A Chaud!!!!!

Brèves de trottoirs du Dimanche 23 Septembre 2012 : Quelques friandises financières, économiques et bien sur kleptocratiques à déguster et colporter sans modération par Bruno Bertez et The Wolf

Brèves de trottoirs du Dimanche 23 Septembre 2012 : Quelques friandises financières, économiques et bien sur kleptocratiques  à déguster et colporter sans modération par Bruno Bertez et The Wolf

Pan sur le bec des Déflationistes

Pour le second trimestre 2012 le total du crédit non financier a progressé aux Etats Unis ,  au taux annuel de 5%, un record de hausse depuis 2008. Cela fait un rythme annuel de près de 2 trillions de hausse, 1,950 T précisément.  Toutes les formes d’endettement progressent, y compris le crédit à la consommation, mais la palme revient au gouvernement, son endettement croit de 1,2 T en rythme annualisé.

Non seulement il n’y a pas déflation, mais il n’y a plus de deleveraging c’est à dire de désendettement des agents économiques , la dette totale non financière américaine a rejoint quasi son ratio record a 250% du GDP¨! La dette totale financière et non financière a rejoint et dépassé son record historique à 353% du GDP.

L’intox de Bernanke marche à fond. puisqu’il fait des QE, et même illimités , c’est qu’il y a des risques déflation: Ben voyons.

Conclusion, s’il n’a pas de risque de déflation réel et si on prétend lutter contre un risque de baisse des prix imaginaire, c’est que l’on veut fabriquer de l’inflation et faire baisser le dollar.

La FED détient maintenant près de 30% du stock de valeurs du Trésor de maturité à équivalent 10 ans. Non il n’y a pas de monétisation de la dette!

Le deleveraging des banques euro est fini, lui aussi. Sur les 12 derniers mois, le bilan total des banques en Europe a progressé au taux de 7% à 45 T. Vous avez dit déflation?

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La Crise en Europe….Quelle crise ?

Selon la  BCE l’inflation est maitrisée. En effet le cout des nouveaux locaux de la BCE vient d’un seul coup, d’être révisé en hausse de …41%. La BCE invoque une hausse du cout des matériaux et un dérapage des budgets de prestataires.  Les deux  tours vous couteront plus de 1,2 milliards contre moins de 850 prévus. Contrôlez vos dépenses , gaspilleurs, ce n’est pas moi, ce sont les kleptos de la BCE qui vous le disent.

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Il n’y a pas que Japan Airline qui en lévitation!!!

Selon le Télégraph, le Japon en est à son 8e QE  et depuis 20 ans la croissance n’a toujours pas décollé. Il vient d’annoncer un nouveau round de 10 T de yens. Le round en cours était déjà de 45 T.

 

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En attendant les prochains jeux olympique la guerre des monnaies fait rage

Le ministre des Finances du Brésil a déclaré que la décision de la FED était une mesure protectionniste et que cela allait rallumer la guerre des monnaies avec des conséquences dommageables pour le reste du monde. Il n’y  a aucun manque de liquidités, le monde baigne dans les liquidités et cette liquidité ne va pas dans la production. Source FT.

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Confusion chez confucius

Liu Mingkang, officiel chinois, ancien president de la China Banking Authority est cité dans Bloomberg pour avoir déclaré: le nouveau QE  américain est irresponsable, il ne fera rien au profit de l’économie américaine.

PLUS DE FRIANDISES EN SUIVANT :

Planquez votre or !!!! la répression financière est en marche !!!!

Selon JP Morgan himself  dans une note adressé à ses meilleurs clients  la répression financière est à l’oeuvre aux Etats-Unis et en Europe. Parmi les symptômes figurent les taux d’intérêt réels négatifs sur les obligations d’Etat dites sans risque et les taux de rente extrêmement bas qui réduisent le pouvoir d’achat des primes de pension. C’est la conséquence du recours par les banques centrales à une politique monétaire non conventionnelle, à l’instar des taux d’intérêt très bas et des programmes d’assouplissement quantitatif, en vue de doper la croissance puisque les économies occidentales ont accumulé des dettes colossales. La croissance pourrait rester faible en Occident pendant quelques années encore, la résolution du problème de la dette prenant beaucoup de temps. Par conséquent, la répression financière restera d’actualité. Pour les investisseurs, le message est transparent : les investissements sans risque classiques ne préserveront pas la valeur de l’épargne et la seule solution consiste à prendre davantage de risques. Cela concerne les investisseurs à la recherche de revenus comme de capital.

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Il y a de l’arbitrage dans l’air !!!

