Commentaire de Marché

AChaud!!!!! Du Mardi 26 Juin 2012 : Les gros milliards qui montent, qui montent par Bruno Bertez (actualisé au 29/6/2012 à 17h45)

AChaud!!!!! Du Mardi 26 Juin 2012 : Les gros milliards qui montent, qui montent par Bruno Bertez (actualisé au 29/6/2012 à 17h45)

 

  Les Quatre Mousquetiers de l’Eurozone ont le mémo un peu court….et le pétard mouillé !!!! 

 ECB bond buying 

    Espagne d’abord.

Vous croyiez que l’affaire était réglée depuis longtemps? Et bien non , car c’est seulement hier que Luis de Guindos a envoyé sa demande de bail out à l’Eurogroup.

Les problèmes sont loin d’être réglés, en particulier les modalités pratiques, les procédures et bien sur les conditions attachées.

Ce qui frappe dans la lettre Guindos , c’est le flou sous tous les aspects, en particulier sous les aspects modalités et montants envisagés.

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 Ci-dessous le texte de la lettre adressée lundi matin par le gouvernement espagnol au président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker (version anglaise): 

«I have the honour to address you [Eurogroup Chairman Jean-Claude Juncker] on behalf of the Spanish government, to formally request financial assistance for the recapitalisation of Spanish financial entities which will require it. 

This financial assistance falls within the framework of financial aid for the recapitalisation of financial institutions. The choice of the concrete instrument through which this aid will materialise, will take into account the different options that are currently available and others that might be decided in the future. 

The Spanish government considers very positively the declaration made by Eurogroup ministers on 9 June, which expressed support for the determination of the Spanish authorities in restructuring [Spain’s] financial system and their intention to seek financial assistance for the recapitalisation of financial entities, of an amount sufficient to cover the capital needs plus an additional safety margin, up to a maximum of €100 billions.  

The [Spanish] Orderly Bank Restructuring Fund (FROB), which will act on behalf of the Spanish government, will be the institution which will receive the funds and transfer them on to the financial institutions.  

The Spanish authorities will offer all their support in the assessment of the eligibility criteria, the definition of the financial conditionality, the monitoring of the measures to be introduced and the definition of the financial aid deals, with the objective to finalise the Memorandum of Understanding before the 9 July so that it can be discussed at the next Eurogroup meeting.  

In this regard, the two Independent audits of the Spanish financial sector, as well as the FSAP analysis carried out by the IMF, should be used as a starting point» END.

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Guindos dit simplement que les travaux des auditeurs indépendants ainsi que l’analyse de FSAP devraient être utilisés comme point départ. 

Les chiffres qui circulent du coté espagnol ou du FMI  n’ont aucune crédibilité, si on allait vers ces chiffres, la déception serait une fois de plus au rendez vous. 

Les estimations sérieuses, celles qui prennent en compte la situation réelle de l’immobilier espagnol donnent un minimum de 110 milliards d’euros de capital.

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Les analystes du think tank britannique Open Europe vont à coup sûr s’en donner à cœur joie en cette semaine cruciale de sommet européen. Depuis la confirmation, ce lundi matin, de la demande officielle de l’Espagne d’une aide européenne pour secourir ses banques, le compte Twitter d’Open Europe multiplie les avertissements alarmistes, évaluant les besoins réels des établissements financiers ibériques à environ 110 milliards d’euros, soit plus que la ligne de crédit proposée par la zone euro le 9 juin, et presque le double des 62 milliards d’euros évoqués comme le chiffre maximum requis par les cabinets d’audit engagés par les autorités madrilènes.

Moody’s dégrade 28 banques espagnoles

Annoncé dans la nuit de lundi à mardi, l’abaissement de la note de 28 banques espagnoles par l’agence de notation américaine Moody’s «fait suite à l’affaiblissement de la qualité du crédit du gouvernement espagnol, comme le reflète l’abaissement le 13 juin de la note», selon un communiqué.L’agence de notation redoute que l’exposition des banques espagnoles à l’immobilier n’accroisse encore davantage leur besoin de recourir à des soutiens financiers extérieurs. Banco de Valencia est la plus affectée par cette dégradation (quatre crans). Banco Santander perd deux crans et Banco Popular perd quatre crans. Bankia a perdu deux crans et est mise sous «surveillance indéterminée».

Sur les 30 notes de banque et établissements de crédit sous revue lundi, 16 pourraient encore être abaissées à court ou moyen terme, précise l’agence de notation. En outre, près d’une vingtaine de banques espagnoles se trouvent aujourd’hui dans la catégorie des investissements spéculatifs.

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On devrait en savoir plus le 9 juillet , lors de la réunion des  Ministres de Finances de l’Eurozone. 

Les besoins de refinancement du Souverain espagnol sont de 550 milliards pour ces trois prochaines années, compte non tenu des besoins des Provinces. L’exposition totale des Pays européens à l’économie espagnole est de près de 1 trillion. 

Nous attirons votre attention sur le phénomène récurrent dans la crise, les chiffres sont dotés d’une vie propre, ils enflent, ils enflent au fil du temps.

Nous réitérons notre dernière idée , ce qui est en cause ce n’est plus seulement la question des dettes des souverains, la question du capital des banques, c’est en plus la question des colossales fissures qui s’ouvrent dans le fractional banking par l’intermédiaire de la question des refinancements de gros et des collatéraux. La dernière décision de la BCE  d’accepter du junk hypothécaire illustre notre point de vue.

On parle du run sur les dépôts en Europe, mais c’est un moyen de détourner l’attention du vrai problème, le run silencieux sur les contreparties et son corollaire la situation plus que problématique du refinancement de gros.  Le shadow banking système continue de péricliter, au moment ou les banques et le système traditionnels sont en cours de  délitation. Le système traditionnel est plus qu’abimé alors que l’on aurait besoin de  lui pour compenser, pallier au retrait du shadow. 

Source INVESTBANKERS PARIS.COM 

La question du run en cours sur les dépôts produit des scénarios de contrôle des mouvements de capitaux et autres mesures de répression, nous disons que là , n’est pas le problème, le problème ce sont les contreparties et les collatéraux sur le marché de gros. 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

Union Européenne

. Pendant ce tems, les quatre mousquetaires Rompuy, Draghi, Juncker, Barroso ont publié un mémo  qui reprend toutes les chimères en cours : 

Unification du contrôle et supervision des banques

-Assurance commune des dépôts

-Création d’un fonds de résolution des crises bancaires

-Plan à long terme pour les eurobonds

-Fonds européens d’amortissement de la dette

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Il est prêt. Dévoilé ce mardi matin par le Financial Times, le rapport sur l’intégration budgétaire au sein de la zone euro préparé pour les chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Sept attendus à Bruxelles les 28 et 29 juin est désormais disponible. Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, son coordinateur, le dévoilera aujourd’hui autour d’un déjeuner avec les ministres des Affaires européennes des pays membres à Luxembourg, tandis que parallèlement, le président de la Commission José Manuel Barroso le défendra lors d’un briefing à Bruxelles, à l’invitation de l’European Policy Centre.

