Art de la guerre monétaire et économique

Quand l’Occident vacille par Anders Aslund

Quand l’Occident vacille

Au début de la crise financière, un important investisseur sur les marchés émergents m’avait déclaré: «ceci n’est pas une crise financière globale, mais semi-globale». Il avait raison: il s’agissait véritablement d’une crise des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon. Parmi les économies émergentes, seule l’Europe de l’est fut gravement touchée. En effet, la crise a marqué le renversement des plus grands pays occidentaux par les économies émergentes, avec d’énormes conséquences pour la répartition globale du pouvoir, de la finance, de la politique et de l’économie.

source The Economist

PLUS DE DECLIN EN SUIVANT :

La crise de la dette souveraine de la zone euro semble avoir été la crise financière la plus mal gérée depuis le défaut de l’Argentine en 2001. Les leaders de l’Union Européenne et de la zone euro se sont sérieusement discrédités. L’Europe a besoin de changements institutionnels bien plus fondamentaux que tout ce dont il a été question jusqu’à présent.

Le Fonds Monétaire International n’a jamais mis en jeu une somme aussi importante dans un seul pays que ce qu’il a fait en Grèce. Par conséquent, le FMI, qui est le gardien d’une partie des réserves internationales détenues par les banques centrales du monde, risque de perdre des dizaines de milliards de dollars.

Est-ce une utilisation responsable de l’argent des contribuables internationaux? Le FMI n’aurait-il pas imposé des conditions beaucoup plus sévères, et prêté moins, s’il s’eût agi de n’importe quel autre pays en-dehors de la zone euro?

L’explication apparente à l’extraordinaire prise de risque du FMI est que le directeur général qui a pris la décision d’aider autant la Grèce est originaire de la zone euro et, à l’époque, cachait à peine ses ambitions de candidat aux présidentielles françaises – c’est à dire avant son arrestation à New York sur accusation de viol. De plus, les Européens dominent le leadership du Fonds. Le fait que des débiteurs dominent une institution internationale sensée prêter de larges sommes représente un conflit d’intérêts inconfortable.

Cette mauvaise gestion devrait disqualifier tout décideur politique de la zone euro pour le poste de directeur général du FMI. Pourtant, Christine Lagarde, la ministre des finances française, a été nommée pour succéder à son compatriote Dominique Strauss-Kahn après la démission de ce dernier. Qui aurait sérieusement suggéré qu’un Russe prenne la tête du FMI à la suite de son crash financier en 1998, ou encore un Argentin après le défaut de 2001. Aujourd’hui, la zone euro est tout aussi toxique.

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Charivari au FMI : Après DSK, c’est au tour de Christine Lagarde d’être dans l’eau chaude

Le FMI porte-t-il malheur? Christine Largarde est actuellement sur la sellette puisque la Cour de justice de la République (CJR) française a décidé d’ouvrir une enquête sur elle dans une affaire d’abus d’autorité. 

Le rappel de l’affaire

L’affaire concerne la procédure d’arbitrage ayant mis fin en juillet 2008 au conflit entre Bernard Tapie et l’ancienne banque publique Crédit Lyonnais, au sujet de la vente d’Adidas en 1993.

La commission des requêtes de la CJR avait été saisie par des députés socialistes. Le Procureur général près la cour de cassation Jean-Louis nadal avait jugé qu’il y avait matière à enquêter sur des faits présumés d' »abus d’autorité ».
Jeudi, la commission des requêtes de la CJR, habilitée à juger des ministres pour des faits présumés commis dans l’exercice de leur fonction, n’a pas précisé dans un premier temps sur quel chef elle comptait enquêter.

 Nadal reproche à Mme Lagarde d’avoir recouru à cet arbitrage privé alors qu’il s’agissait de deniers publics, d’avoir eu connaissance de la partialité de certains juges arbitres, et de ne pas avoir exercé de recours contre cet arbitrage controversé alors que plusieurs spécialistes l’y avaient encouragée.
Le tribunal arbitral, juridiction privée, avait condamné le Consortium de Réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais, à verser à l’homme d’affaires 285 millions d’euros d’indemnités (400 millions d’euros avec les intérêts).

Cette histoire remonte aux années 1990, Bernard Tapie, fraîchement devenu ministre, avait mise en place à la hâte le processus de vente d’Adidas par le Crédit Lyonnais. Bernard Tapie avait alors fixé un prix minimum de vente pour Adidas, qui était alors l’actif le plus important du groupe Tapie.Adidas sera vendue en partie à un groupe d’investisseurs mené par Robert Louis-Dreyfus. Quelques années plus tard, ce dernier va prendre le contrôle d’Adidas en rachetant l’ensemble des parts pour 701 millions d’euros. Cette somme représente près de deux fois le prix de vente initial qu’avait reçu Bernard Tapie.

