Behaviorisme et Finance Comportementale

Dette qui roule n’amasse pas flouze : Où sont passés les milliards d’euros d’aide à la Grèce

Dette qui roule n’amasse pas flouze : Où sont passés les milliards d’euros d’aide à la Grèce

« La grande erreur européenne  n’est pas tant de faire rester la Grèce dans l’Europe que de l’y avoir fait rentrer !!!!! Un régime politique de kleptocrates dans l’europe c’était faire rentrer à coup sur  le loup dans la bergerie, leur préter de l’argent en plus c’était les encourager !!!! A moins que certains y aient trouvé intérêt : Banksters et autres Marchands d’armes » The Wolf

Seul un dixième environ des 125 milliards d’euros prêtés à la Grèce depuis mai 2010 ont fini dans les caisses de l’État. Le reste a servi à rembourser dans les temps une partie de la dette colossale du pays.

La France, l’Allemagne est les autres partenaires européens de la Grèce ont versé, depuis mai 2010, 125,6 milliards d’euros au pays le plus en difficulté du Vieux continent. À quoi ont servi ces milliards? Principalement à deux choses: rembourser la dette accumulée ces dernières décennies par le pays, et financer le déficit de l’État, c’est-à-dire combler le fossé entre dépenses et recettes.

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«L’argent a surtout servi à rembourser la vieille dette qui comblait elle-même les déficits passés», résume Jesus Castillo, économiste chez Natixis. Contactée par Le Figaro.fr, la Commission européenne, qui surveille l’exécution du plan grec, n’a pas été en mesure de donner des précisions sur l’usage de ces sommes à Athènes. Il ressort d’après nos calculs qu’environ un dixième de l’aide a été consacré à combler les caisses vides de l’État. Le reste a été alloué au paiement des intérêts sur la dette, au remboursement des échéances et au renforcement des banques grecques au bord de l’effondrement.

«La troïka se paie essentiellement elle-même»

Comme la Banque centrale européenne (BCE) a racheté, en 2010, entre 47 et 55 milliards d’euros de dette grecque pour ralentir la progression de la crise, c’est à elle que revient, au final, la majeure partie de l’aide. Ainsi, 88% des remboursements d’emprunts que doit effectuer la Grèce d’ici fin 2012 concernent des titres détenus par la BCE. «La troïka (Banque centrale européenne, Commission européenne et FMI) se paie essentiellement elle-même en octroyant l’aide à la Grèce», en concluent les économistes d’une grande banque américaine. «Avec l’argent des versements qui reste, l’État peut financer son déficit», ajoute Thibaut Mercier, économiste chez BNP Paribas.

Pour être sûrs que la Grèce n’utilise pas l’argent à mauvais escient, ses partenaires ont décidé, depuis le début du second plan d’aide en mars dernier, de verser l’argent sur un compte bloqué. En effet, durant le 1er plan (mai 2010-décembre 2011), le gouvernement a eu tendance à puiser dans l’aide qui était destinée à rembourser la dette pour financer les dépenses courantes de l’État, reconnaît un ancien membre des missions européennes à Athènes. L’incitation à rétablir les finances publiques était donc faible.

Le compte bloqué, «c’est un élément qui peut avoir son importance si les Grecs se montrent moins coopératifs», continue cet ex-haut fonctionnaire européen. En clair, si Athènes ne remplit pas ses objectifs, le financement octroyé pour financer le déficit grec peut être stoppé tandis que celui destiné à la dette peut toujours être versé. Ce fut d’ailleurs le cas en mai dernier. Un milliard d’euros, destiné aux caisses de l’État, a été retenu sur le dernier versement européen dans l’attente des résultats des élections.

source le Figaro juin12

4 réponses »

  1. qui peut expliquer quel est l’organisme qui a accepté la Grèce dans l’Europe et en fonction de quels critères? quand on voit la grande différence de gestion avec les pays « dits » vertueux(?), on peut se dire que ceux qui ont accepté ce pays sans analyse économique et sociale de ses critères de gestion devraient aller en prison, non?

  2. C’est l’histoire du gars qui doit 100 euro à son préteur et qui doit les lui rembourser.
    Il va le voir le jour J et lui dit :

    JE PEUX PAS TE LES RENDRE AUJOURD’HUI, MAIS PASSE MOI UN AUTRE 100 euro,
    je te rendrais les 200 et les intérêts en plus le prochain coup ! Et ainsi de suite !

    Comme je le dis depuis plus de deux ans maintenant :

    LES GRECS NE REMBOURSERONT RIEN. J’AI DIT ET JE REDIS BIEN : R.I.E.N !
    Et tant qu’on sera assez idiot pour leur « prêter » (sic) de l’argent, IL LE PRENDRONT
    EN NOUS FAISANT EN ÉCHANGE … TOUTES LES PROMESSES QUE NOUS VOUDRONS.

    Mais les « gros malins » qui ont voulus nous conduire OÙ NOUS EN SOMMES,
    AVAIENT « BESOIN » DE CE CHEVAL DE TROIE pour nous « obliger » à faire
    ce que nous avons refusé de faire, à savoir LES ÉTATS UNIS D’EUROPE !

    La confiscation du vote et le déni démocratique avaient bien besoin
    de ce tonneau des Danaïdes pour nous mener …. là où nous sommes.
    Bien joué et … MORT AUX CONS ( (c’est nous les cons)

    • je ne vois pas de dessein secret des dirigeants européens vers une fédération.je vois plutot une bande de hauts fonctionnaires ouverts aux lobbies les plus offrants.il suffisait qu’un grand groupe cherche a investir en grèce ou en bulgarie pour qu’il soit très écouté par les dirigeants européens.après,une petite incitation suffisait pour adopter rapidement un élargissement.je rappelle que la commission monti a du démissioner pour faits de corruption

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