La Fed a, largement réconforté les investisseurs grâce à un programme de rachats de créances immobilières très ambitieux. Elle s’est engagée à acheter 40 milliards USD de RMBS (residential morgage-backed security) chaque mois, à étendre l’opération twist, et à maintenir des taux bas jusqu’en 2015. Le marché obligataire a naturellement fortement réagi, les ‘MBS’ émis par Fannie Mae ont déjà baissé de 24 pb à 2,12% (plus bas depuis 1950), les investisseurs se ruent sur le papier avant que la Fed n’intervienne. Lundi, on a atteint le record annuel d’émissions obligataires de la part des sociétés non financières aux Etats-Unis avec près de 20 milliards Eur de levées de fonds. 

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Les marchés anticipent plus d’inflation aux Etats-Unis….

Pour évaluer les attentes des investisseurs en matière d’inflation, on mesure la différence entre les rendements nominaux et réels. En début de semaine, cet écart a grimpé à 2,73% pour les emprunts à dix ans aux Etats-Unis, le niveau le plus élevé depuis mai 2006, observe le Financial Times. Les mesures agressives mises en place par la Réserve fédérale expliquent ce rebond. Les ­investisseurs redoutent que ce nouveau programme d’assouplissement quantitatif n’augmente les risques d’une future hausse des prix à la consommation à l’avenir. Clairvoyance ou lucidité ?

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L’adieu progressif au secret bancaire suisse….vive le secret bancaire à Singapour !!!

Deux journalistes du quotidien allemand Handelsblatt ont voulu en avoir le cœur net. Est-il encore possible de déposer de l’argent non déclaré dans des banques suisses? Se faisant passer pour des clients venus d’outre-Rhin, les deux enquêteurs ont fait le tour de la place financière zurichoise. Résultat du test: parmi sept établissements contactés, aucun d’entre eux n’a voulu accepter de l’argent non déclaré. Les conseillers d’UBS, de Deutsche Bank Suisse, de Credit Suisse et de Julius Baer étaient d’accord de leur ouvrir un compte mais à condition de pouvoir en communiquer les revenus aux autorités allemandes. La possibilité de bénéficier d’une imposition anonyme, prévue par la directive européenne sur la taxation de l’épargne, ne leur a jamais été suggérée. Chez UBS et Julius Baer, les ­banquiers ont précisé aux journalistes qu’ils ne proposaient pas d’imposition à la source s’il y a soupçon qu’un nouveau client ne déclare pas ses avoirs au fisc. «Le secret bancaire est un cygne qui se meurt», leur a dit un conseiller de Deutsche Bank. Le secret bancaire suisse n’existe déjà plus pour les clients transfrontaliers allemands, conclut Handelsblatt.

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Il y a 20 ans, George  « klepto » Soros gagnait son pari

L’attaque de George Soros contre la livre sterling en septembre 1992 est un épisode resté célèbre. Vingt ans plus tard, Le Monde revient sur les événements qui ont conduit à la sortie de la Banque d’Angleterre du système monétaire européen (SME). Les mois qui ont précédé cette décision ne sont pas sans rappeler le contexte actuel, juge le quotidien. Le «non» danois au Traité de Maastricht en juin 1992, puis l’incertitude sur l’issue du vote français agendé au 20 septembre sèment le trouble. L’Allemagne lutte contre l’inflation et augmente ses taux. L’Angleterre souffre, elle aussi, d’une inflation et d’un chômage élevés. Deux solutions s’offrent au gouvernement britannique: augmenter le loyer de l’argent ou dévaluer sa monnaie. La première solution aggraverait la crise, une dévaluation est, elle, jugée inacceptable. Profitant de cette hésitation, George Soros parie sur une baisse de la livre. Le mercredi 16 septembre, son fonds Quantum convertit 7 milliards de livres, empruntés, en d’autres monnaies. La Banque d’Angleterre dépense 50 milliards de livres pour soutenir sa monnaie, en vain. Le 17 septembre, la Grande-Bretagne sort du SME. La livre chute de 15%. George Soros rachète des livres sterling à bas prix et rembourse son emprunt, gagnant plus d’un milliard de dollars.

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Trop de consultants nuit à la stratégie…oui mais laquelle ?

Il faut se méfier des consultants, écrit Pierre-Yves Gomez, directeur de l’Institut français de gouvernement des entreprises, dans Le Monde. Il souligne deux problèmes. Les consultants en stratégie font circuler les «bonnes pratiques» mais, en les sélectionnant, ils accentuent les engouements pour certaines techniques ou manœuvres stratégiques présentées comme imparables. De plus, le recours massif aux consultants en stratégie peut contribuer à accentuer les fractures à l’intérieur des entreprises…..Quid de l’effet des commissions de stratèges en tous genres  sur les Finances publiques ?

