Brèves de trottoirs du 1er Mai 11….en bord de route de la grande finance…
Il est parfois bon de s’arrèter sur les bas cotés…
FRANCE/EUROPE/ETATS UNIS/EMERGENTS/MATIERES PREMIERES/MONDIALISATION/GEOPOLITIQUE
PLUS DE BREVES EN SUIVANT :
Revue de Marché
Marchés Actions :
La semaine a été riche en résultats d’entreprises et en actualité financière. L’événement majeur de cette semaine était incontestablement l’annonce des taux de la Fed. En effet, les investisseurs ont suivi avec attention qu’elle tournure allait prendre la politique monétaire américaine ultra accommodante mise en place à la suite de la crise financière. Par ailleurs, cette réunion a été succédée par une conférence de presse tenue par le président de la Fed, Ben Bernanke. Pour la première fois depuis la création de la banque centrale américaine en décembre 1913, le président de cette institution s’est livré aux questions des journalistes portant notamment sur les taux d’intérêt.
Sans surprise la Fed a décidé de maintenir son taux directeur à un niveau exceptionnellement bas avec une marge de fluctuation entre 0% et 0,25%. En décembre 2008, la Fed avait commencé à abaisser son taux directeur pour relancer un système économique à bout de souffle, victime d’une crise financière sans précédent. Le maintien de ses taux bas devrait se poursuivre sur les prochains mois. La croissance économique américaine reste en effet morose sur le premier trimestre de l’année. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé seulement de 1,8% sur cette période. Pour information, le PIB américain avait avancé de 3,1% sur le quatrième trimestre de l’année dernière. Ainsi, la Fed a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année en tablant sur une croissance de 3,1% à 3,3% alors qu’elle prévoyait une hausse de 3,4% à 3,9% du PIB. Pour atteindre ses objectifs, l’institution américaine utilise le Quantitative Easing pour combattre le spectre de la déflation et relancer l’économie du pays. Son programme d’assouplissement quantitatif consiste à racheter pour 600 milliards de dollars de dettes à long terme liées à des crédits hypothécaires et des titres du trésor. L’économie américaine doit cependant faire face à un dilemme entre la poursuite d’un quantitative easing et un risque inflationniste de plus en plus présent. La Fed américaine a en effet revu à la hausse sa prévision d’inflation entre 2,1% et 2,8% alors qu’elle admet qu’un taux d’inflation compris entre 1,7% et 2,0% est préférable pour son économie. Par ailleurs, les demandes d’allocation chômage sont ressorties en hausse cette semaine à 429 000 demandes soit une hausse de 25 000 demandes par rapport à la semaine précédente. Seul point positif, les promesses de ventes de logements ont nettement augmenté aux Etats unis pour le mois de mars avec une hausse de 5,1% sur cette période alors qu’on attendait une progression de seulement 1,5%. Les marchés américains ont continué leur progression et s’affichent clairement dans le vert en cette fin de semaine. Les investisseurs ne semblent pas prendre en compte la situation économique du pays défavorable et apparaissent aveuglés par une saison des résultats singulièrement satisfaisante. Exxon mobil, société pétrolière et gazière américaine et première capitalisation boursière du monde avec 310 milliards de dollars, a vu ses bénéfices bondir de près de 70% pour atteindre 10,6 milliards de dollars. Parallèlement, l’entreprise pharmaceutique américaine, Bristol Myers Squibb, figurant parmi les 10 plus importants groupes pharmaceutiques dans le monde, a présenté un chiffre d’affaires en hausse de 4% à 5,01 milliards de dollars alors que les analystes prévoyaient 4,95 milliards. Dans ce contexte, le Dow Jones a progressé de 2,27% sur 5 jours et s’établit à 12 763,31 points. Le Nasdaq avance pour sa part de 1,65% sur la même période et passe à 2 872,53 points. Enfin le S&P 500, considéré comme le plus représentatif du marché boursier américain avant le Dow Jones Industrial Average, a progressé de 1,89% depuis le début de la semaine et s’affiche à 1 360,48 points.
Les marchés européens ont suivi la voie des marchés américains. L’indice parisien a signé sa sixième hausse consécutive et a passé la barre des 4 100 points pour s’afficher à la clôture de la séance de jeudi soir à 4 104,60 points. La publication des résultats d’entreprises françaises a largement contribué à cette progression. Le groupe PPR a réalisé un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros pour le premier trimestre de l’année ce qui représente une hausse de 9,1% en réel. Renault a pour sa part présenté un chiffre d’affaires en hausse de 15% sur la même période à 10,4 milliards de d’euros. Enfin, Total a dévoilé un résultat net de 3,95 milliards d’euros soit en hausse de 51%. Le groupe français a annoncé une offre publique d’achat sur 60% du capital de SunPower en vue de devenir le numéro un de l’énergie solaire. Dans ce contexte, les acheteurs ont pris la main cette semaine sur les marchés européens. Coté indicateurs la tendance est mitigée. En Allemagne, le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de 37 000 pour le mois d’avril alors qu’il baisse également en France de 21 000 demandes sur la même période. Cependant, ses chiffres sont à nuancer car le nombre de chômeurs a augmenté de 0,7% sur un an pour établir un taux de chômage de 9,6% de la population active.
Par ailleurs, les problèmes de dettes souveraines européennes restent d’actualité. Alors que la dette publique du Portugal avoisine les 93% de son PIB, un accord sur le plan d’aide financière pour le pays devrait être mis en place avant le 16 mai prochain, lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro. En outre, l’Espagne pourrait être fragilisée par la situation économique de ses voisins européens, le Portugal et la Grèce. En effet, la Grèce présente une dette publique la plus importante de la zone euro par rapport à son PIB. Celle-ci a atteint 153% de son PIB, et les autorités grecques craignent une flambée des rendements obligataires. Par ailleurs, la zone euro est encline à un niveau d’inflation élevé. En effet, pour le mois d’avril celle-ci s’établit à 2,8% sur un an et dépasse ainsi pour le cinquième mois consécutif le seuil de 2% préconisé par la Banque Centrale Européenne. Dans cet environnement hostile les marchés européens avancent sereinement. Ainsi, le CAC 40 a gagné 1,34% sur les 5 derniers jours. Après avoir enregistré six séances positives, l’indice parisien est repassé sous la barre des 4000 points dans la matinée de vendredi. L’indice allemand affiche également une avancée positive en augmentant de 1,86% sur cinq jours et cote 7 493,61 points. Le Footsie, quant à lui, évolue à 6 069,90 points alors que le marché fut fermé pour cause de jour de mariage princier. Enfin, l’Eurostoxx 50 augmente de 1,69% sur la période à 3 005,22 points.
Du coté des marchés asiatiques, l’archipel du Japon apparaît fortement pénalisé par les catastrophes naturelles qui sont survenues récemment. En effet, la production industrielle et la consommation dans le pays ont chuté au cours du mois de mars. Ainsi, la production des usines nippones a enregistré une baisse historique sur le mois de mars, reculant de plus de 15% par rapport au mois de février. La consommation moyenne des ménages a, quant à elle, subi une baisse de 8,5% en mars par rapport au mois de mars de 2010. Alors que la troisième puissance économique mondiale devait faire face à un niveau de dette publique astronomique, les analystes s’interrogent sur l’impact de la catastrophe sur le niveau de déflation. Suite à la réunion jeudi de la Banque du Japon sur la politique monétaire, le taux directeur au jour le jour est resté inchangé entre 0,0% et 0,1%. Les économistes de l’OCDE ont pour leur part abaissé leur prévision de croissance pour le Japon de 1,7% à 0,8%. Coté marché, les indices ont plutôt bien réagi alors que l’agence de notation Standard & Poor’ a menacé également d’abaisser la note de la dette souveraine du Japon. La bourse de Tokyo a été soutenue par la décision de la Réserve Fédérale américaine de poursuivre sa politique accommodante, dans le sillage des marchés américains. Ainsi, le Nikkei 225 progresse de 1,84% sur cinq jours et s’établit à 9 849,74 points à la fin de cette semaine écourtée pour ce marché. Ailleurs en Asie, le Hang Seng Composite Index passe à 3 356,12 points et encaisse une baisse de 1,39% sur cinq jours. Enfin, le SSE Composite Index, qui reflète le plus fidèlement la performance du marché de Shanghai, perd 1,80% sur la même période à 2 911,51 points.
