autres établissements sont aussi concernés dont Citigroup, Deutsche Bank, JPMorgan Chase, Morgan Stanley et UBS.

L’agence américaine des marchés financiers (SEC) s’apprête à engager des poursuites contre Wachovia, rachetée par Wells Fargo pendant la crise, pour avoir vendu trop cher aux investisseurs des dérivés de crédits immobiliers, affirme le Wall Street Journal lundi.

La SEC estime que la banque rachetée par Wells Fargo en 2008 a vendu ces titres avec une marge «excessive qui ne reflétait pas la baisse de la valeur sous-jacente des prêts immobiliers», ajoute le quotidien, qui cite des sources proches du dossier. L’enquête sur Wachovia s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large de la SEC sur les ventes par les institutions de Wall Street de quelque 1000 milliards de dollars de titres dérivés adossés à des crédits immobiliers (CDO), précise-t-il. Dans le cadre de ces démarches, la SEC, qui tente de forcer Wall Street à faire face à ses responsabilités dans la crise financière, a requis des documents et a interrogé des représentants de presque toutes les banques ou émetteurs de titres financiers importants sur le marché des CDO. L’agence gouvernementale est en discussion avec plusieurs d’entre elles et pourrait annoncer des accusations et des accords de règlement à l’amiable de façon concomitante. Citigroup, Deutsche Bank, JPMorgan Chase, Morgan Stanley et UBS font partie des banques à qui des documents ont été demandés.

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Logement: les états-Unis devraient soutenir l’épargne

Les Etats-Unis seraient mieux avisés de soutenir l’épargne en vue de l’achat d’un logement plutôt que l’emprunt, a estimé un des dirigeants de la banque centrale (Fed), Narayana Kocherlakota. La récession de 2007-2009 a été provoquée par une ruée sur l’immobilier au cours de laquelle les organismes de crédit ont multiplié les prêts sans se montrer trop soucieux des capacités de remboursement des emprunteurs.

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US/L’indice de la Mortgage Bankers Association a baissé de 2% au cours de la semaine terminée le 1 avril. L’indice de refinancement a chuté de 6,2% alors que celui des demandes des prêts hypothécaires a progressé de 6,7% en se situant au plus haut de l’année. Le taux hypothécaire fixe à trente ans a été en moyenne de 4,93% pendant la semaine passée contre 4,92% lors de la semaine précédente.

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Wall Street: un trader et un avocat poursuivis pour délit d’initiés

L’agence de régulation des marchés financiers américains (SEC) a annoncé des poursuites contre un avocat et un trader de Wall Street qu’elle accuse de délit d’initiés sur au moins 11 fusions et acquisition impliquant des firmes clientes du cabinet de l’avocat. Selon la SEC, les deux accusés, Matthew Kluger et Garrett Bauer, le courtier, n’avaient pas de relation directe mais ont été mis en contact par un ami commun qui a tenu un rôle d’intermédiaire pour faciliter ces fraudes. MM. Kluger et Bauer n’ont communiqué qu’avec cet intermédiaire, en utilisant des téléphones publics afin de ne pas être découverts. M. Bauer a reversé à titre de rétribution des centaines de milliers de dollars à l’intermédiaire, qui de son côté à versé au moins 500.000 dollars à M. Kluger

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Terres Rares :  Le potentiel de rattrapage en termes de cours des terres rares lourdes

Cette sous-famille des rare earths est moins abondante mais indispensable. L’analyse des spécialistes de Dolefin à Nyon(suisse).

Un timing idéal.Dolefin a lancé son fonds sur les terres rares le 2 juillet 2010 . Une semaine environ plus tard, la Chine annonçait une réduction drastique de ses quotas d’exportation. L’ex-Empire du Milieu fournissant environ 97% de la production mondiale, les prix de ces métaux aux propriétés extraordinaires (en matière de magnétisme et de luminescence notamment) ont immédiatement pris l’ascenseur, boostant les cours des sociétés en portefeuille. Plus précisément, les terres rares légères ont vu leur cours exploser l’an dernier, mais pas les lourdes. C’est sur ces dernières que mise dorénavant la société de gestion basée à Nyon.