Point d’orgue de ce document dont Le Temps  propose la version intégrale (PDF), le renforcement de l’intégration de la zone euro via un contrôle accru des budgets nationaux par Bruxelles et la mise en place d’une union bancaire. Le calendrier, une nouvelle fois, est néanmoins assuré de poser problème. Les décisions sont renvoyées en fin d’année alors que le président du Conseil italien lui-même, Mario Monti, avait plaidé en fin de semaine pour des «décisions rapides», seules capables selon lui de ramener le calme sur les marchés.

La feuille de route d’Herman Van Rompuy a été rédigée en collaboration avec les présidents de la Commission, de la Banque centrale européenne Mario Draghi et de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker

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 Le mémo reconnait que l’Allemagne s’oppose à tout cela tant que le contrôle sur les taxations et les dépenses n’est pas mis en place. Le mémo reconnait aussi que tout cela nécessite des changements au traité: Nous ajoutons également des ou un  referendum en Allemagne, ainsi qu’un amendement à la constitution. Schauble a été clair sur ce point. Nous avons besoin de transférer plus de compétences a Bruxelles, sans qu’à chaque fois les états membres aient la possibilité de bloquer les décisions.

 Le mémo est aussi adapté à la crise qu’un short pour se rendre au pole nord.

 Petite phrase qui nous fait plaisir après notre récent pan sur le bec d’Obama.

Schauble a déclaré: « Obama ferait mieux de s’occuper de son propre déficit , il est supérieur a celui de l’Eurozone tout entière »

Le point sur la position de Merkel à la veille du sommet

Angela Merkel est intervenue à  plusieurs reprises afin de réaffirmer fortement ses positions. Une interview dans le Handelsblatt en particulier fait figure de résumé.

Merkel dit fortement et clairement nein , non aux trois formes de mutualisation des dettes et des risques, non a la garantie de depots, non aux eurobonds, non aux eurobills.

Elle envusage de bloquer les propositions des quatre mousquetaires Elle est d’accord pour une supervision commune des banques, mais elle exclut tout accord sur ue union bancaire qui contiendrait une garantie commune des dépots .

Fortement elle déclame: que toutes ces propositions sont economiquement  fausses et contreproductives.

Elle deplore le manque d’enthousiasme pour ses propositions de transfert de compétence de controles et  d’union politique.

Nous pensons que les lignes sont tracées,  Merkel peut toujours faire des concessions, mais elles ne seront que mineures ou cosmétiques car ce qu’elle demande en contrepartie ,à savoir  des engagements clairs sur l’intégration politique, ne peut et veut pas lui ètre fourni.

En fait   , Merkel veut une autorité centrale européenne , controlée par  les Allemands pour imposer ses vues sur les politiques nationales et surtout avoir la possibilité  d’y  apposer un véto. Elle veut que les gouvernements nationaux abandonnent le controle des finances de leur pays et donc l’instrument majeur de leur souveraineté.

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La petite agence de notation américaine Egan-Jones continue de se distinguer par sa sévérité par rapport à ses grandes concurrentes… Après avoir abaissé le 14 juin la note de la France, privée de la catégorie « A » pour tomber à « BBB+ », Egan-Jones s’en prend cette fois à l’Allemagne ! La notation de la dette souveraine de Berlin (qui n’était déjà plus « Triple A »), a ainsi reculé d’un cran, passant de « AA- » à « A+ », et a été assortie d’une perspective négative, ce qui ouvre la voie à une nouvelle dégradation… 

Egan-Jones estime en effet qu’en raison de sa lourde participation aux mécanismes de stabilisation mis en place pour lutter contre la crise de l’Euro, l’Allemagne se verra chargée de créances « supplémentaires et irrécupérables »… Une inquiétude qui rejoint celle de la chancelière allemande Angela Merkel, qui refuse de plomber davantage les finances de son pays, notamment à travers une mise en commun des dettes de l’Union européenne (projets d’Euro-obligations)… 

Sur les marchés, les obligations d’Etat allemandes, qui font office de placement refuge depuis le début de la crise de l’Euro, ont même vu leurs taux d’intérêt augmenter récemment… D’un niveau historiquement bas de 1,2%, le rendement du Bund à 10 est ainsi remonté ces derniers jours au-dessus de 1,5%, témoignant de ces craintes des investisseurs sur un accroissement de la dette de l’Allemagne…

 Moins pessimistes qu’Egan-Jones, les agences Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch Ratings notent encore l’Allemagne « AAA », avec une perspective stable. Quant à la France, Moody’s et Fitch lui accordent toujours un « Triple A », tandis que S&P a retiré en janvier le « AAA » pour l’abaisser d’un cran à « AA+ ». Le 14 juin dernier, Egan-Jones avait abaissé la note de Paris de deux crans, à « BBB+ », en estimant que la tendance des finances publiques de l’hexagone était « désastreuse » et que « le pire est encore à venir ». 

La petite agence américaine a aussi dégradé en avril dernier la note des Etats-Unis, de « AA+ » à « AA », assortie d’une perspective négative… L’agence de notation avait d’ailleurs été la première à retirer la note « Triple A » à la dette souveraine des Etats-Unis, dès le mois de juillet 2011, (de « AAA » à « AA+ »), suivie de près par Standard & Poor’s, en août… Jusqu’à présent, Moody’s et Fitch ont maintenu leur « Triple A » attribué à Washington. BOURSIER.COM

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L’Agence financière allemande a annoncé mardi qu’elle émettrait 3 milliards d’euros de dette de plus que prévu au troisième trimestre, une conséquence directe d’un déficit budgétaire gonflé cette année par l’aide à la zone euro. L’Agence, gestionnaire de la dette allemande, émettra un total de 71 milliards d’euros, dont 21 milliards de titres à court terme (six et douze mois) et 50 milliards d’euros d’obligations de moyen et long terme (de deux à trente ans), selon un communiqué.Par rapport au calendrier présenté initialement fin 2011, deux opérations en juillet -une à dix ans et l’autre à trente ans- et une fin septembre à dix ans ont vu leur volume respectif étoffé d’un milliard d’euros.Déjà au deuxième trimestre, l’Agence avait ajusté son programme d’émissions légèrement à la hausse.Au total, sur les deux trimestres, « les modifications couvrent entièrement la hausse du déficit budgétaire », précise l’Agence.

Berlin a dû revoir en hausse son pronostic de déficit budgétaire, c’est-à-dire le déficit du seul Etat fédéral, pour cette année, notamment à cause de l’entrée en vigueur anticipée du mécanisme de sauvetage européen MES. L’Allemagne versera dès cette année 8,7 milliards d’euros au capital du MES, et la prévision de déficit budgétaire a été rehaussée en conséquence, passant à 32,1 milliards d’euros contre 26,1 milliards prévus initialement.AFP

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Lombard Odier : non, l’Allemagne n’est pas omnipotente

L’Allemagne est-elle un sanctuaire ? Non, à en croire une certaine Angela Merkel, qui paraît assez bien placée pour jauger de la situation de son pays. « L’Allemagne est forte. Elle est le moteur économique et le pôle de stabilité en Europe. (…) Mais ses forces ne sont pas illimitées », a-t-elle déclaré la semaine dernière. Le dernier point a attiré l’attention de la banque privée suisse Lombard Odier, car elle partage cette analyse. « L’Allemagne ne peut pas, à elle seule, soutenir la zone euro sans voir le poids de sa dette exploser et sa croissance potentielle s’affaisser, ou sans rapprocher dangereusement de la faillite ses banques en équilibre instable », explique-t-elle dans un bulletin de stratégie d’investissement. En dépit de toutes ses vertus, « l’Allemagne n’a tout simplement pas les épaules assez larges pour sauver la zone euro ».