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Deutsche Bank :  Bad Bank for Bad Boys….le contribuable allemand à l’honneur !!!!

On notera la réunion d’investisseurs de Deutsche Bank, qui annonce une révision en baisse de ses prévisions de rentabilité, sans que cela affecte son objectif de respect des ratios Bâle 3 à l’horizon 2013, sans augmentation de capital. Mais surtout et çà c’est la cerise sur le gateau de dettes pourries, la banque allemande informe également les investisseurs de la création d’une bad bank dans laquelle seront cantonnés 135 milliards Eur d’actifs non stratégiques (11% de son bilan). Entre les Pestiférés d’Europe du Sud et leurs propres traitres nationaux les contribuables allemands ont decidement beaucoup de soucis à se faire !!!!

Car pendant ce temps, en Allemagne réelle , un rapport interne du ministère du Travail s’interroge, en toute discrétion, sur les modalités d’imposition des ménages aisés. Contrairement à la France, l’Allemagne n’a plus d’impôt sur la fortune. Le regrette-t-on à Berlin, alors que le déclin démographique assombrit l’horizon budgétaire? Officiellement, il n’est pas question de hausse d’impôts. Le gouvernement de la chancelière Angela Merkel «examine si et comment la richesse personnelle peut être intégrée dans l’évolution de l’impôt sur le revenu en faveur du financement durable des dépenses publiques». Les Allemands fortunés – 10% des ménages les plus riches possèdent 53% du patrimoine national – ont compris: c’est eux que l’on songera à plumer en priorité, quand la nécessité le dictera.

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Stop mais encore !!!!

La Cour constitutionnelle de Karlsruhe considère que le Mécanisme européen de stabilité (MES) tel qu’il est proposé par les Etats membres de l’Union n’entre pas en contradiction avec la Constitution allemande. A ce titre, il peut être ratifié par le président. La République fédérale a ainsi donné son feu vert, le 12 septembre, à l’Union fiscale européenne, malgré ceux de ses économistes qui y voient non seulement une mauvaise idée pour l’Europe mais une capitulation pour l’Allemagne. Wolfgang Münchau, qui tient la chronique économique allemande pour le Financial Times et le Spiegel online , décrit finement l’attitude de la Cour de Karls­ruhe: elle donne tort aux différents groupes de plaignants qui lui ont demandé d’émettre un avis, en l’occurrence des députés de la gauche radicale, une association de citoyens et un député conservateur. Les déboutant, elle les félicite de s’être plaints auprès d’elle et les encourage à le faire à nouveau. Elle les entretient ainsi dans l’espoir qu’elle veillera toujours à ce que le processus d’unification européen soit tenu dans les limites de la loi allemande.

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L’Allemagne vieillissante devra payer

Le taux de natalité des femmes allemandes a baissé en 2011 à 1,36 enfant par femme, contre 1,39 en 2010, loin du seuil de 2,1% nécessaire pour assurer le renouvellement des générations, a annoncé hier l’institut allemand de statistiques Destatis. Pays le plus peuplé de l’Union européenne, l’Allemagne, a enregistré un taux de natalité constamment en dessous de 1,4 enfant par femme sur les 20 dernières années. Sa population totale a baissé d’un point haut de 82,5 millions d’habitants en 2002 à 81,8 millions dix ans plus tard, en raison d’un faible nombre de naissances que l’immigration n’a pas compensé. Et le rythme du déclin devrait s’accélérer à l’avenir. Le nombre de naissances a baissé de 15.000 en 2011 en Allemagne en valeur absolue, à 663.000 enfants. Dans le même temps, 852.000 décès ont été enregistrés.

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Extend and Pretend ou l’art de ne rien faire tout en prétendant le contraire

Les Américains l’ont déjà baptisé le «taxmageddon» ou «fiscal cliff», l’apocalypse ou le précipice budgétaire. Et, sans jouer les Nostradamus, l’événement est prévu peu après le 31 décembre 2012. C’est la date où expirent plusieurs baisses d’impôts décrétées durant la présidence de George «axe du male » Bush et où entrent en vigueur les coupes budgétaires automatiques de 1200 milliards de dollars, si le Congrès ne réussit pas à s’entendre d’ici là.