L’environnement économique apparaît instable alors que beaucoup d’indicateurs et de statistiques économiques s’affichent dans le rouge cette semaine. Il faut aussi noter que les volumes sont restés faibles ces derniers jours. Ainsi, les investisseurs devront rester vigilants la semaine prochaine.
Forex :
Cette semaine, le marché des devises a été fortement animé par l’annonce des taux de la FED suivi du discours de Ben Bernanke. Cette réunion était une première dans l’histoire depuis la création de la FED en 1913. Depuis la mise en place des mesures exceptionnelles au soutien de l’économie américaine, les marchés sont dans l’attente de plus de transparence sur la reprise économique américaine. En effet, malgré une politique monétaire très accommodante, le marché de l’emploi US progresse que progressivement, l’accélération de l’inflation menace la croissance et le marché immobilier tarde à repartir. Les investisseurs s’interrogent sur l’efficacité du programme de quantitative easing sur l’économie américaine qui reste la locomotive de l’économie mondiale. Ainsi la réunion de la FED ce mercredi a constitué un tournant majeur dans sa politique de transparence puisque en même en temps que l’annonce des taux, le patron de la FED a tenu un discours sur les perspectives de l’économie américaine. Autre nouveauté, Ben Bernanke devra s’atteler à cet exercice chaque trimestre.
Les investisseurs ont observé les effets de la politique monétaire de la Banque centrale américaine sur le Dollar Index. Cet indice synthétise l’évolution du billet vert face aux six devises internationales majeures. L’indice dollar est composé de l’Euro (58%), du Yen japonais (14%), de la Livre Sterling (12%), du Canadian dollar (9%), du Franc suisse (4%) et de la Couronne Suédoise (3%). Ainsi les banques centrales ont tendance à se fier à cet indice pour évaluer la valeur global du dollar. En juillet 2010, le dollar cotait 88,2 points, l’annonce d’une deuxième politique monétaire dite quantitative easing (QE2) a précipité la baisse du dollar et s’échangeait autour des 80 points le 5 novembre, jour de la mise en œuvre du programme de rachat des bons du trésors américains par la FED. Ce mercredi 27 avril, les investisseurs se sont ainsi focalisés sur la réunion du FOMC jugée d’une grande importance pour connaître les orientations de la politique monétaire de la Réserve fédérale. Sans grande surprise, la FED a laissé son taux d’intérêt inchangé à des niveaux exceptionnellement bas autour d’une fourchette comprise entre 0 et 0,25%, confirmant le biais très accommodant de la politique monétaire américaine. Au cours de la première interview du président de la FED, Ben Bernanke a maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante en confirmant la poursuite du quantitative easing 2 (QE2) prévu jusqu’à fin juin. Le patron de la FED affirme son soutien à l’économie américaine et conserve un ton accommodant. Dans ce contexte, le dollar poursuit sa baisse et s’échange sous les 73,50 points autour des 73,15 points, soit un plus bas depuis août 2008. L’écart entre la FED et les autres banques centrales se creuse. Les investisseurs sont actuellement guidés par les différentiels de taux entre les banques centrales et favorisent les devises offrant un rendement plus élevé permettant aux cambistes d’effectuer des stratégies de Carry Trade.
L’EUR/USD, principale paire concernée par cette actualité s’apprécie nettement et s’échange autour de ses plus hauts depuis la mi-décembre 2009 à 1,4850 dollar. La monnaie européenne affiche neuf séances de hausse d’affilées passant de 1,42 dollar, mardi 19 avril, à 1,4870 dollar, ce vendredi 29 avril. Cette hausse est portée par les anticipations des taux entre la FED et la BCE qui s’écartent. En effet alors la Banque centrale américaine laisse entendre qu’elle ne devrait pas toucher à ses taux avant la fin de l’année 2011, la BCE s’est lancée dans un nouveau cycle de resserrement monétaire et pourrait relever ses taux en juin prochain. Plusieurs analystes affirment que selon cette logique, l’euro pourrait monter jusqu’à 1,55 dollar voire dépasser son plus haut historique à 1,6045 dollar atteint en juillet 2008. Cependant, les investisseurs restent prudents et s’interrogent sur l’avenir de l’après QE2, la fin du programme d’achats d’emprunts d’Etats par la FED prévu fin juin. Cela pourrait entrainer un retour massif sur le dollar. De plus les inquiétudes sur les dettes souveraines des pays périphériques de la zone pourraient revenir sur le devant de la scène. Les menaces de restructuration de la dette grecque sont de plus en plus pesantes, comme le témoigne l’envolée des taux grecques à 10 ans autour des 15,90%. Ce qui a entrainé une hausse de 25 points de base des taux portugais à 10 ans à 9,96%, des niveaux historiques depuis la création de la zone euro. A long terme, la charge des intérêts de la dette pourrait devenir soutenable.
En outre, on notera l’envolée du dollar australien face au billet vert qui profite d’un rendement de 4,75% laissant encore la place aux investisseurs à des stratégies de carry trade. Par ailleurs, l’aussie reste soutenu par des pressions haussières sur les matières premières, notamment sur l’or et l’argent. Dans ce contexte, le dollar australien a atteint ce vendredi 29 avril un nouveau record historique face au billet vert depuis 1983 à 1,0933 dollar. Plusieurs analystes anticipent une poursuite de la hausse jusqu’à 1,10 dollar voire 1,11dollar. Cependant, les investisseurs restent prudents suite à la hausse des taux chinois qui pourrait impacter la croissance du pays et remettre en cause le bon dynamisme des exportations de matières premières australiennes vers l’Asie.
Par ailleurs, la hausse de la monnaie helvétique semble hors de contrôle et est victime de sa réputation de valeur refuge en grimpant jusqu’à 0,8655 franc suisse pour un dollar soit un nouveau plus haut historique. Cette appréciation du franc suisse n’est pas du goût de la Banque National Suisse (BNS) qui s’inquiète des impacts négatifs sur les exportations du pays. Cependant, les investisseurs continuent de parier à la hausse car à l’inverse du Japon, aucune action concertée sur les marchés des changes, pour faire baisser sa monnaie, n’est envisageable.
Enfin, la livre sterling profite de l’appétit pour le risque de la part des investisseurs et s’échange autour de ses plus hauts depuis le 30 novembre 2009 proche des 1,6650 dollar. De son coté, la devise nippone reste stable face au billet vert aux alentours des 81,50 yens pour un dollar alors que l’euro s’apprécie face à la monnaie japonaise et atteint 121 yens pour un euro, ce vendredi 29 avril contre 119,30 yens en début de semaine.