German #PMI and GDP tracked against each other

Pourtant, Berlin a déjà largement accru son exposition aux pays d’Europe en difficultés. En avril dernier, les créances du pays étaient exposées à hauteur de 25% de son PIB à la zone euro, contre à peine 3% en 2007. L’Ifo a calculé que la défaillance des pays en difficultés (Grèce, Irlande, Portugal, Espagne et Italie) coûterait à l’Allemagne 704 milliards d’euros, via son exposition aux fonds de sauvetage. « Le pays ne s’en trouverait pas ruiné, mais il verrait s’élever de façon très inquiétante son ratio dette/PIB », souligne Lombard Odier.

Alors pourquoi le pays devrait-il « exposer ses propres finances à un tel risque et payer pour les irresponsabilités budgétaires d’autres pays ? », s’interroge la banque privée. Le risque est d’autant plus grand que le système bancaire allemand est fragile, puisqu’il est le plus endetté du monde occidental. L’établissement genevois évite d’ailleurs d’investir sur les banques allemandes, car un gros pépin dans un pays périphérique de la zone euro pèserait lourdement, et pourrait entraîner recapitalisations et dilutions, voire nationalisations. En revanche, Lombard Odier apprécie toujours les Bunds, jugeant que la demande devrait rester soutenue par les excédents de la balance courante et par les afflux de dépôts en provenance des pays d’Europe périphérique. Cela devrait permettra aux Bunds « de se maintenir parmi les actifs les plus sûrs, malgré les faiblesses manifestes de la traditionnelle vertu allemande ». BOURSIER.COM

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Zerohedge :  Pourquoi le 20ème sommet européen sera encore un flop

Le vingtième sommet de l’Europe se tiendra jeudi et vendredi à Bruxelles, et pour le blog financier américain Zero Hedge, il ne faut pas trop compter sur un miracle, parce que ceux qui sollicitent des aides veulent imposer leurs conditions et il est peu probable que l’Allemagne et les autres pays riches accèderont à leurs désirs.

Le blog rappelle que 100 milliards d’euros seraient nécessaires pour sauver le système bancaire espagnol, ce qui semble un montant raisonnable ; mais il faut mettre les chiffres en perspective pour comprendre ce qui est demandé à l’Allemagne.

Le PIB des Etats Unis est 12 fois plus important que celui de l’Espagne, et s’ils étaient dans la même situation que l’Espagne, le montant de l’aide nécessaire serait de 1.000 milliards d’euros, soit 463 milliards d’euros de plus que ce que le Congrès américain a accepté de débloquer pour le programme TARP, qui avait été mobilisé en 2008 pour sauver les banques américaines de la débâcle consécutive à la crise des subprimes.

Comme le PIB allemand représente 22,3% de celui des Etats Unis, on peut comprendre aisément pourquoi les Allemands refusent obstinément de payer pour les pays en difficulté : parce que c’est bien au dessus de leurs possibilités.

Les plans de sauvetage déjà consentis ont coûté 492,5 milliards d’euros (Grèce : 247 milliards d’euros ; Portugal : 78 milliards d’euros ; Irlande : 67,5 milliards d’euros ; Espagne : 100 milliards d’euros, et selon les experts, 380 milliards d’euros pourraient être nécessaires).

Le PIB allemand est de 2.500 milliards d’euros. Celui de la France est de 2.100 milliards d’euros. Les deux pays ont une forte exposition aux pays périphériques, notamment au travers de leurs banques (les banques allemandes et françaises détiendraient 800 milliards d’euros d’obligations souveraines des pays de la périphérie).

Ensuite, il faut également prendre en compte l’exposition de la Banque Centrale Européenne sur les pays de la périphérie. La puissance de l’Allemagne et de la France ne suffisent pas pour sauver la zone euro. (Les autres pays AAA tels que la Finlande, les Pays-Bas et le Luxembourg apporteraient aussi leur écot, mais il serait marginal par rapport aux sommes requises).

Tous ces calculs excluent l’Italie, qui pourrait pourtant avoir également besoin d’un plan de sauvetage très bientôt…

Zéro Hedge conclut par une citation appropriée de «La Peste» d’Albert Camus:

« Il savait très bien que c’était la peste, mais que, bien entendu, le reconnaître officiellement obligerait à prendre des mesures impitoyables. Il savait que c’était, au fond, ce qui faisait reculer ses confrères » EXPRESS.BE

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BRUNO BERTEZ Le Mardi 26 Juin 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON :

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Europe: Bruxelles va demander une rallonge budgétaire de « plusieurs milliards »

  La Commission européenne va être contrainte de présenter un budget rectificatif et de demander une rallonge de « plusieurs milliards » d’euros aux Etats membres pour régler toutes les dépenses en 2012, a annoncé mercredi le commissaire au Budget Janusz Lewandowski.

« Fin décembre 2011, nous avons reçu des demandes de remboursement pour 15 milliards d’euros. 10 de ces 15 milliards ont été reportés sur 2012, ce qui crée des difficultés », a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse. »Nous nous attendons à ce que plusieurs milliards manquent et nous allons devoir présenter un budget rectificatif afin d’être capables de payer les factures éligibles en 2012″, a-t-il ajouté.

M. Lewandowski n’a pas précisé quand il comptait effectuer cette démarche, mais cette demande devrait être formulée « à l’automne », a précisé son entourage. Le commissaire demandera alors aux Etats membres d’augmenter leurs contributions nationales.

Les gouvernements des Vingt-Sept avaient taillé dans le budget 2012 et limité les dépenses à 129 milliards d’euros, soit une coupe de 4 milliards par rapport aux propositions de la Commission et du Parlement européen, pour mettre le budget communautaire au diapason de la rigueur imposée à l’Europe par la crise financière. « Il s’agit d’un budget d’austérité », avait alors déploré le commissaire Lewandowski, qui avait déjà mis en garde contre le risque de « ne pas pouvoir payer toutes nos factures ».

Les faits lui ont donné raison. Il avait annoncé en mars au Parlement européen avoir des difficultés pour trouver 11 milliards d’euros afin de rembourser aux Etats les factures présentées par eux fin 2011. Et il avait indiqué travailler à un projet rectificatif nécessaire pour au moins la moitié de cette somme. AFP

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Du Jeudi 28 Juin : Les Allemands tentent une manoeuvre de renversement

C’est l’heure du sommet. Les écheances se rapprochent : Est ce bien vrai? On pourrait penser que compte tenu des prises de positions respectives. soit le sommet va à un echec retentissant, soit l’un des partenaires perd la face.

