Cycle Economique et Financier

La croissance du PIB de la zone euro s’est ralentie à 0,2% au deuxième trimestre

La croissance du PIB de la zone euro s’est ralentie à 0,2% au deuxième trimestre, soit bien au-dessous des attentes de +0,3% et inférieure à la hausse de 0,8% enregistrée au premier trimestre 2011.

 Sur un an, le PIB de la zone euro a bondi de 1,7% au deuxième trimestre 2011 contre +2,5% au premier trimestre. C’est surtout le ralentissement de la croissance allemande qui paraît inquiétante. En effet, l’économie allemande n’a crû que de 0,1% au deuxième trimestre.

source Wall Street Journal

Déficit aggravé des compte courants

Le déficit de mai a été légèrement révisé. Le mois dernier, il avait été évalué à 5,2 milliards d’euros. La balance des comptes courants, ajustée des variations saisonnières, est la mesure la plus large des échanges entre la zone euro et l’extérieur. En cumulé sur douze mois, le déficit de la zone euro s’est établi en juin à 59,9 milliards d’euros, contre 15,7 milliards d’euros il y a un an, représentant environ 0,6% de son PIB, précise la BCE. Ce gonflement du déficit est lié principalement à la détérioration de la balance des biens, qui n’a dégagé sur 12 mois que 0,8 milliard d’euros de surplus contre 37,3 milliards d’euros en juin 2010, note l’institution de Francfort (ouest).

1 réponse »

  1. Jeudi 18 août 2011 :

    Si un Etat européen lance un emprunt à 10 ans, quel taux d’intérêt doit-il payer ?

    Réponse :

    Allemagne : taux des obligations à 10 ans : environ 2,1 %.

    Finlande : taux des obligations à 10 ans : environ 2,5 %.

    Pays-Bas : taux des obligations à 10 ans : environ 2,5 %.

    France : taux des obligations à 10 ans : environ 2,7 %.

    Italie : taux des obligations à 10 ans : environ 4,9 %.

    Espagne : taux des obligations à 10 ans : environ 5 %.

    Irlande : taux des obligations à 10 ans : environ 9,8 %.

    Portugal : taux des obligations à 10 ans : environ 10,5 %.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : environ 15,9 %.

    Si des euro-obligations sont créées, les Etats européens riches seront obligés d’emprunter en payant des taux d’intérêt bien supérieurs au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.

    Vu l’effondrement de la croissance dans tous les Etats européens, les Etats européens riches accepteront encore moins de payer des taux d’intérêt supérieurs au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.

    Il serait temps de revenir au monde réel.

    Il serait temps d’arrêter de croire au père Noël.

    Les Etats européens riches n’accepteront jamais de payer des taux d’intérêt bien supérieurs au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.

    « Il n’est pas question d’amour ou de solidarité. Les Etats défendent leurs intérêts. »

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