Matières Premières :
Au chapitre des matières premières, la semaine aura été fortement volatile en raison essentiellement de la réunion du FOMC qui se tenait Mercredi. Les cours du pétrole ont suivi des mouvements erratiques pour finalement s’inscrire en très légère hausse sur la semaine. L’or et l’argent enregistrent des nouveaux records et confirment ainsi l’intérêt des investisseurs pour ces valeurs refuges. D’une manière générale, la semaine aura été positive pour les matières premières notamment les matières premières libellées en dollar qui bénéficient de la faiblesse actuelle du billet vert.
Le début de semaine aura été marqué par une légère détente sur le pétrole. Les investisseurs spéculaient sur un niveau des stocks suffisants. Le Département américain de l’énergie a d’ailleurs confirmé cette attente en publiant une hausse des stocks de pétrole de 6,16 millions de barils. Par ailleurs, de nouveaux propos tenus par l’Arabie Saoudite démontrent que le premier producteur de pétrole ne semble pas à l’aise avec cette flambée des prix. Les puissances économiques s’inquiètent également de l’impact négatif d’une hausse durable des prix sur la reprise économique mondiale. Le Secrétaire d’Etat au Trésor américain, Timothy Geithner s’est d’ailleurs prononcé en ce sens mardi. Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude est revenu au plus bas de la semaine à 110,68 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échangeait mercredi à 123,22 dollars.
Après la publication des conclusions de la réunion du FOMC et du discours de Ben Bernanke, les cours du pétrole se seront renforcés. L’institution américaine a maintenu ses taux à 0,25% et a confirmé sa politique de Quantitative Easing 2 jusqu’à son terme, fin juin. Le maintien de cette politique ultra-accommodante affaiblit le billet vert. Cette faiblesse du dollar favorise les matières premières et notamment le pétrole. Ainsi, le baril Light Sweet Crude aura bondi sur des plus hauts à 113,93 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord a grimpé jusqu’à 126,62 dollars.
Sur le front des métaux précieux, les cours de l’or et de l’argent n’ont cessé de progresser. La baisse actuelle du billet vert favorise l’ascension des métaux précieux qui jouent pleinement leur rôle de valeur refuge. La situation préoccupante des dettes souveraines en Europe et aux États-Unis, les inquiétudes sur l’inflation et la hausse constante des matières premières sont autant de raisons qui poussent ces métaux précieux vers de nouveaux sommets.
Concernant l’or, la demande sur le métal jaune reste soutenue, cette dernière a progressé de 17% sur 2010 et devrait encore s’intensifier sur 2011. Pour le moment, après avoir dépassé le seuil symbolique des 1 500 dollars, l’or devrait entamer une phase de consolidation. D’une manière générale, tant que la situation économique mondiale demeurera instable, l’or restera recherché par les investisseurs, l’objectif des 1 650 dollars, 1 700 dollars pourrait alors être atteint.
Dans ce contexte, après avoir touché un nouveau plus haut historique à 1 538,25 dollars l’once, le métal jaune consolide sa position ce matin évoluant dans un canal haussier compris entre 1 532 dollars et 1 536,95 dollars l’once. L’argent de son côté suit la même tendance. Après avoir atteint les 49,50 dollars, l’once d’argent se traite ce vendredi à 48,90 dollars. Rappelons que l’argent gagne plus de 50% depuis le début de l’année.
Enfin, du côté des matières premières agricoles, les cours du blé et du maïs reculent fortement suite aux importantes pluies qui se sont abattues sur les Etats-Unis. Ces chutes d’eau sont une bonne nouvelle pour la production américaine qui souffrait de la sécheresse de ces derniers mois. Dans ce contexte, le contrat Future sur le blé revient au niveau des 7,40 dollars le boisseau. De son côté, le contrat Future sur le maïs recule au niveau des 7,25 dollars le boisseau.
/////////////////////////////////////////////////
Citigroup: enquête sur la restructuration de la dette grecque
La banque Citigroup est soupçonnée d’être à l’origine de l’envoi d’un courriel évoquant une restructuration de la dette de la Grèce au cours du week-end de Pâques, qui a contribué à paniquer les marchés. Selon les premiers éléments d’une enquête du département de criminalité électronique du parquet d’Athènes, la justice cherche à identifier les membres d’une banque d’investissement américaine auteurs d’un mail envoyé à des opérateurs de marché et hommes d’affaires, a-t-on indiqué de source judiciaire. Selon la presse grecque, le courriel a été envoyé par un responsable de Citigroup. La banque mise en cause n’a pas démenti l’envoi du mail, mais a estimé qu’il n’y avait pas de «violation de la loi». Le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou avait demandé l’intervention de la justice pour «un courriel venant de courtiers d’une banque d’investissement internationale et évoquant une restructuration de la dette grecque qui a été transmis au Parquet d’Athènes», estimant que ce type de spéculations «influence» les marchés d’une manière négative.
///////////////////////////////////////////
Allemagne: l’exaspération contre le mécanisme de sauvetage européen s’amplifie
La grogne s’amplifiait dans les rangs de la majorité de la chancelière allemande Angela Merkel contre le mécanisme de sauvetage européen décidé en mars, sans toutefois menacer encore l’adoption du paquet, prévue à l’automne. Dans une prise de position commune, le député libéral (FDP) Frank Schäffler et son confrère Klaus-Peter Willsch, issu du parti conservateur CDU de Mme Merkel, dénoncent le mécanisme européen de stabilité (MES) comme «le mauvais chemin» et «un chantage» exercé sur l’Allemagne sur le mode: «si vous cessez de payer pour nous, tout le système s’écroule».
//////////////////////////////////////////////
US : La réforme de la santé en sursis
La Cour suprême des Etats-Unis a refusé de se saisir de la validité de la réforme de l’assurance maladie du président Barack Obama, laissant les tribunaux inférieurs creuser la question avant d’intervenir. La plus haute juridiction des Etats-Unis a rejeté le recours exceptionnel demandant qu’elle se saisisse avant même qu’une cour d’appel ait rendu un arrêt. Dans sa requête début février, le ministre de la Justice de Virginie expliquait que les neuf sages devaient intervenir dans le dossier de manière accélérée puisqu’il existe un consensus palpable autour de l’idée que la constitutionnalité de la réforme doit être et sera tranchée par la Cour suprême, à terme. La Cour suprême est aujourd’hui de tendance plutôt conservatrice mais il est très rare qu’elle se saisisse d’une affaire avant que celle-ci ait achevé son parcours judiciaire normal. Au cœur de la contestation de la réforme d’Obama, l’obligation que d’ici 2014 chaque Américain se dote d’une assurance-maladie sous peine d’une sanction financière. Pour les Républicains, il s’agit d’une ingérence intolérable de l’Etat fédéral dans le droit individuel de chacun d’acheter ce qui lui plaît.
//////////////////////////////////////
Inde /Mariages fastueux et pénurie alimentaire
Alors que les hausses de prix de l’alimentation en Inde mettent à mal la cote de popularité du Premier ministre Manmohan Singh et conduit à des protestations à l’échelle nationale, des meures aussi impopulaires que drastiques pourrait être prises pour lutter contre le gaspillage de denrées alimentaires. Le ministre de l’alimentation K.V. Thomas songe à limiter le nombre de convives ainsi que la quantité de plats servis lors des mariages, où plus de 30% de la nourriture est gaspillée. A titre d’exemple, il cite le voisin pakistanais qui a pris de telles mesures récemment. L’Inde doit s’en inspirer selon le ministre. Prakash Javadekar, porte-parole du principal parti d’opposition le soutient dans ce combat, car «ces fêtes somptueuses créer un fossé entre riches et pauvres», rapporte Bloomberg.