Témoin de cette vente, l’homme d’affaires français est au même moment en faillite. Il se penche alors de nouveau sur les conditions de la transaction d’Adidas et se rend compte que le Crédit Lyonnais a reçu 2,6 milliards de francs grâce à cette opération.

S’enclenche ensuite une poursuite judiciaire durant laquelle Bernard Tapie réclame 229 millions d’euros au Crédit Lyonnais ainsi qu’au Consortium de réalisation (CDR), une structure qui avait été créée par le gouvernement français en 1995 pour liquider le passif du Crédit Lyonnais.

Bernard Tapie obtiendra gain de cause en 2008 et le CDR sera condamné à lui verser 285 millions d’euros. Alors ministre, Christine Lagarde n’a pas décidé de contester la victoire de Bernard Tapie et a accepté que l’État verse la pénalité demandée par les tribunaux. C’est exactement ce qu’on lui reproche maintenant : ne pas avoir eu recours à la cour d’appel de Paris pour régler ce différent.

« Les élus de gauche considèrent qu’il s’agissait d’un choix stratégique, une faveur politique visant à donner l’avantage à l’ancien d’homme d’affaires, qui avait fait campagne en faveur de Nicolas Sarkozy en 2007 », explique Samira Hamiche, journaliste chez Europe 1

Selon Les Échos, le chef d’accusation de « complicité de faux » aurait été retenu parce que l’arbitrage avait été modifié à une étape de la procédure. Ce détail constituerait « une anomalie de nature à constituer un faux », selon une source judiciaire citée par l’AFP.

Christine Lagarde peut toutefois dormir tranquille pour l’instant. En effet, l’enquête pourrait durer plusieurs années. De plus, après cette enquête pénale, la commission d’instruction de la CJR pourra décider de tenir, ou non, un procès. Fait intéressant, la CRJ est une juridiction spéciale pour les ministres. Selon des médias français, la CRJ a été critiquée dans le passé pour ses délais et son fonctionnement.

De son côté, le FMI réitère sa confiance en Christine Largarde en soutenant, par voie de communiqué, « avoir étudié le dossier avant de nommer Christine Lagarde à la tête du FMI le mois dernier » et « qu’il ne serait pas opportun de faire des commentaires sur une affaire en cours devant la justice française ».

source Reuters,  Europe 1, Ouest France, Les Échos et l’AFP

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L’UE, les USA et le Japon sont en péril fiscal et plusieurs pays – le Japon, la Grèce, l’Italie et la Belgique – ont une dette publique qui excède leur PIB. Il est de plus en plus reconnu que les politiques fiscales laxistes ont été de mauvais choix de politique économique, avec de fortes implications pour la pensée macroéconomique, la politique et les constitutions.

Dans la théorie macroéconomique, le Keynésianisme est promis à sa deuxième mort. Le monétarisme de Milton Friedman avait généré une première condamnation à mort, sans pourtant fournir de prédictions ou règles utiles à une politique fiscale alternative. Pendant la crise, la théorie macroéconomique dominante recommandait un stimulus fiscal massif, qui a contribué à aggraver la crise de la dette publique. La question aujourd’hui est de savoir si la théorie macroéconomique s’avouera aussi non pertinente que l’économie politique du socialisme, ou au contraire proposera des contributions intéressantes pour la politique économique. Pour l’instant, des règles monétaires et fiscales élémentaires semblent plus appropriées.

Comment les populations et les gouvernements ont-ils pu accepter ces dettes énormes et même recommander davantage de stimulus? De nombreuses dépenses publiques et déficits budgétaires n’ont d’autre justification que le populisme, et les grands perdants politiques de la crise ont été les sociaux-démocrates européens, l’équivalent politique du Keynésianisme économique.

Bien trop souvent, la social-démocratie s’est apparentée au populisme, s’opposant à toute réduction des dépenses publiques et même toute dérégulation, qui auraient amélioré la productivité. Les électeurs européens sont à présent en train de punir les partis sociaux-démocrates, qui n’ont jamais été aussi faibles depuis la première guerre mondiale. A leur place, un alignement centre-droit de forces politiques responsables fiscalement a pris le pouvoir dans tous les 27 pays de l’UE sauf trois.

Les démocraties occidentales se sont souvent vantées de leurs contrôles institutionnels, mais à l’évidence ces mécanismes n’ont pas fonctionné au cours de la crise ou du boom qui l’a précédé. Et ils ont été la recette de la paralysie politique aux USA lors du long débat concernant le relèvement du plafond sur leur dette nationale. Dès lors, lorsque les fonctionnaires chinois et russes attaquent la démocratie en tant que telle, de vieilles questions à propos de l’efficacité et de la stabilité de la démocratie redeviennent d’actualité.

