Art de la guerre monétaire et économique

FMI : Un Roi ou une Reine pour la Grèce ?

Le Fonds monétaire international se dirige, , vers un combat à trois entre le Mexicain Agustin Carstens  la Française Christine Lagarde et l’Israélien Stanley Fischer pour prendre le poste de directeur général de l’institution et la prise de pouvoir en Grèce, au Portugal, en Irlande…. 

 

source The Economist

La limite pour déposer sa candidature à la succession du Français Dominique Strauss-Kahn a été dépassée à vendredi minuit heure de Washington (04H00 GMT samedi). Le FMI a prévenu qu’il ne ferait aucune déclaration sur les noms des candidats avant lundi.

Les 3 candidats se disputeront les voix des 24 membres du conseil d’administration du Fonds.

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C. Lagarde, ministre des Finances depuis quatre ans, peut faire valoir une expérience solide au sein du G20 et de la zone euro. Le soutien des sept administrateurs de l’Union européenne lui est acquis.

A. Carstens, qui cumule quatre ans et demi à la tête du ministère des Finances puis de la banque centrale du Mexique, «a plus d’expérience» au sein des institutions financières internationales, estime Fred Bergsten, directeur du Peterson Institute, un centre de recherches de Washington sur l’économie internationale. 

Il avait accédé au poste de directeur général adjoint du FMI (soit son numéro trois) en 2003, époque où Mme Lagarde était encore avocate. Vendredi à New Delhi, il a défendu ses «qualifications», espérant que la désignation se ferait au «mérite». 

«Si je devais être élu, je mobiliserais toutes les ressources pour aider l’Europe», a-t-il assuré, dans un entretien au quotidien allemand Die Welt paru samedi.

Stanley Fischer, le gouverneur de la Banque d’Israël s’est porté candidat in extremis au poste de directeur général du Fonds monétaire international.Stanley Fischer, né le 15 octobre 1943 en Rhodésie du Nord (devenue depuis la Zambie), a étudié en Grande-Bretagne avant de prendre la nationalité américaine. Il est ensuite devenu Israélien en janvier 2005 au titre de la Loi du retour, qui permet à tout Juif de la diaspora d’obtenir la nationalité israélienne lorsqu’il immigre en Israël.

Le fait d’être Américain pourrait constituer un handicap pour Stanley Fischer car il est de tradition, jusqu’à présent, que la direction du FMI revienne à un Européen tandis que la présidence de la Banque mondiale (BM) est confiée à un Américain. Ses 67 ans représentent aussi un handicap dans la mesure où le FMI applique normalement une limite d’âge de 65 ans à ses dirigeants.

Unanimement reconnu pour ses compétences, M. Fischer a été de 1988 à 1990 vice-président et chef économiste à la Banque Mondiale, avant de devenir le premier directeur général adjoint du FMI de 1994 à 2001. Il est ensuite passé dans le secteur privé en devenant vice-directeur du géant financier américain Citigroup et président de Citigroup International (2002-2005) jusqu’à son arrivée à la tête de la Banque d’Israël début 2005. 

 Un quatrième candidat déclaré, le président de la banque centrale du Kazakhstan Grigori Martchenko, a finalement renoncé. «J’ai décidé de ne pas y aller», a-t-il déclaré vendredi à la chaîne américaine CNN, estimant «plus ou moins évident que Christine Lagarde va être élue». Il n’avait pas fait campagne. 

Des États membres parmi les plus importants, au premier rang desquels les États-Unis, le Japon et la Chine, se donnent encore du temps pour se prononcer. Le FMI s’est fixé pour objectif de désigner un nouveau dirigeant le 30 juin. 

Le Fonds prévoit de publier le nom des candidats en début de semaine prochaine 

Les États-Unis et l’Europe se partagent, en vertu d’une convention non écrite, la direction du FMI et la présidence de la Banque mondiale depuis 1946.

 Le ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Matata Mapon, a affirmé à Lisbonne que l’Afrique subsaharienne se rangerait derrière Mme Lagarde.

source agence juin11

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