La presse s’est emparée de cette thématique, citant le cas de Singh Tanwar, un homme d’affaires et membre du parti du Congrès (au pouvoir), qui a invité 30.000 personnes pour célébrer le mariage entre son fils et la fille d’un collègue politicien. Une «cérémonie toute simple», selon le principal intéressé. D’autres arguent que cette mesure manquerait complètement sa cible, les petits paysans étant les premiers à pâtir d’une chute des commandes.
De leur côté les wedding planers assurent que ces propositions serait impossible à appliquer et ne régleront en rien les causes profondes de l’insécurité alimentaire en Inde, un pays où 42% des enfants sont sous-alimentés, selon l’International Food Policy Research Institute. «C’est tout à fait ridicule, réactionnaire, mal pensé. Il s’agit d’une mesure populiste irréalisable», a fustigé Ashish Abrol, ancien cadre de Deutsche Bank et d’IBM, qui a lancé le cabinet Big Indian Wedding l’an dernier.
/////////////////////////////////////////
Les frets secs poursuivent leur baisse
Les prix des transports maritimes de matières premières sèches ont accentué leur baisse la semaine dernière. L’indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des prix pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé jeudi à 1254 points, contre 1296 le vendredi de la semaine précédente, tombant ainsi à son plus bas niveau depuis février.
Le Baltic Capesize Index (BCI), qui compile les prix des «capesize», navires forcés par leur grande taille de naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a fini jeudi à 1540 points, contre 1564 points le vendredi précédent. L’indice est tombé mardi 19 à 1538 points, son niveau le plus faible depuis début mars.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes (la plupart pour les céréales) empruntées par les navires adaptés aux dimensions du canal de Panama, a poursuivi sa dégringolade, chutant de 9% pour finir à 1377 points, son niveau le plus bas depuis début février, contre 1514.
L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur onze routes de transport de pétrole brut, s’est stabilisé la semaine dernière, finissant jeudi à 839 points contre 837.
Enfin, l’indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix sur cinq routes de produits pétroliers raffinés, a accentué son rebond, finissant à 887 points, contre 836 six jours auparavant.
////////////////////////////////////////
USA. Le plafond de la dette publique n’a pas été relevée à moins de trois semaines d’une échéance cruciale.
Le monde de la finance s’inquiète de voir que la limite maximale de la dette publique des Etats-Unis n’a pas été relevée, à moins de trois semaines d’une échéance cruciale, selon une lettre adressée au secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner. «Je vous écris pour vous faire part de mes inquiétudes relatives au besoin urgent qu’il y a de relever le plafond de la dette», écrit dans cette lettre Matthew Zames, président du Comité consultatif du Trésor pour les questions d’emprunt (TBAC). «Les risques qu’un défaut de paiement ferait peser à long terme sont si élevés que tout retard dans le relèvement du plafond de la dette est susceptible d’avoir des conséquences négatives sur les marchés bien avant que ledit défaut ne se produise réellement», ajoute M. Zames, qui est par ailleurs membre du comité directeur de la banque JPMorgan Chase.
Le TBAC réunit des dirigeants de banques et de fonds d’investissement. Son rôle est de fournir au Trésor des recommandations relatives à un certain nombre de questions techniques relatives à la gestion de la dette publique.
La loi fixe depuis février 2010 à 14.294 milliards de dollars le plafond de la dette de l’Etat fédéral. Selon le Trésor, la dette soumise à cette limite s’élevait vendredi à 14.241 milliards de dollars, laissant à l’Etat une marge de 53 milliards. Le ministère a indiqué le 4 avril que le plafond serait atteint le 16 mai. Dans le cas où le plafond ne serait pas relevé d’ici là, le Trésor estime qu’il pourra tenir huit semaines, jusqu’au 8 juillet, avant que l’Etat américain ne se trouve en situation de défaut de paiement (notamment parce qu’il ne pourra plus emprunter pour payer les intérêts dus sur ses obligations arrivant à échéance).
Le Trésor demande au Congrès depuis plusieurs mois de relever le plafond de la dette, mais les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, conditionnent leur vote à des exigences de réductions des dépenses publiques que les démocrates jugent exagérées, voire dangereuses. Doutant de la capacité de la classe politique à s’attaquer au déficit budgétaire du pays, l’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s (S&P) a indiqué le 18 avril qu’elle envisageait d’abaisser la note qu’elle attribue à la dette des Etats-Unis, qui bénéficient actuellement de la meilleure cote de solvabilité possible (AAA).
///////////////////////////////////////////
L’effet du cours de l’or sur les traditions
Les Sud-Coréens vendent leurs dents en or pour profiter de l’envolée des cours du métal jaune, mais les fiancés n’offrent plus qu’un seul bijou à leur promise, contre trois selon la coutume, tandis que l’anneau d’or donné traditionnellement aux bébés est plus léger qu’auparavant. «Nous recevons beaucoup plus de dents en or que par le passé, à cause de la forte hausse des prix» du métal, a indiqué Nam Seung-Woo, directeur de la maison de négoce Gold Seven. Au cours des quatre dernières semaines, le négociant a acheté des dents ou des couronnes en or auprès de plus d’une centaine de clients et il reçoit chaque jour une dizaine de demande d’évaluation, a-t-il précisé. Les clients ne se font sans doute pas arracher leurs dents en or dans le but de les vendre, a estimé Nam Seung-Woo. Mais les patients qui jusqu’à présent laissaient ces bouts de métal chez le dentiste, lorsque ces dents devaient être remplacées, les emportent désormais pour les vendre, a-t-il ajouté. Une couronne en or se négocie 40.000 wons (25,20 euros) et peut même aller jusqu’à 100.000 wons, a précisé le négociant. Mais l’envolée des cours de l’or rend moins généreux les futurs maris. «Avant, il était de règle de préparer trois parures, avec colliers, boucles d’oreilles et bracelets: une en or simple, une en or et diamants, une en or et perles», a indiqué Kim Ki-Joon, bijoutier à Séoul. «Mais maintenant les couples ne prennent qu’une seule parure, en or simple», a-t-il dit au quotidien JoongAng Daily. Quant au bracelet en or qu’il est de coutume d’offrir au premier anniversaire d’un enfant, les bijoutiers en proposent désormais une version «light», de un gramme, contre 3,75 g auparavant. Le cours de l’once d’or a encore progressé en début de semaine pour atteindre un nouveau sommet historique, à près de 1520 dollars.
/////////////////////////////////////
La véritable fin des machines à écrire
Une page de l’histoire de l’écriture vient de se tourner. La dernière usine fabriquant des machines à écrire, située à Bombay, vient de fermer ses portes en raison d’un nombre de commandes insuffisant, explique le Daily Star. Alors que Godrej & Boyce, créé dans les années 1950, fabriquait encore 50.000 machines par an dans les années 1990, elle n’en a produit que 800 l’an dernier.
Selon Milind Dukle, CEO, l’entreprise en produisait encore 10.000 à 12.000 par an dans les années 1990. Aujourd’hui, l’entreprise n’a plus que quelques centaines de machines en stock, la plupart étant en langue arabe.