Vous connaissez notre prudence et notre réticence à accepter tout ce qui est binaire, aussi malgré la logique et malgré les apparences nous considérons qu’il faut ètre pret à une troisième branche de l’alternative, mème si en général les alternatives n’ont que deux branches.

Ce matin nous avons eu le francais Cazeneuve qui est venu nous dire que les relations entre la France et l’Allemagne étaient bonnes, donc vous voyez bien , en politique tout est possible. Y compris le sabotage acceléré de ce qui reste encore comme crédibilité à la parole politique.

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Le couple franco-allemand se porte bien et essaye de construire un « compromis solide », a estimé jeudi le ministre délégué aux Affaires européennes Bernard Cazeneuve, alors que doit s’ouvrir un conseil européen jugé décisif pour l’avenir de la zone euro.

« Les choses vont bien entre les Français et les Allemands, je crois que nous essayons de construire un compromis solide, et ce compromis solide ne peut pas se construire sur des ambiguïtés, donc nous disons clairement les choses sur ce que nous voulons pour l’Europe », a déclaré Bernard Cazeneuve sur i>TÉLÉ. « Il existe des points de convergence, nous avons beaucoup progressé, il existe encore des sujets de discussions, ils ont été traités par le président de la République et la chancelière hier et la discussion va se poursuivre aujourd’hui à 27 », a-t-il ajouté, se disant très attaché au « moteur franco-allemand ». « Nous croyons à la nécessité absolue de conforter la relation avec l’Allemagne, nous pensons aussi que cette relation doit être équilibrée, nous considérons par ailleurs que cette relation n’est pas exclusive des relations que nous pouvons avoir avec les autres pays de l’Union européenne », a-t-il dit. La France est favorable à une plus grande intégration politique européenne, si celle-ci s’accompagne de mesures concrètes en faveur de la croissance, de la régulation bancaire et de la régulation des marchés financiers, a réaffirmé Bernard Cazeneuve, appelant de ses voeux un sommet « utile ». REUTERS

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Hollande a bien clarifié sa position, pas de perte de souveraineté tant qu’il n’y a pas de solidarité :

Merkel a clarifié la sienne, pas de solidarité sans perte préalable de souveraineté.

Et Merkel a ajouté qu’il n’y aurait nul partage des dettes en Europe de son vivant.

« KEINE EURO BONDS SO LANGE ICH LEBE ».

Merkel bénéficie d’un soutien renforcé en Allemagne. La presse endosse la position de Merkel et la louange de sa fermeté.

Dans le Handelsblatt on peut lire :

« Maintenant il lui reste à expliquer à nos amis, au sommet que cela n’aiderait personne si l’Âllemagne disposait de façon libérale des fruits de son travail. Dire « OUI » à l’Europe c’est dire « NON » à Barroso . Remplacer la principale composante d’une économie de marché – le travai et l’effort- par la consommation et le crédit nous a conduit , là, ou nous sommes aujourd’hui.L’Europe doit retrousser ses manches et ABANDONNER SA PHILOSOPHIE PARASITE DANS LAQUELLE CHACUN ASPIRE A PRENDRE LES BIENS ET LES RICHESSES DE SON VOISIN ».

La politique des Allemands, telle que nous la percevons est de marteler des évidences, des choses simples aussi bien au plan national qu’international afin de faire basculer en leur faveur les opinions publiques. Nous sommes persuadés que ce qu’ils veulent c’est que maintenant on dise :

« Le problème c’est Hollande »

au lieu de

« Le problème c’est Merkel »

Ils peuvent réussir car ils agitent des symboles, des décisions et déclarations des Socialistes francais qui sont maladroites. Avancer l’age de la retraite au lieu de le reculer, hausser le SMIC, vouloir refavoriser les fonctionnaires, tout ceci est fort, frappant, convaincant au niveau national et international car chacun pense qu’il faut faire le contraire.

Toute la manoeuvre allemande est mainteant de faire passer Hollande pour l’agresseur.

Toute la manoeuvre allemande consiste à ridiculiser Hollande comme celui qui fait tout le contraire de ce que l’on doit faire.

Il est symptomatique qu’une alliance nouvelle soit en train de se nouer, les Britanniques marchent dans les pas des Allemands et une partie des Americains aussi.

Nous ne parions pas sur le succes de cette riposte allemande, mais cela est à suivre. Au lendemain du sommet , il faudra étudier de pres le comportement des marchés et ce qui se dit sur la France, les Allemands cherchent peut ètre à créer une alliance avec les bonds vigilantes . Un coup de semonce ?

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La Finlande, pays classé parmi les plus hostiles à une mutualisation des dettes souveraines aurait mis sur la table un compromis acceptable pour l’Allemagne. L’idée, rapportée par des diplomates, consisterait à permettre aux Etats sous pression des marchés d’émettre un certain volume d’obligations «garanties» par les Fonds européens de secours

Le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen a proposé jeudi que les pays de la zone euro qui subissent la pression des marchés émettent des obligations sécurisées, généralement réservées aux établissements financiers, pour bénéficier de taux moins élevés. Une piste serait que «les Etats fragiles de la zone euro émettent des obligations sécurisées afin d’accéder aux marchés et de bénéficier de taux plus bas», a indiqué M. Katainen, avant un sommet à Bruxelles où les dirigeants européens vont chercher des solutions à l’aggravation de la crise de la dette. Ces obligations seraient garanties par des actifs gouvernementaux ou par des recettes fiscales destinées au service de la dette, a indiqué le Premier ministre finlandais, rappelant que son pays avait eu recours à cette solution dans les années 1990.

Objectif: faire en sorte que l’Italie et l’Espagne se financent à des taux moins pénalisants sur les marchés, grâce à ces titres de dette présentant un niveau de garantie plus important que les obligations souveraines classiques. Une obligation collatéralisée ou sécurisée est un titre dont le remboursement et le paiement des intérêts est assuré par les revenus d’un actif qui sert de garantie, souvent un portefeuille de prêts hypothécaires. Ce produit est en général réservé aux établissements financiers.

«Le Fonds de secours de la zone euro (FESF) ou le Mécanisme de stabilité (MES qui doit entrer en vigueur début juillet) pourraient se tenir prêts à intervenir sur le marché primaire pour faciliter l’émission de ces obligations sécurisées», a suggéré le Premier ministre finlandais.«La solution serait nationale, mais le soutien serait européen», avec une intervention limitée, en dernier recours, «en cas de problèmes», du FESF ou du MES, a résumé le ministre finlandais des Affaires étrangères Alexander Stubb. Selon lui, «ce pourrait être une solution qui permettrait d’abaisser les taux de l’Espagne ou de l’Italie».

L’idée est discutée au sommet, parmi d’autres soumises notamment par les Néerlandais, ou encore celles «d’euro-obligations des pays triple A qui seraient une incitation à une bonne gestion financière», ainsi que «des obligations rouges ou bleues», a-t-il ajouté. «A la fin de la soirée on verra ce qui tiendra la route», a-t-il conclu, tout en précisant que son pays n’était pas favorable à des euro-obligations et qu’il était «bien trop tôt» pour en parler. «Mais toutes les questions doivent être sur la table».