Personne ne nie que les démocraties avancées ont largement échoué à anticiper les crises financières et de la dette souveraine, alors que la plupart des économies émergentes ont mené de meilleures politiques économiques. Comment les démocraties occidentales modernes peuvent-elles imposer une discipline fiscale stricte? L’indépendance des banques centrales a-t-elle donné à leurs fonctionnaires non élus l’autorisation d’imprimer de la monnaie ? Comment peut-on leur imposer d’être responsables? Comment peut-on contrôler les intérêts particuliers non représentatifs de la population?

De telles questions ont généré un débat constitutionnel de grande ampleur. Après la deuxième guerre mondiale, de nombreux pays européens ont inscrit des garanties sociales considérables dans leurs constitutions. Aujourd’hui, beaucoup de ces garanties devront être abandonnées. A la place, certains pays européens discutent de l’imposition de certaines règles fiscales rigoureuses dans leur constitution, et envisagent des changements encore plus importants.

Les déficits fiscaux excessifs de nombreux pays occidentaux doivent être réduits. La dette publique moyenne de la zone euro a grimpé à 85% du PIB. Certains pays européens parviennent à réduire leur dette grâce à des surplus budgétaires constants, comme la Bulgarie, la Finlande, la Russie et la Suède l’ont fait au cours de la dernière décennie. La privatisation d’entreprises et propriétés publiques est une autre possibilité.

Mon collègue à l’Institut Petersen Carmen Reinhardt pense que la répression financière sera la méthode principale pour réduire la dette: les gouvernements utiliseront la régulation et la manipulation pour forcer les épargnants à rembourser la dette publique via des rendements négatifs sur leurs investissements obligataires.

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«Un âge d’or de répression financière» ou comment les États sans le sou forcent les épargnants à les financer

Carmen Reinhart a acquis une célébrité mondiale l’an dernier, en tant que coauteur avec Kenneth Rogoff d’un ouvrage dénonçant les bulles financières. Le livre «Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folies financières» montre la grande naïveté des investisseurs qui s’imaginent toujours que les arbres peuvent monter jusqu’au ciel.

 Aujourd’hui, cette économiste d’origine cubaine nous fait passer de l’autre côté du miroir aux alouettes. Elle nous décrit les tours de passe-passe par lesquels les États hyperendettés obligent les épargnants à accepter des taux d’intérêt largement inférieurs à l’inflation.

La «répression financière» que pratiquent les gouvernements

Telle est la définition même de la «répression financière» que pratiquent les gouvernements.

Car il faut exercer un véritable coup de force pour capter une épargne qui normalement devrait aller sur des créneaux plus rémunérateurs. Dans la très officielle revue du FMI, Finance & Development, de juin 2001, Carmen Reinhart expose les trois instruments communément utilisés par les pouvoirs publics pour parvenir à leurs fins.

Le premier canal consiste à faire acheter par la Banque centrale les titres émis par l’État. La Fed américaine est passée virtuose dans ce maniement de la planche à billets. Depuis novembre dernier, ce qu’on désigne savamment comme le «QE II» (la deuxième opération de quantitative easing) a permis de financer le Trésor à hauteur de 600 milliards de dollars. Pratiquement la totalité des besoins de l’État fédéral sur cette période a été épongée ainsi. La Banque d’Angleterre n’est pas en reste, et même la prude BCE a acheté des titres de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal, pour 100 milliards de dollars (75 milliards d’euros).

Le deuxième outil à la disposition des gouvernements pour faire tomber l’épargne dans leur escarcelle est plus hypocrite, mais pas moins efficace. Il s’agit d’user du pouvoir réglementaire et d’obliger les intermédiaires financiers à détenir, pour leur propre bien, des titres publics, car ils ont la réputation d’être plus sûrs. Pour les compagnies d’assurances, la réglementation internationale Solvency II a été sensiblement durcie. Quant aux banques, la régulation dite «Bâle III» est en train d’imposer des normes similaires, censées renforcer leur résilience aux crises de liquidités.

«Un âge d’or de répression financière»

Last but not least, chaque État peut tout simplement créer à son gré «des marchés d’épargne captifs». Carmen Reinhart cite «la liquidation par le gouvernement français, en 2010, du Fonds de réserve pour les retraites (FRR) de façon à abonder le système général de pension ainsi que la Cades». Elle note que l’Irlande a fait de même, que le Japon mobilise le réseau de la poste pour couvrir les trois quarts des besoins abyssaux du gouvernement. Le Royaume-Uni a également revu en forte hausse les réserves constituées par les banques en gilts de l’État britannique en 2009.

Rien de nouveau sous le soleil, toutefois : en matière financière, ce qui semble nouveau, c’est ce qu’on a oublié, devraient savoir les investisseurs.

