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L’économie canadienne recule pour une première fois en deux ans

L’économie canadienne recule pour une première fois en deux ans 

 L’économie canadienne s’est contractée au deuxième trimestre, notamment en raison à un recul des exportations.

 

Statistique Canada a indiqué mercredi que le produit intérieur brut (PIB) réel a diminué de 0,1 % au deuxième trimestre qui s’est terminé le 30 juin après avoir augmenté de 0,9 % le trimestre précédent. 

Le volume des exportations a reculé de 2,1 % après deux trimestres de croissance. Les exportations d’énergie, qui ont diminué de 6,7 %, sont celles ayant contribué le plus à ce recul au deuxième trimestre. 

Il s’agit de la première contraction de l’économie canadienne après sept trimestres consécutifs de croissance depuis la fin 2009, date de sortie de la récession pour le pays à la feuille d’érable. En comparaison, le PIB a progressé de 1% en rythme annuel au deuxième trimestre chez le voisin américain, premier client du Canada qui cherche actuellement à diversifier ses exportations vers l’Asie, l’Europe et l’Amérique latine

La consommation, qui représente plus de la moitié du PIB canadien, a légèrement progressé entre avril et juin, mais les exportations ont chuté (-2,1%) ce qui a entraîné cette contraction, a expliqué Statistique Canada.

Les exportations d’énergie, en premier lieu le pétrole extrait des sables bitumineux de l’Alberta (ouest du pays), ont reculé de 6,7% au cours du deuxième trimestre, a précisé l’institut. Les stocks des entreprises ont eux continué à croître, a souligné l’institut national de la statistique.«Les exportations ont chuté de manière importante, mais en contrepartie les stocks ont augmenté, c’est donc clair qu’il y a eu un problème au niveau de l’approvisionnement au deuxième trimestre», a expliqué  Benoît Durocher, économiste principal chez Desjardins.

Le tsunami au Japon a eu un impact négatif sur la chaîne d’approvisionnement dans le secteur automobile, alors que les feux de forêt en mai dernier dans le nord de l’Alberta avaient forcé certaines entreprises pétrolières à suspendre leurs activités, soulignent les analystes.

«Des facteurs temporaires ont tiré l’économie vers le bas comme les perturbations de la chaîne d’approvisionnement au Japon et les feux de forêts dans le Nord de l’Alberta. Nous envisageons un troisième trimestre meilleur», a commenté dans une note Jennifer Lee, vice-présidente à la Banque de Montréal (BMO).

source agences aout11

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