Actuellement, le FESF peut racheter de la dette sur le marché secondaire, où s’échangent les titres de dette déjà en circulation. Un rachat de dette sur le marché primaire est possible mais uniquement pour les pays bénéficiant d’un programme d’aide, et assorti d’une stricte conditionnalité. (AFP)

Ces deux options n’ont jamais été utilisées.

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BRUNO BERTEZ Le Jeudi 28 Juin 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

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La déclaration du sommet (PDF)

 Une nuit de négociations et un accord «surprise» survenu à l’aube de nature à calmer les marchés en Italie et en Espagne. Tour d’horizon des résultats obtenus à l’issue d’un bras de fer dont les détails devraient être connus dans la matinée à Bruxelles, avec la reprise du sommet européen supposé s’achever en milieu de journée

 Un pacte de croissance accepté en principe par les vingt-sept. Des mesures d’urgence mises en place conformément aux demandes de l’Italie et de l’Espagne étranglés par les marchés financiers, après de fortes tensions et un quasi-chantage de Rome et Madrid. L’étau, vendredi matin, pourrait se desserrer pour la zone euro.

 ■ Ce qui a été accepté dès jeudi soir

 Le premier accord, survenu vers 20 heures jeudi a porté sur le pacte de croissance et d’investissement pour lequel militait le président français François Hollande depuis sa réélection. Toutes les mesures ou presque, telles la recapitalisation de la Banque européenne d’investissement ou le lancement d’euro-obligations (en fait des garanties au secteur privé gagées sur le budget communautaire), ont été validées par les vingt-sept pays membres de l’Union et devraient figurer ce vendredi dans leurs conclusions. Au total, entre 120 et 130 milliards d’euros seront injectés dans l’économie de l’UE, dont une soixantaine d’ici la fin 2012. Mais attention à l’effet d’annonce: ces investissements, sur la base de projets, sont loin d’être prêts. Ils devront aussi être également répartis entre les pays en transition (les nouveaux pays membres) actuellement principaux bénéficiaires de l’aide européenne, et les pays le plus frappés par la crise financière. Une grande partie de ces fonds proviendra par ailleurs d’un endettement supplémentaire. D’où l’insistance de l’Allemagne pour des réformes structurelles au niveau national, et une surveillance budgétaire accrue au niveau de l’UE. On est donc loin d’un plan Marshall de relance généralisée.

 ■ Ce qui a posé problème et a occasionné un bras de fer dans la nuit

 L’on s’attendait à une bagarre sur la future intégration budgétaire et sur l’Union politique défendue par l’Allemagne, soucieuse de contrôler l’aide communautaire et de ne pas s’engager davantage aux côtés des pays en difficulté pour avoir un droit de regard sur leur «carte de crédit».

 Cet affrontement-là, toujours en gestation entre les partisans de la solidarité et ceux de la responsabilité, entre les fédéralistes et les autres, a été plus feutré que prévu. Au final: une des principales mesures proposées consiste à mettre en place une supervision centralisée des budgets nationaux en zone euro. Une feuille de route plus précise sera élaborée dans les prochains mois. Un premier rapport sera présenté sur la question au sommet européen d’octobre.

 La vraie bagarre, qui s’est poursuivie jusqu’à l’aube a porté en revanche sur les mesures d’urgence que la zone euro est capable de mettre en œuvre face aux deux crises aiguës du moment: celle de la dette italienne et celle des banques espagnoles. L’Italie, qui s’est engagée dans un programme de réformes sans précédent, exigeait une intervention des fonds de secours européens pour faire baisser ses taux d’intérêts obligataires. Ce qui amènerait ces derniers, sous une forme ou sous une autre, à racheter une partie de sa dette, au moins temporairement. L’Espagne, qui a déjà obtenu la promesse d’une aide européenne à hauteur de 100 milliards d’euros, se battait pour obtenir des conditions de sauvetage uniques et beaucoup moins contraignantes que les autres pays placés sous assistance financière comme le Portugal, la Grèce ou l’Irlande.

 Résultat: les deux ont officiellement obtenu gain de cause même s’il faudra comme toujours regarder dans les détails des conclusions et des déclarations finales. Le cas de l’Espagne, soupçonnée de tout faire pour protéger un secteur bancaire en pleine débâcle, sera notamment dans le collimateur.

 La mise en place d’ici la fin de l’année d’un mécanisme permettant de recapitaliser directement les banques, sous certaines conditions, via les fonds de secours FESF et MES est en effet acceptée, concession faite à Madrid qui craignait de rendre sa dette publique insoutenable si l’Etat ibérique prenait à sa charge le renflouement.

 Herman Van Rompuy a également indiqué que la zone euro est prête à faire un usage plus «souple» des fonds de secours afin de «rassurer les marchés et d’obtenir de la stabilité sur les obligations souveraines de ses membres», une façon d’indiquer que le FESF et le MES pourraient acheter directement des titres de dette de pays fragiles sur les marchés.

L’accord permettra notamment à l’Espagne et l’Italie d’emprunter à moindre coût, sans que cela ne soit conditionné par l’application de mesures de rigueur drastiques, et la mise sous tutelle de leurs économies par la troïka. En outre, il élimine principe de séniorité du MES, selon lequel le fond de secours devrait être remboursé en priorité par rapport aux autres créanciers des pays bénéficiaires du fond. Ce principe avait pour effet de détourner les investisseurs d’acheter de la dette espagnole, parce qu’il augmentait le risque de défaut de paiement potentiel pour eux. De même, la recapitalisation directe des banques permettra d’éviter ce qui s’est produit pour l’Espagne lorsque l’UE a accordé le plan de secours de 100 milliards d’euros deux semaines plus tôt. Comme les fonds ont été versés à une institution gouvernementale, le versement a eu pour effet d’aggraver l’endettement de l’Etat espagnol de 10% par rapport au PIB, ce qui a causé une vive inquiétude sur les marchés.

 Sur le papier, après une nuit de négociations, les deux pays sous pression repartent donc de Bruxelles avec l’assurance importante de ne pas être laissés seuls et de ne pas être mis sous tutelle. A condition, bien sûr, qu’ils poursuivent leurs réformes. Le coup de poker de Mario Monti et Mariano Rajoy a semble-t-il porté ses fruits. LE TEMPS

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L’ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt se souvient-il des discussions à l’arraché, lorsqu’il siégeait au Conseil européen parmi les chefs d’Etat ou de gouvernement des vingt-sept? Apparemment oui, car sa lecture des décisions de la nuit est pour le moins nuancée.