Parmi les 17 terres rares, les légères sont les plus présentes dans les gisements (cérium, praséodyme, néodyme, prométhéum, samarium). Mais «les terres rares lourdes sont le challenge de demain, explique Laurent Krull, géologue consultant pour le fonds. Ces éléments sont disponibles en plus petites quantités, mais ils sont indispensables car ils permettent d’optimiser beaucoup de matériaux, notamment des aimants et des alliages».

Sur les douze kilos de terres rares contenues dans une voiture hybride, les 100 grammes de dysprosium ne coûtent qu’environ 30 dollars. Mais sans eux, on ne peut pas construire de Prius, pour ne citer que le modèle le plus connu.

Les projets miniers lancés hors de Chine concernent surtout des terres rares légères et devraient entrer en production d’ici cinq ans. Un facteur supplémentaire justifiant l’inévitable rattrapage que devraient effectuer les cours de ces métaux dans les années qui viennent, selon Dolefin.

Son fonds investit sur toute la chaîne de valeur des terres rares, «de la mine au marché», mais en s’arrêtant par exemple aux fabricants de pièces qui vont sur un véhicule hybride. La surpondération sur les minières est toujours là, mais dans une moindre mesure, puisque leur poids a reculé de 50% début 2010 à 40% actuellement. «Dans les minières, nous préférons les sociétés détenant des projets à forte teneur en terres rares lourdes», poursuit le gérant Urs Gmür. Précisément, le fonds est actuellement exposé à 30% aux terres rares lourdes, à 5% aux légères et à 5% aux métaux associés.

Le secteur du raffinage pèse environ 21%, tandis que les manufacturiers consommateurs de terres rares représentent plus de 30% de l’allocation. Parmi ces derniers, Dolefin privilégie les spécialistes du craquage des hydrocarbures, qui permet par exemple de transformer du pétrole lourd en pétrole léger. Une activité dans laquelle des terres rares sont utilisées comme catalyseur et qui offre des marges élevées.

Autres pistes jugées prometteuses, le polissage des écrans de TV ou la réfrigération magnétique (deux aimants produisent de la chaleur lorsqu’ils sont alignés et du froid quand ils ne le sont pas, dans une réaction qui n’émet aucun CFC). Enfin, l’une des positions du fonds, le groupe chimique Rhodia, vient d’être racheté par le Belge Solvay, avec une prime de 50%.

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Même le jus d’andouille comme carburant

Une fabrique d’andouilles de Guémené-sur-Scorff, dans le Morbihan en France, transforme depuis peu les eaux et graisses issues de la cuisson de ses charcuteries en un biocarburant. Celui-ci alimente un générateur couvrant ses besoins en électricité et en chauffage. Son gaz de combustion rejette 50% de particules et d’oxydes d’azote de moins que le gazole, selon Anthony Kerihuel, président de S3D (Solutions pour les Déchets et le Développement Durable), la société nantaise qui commercialise le procédé. «Avant, l’industriel payait un prestataire pour être débarrassé de ces graisses animales, qui étaient transformées en cosmétiques ou en huiles techniques», explique le patron de cette PME spécialisée dans la valorisation énergétique des déchets organiques (bois, herbe, fientes de volailles). «A présent, il gagne de l’argent avec, car ses excédents d’électricité sont revendus à EDF.» Ce Breton de 32 ans a breveté le procédé en 2007 après sa thèse sur le sujet à l’Ecole des mines de Nantes, qui faisait suite à la crise de la vache folle. Les industries agroalimentaires croulaient alors sous les stocks de graisses interdites.

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Risque Nucléaire :  L’Inde achète des centrales clés en main

 En 2007, la Russie et l’Inde ont signé un accord pour la vente par la Russie à l’Inde de quatre réacteurs de 1 000 MW. En 2010, la France a signé un accord de coopération franco-indienne pour la vente de six réacteurs nucléaires français.

L’Inde est le pays de la plus grande catastrophe chimique de l’histoire industrielle, à Bhopal. La firme Union Carbide n’avait pas mis en place les mêmes systèmes de sécurité que dans ses usines américaines. Qu’en sera-t-il pour les centrales nucléaires indiennes ? Tout est à craindre. Aujourd’hui, la vente de centrales nucléaires dans les pays émergents se fait dans un contexte de concurrence féroce. Or, on sait que sûreté et sécurité sont, bien souvent, les postes de dépense sacrifiés lorsqu’il faut vendre à tout prix. En second lieu, les conditions de travail en Inde sont, dans tous les secteurs, mauvaises et très précaires. Imaginer la maintenance des centrales dans ce contexte a de quoi faire frémir.

