Crédit Consommation

La bombe à retardement de la dette étudiante américaine ou l’art de refiler la patate chaude aux jeunes générations par The Wolf

La bombe à retardement de la dette étudiante américaine ou l’art de refiler la patate chaude aux jeunes générations par The Wolf

Une fois l’élection présidentielle américaine passée, le nouvel élu devra se pencher sur une autre bombe à retardement: les prêts estudiantins. Ils expliquent comment les ménages ont pu continuer à dépenser plus qu’ils ne gagnent: environ 4% de plus chaque année en termes nominaux par rapport aux 3% de croissance des revenus. Au lieu de ré-hypothéquer la maison ou de régler directement les frais d’écolage, leurs enfants contractent ces emprunts pour financer leurs études. Les taux d’intérêt sont bas, les étudiants reçoivent des cartes de crédit, mais la délinquance sur ces prêts est en hausse (certaines données indiquent 270 milliards de dollars en souffrance depuis au moins 30 jours). Rien ne sera fait cette année, mais la bulle des prêts estudiantins pourrait éclater en 2013.

  L’endettement des étudiants des États-Unis est sur une trajectoire de progression  effrayante . De nouvelles statistiques de la Réserve fédérale de New York montrent à quel point il est important. Les Prêts à l’éducation s’accumulent à un rythme insoutenable et les défaillances sont en hausse constante . Au lieu d’essayer de s’attaquer au problème, la politique économique  de Washington continue à l’exacerber.

Les prêts étudiants aux États-Unis ont bondi de 360 à 900 milliards de dollars en sept ans seulement. Même avec une  bulle immobilière américaine gonflée entre 1999 et le début de l’année 2006, les soldes hypothécaires ne se sont pas  développés  aussi vite. La dette étudiante est suffisante pour causer pas mal  de dommages – plus que les prêts automobiles ou la dette des carte de crédit, par exemple. Et les gens ont de plus en plus de  mal à effectuer leurs paiements. La Fed montre que  12 pour cent des emprunteurs âgés de 40 à 49 ans ont au moins 90 jours de retard. C’est un groupe démographique qui devrait être dans la fleur de l’age de leur carrière et libre d’un tel stress  et fardeau..La conséquence de ceci est est que même si l’économie américaine s’améliore lentement, beaucoup d’Américains continueront à se battre pour survivre  sous le poids de l’emprunt de leurs années d’étude qui était censé leur apporter des qualifications et des emplois bien rémunérés. La plupart des prêts étudiants  sont de plus in fine garantis par les contribuables , une illustration  une fois de plus qu’aux Etats –Unis on nage en permanence en plein aléa moral . Et au lieu de travailler sur la façon de freiner la croissance des prêts étudiants , les politiques continuent de subventionner les emprunts des étudiants. Ce mois-ci, Obama a signé une loi pour maintenir le coût des prêts d’études à un niveau inférieur au marché de 3,4 pour cent. Faire de nouveaux emprunts « ultra-pas cher « est un bien mauvais  mauvais médicament. Au taux de croissance actuel, la dette étudiante des Américains va dépasser celle de leur carte de crédit et prêt auto combinés dans les cinq ans.

EN LIEN : http://leblogalupus.com/2012/04/18/usa-le-risque-insoupconne-de-la-dette-estudiantine/

The Wolf Le 27 Juillet 2012

2 réponses »

  1. comme la plupart des « grandes puissances » les USA maltraitent leurs ressortissants….l’argent va ailleurs…devinez où? douce France….. malgré tout!

  2. En fait, il faut voir tout cela sous un angle pédagogique, on append dès le plus jeune âge à faire avec les dettes, les accepter et suivre le mouvement inflateux qui résoud tous les problèmes en fin de comptes.
    😉

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