Premier constat: «Des décisions importantes, mais à effet temporaire ont été prises explique celui qui préside aujourd’hui le groupe libéral au Parlement européen. Mais donner plus de manœuvre aux fonds de secours ne résoudra pas le problème à terme, une fois que leurs ressources auront été épuisées». Son avis? «Tout va dépendre de la capacité des pays membres de la zone euro à utiliser le temps qu’ils sont en train de gagner. Le pire serait de le gaspiller. La seule réponse viable est de donner des inflexions claires en vue une nouvelle architecture de l’Union économique et monétaire, sur la base du rapport d’Herman Van Rompuy». Verdict: «Ce n’est pas la fin de l’histoire». D’autant que la salle de presse du sommet bruit d’une nouvelle rumeur: Angela Merkel et Mario Monti, les deux adversaires de la nuit passée, divergeraient sur l’interprétation des décisions prises qu’une opacité entoure encore – notamment sur la supervision communautaire liée à l’intervention des fonds de secours – faute de documents de référence autres que la déclaration de la zone euro. LE TEMPS

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Angela Merkel fait son entrée en salle de presse allemande. Son credo: l’utilisation des mécanismes de secours sera conditionnelle. Chaque décaissement devra faire l’objet d’une évaluation pour vérifier que les pays aidés suivent les recommandations de la Commission. Première question posée sur sa rencontre bilatérale avec Mario Monti en pleine nuit: «Je l’ai rencontré au moins dix fois. Nous ne nous sommes pas retrouvés dans une pièce à part». Deuxième question: avez-vous subi des pressions durant cette nuit de négociations: «Bien sûr que dans ce type de meetings il y a des pressions. Mais les plus importantes viennent des marchés financiers. Nous avions un intérêt commun à trouver une solution. L’important pour moi et mes conseillers était d’utiliser les mécanismes existants, dans la mesure de leurs lignes directrices, sans changement. J’ai tenu à maintenir les procédures et j’ai tenu bon sur une instance européenne de supervision bancaire qui remplira les fonctions des instances nationales aujourd’hui». Suite: «Nous ne sommes qu’au début d’un processus». LE TEMPS

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Du Vendredi 29 Juin: Notre non -commentaire du sommet européen par Bruno Bertez

Pardonnez-nous de ne pas analyser et commenter le sommet européen à ce stade.

Pour l’instant ce que nous en savons est insuffisant, toute tentative de valeur ajoutée serait risquée voire contreproductive.

Nous disons souvent, rien ne sert de se presser, mème en bourse, car les trains passent toujours deux fois.

L’essentiel du sommet est ce que l’on appelle du posturing, de l’affichage politique .

Les médias en particulier retiennent , comme au football une victoire de Monti sur l’Allemagne; ils ont certainement raison à en voir les réactions de ce matin en Allemagne.

Là-bas c’est la confusion, on ne sait pas si le vote sur la ratification de l’ESM qui doit avoir lieu ce jour aura bien lieu. On parle d’un report. Mème le SPD est étonné du résultat ou des annonces de résultat du sommet; Le SPD, la CDU et le FDP sont pour une fois d’accord à vouloir en savoir plus.

Nous aussi.

Que dire pour ètre utile?

1 – L’accord a plus une tonalité politique que concrète, la plupart des modalités sont laissées dans l’ombre

2- L’accord n’est pas « game changer », il ne change rien aux problèmes de fond des pestiférés

3 – La question centrale d’où viendrait l’argent n’est pas évoquée, or c’est là que tout se joue.

4 – l’ESM, sauveur suprème , n’existe pas encore, aucun accord n’a été évoqué pour augmenter la « masse de manœuvre » aussi bien de l’EFSF que de L’ESM. On est en plein rêve, l’argent va tomber du ciel ;

5 – La question de la hausse de la « masse de manœuvre » des fonds de sauvetage européen n’est pas évoquée car c’est le sujet qui fache et aussi car c’est là où le bats blesse. Plus les fonds augmentent et plus les Etats doivent contribuer et donc s’endetter ou le promettre . Un pays comme la France est menacé de dégradation à cause de ses engagements vis a vis des pestiférés entre autres;
6- L’utilisation des fonds pour recapitaliser les banques est un tour de passe passe à analyser plus tard, mais ce peut ètre ou non un moyen de tourner Merkel sur la question essentielle du burden sharing

7 – L’abandon de la séniorité pour les fonds publics , est un soulagement pour les porteurs privés en cas de défaut et permet une remontée sur le marché secondaire des emprunts Italiens et espagnols. C’est peut ètre la mesure la plus concrete.

8- La question de l’achat des bonds souverains sur les marchés est un attrappe nigaud tant que l’on ne connait pas les montants et l’origine des fonds

Résumé

Pas un tournant fondamental

-Une défaite diplomatique pour Merkel

-Hollande est resté au milieu, ce sont Rajoy et Monti qui ont fait le coup, mais c’est Hollande et Merkel , c’est dire la France et l’Allemagne qui paieront si l’Espagne et l’Italie tirent sur les fonds disponibles ou si on les augmentent;

-Pour la France qui n’est pas encore pestiférée mais est en cours de pestifération ce n’est pas une bonne nouvelle si ses engagments se trouvent en train d’augmenter. Rajoy et Monti ont autant « eu » Hollande qu’ils ont « eu » Merkel.

-La baisse des taux italiens et espagnol est normale/La stabilité des taux francais est normale , mais optimiste/
La hausse des taux allemands est normale/La hausse des titres bancaires est temporairement normale, les kleptos ont marqué un point sur les peuples/La hausse de l’euro est une idiotie

Nous n’avons aucune idée à cette heure sur les unintended consequences …..

Handelsbaltt rapporte que Monti ne se sent plus, il aurait dit que le sommet d’hier montre que l’eurozone est prète à mutualiser la dette (pool the debt); un communiqué officiel du gouvernement allemand a immediatement répliqué : « aucun accord dans cette direction n’a été conclu cette nuit ».

Le porteparole du SPD a declaré que Merkel allait devoir s’expliquer sur son virage à 180 degrés;

Reuters prétend que Merkel a nié que les pays dont les bonds seraient achetés n’auraient pas de contrainte, ils seront supervisés par la troika dit elle , ils devront remplir les conditions;

Rappel interview du 28 Juin de Schauble dans le Wall Street Journal :

« Nous irons aussi loin qu’il sera necessaire pour avoir un accord « sustainable » en Europe….nous devons ètre surs cependant qu’une politique commune en matière fiscale sera mise en place et bien coordonnée…..il n’ y aura aucune garantie commune des dettes souveraines sans politique fiscale commune… « 

« On ne peut séparer la responsabilité face aux dettes souveraines de la compétence et du pouvoir de decider en matière fiscale »

« Aussitot que nous aurons une politique fiscale commune, nous pourrons considérer la mise en place d’une responsabilité commune, l’ordre des choses dans lequel les choses doivent se faire est la cle de tout »

À notre avis ce point sera la ligne d’explication et de défense de Merkel devant son peuple ; attendons la suite

Dur métier que celui d’exégète des paroles gouvernementales

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Angela Merkel, repartie de Bruxelles pour Berlin vers 14h20 devra dès son arrivée dans la capitale allemande s’exprimer à 17h devant la Commission des finances du Bundestag, avant le vote prévu par la chambre basse du parlement du fameux mécanisme européen de stabilité et du «pacte budgétaire» qui renforce les disciplines nationales en matière de dépenses publiques. Un report de ce vote, évoqué par des députés allemands mécontents, pourrait-il intervenir? Ce qui retarderait tout. À suivre. Tout aussi importante: la réunion prévue des ministres des finances de l’eurogroupe le 9 juillet à Bruxelles. C’est ce jour-là que le gouvernement espagnol doit présenter la version finalisée de son plan pour recapitaliser ses banques. Avec facture à l’appui.LE TEMPS

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BRUNO BERTEZ Le Vendredi 29 Juin 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON :

8 réponses »

  1. Jeudi 28 juin 2012 :

    Plus les jours passent, plus l’Italie emprunte à des taux de plus en plus élevés.