Révolte et protestations

Dans ce pays, cependant, le nucléaire n’est pas le bienvenu. Des mouvements citoyens se mobilisent pour résister aux projets gouvernementaux. Quelle que soit la région, chaque projet gouvernemental concernant le nucléaire est accueilli par la révolte et les protestations. Des manifestations s’opposent au projet d’ouverture d’une mine d’uranium dans le district de Nalgonda (Andhra Pradesh) depuis cinq ans. Un autre mouvement puissant conduit par l’Union des étudiants de Khasi avec plusieurs organisations tribales a permis de suspendre le projet minier dans l’Etat de Meghalaya, depuis quinze ans. De la même façon, des mouvements populaires résistent à l’installation des centrales nucléaires à Haripur (Bengale-Occidental), Gorakhpur (Haryana), Mithivirdi (Gujarat) et Jaitapur-Madban (Maharashtra).

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Russie: l’économie informelle représente 16% du PIB

L’économie informelle en Russie représente environ 16% du produit intérieur brut (PIB) du pays, a estimé le chef du Service fédéral des statistiques Rosstat, Alexandre Sourinov, dans une interview au quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta publiée vendredi. Aujourd’hui, l’économie informelle représente environ 16% du PIB», a dit le responsable. Il a précisé que sous cette expression, il entendait les activités non déclarées, mais que cela n’incluait pas les activités illégales comme la prostitution, le trafic de drogues, la pornographie ou la contrefaçon.

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Italie/Convoitées carrières de fonctionnaires

La fonction publique italienne conserve tout son attrait. Plus de 58.000 Italiens se sont présentés à un concours pour 113 postes de dirigeants dans l’administration publique, le premier de ce genre depuis 2008, a indiqué hier l’agence Ansa. Afin de permettre à chacun de passer les épreuves – un test de pré-sélection, trois écrits et un oral –, la Foire de Rome accueillera quelque 6000 candidats chaque jour jusqu’à la mi-avril. Sur les 58.278 candidats annoncés, 146 seront choisis à l’issue de ces tests éliminatoires. Ils suivront une formation rémunérée de 18 mois à l’issue de laquelle 113 seront définitivement embauchés dans différents ministères, aux douanes ou à la sécurité sociale. Près de 60% des candidats sont des femmes, un sur trois travaille déjà dans l’administration publique et la majorité vient de la province de Rome et d’autres régions du sud. Alors que le chômage atteint 8,4% de la population mais grimpe à 28% pour les jeunes, un poste de fonctionnaire reste le rêve de nombre d’Italiens, notamment pour la sécurité de l’emploi et les salaires garantis.

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Deux années de croissance à près de 8% promises à l’Asie

La Banque asiatique du développement met en garde contre la menace que fait peser le retour de l’inflation

Le chiffre apparaît un peu moins impressionnant que l’expansion de 9% affichée l’an dernier. Les 7,8% de croissance promis cette année – rythme qui devrait se maintenir à 7,7% en 2012 – par la Banque asiatique du développement n’en confirmeraient pas moins le retour des économies asiatiques à un régime de croisière trois fois et demi plus rapide que celui des grands blocs industrialisés. Les deux géants de la région – Chine et Inde – devraient, quant à eux, bénéficier d’une expansion de plus de 8% ces deux prochaines années.

A noter qu’un Japon touché de plein fouet par l’une des plus graves catastrophes de son histoire devrait parvenir à afficher une croissance de 1,5% cette année et 1,8% l’an prochain, ce qui n’aurait ainsi qu’un impact modéré sur le reste de la région.