Conséquence, l’administration indienne va progressivement devoir passer à l’ordinateur, au grand dam des fonctionnaires les plus âgés, qui estiment aller plus vite sur les machines à écrire. «Si vous faites un travail sur un ordinateur et que je fais le même travail sur une machine à écrire, j’aurais fini avant vous», confiait récemment un employé de tribunal. Le faible coût de maintenance était l’un des autres arguments pour conserver ces machines dans les bureaux. L’Inde était le dernier pays à utiliser couramment l’appareil dans les administrations publiques
///////////////////////////////////////////////
US/Le communiqué intégral de la Réserve fédérale
Les renseignements reçus depuis que le FOMC s’est réuni en mars montrent que la reprise économique se poursuit à un rythme modéré et que la conjoncture générale sur le marché du travail s’améliore progressivement. Les dépenses des ménages et l’investissement des entreprises en équipements et logiciels continuent de croître. Cependant, l’investissement dans les structures non résidentielles est toujours faible, et le secteur du logement reste déprimé. Les prix des matières premières ont considérablement augmenté depuis l’été dernier, et les inquiétudes pour l’approvisionnement mondial en pétrole brut ont contribué à l’appréciation marquée des cours du pétrole depuis la réunion du Comité en mars. L’inflation s’est reprise ces derniers mois, mais les attentes d’inflation à plus long terme sont restées stables et les mesures de l’inflation sous-jacente sont modérées.
Conformément à sa mission statutaire, le Comité cherche à favoriser le niveau maximal d’emploi et la stabilité des prix. Le taux de chômage reste élevé, et les mesures de l’inflation sous-jacente sont encore plutôt basses, comparées aux niveaux que le Comité juge conformes, à long terme, à sa double mission. La hausse des prix de l’énergie et d’autres matières premières a exercé des pressions à la hausse sur l’inflation ces derniers mois. Le Comité prévoit que ces effets seront passagers, mais surveillera de près l’évolution de l’inflation et des attentes d’inflation. Le Comité anticipe toujours un retour progressif à des niveaux plus élevés d’utilisation des ressources dans un contexte de stabilité des prix.
Afin de favoriser un rythme plus rapide de reprise économique et pour contribuer à faire en sorte que l’inflation, au fil du temps, soit à des niveaux compatibles avec sa mission, le Comité a décidé aujourd’hui de continuer à accroître le montant des titres qu’il détient comme annoncé en novembre. En particulier, le Comité maintient sa politique actuelle de réinvestir les remboursements du principal des titres de dette qu’il détient et achèvera l’achat de 600 milliards de dollars d’obligations du Trésor à moyen et long terme d’ici à la fin du trimestre en cours. Le Comité examinera régulièrement la taille et la composition des titres qu’il détient à la lumière des renseignements qui lui parviendront et est prêt à ajuster ce portefeuille autant que nécessaire pour favoriser au mieux le niveau maximal d’emploi et la stabilité des prix.
Le Comité maintient l’objectif du taux pour l’argent au jour le jour entre 0 et 0,25% et continue de prévoir que les conditions économiques, y compris les faibles taux d’utilisation des ressources, les tendances de l’inflation à la modération et des attentes d’inflation stables, sont susceptibles de justifier un niveau exceptionnellement bas pour le taux de l’argent au jour le jour pendant une longue période.
Le Comité continuera à surveiller les perspectives économiques et les événements dans la finance et emploiera ses outils de politique monétaire autant que nécessaire pour soutenir la reprise économique et faire en sorte que l’inflation, au fil du temps, soit à des niveaux conformes à sa mission.
Ont voté en faveur des mesures de politique monétaire du FOMC: Ben Bernanke, président, William Dudley, vice-président, Elizabeth Duke, Charles Evans, Richard Fisher, Narayana Kocherlakota, Charles Plosser, Sarah Bloom Raskin, Daniel Tarullo et Janet Yellen.
///////////////////////////////////////////
Oligopole sur le trading à haute fréquence
La moitié des ordres d’achat et de vente sur l’indice CAC 40 passent par seulement trois sociétés spécialisées dans le trading à haute fréquence, indique une étude de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), citée mercredi par Les Echos. Selon le quotidien économique, les trois acteurs seraient Citadel Securities, Getco et Knight Capital group, «trois teneurs de marché américains bien implantés outre-Atlantique».
Dans cette étude réalisée par le chef du service de la surveillance des marchés, l’AMF met en avant son aspect «agressif», rappelant qu’un ordre donne lieu à une transaction dans seulement 1 à 5% des cas. En avril 2010, un intervenant a entré 15 millions d’ordres sur les valeurs du CAC 40 et n’a exécuté qu’une transaction pour 154 ordres, donne en exemple le gendarme de la Bourse de Paris.
Le trading à haute fréquence permet en effet de passer des ordres qui peuvent être annulés très rapidement, ce qui peut créer des variations importantes sur un cours de Bourse, selon les observateurs du secteur. Cette pratique a ainsi été mise en cause dans le «krach éclair» qui a ébranlé Wall Street le 6 mai 2010, faisant plonger le Dow Jones en quelques minutes de -2% à presque -10%. «Le risque systémique dû a la vitesse et a l’automatisation est largement admis, et les remèdes font relativement consensus (contrôles à divers niveaux, coupe-circuits)», indique l’AMF dans son étude, rappelant qu’une réglementation à l’échelle européenne est prévue fin 2011.
Concernant l’intégrité du marché, l’étude estime qu’ «il appartient au régulateur d’identifier et de sanctionner la minorité d’acteurs qui commet des manquements à la réglementation». «L’AMF investit beaucoup pour détecter les schémas répréhensibles, ou qui soulèvent des interrogations, et travaille d’ores et déjà sur certaines configurations», poursuit l’étude disponible en ligne sur le site de l’AMF.
//////////////////////////////////////////////
Les USA n’espionnent plus les extra-terrestres
Le système américain d’écoutes pour capter d’éventuels messages extraterrestres a cessé ses activités depuis le 15 avril. La décision a été prise en raison des économies budgétaires fédérales, selon une lettre rendue publique mardi. L’assèchement des fonds octroyés au SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence), fondé en 1984, a contraint cette organisation à but non lucratif installée en Californie à mettre en veilleuse ses 42 radiotélescopes dits «Allen Telescope Array» (photo) ou ATA. Ces télescopes sont situés dans le nord-est de la Californie à près de 500 km au nord
de San Francisco et sont le principal outil de détection de possibles communications extraterrestres. «Nous préparons une campagne coordonnée pour appeler à l’aide et lever des fonds», explique Tom Pierson, directeur du SETI, dans une lettre à des donateurs privés potentiels. Il faut environ 1,5 million de dollars par an pour faire fonctionner l’ATA et au moins un million de plus pour couvrir les coûts de ses efforts portant sur la recherche scientifique, précise-t-il. Par Il en faudrait 5 de plus pour couvrir la recherche «des mondes de Kepler», qui prévoit de passer les deux prochaines années à écouter 1235 exoplanètes potentiellement habitables détectées en février.
///////////////////////////////////////////////
Zone Euro: les banques ont resserré leurs conditions de prêts
Les banques de la zone euro ont resserré leurs conditions de prêts au secteur privé comme aux ménages au cours du premier trimestre 2011, selon une enquête trimestrielle publiée par la Banque centrale européenne (BCE). Le nombre d’établissements bancaires indiquant avoir resserré leurs conditions de crédit est supérieur de 4% à ceux ayant déclaré le contraire, a précisé la BCE. Les banques attribuent cette évolution, qui touche davantage les grandes entreprises que les PME, à leurs conditions d’accès au refinancement ainsi qu’au niveau de leurs liquidités, précise la BCE. Les autres facteurs cités par les 124 banques interrogées – comme la perception de risques et la situation économique globale – l’ont été dans la même proportion que lors de la précédente enquête trimestrielle publiée en janvier. Les banques prévoient par ailleurs que le resserrement de leurs conditions de prêts va se poursuivre, dans une moindre mesure. En ce qui concerne la demande de crédits du secteur privé, elle continue elle de croître, «ce qui correspond à un élan sous-jacent positif dans le rétablissement économique», écrit la BCE. Le nombre d’établissements bancaires qui ont noté une hausse de cette demande excède de 19% ceux qui ont noté une baisse. Au cours du trimestre précédent, ce solde était de 10%. «Cette hausse est principalement liée au besoin de financement d’investissements fixes et de stocks et fonds de roulement», précise la BCE, qui constate que c’est «la première fois en plus de deux ans» que les investissements fixes connaissent un développement positif.