 Carmen Reinhart rappelle que les années 1945-1980 ont été «un âge d’or de répression financière». Il fallait purger les dettes publiques à la sortie de la guerre : elles représentaient 237,9 % du PIB britannique. L’inflation et les contrôles réglementaires de toutes sortes ont exercé ce qu’elle appelle un «effet de liquidation» de l’endettement. Elle l’estime compris entre 3 % et 4 % du PIB chaque année pour le Royaume-Uni et les États-Unis et à 5 % pour l’Italie et l’Autriche. Son étude ne traite malheureusement pas le cas de la France. Mais les Français savent d’expérience ce qu’était un taux réel négatif, pratiquement la norme jusqu’en 1984, date charnière : Pierre Bérégovoy, ministre des Finances, a alors commencé à libéraliser les marchés de l’argent.

La mode amère de la «répression financière» est de retour dans l’Hexagone. Les détenteurs de sicav monétaires l’ont constaté : leur capital fond au rythme de l’inflation. Le débat reste pourtant encore ténu. Seul Patrick Artus, l’économiste de Natixis, a publiquement utilisé l’expression dans une note intitulée bizarrement «Financial Repression». Magnanime, il considère que ce n’est pas délibéré : «Les banques centrales ne maintiennent pas des taux d’intérêt bas pour réduire le coût des dettes publiques, mais parce qu’elles s’inquiètent de la faiblesse de la croissance et du niveau élevé du chômage». My foot, serait-on tenté de lui répondre («mon œil» en bon français). «L’euthanasie des rentiers» a-t-elle sonné, comme le recommandait John Maynard Keynes, au milieu des années 1930 ?

 Par Jean-Pierre Robin/le Figaro juin11

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Entretemps, les banquiers centraux de partout se demandent: à quoi bon garder des réserves internationales de plus en plus grandes dans deux des monnaies les moins bien gérées au monde, le dollar américain et l’euro? Bien que les changements de monnaie de réserve soient rares dans l’histoire, la situation actuelle n’est plus tenable. Cependant, tout changement pourrait déstabiliser encore plus l’économie mondiale.

La mauvaise gestion économique de l’Occident réduira également son pouvoir militaire. A présent, les USA comptent pour la moitié de l’ensemble des dépenses militaires globales, mais des réductions sont prévues. La puissance militaire relative des USA ne sera probablement plus jamais aussi grande, et la montée de la puissance militaire de la Chine semble aussi inévitable que son succès économique.

La situation difficile de l’Occident demeure lamentable. Malgré tout, certains économistes restent en faveur de davantage de stimulus fiscal. Au contraire, les leaders occidentaux doivent se concentrer sur la réparation du budget de leur état afin de sauver ce qui peut encore l’être.

ANDERS ÅSLUND Peterson Institute / Project Syndicate AOUT11

3 réponses »

  1. si Lagarde doit être gardée contre elle-même,il va falloir qu’elle fasse un combat d’arrière-garde, à défaut d’être en avant !! d’ailleurs, c’est quoi, le FMI , Fuck My Intelligence ? et la France, le dernier pays , à part la Corée du Nord et Cuba, qui est géré par des bureaucrates krypto-soviétiques, sûrs de leurs supériorités en matière de musées, vins et fromages, n’oublions pas « their notorious SS(pas la variante Waffen) qui sont, ont le sait,les armes ,sinon, de conquète, mais de retraites massives pour le 21 ème siècle. OK ,next time, i’ll make it in English, may be Japanese, aiku or origami ? always leave the choice of death to candidates, sudden or slow, AVC or Al Zeimer ……:-)))))

  2. La crise de la dette souveraine de la zone euro semble avoir été la crise financière la plus mal gérée depuis le défaut de l’Argentine en 2001.
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    Non, y’a eu mieux depuis.
    Hormis les 3000 milliards perdu par la FED et que le congrès à entériné.
    T’as le cousin du directeur de la banque du Japon qui se fait coincé avec son pote à Chiasso (CH)
    Avec dans les bagages 319 milliards de dollars en bon du trésor de 500 millions chacun.
    Bon tu vois les douanier sont pas con, ils sont douanier.
    Il les on relâcher aux motifs que les bons était faux, le sceau était vert.
    En effet, avant de mourir JFK avait eux le temps de faire imprimer des bons via le trésor.
    Comme quoi on nous dit pas tout sur les crises passée et actuel.
    Bref, ils ont pu repartir tranquille sans frais de douane pour la différence avec les 10’000 CHF
    autorisé et sans se faire accusé de faux dans les titres.
    C’est beau la Suisse, même pas une ligne dans les journaux, pas une motion, rien.

    Par contre, j’aimerais bien comprendre comment il arrive à contourné les immunités du FMI.
    DSK rentrais pour la Gréce et on peux pas dirent que Lagarde n’est pas en mission pour le job.

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