Inflation, «priorité absolue»

Aux yeux de l’institution de Manille un autre péril pourrait bousculer ces perspectives: l’inflation. La hausse des prix en Asie devrait toucher 5,3% cette année avant de se maintenir à 4,6% en 2012. «Une appréciation de 30% du pétrole et des produits alimentaires accroît à elle seule l’inflation dans la région de 1,7% et rogne la croissance de l’activité de 0,7%», calculent les économistes de la Banque asiatique du développement. «Les deux tiers des pauvres dans le monde sont situés en Asie en développement et ces derniers sont les plus vulnérables aux effets de la hausse des prix», rappelle l’institution, qui exhorte les responsables régionaux à faire «de la gestion préventive de l’inflation leur priorité absolue». Ceci en adoptant, si besoin, des taux de change plus flexibles. Voire en mettant en place des mesures de contrôle des changes de manière «temporaire et coordonnée».

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banque du japon: nouvelles mesures face aux effets du séisme

La banque centrale du Japon (BoJ) a maintenu jeudi sa politique de taux zéro et décidé de nouvelles mesures monétaires pour contrer les effets négatifs du séisme et de l’accident nucléaire qui ont meurtri le pays et menacent fortement sa santé économique. La BoJ reconnaît que le dynamisme de l’économie nippone est très affecté sur le front de l’offre et de la demande, à cause des effets de la catastrophe du 11 mars et de l’accident nucléaire qui plombent l’activité des entreprises et le moral des acheteurs. «L’économie japonaise est sous une forte pression, particulièrement sur le volet de la production industrielle», a écrit la BoJ dans un communiqué.

Le yen se  traite désormais au niveau d’avant tremblement de terre, ce qui est très positif pour les sociétés exportatrices japonaises. Extrêmement sensible, le marché des changes a, dans un premier temps, absorbé les peurs des investisseurs se retirant des classes d’actifs perçues comme plus risquées à l’étranger et s’est fortement apprécié. Le yen a, ensuite, très rapidement retrouvé son niveau d’avant-crise, le marché ayant fait suite à l’intervention concertée du G8 et à celle du Ministère des Finances japonais. Ce geste coordonné de la part des grandes Banques centrales mondiales est historique. Il marque non seulement l’histoire du Japon mais également celle du marché des changes. Il démontre également la solidarité de la communauté internationale à l’égard du Japon. D’un point de vue purement économique, les interdépendances des pays développés et émergents avec les chaînes de production japonaises sont très fortes. Toute rupture de production japonaise provoque inéluctablement une perturbation à un moment T sur une chaîne de production dans le monde. Pour autant, les conséquences économiques sont encore difficiles à constater puisque les effets de chaîne sont complexes et multilinéaires. Dans un contexte mondial de sous-capacité de certaines machines-outils et équipements industriels, il est probable que la pression inflationniste s’intensifie pour le producteur puis, pour le consommateur.

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L’Australie s’inquiète de l’influence croissance de la Chine dans les îles du Pacifique

La Chine accroît son influence auprès des petits pays du Pacifique en leur accordant des prêts à conditions préférentielles que beaucoup d’entre eux auront du mal à rembourser, affirme mardi  estime l’Institut Lowy pour la politique internationale. Ces prêts représentent une proportion non négligeable du produit intérieur brut (PIB), d’Etats tels que le Tonga, les Samoa, les îles Cook, conférant à Pékin une véritable influence diplomatique.

Dans cette étude, appelée « La Chine dans le Pacifique : le nouveau banquier du quartier », l’Institut Lowy — un centre de réflexion australien sur la politique internationale — prévient que ces prêts, qui sont sans intérêt pour les cinq premières années, peuvent provoquer une crise de l’endettement lorsqu’ils arrivent à échéance. « La Chine a promis plus de 600 millions de dollars (423 millions d’euros) aux pays du Pacifique depuis 2005, mais le fardeau de la dette va s’accentuer au fur et à mesure que les prêts chinois s’accumulent et que la période de grâce des cinq ans touche à sa fin », souligne ce rapport.

Selon cette étude, la Chine s’intéresse à ces petits pays du Pacifique principalement pour les mettre dans son camp face à Taïwan, que Pékin considère comme faisant partie de son territoire, depuis la fin de la guerre civile en 1949. Les pays du Pacifique changeaient leurs alliances, au gré de l’aide apportée par Pékin ou Taïpeh. Les relations entre la Chine et Taïwan se sont réchauffées depuis l’élection de Ma Ying-jeou, partisan d’une amélioration des liens avec le grand voisin. Mais si les relations s’envenimaient à nouveau, « ces dettes non remboursées pourraient être utilisées comme moyen de persuasion auprès des pays qui songeraient à se placer du côté de Taïwan », souligne le rapport.