///////////////////////////////////////////////////////
US/L’indice de la Mortgage Bankers Association a reculé de 5,6% au cours de la semaine achevée le 22 avril. L’indice de demandes des prêts hypothécaires a chuté de 13,6% alors que celui de refinancement a fléchi de 0,6%. Le taux hypothécaire fixe à trente ans a été en moyenne de 4,8%, en baisse par rapport à 4,83% pendant la semaine précédente.
///////////////////////////////////////////
La Russie, un des premiers producteurs mondiaux de brut, a imposé jeudi aux entreprises pétrolières de ne pas exporter d’essence en mai pour remédier à une pénurie de carburant qui touche depuis plusieurs jours de nombreuses régions du pays.
«En mai, les compagnies ne vont pas exporter, tous les volumes seront livrés sur le marché intérieur», a déclaré le vice-ministre de l’Énergie, Sergueï Koudriachov, cité par les agences russes. Dans un communiqué publié un peu plus tard, le ministère de l’Énergie a précisé que les entreprises concernées étaient Rosneft et Gazprom Neft, des groupes contrôlés par l’État. Cette décision a été prise alors que depuis ce week-end, de nombreuses stations-service du pays se sont retrouvées à court de carburant. La situation est particulièrement critique dans la région de l’Altaï, au sud de la Sibérie, qui a vu depuis samedi des files de voitures s’allonger devant les stations. La plupart des pompes indépendantes ont dû y arrêter leur activité dès le week-end et dans les autres, seuls les conducteurs possédant une carte de client permanent pouvaient être approvisionnés, et à raison de 20 litres par véhicule. Mais d’autres régions sont aussi concernées. Dans la région de Voronej (600 km au sud de Moscou), les réserves d’essence sans-plomb 95 et 98 risquent de s’épuiser ce jeudi et les prochaines livraisons sont prévues pour le 1er mai seulement, a indiqué jeudi l’administration locale, citée par l’agence Itar-Tass. Dans son communiqué, le ministère de l’Énergie russe a toutefois indiqué que la situation «était sous contrôle» et que dans l’Altaï, les limitations sur les approvisionnements des conducteurs en essence dans les stations étaient levées. Lors d’une réunion avec le Premier ministre russe Vladimir Poutine, jeudi après-midi, M. Koudriachov a indiqué que le déficit était dû à une hausse des ventes d’essence à l’étranger.Le pays a exporté trois millions de tonnes de produits pétroliers sur les quatre premiers mois de 2011, soit autant que tout ce qu’il a exporté en 2010, a-t-il indiqué, cité par Ria Novosti.
Selon les analystes, les compagnies ont préféré réorienter leurs ventes à l’export, après que les autorités russes ont imposé en février de maintenir le prix à la pompe artificiellement bas afin de lutter contre l’inflation, l’une de leurs bêtes noires, dont l’accélération est particulièrement inopportune à l’approche de l’élection présidentielle de 2012. Pour inciter les entreprises à vendre sur le marché intérieur, M. Poutine a demandé au ministère de l’Energie d’augmenter les taxes à l’exportation sur les produits pétroliers, tout en appelant à une baisse des taxes locales sur l’essence. «Préparez des propositions et des documents pour augmenter les taxes à l’exportation des produits pétroliers», a-t-il dit, cité par les agences russes. «Je demande aux ministères de l’Énergie et des Finances de se pencher sur le problème d’une révision des charges sur le secteur pétrolier – il peut y avoir ici un ajustement avec une baisse de la TVA ou des accises», a-t-il ajouté.
Tandis que les autorités ont fort à faire pour ne pas mécontenter la population, M. Koudriachov a admis que les prix de l’essence allaient sans doute augmenter dans le pays, dans un contexte de prix élevé du baril de brut, tout en assurant que cela ne dépasserait pas 5%. Cette croissance «compense très largement le déclin historique enregistré sur l’année 2009 et ramène la production mondiale à un niveau significativement supérieur (+4%) à celui d’avant crise», ajoute l’association. En 2009, la production mondiale de gaz avait subi un déclin de 3,4%, selon Cedigaz.
///////////////////////////////////////////////////
Le dernier recensement montre qu’en Chine, la population vieillit et s’urbanise. Plus d’un Chinois sur deux vit désormais en ville.
Les résultats du dernier recensement annoncés hier confirment la tendance de fond de la population chinoise. La Chine vieillit plus rapidement de ce qu’avaient estimé les économistes. Depuis le dernier recensement il y a dix ans le nombre de Chinois âgés de plus de 60 ans a augmenté de 3 points. Ils représentent désormais 13,3% de la population. “Un problème” pour le marché de travail de l’aveu même de Ma Jiantang, commissaire du bureau des statistiques qui a annoncé les résultats à la presse.
“Le vieillissement de la population touche surtout les régions côtières et développées mais dans l’ensemble toutes les provinces sont affectées” a-t-il dit. La cause principale est à voir dans la politique de l’enfant implantée dans les années 80 dans le but de réduire la croissance démographique de la Chine. Mais si effectivement celle-ci a été contrôlée (la Chine selon le recensement compte désormais 1,34 milliards de personnes soit une croissance de 0,57% sur les dix années 2000-2010) les conséquences sociales du vieillissement peuvent s’avérer tragiques.
Les citadins sont désormais majoritaires
La Chine va voir une baisse rapide de la population active qui doit alimenter un fond de pension dont la réforme est loi d’être achevée et qui reste un sujet récurrent de mécontentement public. Actuellement deux-tiers de la population rurale n’a pas de retraite. Ce vieillissement de la population devrait rapidement poser des problèmes aux autoriéts chinoises. “L’épargne privée et publique va se réduire alors que la pression fiscale sur la population active pour subvenir aux besoins des personnes âgées va s’accroitre” explique Alistair Thornton dans un rapport rendu public par IHS Global Insight. Par ailleurs le recensement indique que pour la première fois la Chine compte presque autant de résidents urbains que ruraux. La population rurale représente 49,7% de la totalité soit une hausse de 13,5% en 10 ans.
//////////////////////////////
La Bourse de Hong Kong s’attend à un séisme financier en provenance de la Chine, rapporte le Wall Street Journal. La plateforme d’échange se prépare en effet à accueillir une première émission d’actions libellées en yuan, ce qui permettra aux Chinois d’investir de manière plus libre qu’ils ne le pouvaient auparavant.
Dans un entretien avec le quotidien new-yorkais, le chef de la direction du Hong Kong Exchanges & Clearing (HKEx), Charles Li, se prépare aussi à un flot encore plus important en provenance de la Chine attribuable au développement de produits dérivés liés à la monnaie chinoise.
