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Les fonds obligataires bien moins recherchés en 2011 qu’en 2010

Les fonds obligataires bien moins recherchés en 2011 qu’en 2010

Les fonds obligataires bien moins recherchés en 2011 qu’en 2010 Selon les statistiques d’EPFR, les investisseurs sont sortis des fonds obligataires européens durant 46 semaines sur 52

Infographie. L’attirance des fonds obligataires, sauf en Europe

La plupart des banques recommandaient les actions il y a un an et promettaient des gains d’environ 10%. Les investisseurs ont rapidement déchanté et ont progressivement quitté cet instrument de placement pour privilégier des placements apparemment moins risqués, les obligations. Sur l’ensemble de 2011, les entrées de fonds se sont élevées à 110,6 milliards de dollars dans les obligations et les sorties à 160,1 milliards dans les actions, selon les statistiques de EPFR Global. Cette dernière analyse pour un total de 13 000 milliards de dollars de fonds de placement au plan global.

source The Economist 

 Après avoir investi 95 milliards de dollars dans les fonds émergents en 2010, les sorties de fonds dans ce secteur ont atteint 47,7 milliards de dollars en 2011. La fin d’année n’a pas signalé d’amélioration avec sept semaines consécutives de sorties de fonds. Le nom de BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) n’est plus une garantie de succès. Les désinvestissements se sont succédé durant 48 des 52 semaines pour ce type de fonds. Les désinvestissements ont même atteint un niveau record en Amérique latine, notamment au Brésil. Les émergents moins connus, comme les «marchés frontières» et les nouveaux fonds dits Civits ­ (Colombie, Indonésie, Vietnam, Egypte, Thaïlande et Afrique du Sud) ne s’en sortent guère mieux. 

Dans les pays industrialisés, les fonds en actions n’ont pas davantage convaincu. Le désaveu est encore plus marquant puisque les sorties de fonds ont doublé à 123,8 milliards de dollars. Le dernier trimestre a mis en évidence un changement majeur en faveur des Etats-Unis. Les fonds américains ont attiré 3,7 milliards au dernier trimestre, avec des gains durant huit des dix dernières semaines. Si le grand public reste à l’écart, les institutionnels sont plus confiants à cet égard.

Fort désengagement

L’analyse sectorielle indique un fort désengagement hors des financières, après une année 2010 légèrement positive.

Le secteur de la santé et de la biotechnologie a connu sa meilleure année depuis 2004, même si au total les investisseurs ont encore été vendeurs nets (pour 0,5 milliard de dollars).

Les fonds obligataires ont été les principaux gagnants de l’année. Mais l’afflux de fonds atteint à peine le tiers du niveau des deux années précédentes. Les experts de l’EPFR mettent en évidence deux constantes: l’aversion pour les titres européens et l’appétit pour les titres du gouvernement américain. L’intérêt pour les fonds obligataires américains s’est encore renforcé en fin d’année. Par contre, les sorties hors des fonds européens ont dépassé le record de 2008. Les ventes nettes se sont produites durant 46 semaines en 2011.

Par Emmanuel Garessus Zurich/le temps jan12

4 réponses »

  1. une question naive:comment fait on du 17 pour cent sur le 10 ans danois?est ce avec le taux de change et la variation de la cotation de la valeur nominale de l’obligation?

    • Vous y etes, en jouant à la fois sur les écarts de devise et de taux on fait alors ce l’on appelle de l’arbitrage sur taux d’intéret…

      • merci beaucoup pour la réponse.j’ai vérifié,la couronne danoise semble etre restée stable par rapport a l’euro.ils ont donc du baisser leurs taux.

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