L’institut Lowy estime à 32 % du PIB du Tonga le montant des prêts accordés par la Chine, et à 16 % pour les îles Samoa et les îles Cook.

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France / »Nombre des assemblées des boites du CAC 40 pourraient être, sinon truquées, du moins biaisées », indique Libération. Et d’ajouter: « en cause: la centralisation des votes des institutionnels étrangers (fonds de pension, d’investissement et autres véhicules financiers), notamment américains, qui possèdent près de la moitié (42% selon la Banque de France), de la Bourse de Paris ». L’activiste financier Guy Wyser-Pratte qui avait tenté de faire sauter le statut de commandite d’Arnaud Lagardère en 2010, avait trouvé « louche » que sa résolution n’obtienne que 23% des suffrages. Le groupe Lagardère va lui révéler qu’il aurait voté contre son propre projet de résolution. « L’embrouille paraît se loger dans deux plateformes américaines, des proxy voting providers, ISS et Broadridge, mises en place par les banques afin de centraliser les votes par correspondances

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Selon le Wall Street Journal, le groupe pétrolier BP serait proche d’un accord pour reprendre les forages dans le golfe du Mexique cet été, soit 15 mois après l’explosion qui a touché sa plateforme de Deepwater Horizon, à l’origine d’une des plus importantes marées noires de l’histoire des Etats-Unis.

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France : Le nombre de personnes âgées dépendantes sera multiplié par deux d’ici cinquante ans. C’est la perspective que trace le groupe de travail sur les « enjeux démographiques et financiers » mis en place par Roselyne Bachelot pour préparer la réforme de la dépendance et publiée par Le Figaro. D’après cette étude, on passerait de 1,15 million de personnes dépendantes en 2010 à 2,3 millions en 2060 (étant considérées comme dépendantes les personnes bénéficiaires de l’allocation APA, selon les critères actuels d’attribution), rapporte le journal. « La hausse des effectifs serait de 2% par an d’ici à 2017-2020, puis de 1,1% par an jusqu’en 2030 (période où les classes creuses nées dans les années 1930 arriveront à l’âge de la dépendance), puis de 2% entre 2030 et 2045 (générations de baby-boom) et de 0,6% par an au-delà », précise le quotidien dans ses pages saumon.

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Le gouvernement français va revoir légèrement à la baisse sa prévision de croissance pour 2012, à 2% au lieu des 2,5% attendus jusqu’ici, affirme Le Figaro. « Bercy doit envoyer mi-avril aux parlementaires puis à Bruxelles ses prévisions économiques actualisées dans le cadre du programme de stabilité », rappelle le journal dans ses pages saumon. Une source au ministère de l’Economie dont les propos sont rapportés par le journal justifie cette décision par la nécessité de présenter des chiffres qui ne soient pas « trop éloignés du consensus des prévisionnistes ».

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La Cour des comptes a passé au peigne fin le dossier Bernard Tapie/Crédit Lyonnais sur la vente d’Adidas et s’est plongé notamment sur la procédure d’arbitrage au terme de laquelle le Consortium de réalisation (CDR) a été condamné à verser 285 millions d’euros à l’homme d’affaires. Selon Le Figaro qui a pu consulter les rapports confidentiels, la Cour des comptes considère que la « validité juridique du recours à l’arbitrage est incertaine » et qu’une « analyse du Conseil d’Etat aurait été nécessaire avant de s’engager dans la voie de l’arbitrage ». Elle considère également que de « sérieux dysfonctionnements affectent le processus décisionnel impliquant le CDR et l’EPFR ». Elle estime notamment qu' »un recours en annulation de la sentence arbitrale n’était pas à exclure ». Elle indique, comme les députés socialistes l’ont dénoncé samedi en demandant la saisine de la Cour de justice de la République que « la version signée du compromis, qui elle fixe un maximum de 50 millions au seul préjudice moral, différera de la version approuvée par le conseil d’administration le 2 octobre 2007 ».

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Selon une enquête de Pôle emploi et du Crédoc, 1,542 million de postes seraient disponibles en France. Mais il s’agit essentiellement de postes peu qualifiés, précise La Tribune. « Problème, l’inadéquation entre l’offre et la demande est forte sur le marché du travail, ce qui explique les difficultés des entreprises à recruter, notamment dans la construction, et le nombre toujours aussi élevé de chômeurs ».