Ainsi, le fonds d’investissement immobilier Hui Xian deviendra vendredi le premier titre libellé en yuan qui sera émis à l’extérieur de la Chine continentale. Charles Li espère que d’autres titres puissent aussi connaître le même traitement prochainement. Dans le but d’attirer davantage d’investisseurs chinois à investir par l’entremise du HKEx, Charles Li envisage d’offrir des produits qui offrent une couverture face à la devise chinoise. Il vise le marché des clients à valeur nette élevée.Il espère éventuellement que les mêmes titres puissent se négocier tant sur les bourses de Shanghai et de Hong Kong. Le chef de la direction affirme au Wall Street Journal qu’il s’agit d’un pas majeur pour le gouvernement chinois, qui permet aux Chinois d’amener de l’argent à l’extérieur du pays. Sur le plan des produits dérivés, le HKEx vise à accroître son offre de produits dans le secteur des swaps de taux d’intérêt.
//////////////////////////////////////////////////////////////////
AIG: plainte contre les fonds qui ont vendu les titres immobiliers
L’assureur américain AIG a porté plainte dans un tribunal new-yorkais contre plusieurs gestionnaires de portefeuilles, dont ICP, Moore Capital Management et Triaxx, pour lui avoir vendu des titres adossés à de l’immobilier avant la crise de 2008.
«Lors de l’assemblée générale de l’an dernier, le directeur général Bob Benmosche avait dit que nous examinerions nos transactions avec tous nos partenaires avant et pendant la crise financière pour voir s’ils nous avaient fait du tort. Cette plainte est le premier résultat de cet examen», a fait valoir l’assureur, suggérant qu’il y aurait d’autres poursuites. Dans la plainte, portée au nom de sa division «produits financier» (AIG-FP), l’assureur indique que cette action s’inscrit dans le cadre de «ses efforts pour récupérer des milliards de dollars perdus à cause de la conduite frauduleuse de ces accusés et d’autres parties». Une plainte d’une trentaine de pages déposée devant la justice d’Etat accuse en particulier ICP d’avoir vendu des titres émis par Triaxx et d’autres sociétés en dépassant les limites de risque fixées. AIG accuse ICP et ses filiales d’avoir «effectué pour environ 1,5 milliard de dollars des achats non autorisés, ou à des prix supérieurs au marché, de titres adossés à des crédits (CDO) émis par Triaxx qui étaient destinés à profiter à ICP aux dépens d’AIG-FP». Selon le New York Times, AIG se préparerait également à porter plainte contre plusieurs banques qui, comme Bank of America et Goldman Sachs, auraient créé des titres appuyés sur des produits dérivés de l’immobilier sans en révéler les risques.
////////////////////////////////
Le mariage princier qui vaut un milliard
620 millions de livres sterling, soit près de 900 millions de francs. C’est la somme que devrait injecter dans l’économie britannique le mariage entre le prince William et Kate Middleton, qui anime aujourd’hui la capitale anglaise. «Le merchandising pourrait dépasser 26 millions de livres dans le Royaume-Uni seulement, estime Neil Saunders, du consultant Verdict, cité par Business Review. Les vendeurs de nourriture pourraient encaisser
360 millions alors que le public voudra des extras comme du champagne pour trinquer à la santé du jeune couple. La branche du voyage, enfin, devrait recevoir quelque 216 millions supplémentaires.» Au-delà des chiffres, certains économistes considèrent que le bonheur ressenti par le public lors du mariage favorisera une reprise de la consommation dans le Royaume. Certains analystes ont même calculé un impact économique cumulé d’un milliard de livres au cours des deux prochaines années. Vu le contexte de difficultés économiques, les familles des nouveaux mariés ont mis la main à la poche pour financer la manifestation, puisque le prince de Galles et la Reine prendront en charge la réception à Buckingham Palace, tandis que les parents de Kate ont versé une somme à six chiffres, rompant avec la tradition royale. Même si la cérémonie n’aura pas le faste du mariage de Charles et Diana en 1981, elle devrait coûter davantage et dépasser le budget de 12 millions de livres consommé il y a 30 ans. Parmi les coûts, le poste sécurité pourrait atteindre 80 millions de livres, à la charge exclusive du gouvernement, tandis que le nettoyage lié au mariage devrait coûter un modeste 40.000 livres.
//////////////////////////////////////////////////
La baisse des réserves de gaz naturel en Bolivie
Le gouvernement bolivien s’y attendait mais la confirmation reste douloureuse. D’après un audit publié récemment par la firme américaine Ryder Scott, les réserves de gaz naturel du pays s’élèvent donc seulement à environ 281 milliards de mètres cube, à comparer avec les 700 milliards qui servaient jusqu’ici de référence officielle et qui avaient été établi par une autre étude datant de l’année 2004.
Ce nouveau chiffre signifie que le pays andin n’aurait finalement des réserves certifiées que pour les neuf ans à venir contre les 20 à 25 ans prévus par l’ancienne estimation. La Bolivie passe également du deuxième au cinquième rang dans le classement des pays gaziers d’Amérique du sud, derrière désormais le Venezuela, l’Argentine, le Brésil et le Pérou. C’est donc un gros coup dur pour l’économie du pays surtout quand on sait que le gaz naturel est en tête des exportations nationales, avec plus de 2 milliards d’euros vendus l’an passé, principalement vers le Brésil et l’Argentine.
Ce chiffre revu à la baisse avait déjà filtré l’année dernière mais le gouvernement avait alors demandé à la société Ryder Scott de réviser son étude. Finalement, le nouveau calcul ne fait donc que confirmer la spectaculaire baisse de réserves. Pour le gouvernement bolivien, la raison de cette chute provient d’une manipulation orchestrée lors du précédent audit par les compagnies pétrolières dont la valeur boursière dépend notamment des quantités certifiées d’hydrocarbures des pays dans lesquels elles opèrent. Certains analystes estiment également qu’il faut relativiser le mauvais chiffre car seulement 10% du territoire national potentiellement riche en hydrocarbures a été exploré. La Bolivie a d’ailleurs prévu d’investir cette année environ 1,2 milliard d’euros dans le secteur des hydrocarbures avec parmi les objectifs, celui de voir gonfler à nouveau ses réserves certifiées de gaz naturel.
/////////////////////////////////////////
Le cobalt est en plein essor.
Il sert surtout à produire des batteries. Le développement de la voiture électrique représente un marché assuré pour ce minerai essentiellement extrait en République Démocratique du Congo. Mais le problème reste l’acheminement extrêmement difficile depuis les mines du Katanga vers les ports d’exportation.
La consommation mondiale de cobalt a considérablement augmenté depuis 15 ans. En 1995 elle était de 24 000 tonnes, aujourd’hui elle dépasse les 60 000 tonnes. La RDC est de loin le principal producteur, quatre fois plus que l’Australie ou la Chine, dix fois plus que la Zambie. Le cobalt est un sous produit des mines de cuivre. Après passage du minerai à haute température, il est séparé du cuivre et se présente sous la forme d’une poudre noire. Elle est emballée dans des sacs qui prennent la route à bord de camions semi-remorque en direction de la Tanzanie. Depuis Lubumbashi, capitale de la province du Katanga, le port de Dar es Salaam peut être ainsi atteint en une semaine en théorie, en réalité la durée du trajet varie énormément en fonction des saisons, de l’état des routes et de la durée de passage aux frontières.