    Plus les jours passent, plus l’Italie se surendette.

    Plus les jours passent, plus l’Italie se rapproche du défaut de paiement.

    Jeudi, l’Italie a emprunté.

    Lors de cette émission très suivie par les investisseurs, les taux des obligations italiennes à cinq ans se sont inscrits à 5,84%, contre 5,66% lors de la précédente émission le 30 mai.

    Ceux des titres à dix ans ont progressé de leur côté à 6,19%, contre 6,03% le 30 mai, soit au-dessus de la barre symbolique des 6%.

    La demande des investisseurs s’est élevée à environ 7,6 milliards d’euros, ce qui a permis au Trésor italien, qui comptait lever entre 3,75 et 5,5 milliards, de presque atteindre son objectif maximum.

    L’Italie, dont la dette colossale dépasse 120% du PIB, est sous la pression des marchés, dans le sillage de l’Espagne, alors que les investisseurs doutent que le sommet européen qui s’ouvre à Bruxelles jeudi puisse enrayer durablement la crise de la dette en zone euro.

    Face à cette flambée des taux, le chef du gouvernement italien Mario Monti arrivera à Bruxelles avec la ferme volonté de faire approuver par ses partenaires, et en particulier par Berlin, un mécanisme permettant de calmer les tensions sur les marchés.

    (©AFP / 28 juin 2012 11h42)

  2. Sauf que c’est Monti qui est le plus en pointe pour demander la solidarité de l’Allemagne, actuellement (il veut un « bouclier » pour limiter les « spreads »).

    Or Monti est un libéral comme il faut, qui « fait les réformes ». Du moins, on le crédite de faire le maximum dans ce domaine, et c’est cette image qui compte.

    De même, les représentants des institutions européennes – réputés libéraux également – commencent à se tourner vers l’Allemagne.

    Donc, si les Allemands adoptent la stratégie que vous dites, Hollande fera probablement le dos rond pendant un moment, et les problèmes finiront par se poser à nouveau de la même façon. La France n’est pas si centrale que ça dans cette affaire.

  3. Vendredi 29 juin 2012 :

    Zone euro : voie ouverte à la recapitalisation directe des banques (Van Rompuy).

    http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_voie_ouverte_a_recapitalisation_directe_des_banques_Van_Rompuy_RP_290620120642-23-204095.asp

    Cette dernière phrase est hilarante !

    « La zone euro est également prête à ce que les fonds de secours interviennent pour rassurer les marchés », a ajouté M. Van Rompuy, ce qui signifie que le FESF et le MES pourront acheter directement des titres de dette sur les marchés.

    Mais avec quel argent ?

    Avec quel argent le FESF et le MES pourront-ils acheter directement des titres de dettes sur les marchés ?

    Et c’est pareil pour la recapitalisation directe des banques : avec quel argent le FESF et le MES pourront-ils recapitaliser directement les banques ?

    Rappel : le FESF et le MES sont des coquilles vides. Le FESF et le MES n’ont pas les milliards d’euros nécessaires pour acheter directement des titres de dettes. Le FESF et le MES n’ont pas les milliards d’euros nécessaires pour recapitaliser directement les banques.

    Donc le FESF et le MES vont d’abord devoir emprunter des milliards d’euros sur les marchés internationaux.

    Ensuite, avec cet argent, le FESF et le MES pourront intervenir.

    Bref, on va rajouter des montagnes de dettes par-dessus les montagnes de dettes qui existent déjà !

  4. Christophe n’a pas tout à fait tord, Merkel nous fait un beau cinéma quand même, le sommet accouche d’une décision importante:

    « After 13 1/2 hours of talks ending at 4:30 a.m. in Brussels today, leaders of the 17 euro countries dropped the requirement that governments get preferred creditor status on crisis loans to Spain’s blighted banks and opened the door to recapitalizing banks directly with bailout funds once Europe sets up a single banking supervisor. »

    On va RECAPITALISER les banques avec les bail-outs funds qui sont de l’argent des banques centrales.

    Je répète: Les banques vont pourvoir se RECAPITALISER (CAPITAL) sans passer par le marché!

    Fini le peu qu’il restait de précautions, les criteres de BALE 3 etc… la boite de pandorre est ouverte, on peut taper la BCE pour se RECAPITALISER, on en fait une règle, dès lors qu’on aura une agence de supervision (j’en rigole déjà)…

    Ils ont tous les droits, ils pervertissent tout le système, ils sont perdants mais continuent à sevir…

  5. « When an effective single supervisory mechanism is established, involving the ECB, for banks in the euro area the ESM could, following a regular decision, have the possibility to recapitalize banks directly. This would rely on appropriate conditionality, including compliance with state aid rules, which should be institution-specific, sector-specific or economy-wide and would be formalised in a Memorandum of Understanding. »

    On connait déjà comment la « conditionality » sera outrapassée…

  6. Vendredi 29 Juin: Notre non -commentaire du sommet européen

    Pardonnez-nous de ne pas analyser et commenter le sommet européen à ce stade.

    Pour l’instant ce que nous en savons est insuffisant, toute tentative de valeur ajoutée serait risquée voire contreproductive.

    Nous disons souvent, rien ne sert de se presser, mème en bourse, car les trains passent toujours deux fois.

    L’essentiel du sommet est ce que l’on appelle du posturing, de l’affichage politique ;

    Les médias en particulier retiennent , comme au football une victoire de Monti sur l’Allemagne; ils ont certainement raison à en voir les réactions de ce matin en Allemagne.

    Là-bas c’est la confusion, on ne sait pas si le vote sur la ratification de l’ESM qui doit avoir lieu ce jour aura bien lieu. On parle d’un report. Mème le SPD est étonné du résultat ou des annonces de résultat du sommet; Le SPD, la CDU et le FDP sont pour une fois d’accord à vouloir en savoir plus
    .
    Nous aussi.

    Que dire pour ètre utile?

    1 – L’accord a plus une tonalité politique que concrète, la plupart des modalités sont laissées dans l’ombre

    2- L’accord n’est pas « game changer », il ne change rien aux problèmes de fond des pestiférés

    3 – La question centrale d’où viendrait l’argent n’est pas évoquée, or c’est là que tout se joue.

    4 – l’ESM, sauveur suprème , n’existe pas encore, aucun accord n’a été évoqué pour augmenter la « masse de manœuvre » aussi bien de l’EFSF que de L’ESM. On est en plein rêve, l’argent va tomber du ciel ;

    .
    5 – La question de la hausse de la « masse de manœuvre » des fonds de sauvetage européen n’est pas évoquée car c’est le sujet qui fache et aussi car c’est là où le bats blesse. Plus les fonds augmentent et plus les Etats doivent contribuer et donc s’endetter ou le promettre . Un pays comme la France est menacé de dégradation à cause de ses engagements vis a vis des pestiférés entre autres;

    6- L’utilisation des fonds pour recapitaliser les banques est un tour de passe passe à analyser plus tard, mais ce peut ètre ou non un moyen de tourner Merkel sur la question essentielle du burden sharing

    7 – L’abandon de la séniorité pour les fonds publics , est un soulagement pour les porteurs privés en cas de défaut et permet une remontée sur le marché secondaire des emprunts Italiens et espagnols. C’est peut ètre la mesure la plus concrete.

