A Chaud!!!!!

A Chaud!!!!!Mais à qui donc refiler la patate chaude ? par THE WOLF

A Chaud!!!!!Mais à qui donc refiler la patate chaude ? par THE WOLF

Sous la pression des Etats les banques européennes achètent de plus en plus de dette de leur propre pays.

    Cela accroit d’autant l’insolvabilité des dites banques…Mais  c’est sans importance car ces Banques  se verront renflouées de toute façon in fine, aléa moral oblige, par les contribuables  « prèteurs forcés de dernier ressort  » via une augmentation des impots et taxes et une bonne bouffée d’inflation….

Les facilités de crédit accordées par la BCE aux banques européennes pour les inciter à acheter de la dette publique- et non pas comme indument annoncé p0ur prèter aux entreprises et aux ménages– s’est faite en deux phases, la Banque centrale a ainsi  prêté au total aux banques 1300 milliards d’euros à trois ans à un taux de 1% . 

Quatre mois après la première ­fenêtre de prêts, en décembre, un constat se dégage :

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 Soutenu par la demande des banques, le marché des obligations souveraines européennes a connu une période de détente, dailleurs saluée benoitement par tous. Mais, revers de la médaille, les banques détiennent une part de plus en plus grande de la dette publique de leur propre pays. Du coup, explique à Bloomberg Stéphane Monier, si un nouveau plan d’aide devait s’imposer, sachant que l’Espagne se rapproche peu à peu de ce scénario, «la propension des autres pays à y participer serait de moins en moins évidente», prévient le responsable de la stratégie obligataire chez Lombard Odier Investment Managers. En d’autres termes, les pays dont les grandes banques ne sont que peu ou plus créancières d’un Etat en difficulté seront moins enclins à lui porter assistance, gavées qu’elles sont déjà de leurs propre dette domestiques ou empètrées par exemple dans le bourbier d’ Europe de l’Est telles les Banques allemandes ou  Autrichiennes 

 Les analystes de Deutsche  Bank estiment que les banques espagnoles ont dépassé leur capacité d’achat de leur propre dette souveraine. Entre Décembre 2011 et Février 2012 Les banques espagnoles ont ainsi acheté € 61 milliards en obligations domestiques, ce qui, selon Deutsche Bank , signifie qu’elles ont déjà dépassé leur allocation de prêts de la BCE d’environ 7 Md €. Les banques espagnoles possèdent désormais 263 milliards d’euros de dette publique de leur pays, contre 178 en novembre, un mois avant l’entrée en scène du LTRO.

pic.twitter.com/vzUMfqLc

Aujourd’hui, les banques italiennes quant à elles détiennent 324 milliards d’euros de bons du Trésor de la Péninsule. C’est 23 de plus qu’en février et 66 de plus qu’en novembre.

«A chaque crise, c’est pareil.» Stratège obligataire chez Barclays Capital, Laurent Fransolet appelle ça la «re-domestication des marchés»: soit un fort mouvement de ventes de la part des investisseurs étrangers qui retournent sur leur marché domestique. «Et il faut bien que quelqu’un rachète les titres délaissés», conclut-il avec humour. Vendredi dernier, Madrid a indiqué que durant le seul mois de mars, les «non-résidents» avaient vendu pour 20 milliards d’euros de titres de dette publique espagnole. Cause ou conséquence, les obligations du pays ont, selon diverses statistiques, réalisé la moins bonne performance de tous les titres européens en circulation, le mois dernier….La question devient alors : mais à qui donc va-t-il falloir  refiler la patate chaude !!!!!!

THE WOLF Le 2 Mai 2012

EN BANDE SON :

8 réponses »

  1. Nul ne pouvant se devoir de l’argent à lui même, une nationalisation de ces mêmes banques ne conduirait-il pas à une annulation de la dette détenue par ces dernières ?

    • Si je vous suis Il s’agirait alors d’une nationalisation sèche c’est à dire sans indemnisation ni des créanciers des banques (banque centrale, institutionnels…) ni des actionnaires de ces mèmes banques dans l’objectif d’effacer une partie de la dette sachant que compte tenu de la taille des passifs des banques il n’est pas certain que cela évite au contribuable de mettre la main à la poche…..il va sans dire qu’il s’agirait aussi d’une nationalisation provisoire pour des raisons objectives d’optimisation des flux de capitaux…

  2. @The Wolf. Pas d’une nationalisation sèche ce qui s’appelle une expropriation. Mais si la capitalisation des banques est inférieure à la dette souveraine qu’elle détiennent ( et c’est manifestement le cas) l’opération devient intéressante pour l’Etat me semble-t’il.

    • @seb

      Dans une société organisée sur un mode kleptocratique ce qui est de l’intéret de l’état est rarement celui du citoyen ou du contribuable…Cest pourquoi un jubilée de la dette , ce que vous nommez expropriation, nous parait ètre ici la solution pour remettre à niveau et sur les pieds le système économique…..Ce qui à pècher par la dette doit périr dans la dèche !!!!!

  3. « L’agence de notation Standard and Poor’s s’en est inquiétée jeudi dernier, voyant « une probabilité croissante que l’Etat espagnol doive fournir un soutien budgétaire supplémentaire au secteur bancaire », ce qui l’a amenée à abaisser de deux crans la note souveraine de l’Espagne, de A à BBB+.

    Lundi, SP a cette fois dégradé les notes de neuf banques espagnoles, dont Santander et BBVA. » source : http://www.trader-forex.fr/actualite-forex/l-espagne-paie-plus-cher-pour-emprunter-apres-la-sanction-de-s-p-actualites-forex-00214.html

    L’Espagne a encore vu aujourd’hui les inquiétudes des marchés, avec un coût d’emprunt toujours plus cher… Pourriez-vous expliquez plus en détail votre dernier commentaire concernant l’intérêt de l’Etat avec une telle opération ?

  4. @ Antho. A force d’aider les banques, l’Etat espagnol est dans le collimateur des agences. quitte aà aider les banques la question de la nationalisation se pose donc car elle permettra un effacement partiel de la dette détenue par ces mêmes banques (devenant des banques d’Etat et ne pouvant par conséquent détenir une créance sur l’Etat)

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