Une autre partie de la production part vers l’Afrique du Sud, le port de Durban, via la Zambie, le Botswana, le Zimbabwe. L’acheminement est le principal problème; pour les professionnels du secteur qui se réuniront à Hong Kong le mois prochain, pour eux il faudrait surtout transporter le minerai par train; plus rapide, plus sûr, et surtout beaucoup moins cher. Les quantités transportées pourraient être largement supérieures à ce que peuvent faire les camions. L’essentiel du cobalt est exporté vers l’Asie. Le Cobalt sert à beaucoup de choses : des alliages spéciaux – notamment pour les réacteurs d’avion, les prothèses dentaires, mais aussi l’élevage : des productions alimentaires pour les bovins contiennent du cobalt riche en vitamine B12. Mais le plus gros de la production, environ 25%, sert à fabriquer des batteries, aussi bien de voitures, que d’ordinateurs, appareils photo ou téléphones portables.
L’effet conjugué du développement de la Chine et de l’Inde, ainsi que la tendance occidentale à produire des véhicules hybrides ou tout électriques a considérablement fait croître la demande. La voiture électrique à elle seule assure un bel avenir à ce minerai. Actuellement en RDC, il n’existe aucune transformation ni utilisation du cobalt. Comme c’est le cas pour toutes les matières premières de ce pays
//////////////////////////////////////////////////
Le Karoo en Afrique du Sud, pourrait avoir d’immenses réserves de gaz de schiste. Et les groupes pétroliers et miniers sont pressés d’explorer cette région… Mais les opposants au projet viennent de marquer des points.
L’agneau du Karoo, l’une des viandes les plus réputées d’Afrique du Sud, a obtenu un sursis en cette période de Pâques. Le Karoo, c’est une zone aride dans le sud du pays. Et son économie dépend largement du mouton. Mais demain c’est peut-être le gaz de schiste qui fera la notoriété de la région, car il pourrait y avoir là de vastes réserves de gaz. Et les compagnies pétrolières et minières s’y intéressent de près. Alors, c’est la bataille du gaz contre les moutons.
Les agriculteurs, les habitants, les défenseurs de l’environnement ne veulent pas que les compagnies pétrolières et minières viennent prospecter dans la région. Et le gouvernement sud-africain, après avoir accordé des permis d’exploration, vient de mettre un frein à ces projets. Il a décidé que des équipes d’experts multidisciplinaires allaient d’abord étudier l’impact sur l’environnement de l’exploration du gaz.
Premier concerné par ce moratoire, le néerlandais Shell, qui a obtenu un permis qui lui permet explorer 90 000 kilomètres carrés dans la région. Le groupe dit maintenant attendre des éclaircissements sur cette décision gouvernementale. Mais Shell n’est pas le seul concerné. Il y a également le sud-africain Sasol, le norvégien Statoil et un groupe américain, Chesapeake Energy qui se sont réunis pour explorer la région. Ainsi qu’un consortium internatonal, Falcon Oil & Gas et le géant minier Anglo American.
C’est que le gaz de schiste, c’est le nouvel eldorado. Il en existe encore des réserves considérables, méconnues. Et ce n’est que très récemment qu’on a appris à l’extraire. Pour cela, il faut procéder à la fracturation hydraulique des roches, en injectant sous terre des produits chimiques du sable et de l’eau à haute pression. Rien que pour la phase d’exploration, avant même d’envisager toute commercialisation, Shell projetait d’investir 200 millions de dollars dans le bassin du Karoo. Le pétrolier devra maintenant attendre l’avis des experts.
Mais qu’est-ce qui a sauvé l’agneau du Karoo, du moins temporairement ? C’est l’infiniment grand, c’est l’espace : en effet l’Afrique du Sud veut accueillir un projet de télescope valant plusieurs millions de dollars. Un projet pour lequel le pays est en concurrence avec l’Australie. Et pour conserver des chances d’obtenir ce télescope, il ne faut surtout pas qu’il y ait d’interférence radio que pourrait causer la fracturation hydraulique
//////////////////////////////////////////////////////
Areva et GDF Suez devraient s’associer pour répondre au grand appel d’offres lancé par l’Etat Français pour les éoliennes offshore, d’après Les Echos. Un contrat gigantesque de 3.000 mégawatts, qui représente environ 10 milliards d’euros. Les deux groupes pourraient former un consortium: “l’un (Areva) apporte sa compétence de fabrication des éoliennes, l’autre (GDF Suez), son expérience de producteur d’électricité”, écrit le journal. Des contacts ont été noués avec Vinci et le spécialiste danois des éoliennes DONG Energy, pour faire face à l’alliance Alstom-EDF Energies Nouvelles.
/////////////////////////////////////////////////
Le patron du CAC le mieux loti au titre de l’année 2010 est Michel Rollier, gérant associé commandité de Michelin, avec une rémunération de 4,5 millions d’euros (dont 0 euro comme salaire fixe). Viennent ensuite, d’après le classement établi par Les Echos, Franck Riboud, P-DG de Danone (4,4 millions d’euros), et Bernard Arnault, numéro 1 de LVMH (3,9 millions d’euros). Ayant renoncé à la part variable de son salaire, Carlos Ghosn, le patron de Renault, n’a touché “que” 1,2 millions d’euros. “Le total des salaires des patrons du CAC atteint cette année plus de 98,3 millions d’euros, soit une moyenne de 2,46 millions d’euros par dirigeant et 24% de plus qu’en 2009”, note le quotidien
////////////////////////////////////////////////////////
En exclusivité, Le Parisien dévoile le rapport de la Banque de France sur le surendettement. “Crise oblige, 2009 avait été une année noire. Après une stabilisation en 2010, l’année 2011 s’annonce sous des auspices plus sombres”, indique le quotidien. Et d’ajouter qu’en février, le nombre de dossiers déposés à la BdF a augmenté de plus de 17% par rapport à décembre 2010, portant à près de 900.000 le nombre de ménages touchés pour un endettement moyen de 34.500 euros. Le rapport permet de dresser un profil de ces personnes en difficultés financières. “Aux personnes vivant seules, à très faibles revenus et locataires de leur logement (80% des surendettés) viennent s’ajouter désormais les personnes de plus de 55 ans: elles représentent aujourd’hui 23% des surendettés, contre 13% en 2001”. En cause, la stagnation des retraites et l’obligation d’assurer de plus en plus longtemps la subsistance de leurs enfants.
//////////////////////////////////////////////////////////////
Après la ménagère de moins de 50 ans, la “digital mum” prend le relais auprès des publicitaires. Exit donc la cible commerciale très convoitée née dans les années 60. Voici l’ère de la femme moderne, en phase avec les nouvelles technologies. “Pour la première fois, l’impact des nouveaux médias dans la consommation et dans la vie des mères de famille est étudié”, indique Le Figaro. Un baromètre trimestriel a été créé par l’agence KR Media et WebMediaGroup qui permettra de mieux comprendre les comportements de cette ménagère de moins de 50 ans “en phase avec la réalité de notre société”. “La digital mum relie parfaitement les mondes physiques et numériques dans lesquels nos annonceurs déploient leurs actions marketing”. Voici “la nouvelle cible universelle que nous devons mieux comprendre”. Il s’agit d’une femme ayant au moins un enfant à charge, de 40 ans en moyenne, ayant pour 45% d’entre elles un revenus mensuel par foyer supérieur à 2.700 euros net et se connectant au moins une fois par semaine à internet, explique Isabelle Bordry, P-DG de WebMediaGroup. En France, les “digital mums” représentent 17% de la population des 15 ans et plus, soit 8,7 millions. 4 digital mums sur 5 sont des ménagères de moins de 50 ans.
/////////////////////////////////////////////////////////////////
BREVES PRECEDENTES :
Brèves de trottoirs du 24 Avril 11….en bord de route de la grande finance…
EN BANDE SON :
Commentaires récents