    8- La question de l’achat des bonds souverains sur les marchés est un attrappe nigaud tant que l’on ne connait pas les montants et l’origine des fonds

    Résumé

    Pas un tournant fondamental

    Une défaite diplomatique pour Merkel

    Hollande est resté au milieu, ce sont Rajoy et Monti qui ont fait le coup, mais c’est Hollande et Merkel , c’est dire la France et l’Allemagne qui paieront si l’Espagne et l’Italie tirent sur les fonds disponibles ou si on les augmentent;

    Pour la France qui n’est pas encore pestiférée mais est en cours de pestifération ce n’est pas une bonne nouvelle si ses engagments se trouvent en train d’augmenter. Rajoy et Monti ont autant « eu » Hollande qu’ils ont « eu » Merkel;

    La baisse des taux italiens et espagnol est normale
    La stabilité des taux francais est normale , mais optimiste
    La hausse des taux allemands est normale

    La hausse des titres bancaires est temporairement normale, les kleptos ont marqué un point sur les peuples

    La hausse de l’euro est une idiotie

    Nous n’avons aucune idée à cette heure sur les unintended consequences .
    Handelsbaltt rapporte que Monti ne se sent plus, il aurait dit que le sommet d’hier montre que l’eurozone est prète à mutualiser la dette (pool the debt); un communiqué officiel du gouvernement allemand a immediatement répliqué : « aucun accord dans cette direction n’a été conclu cette nuit ».

    Le porteparole du SPD a declaré que Merkel allait devoir s’expliquer sur son virage à 180 degrés;

    Reuters prétend que Merkel a nié que les pays dont les bonds seraient achetés n’auraient pas de contrainte, ils seront supervisés par la troika dit elle , ils devront remplir les conditions;

    Rappel interview du 28 Juin de Schauble dans le Wall Street Journal :

    « Nous irons aussi loin qu’il sera necessaire pour avoir un accord « sustainable » en Europe….nous devons ètre surs cependant qu’une politique commune en matière fiscale sera mise en place et bien coordonnée…..il n’ y aura aucune garantie commune des dettes souveraines sans politique fiscale commune…  »

    « On ne peut séparer la responsabilité face aux dettes souveraines de la compétence et du pouvoir de decider en matière fiscale »

    « Aussitot que nous aurons une politique fiscale commune, nous pourrons considérer la mise en place d’une responsabilité commune, l’ordre des choses dans lequel les choses doivent se faire est la cle de tout »

    À notre avis ce point sera la ligne d’explication et de défense de Merkel devant son peuple ; attendons la suite

    Dur métier que celui d’exégète des paroles gouvernementales !

    • Les kleptos jubilent

      Des lecteurs s’étonnent de la hausse des titres bancaires et nous demandent ce que nous en pensons: Ceci indique que nous avons failli a notre tache et que n’avons pas suffisamment explicité un point de notre developpement ci dessus.
      Le point en question est:
      la hausse des titres bancaires est temporairement normale, les kleptos ont marqué un point sur les peuples.

      Explicitons.

      Les banques vont ètre recapitalisées nous dit on , ce n’est manifestement pas par leurs actionnaires mais par les fonds de sauvetage c’est à dire les contribuables. Il n’y a pas d’argent qui tombe du ciel.

      Ensuite on ne nous dit pas , les banques vont d’abord devoir faire une operation verité et prendre en compte, montrer que leur capital est détruit, ne vaut plus rien , non , pas question de dévaloriser au préalable le capiital des banques. Ce qui signifie que l’on va vendre aux contribuables des nouveaux titres bancaires bien plus cher qu’ils ne valent. Les banques ont besoin d’argent, il faut les recapitaliser mais on ne franchit pas le pas de dire où en sont-elles ? Les détenteurs de titres de banques seront moins dilués, le public va ètre volé.

      Vous comprenez pourquoi cela monte, et bien cela ne suffit pas car plus cela monte, plus on va vous les vendre cher à vous contribuables ces titres bancaires : Donc les keptos poussent encore plus à la roue, pour eux c’est la roue de la fortune. Plus on dissimulera les pertes réelles des banques, plus elles feront monter leurs titres.et plus vous donnerez du bon argent de votre travail et de vos économies contre du junk, du papier qui en réalité ne vaut rien:

      Mais ce n’est pas tout

      Les kleptos ont encore une raison de se réjouir, puisque on vient semble t il de décider la perte de seniorité des refinancements publics, votre argent , sur les porteurs de titres obligataires des banques. Dans un régime non klepto, les gens qui ont acheté des obligs bancaires devraient ètre laminées, en tous cas n’ètre rembourses qu’après vous qui les avez sauvées, mais non , ils vont faire leur plein, leurs créances pourries vaudront autant que les votres chers contribuables.

      Mais ce n’est pas tout : Avez vous entendu parler de conditions attachées à ce sauvetage des banques sur votre dos? Nous pas: Ils vont couter des milliards par leur incompetence,par leur appat du lucre, leurs detournements du bien public et on les recompense avec de l’argent pris dans votre poche ,dans celle de vos enfants et en contrepartie pas une seule operation verite, pas une seule commission d’enquète pas un seul proces, pas un seul emprisonnement.

      Et vous vous étonnez qu’ils se frottent les mains ?
      Plus une escroquerie est grosse et plus elle a des chances de passer inaperçue : .

      Y a t il un socialiste dans la salle ? Eh! Où c’est il qu’il est le front de gauche ? Y a-t-il quelqu’un qui comprend ce qui se passe ? y a t il quelqu’un qui défend le peuple, le contribuable, vite qu’ il se montre.Il manque parait il 10 milliards pour boucler le budget , de combien les banques vont elles nous ponctionner, de combien vont elles alourdir les endettements?

  7. Ce que je crois comprendre de mon coté, c’est qu’une fois de plus,
    les peuples sont embarqués dans une situation qu’ils ont refusé
    chaque fois qu’on leur a posé la question et pourtant les politiques
    de TOUS LES PAYS continuent comme si de rien n’était à nous
    entraîner vers la gabegie qu’ils mettent en place dont l’emprunt européen
    cher à « Flamby » n’est qu’un pas vers un fédéralisme OBLIGÉ
    parfaitement imposé a ces peuples européens QUI ONT LE MALHEUR
    D »ÊTRE EMBARQUÉS DANS CE RADEAU DE LA MÉDUSE;.

    MAIS QU’ALLAIENT-ILS FAIRE DANS CET EN GALÈRE ?

    Ben ils y vont pour payer encore et toujours BIEN SUR.
    A l’ouest RIEN DE NOUVEAU !

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