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France :  Sous la menace d’une amende, le Groupement des cartes bancaires a proposé à l’Autorité de la concurrence d’abaisser les commissions interbancaires de paiement de 25%, indique La Tribune. « Cette commission qui représente selon l’autorité de la concurrence 1,5 milliard d’euros par an, serait abaissée de près de 25% et passerait de 0,47% en moyenne par opération aujourd’hui à 0,36% ».

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US/Bernard Madoff, condamné en 2009 à 150 ans de prison pour une escroquerie estimée à plus de 65 milliards de dollars, contre-attaque depuis sa prison en Caroline du Nord. L’auteur d’une des plus grosses arnaques financières de l’histoire met en cause les banques, dans un entretien accordé au Financial Times. Il s’en prend notamment à JP Morgan qu’il accuse d’avoir été complice de sa fraude. « Je ne suis pas un banquier mais je sais que 100 milliards de dollars qui entrent et qui sortent d’un compte en banque devrait vous alerter », explique-t-il au quotidien des affaires britannique. « Des responsables de la banque étaient au courant », a-t-il poursuivi, sans citer de nom.

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Inde :  La très bonne performance du marché indien s’est faite sur les trois dernières semaines. En mars, les investisseursétrangers ont été nets acheteurs de 1,6 milliard de dollars. Les opérations de rachat de positions de vente à découvertexpliquent également ce rebond en cette fin d’année fiscale (close le 31 mars).Dans le secteur automobile, la croissance reste honorable : 28% annualisée pour Maruti et seulement 11% pour TataMotors, démontrant une fois de plus la vigueur du consommateur indien.

La bonne surprise vient des déficits des comptes courants en forte baisse à 2,8% du PIB (31,6 milliards de dollars) audernier trimestre de l’année 2010, contre 4,3% au 3ème trimestre, malgré la hausse des cours du brut qui représente plus de 30% des importations. Les exportations des invisibles (principalement les services) ont augmenté de 17,9% au coursdu dernier trimestre, contre 2,9% lors du 3ème trimestre 2010. Cette tendance pourrait se confirmer avec les nouveaux contrats remportés par les SSII indiennes, à l’image de Tata Consultancy qui vient de gagner un contrat avec la brancheaméricaine d’Air Liquide.

L’heure de vérité va sonner dans les deux prochaines semaines lors de la publication des résultats. En raison de la fortehausse du prix des matières premières et du coût du capital, il y a fort à parier que les résultats déçoivent. Les analystestablent sur une croissance bénéficiaire de 20% au cours des douze prochains mois, ce qui parait encore trop optimiste.

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Brésil :  L’événement marquant a été la publication par la Banque centrale de son rapport trimestriel sur l’inflation pour le 1er trimestre 2011. Ce dernier semblait indiquer que la Banque centrale serait favorable à une réduction de la durée et de l’ampleur du cycle de hausse des taux d’intérêt encore à venir. De plus, la devise s’est appréciée de 1,5%, même après l’annonce d’un relèvement des taxes sur les prêts étrangers à court terme. Les crédits bancaires ont enregistré une croissance de 21% en année glissante au mois de février.. L’accélération de l’inflation constitue l’une des principales sources d’inquiétude à l’égard du marché brésilien qui se négocie en deçà de ses niveaux de valorisation historiques.

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L’administration Obama met en place un plan pour augmenter l’indépendance énergétique des Etats-Unis, en voulant diminuer d’un tiers les importations de pétrole au cours de la prochaine décennie. Pour rappel, ce pays consomme 19 millions barils/jour et produit 8 millions barils/jour de pétrole. De façon ironique, on notera que depuis Nixon en 1974, la plupart des présidents américains ont essayé de diminuer cette dépendance énergétique. Depuis cette date, la proportion des importations de pétrole dans la consommation est passée de 36% à 60%… Le pays ne pourra donc pas faire l’impasse sur le Golfe du Mexique et l’on voit, d’ailleurs, une accélération depuis deux semaines du nombre de permis de forage délivrés, permis qui avaient été suspendus suite à l’accident de la plateforme de Macondo

EN BANDE SON :

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