Si les deux mesures sont conjuguées, elles pourraient avoir un effet bénéfique, explique le Congressional Budget Office, un organisme « indépendant » ou censé l’être. Le déficit prévu de 1130 milliards de dollars en septembre 2013 serait réduit à 641 milliards. Revers de la médaille: selon certains économistes, ce cas de figure causerait une récession, et le chômage repartirait à la hausse pour atteindre 9,1%. Le Congrès peut toutefois privilégier un autre scénario en faveur de l’art de ne rien faire tout en prétendant le contraire. Il reconduit les baisses d’impôts et retarde les coupes budgétaires, mais avec le risque de voir s’envoler le déficit budgétaire. Le choix est cornélien à moins que la vérité soit ailleurs !!!!

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C’est quand tout va mal que les Riches prouvent leur utilité !!!! et non le contraire…

Né il y a exactement une année, le mouvement «Occuper Wall Street» compte, parmi ses revendications, l’instauration aux Etats-Unis d’un plafond pour les hauts revenus.

Sa revendication a connu des sorts variables, au gré des épisodes dramatiques ou heureux balisant l’histoire américaine. Le premier conflit mondial a actualisé la question de ponctionner les riches pour financer l’effort de guerre américain. Le taux supérieur d’imposition sur les revenus dépassant le million de dollars passe de 7% en 1914 à 77% en 1918. En 1925, il est ramené à 25%. Après la crise de 1929, la revendication d’un plafond réapparaît. En 1935, le président Franklin D. Roosevelt scandalise l’Amérique fortunée en annonçant son projet de «faire payer les riches» pour résoudre la crise. Le Congrès ne le suivra que partiellement, fixant le taux d’imposition des revenus supérieurs à 200 000 dollars au niveau inégalé de… 94%. Après la Seconde Guerre mondiale et le retour à la prospérité, ce taux sera régulièrement abaissé pour atteindre son étiage, à 28%, en 1988, sous la présidence de Ronald Reagan.

Ancien membre de l’administration du dernier président républicain, Donald Marron, directeur du Tax Policy Center, un organisme indépendant, le confesse au New York Times. Quand le taux marginal de l’impôt était de 70% et plus, comme ce fut le cas de 1940 à 1980, les baisses d’impôts avaient un vrai impact sur la croissance . Aujourd’hui, avec un taux de 35% – Mitt Romney veut l’abaisser à 28% –, une baisse d’impôts a peu d’incidences sur l’économie.

Ce petit éclairage historique rappelle que la tolérance à l’inégalité sociale est élastique. Quand tout va bien, la fortune est rarement perçue comme un problème. Mais quand l’orage gronde…  Dommage pour l’économie qu’il faille envisager la problèmatique exactement dans son son contraire !!!

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UBS / Accident de trading: les arguments de la défense

L’ancien patron de l’ex-trader d’UBS jugé à Londres pour une fraude ayant coûté 2,3 milliards de dollars à la banque suisse, a ignoré les dépassements des limites de courtage autorisé de la part de son employé, du fait des profits engendrés. Selon la défense, Ronald Greenidge, qui a été le supérieur hiérarchique de Kweku Adoboli de 2008 à avril 2011, a eu connaissance d’un «fond parapluie» secret utilisé pour dissimuler les profits non autorisés. Les débats ont été brièvement ajournés quand Ronald Greenidge s’est senti mal lors d’âpres débats. Il a vigoureusement nié avoir toléré les opérations qui dépassaient les limites de courtage autorisées à son ancien employé. Dans la matinée, Adoboli est apparu bouleversé par la lecture devant la cour «des évaluations brillantes» écrites à son sujet par M. Greenidge entre 2009 et 2010. L’avocat du trader a présenté à la cour les détails d’une conversation électronique datant d’avril 2011 entre son client et Ronald Greenidge dans laquelle Adoboli reconnaît avoir dépassé de 15 millions de dollars la limite de courtage autorisée fixée à 25 millions de dollars (31 millions d’euros). «Encore», avait alors répondu Ronald Greenidge, conduisant la défense à suggérer que les limites étaient régulièrement dépassées dans le but de maximiser les bénéfices. Des affirmations réfutées par l’ancien chef qui a dit avoir «vu trois cas en deux ans». Il a également insisté sur le fait que la banque aurait licencié son trader si elle avait appris l’existence d’un fond secret, même si celui-ci réalisait des bénéfices, parce que cela aurait exposé la banque à des risques trop importants.

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C’est dimanche, la distribution de friandises continue.

Nous sommes en train de revoir nos notes sur Simon Johnson, ancien chief economist du FMI, voici quelques extraits de différents travaux et citations. 

Dans The Atlantic magazine en 2009: l’industrie financière a pris le contrôle des gouvernements. Si le staff du FMI pouvait parler librement, il dirait ce qu’il dit à tous les pays en difficulté : « il n’y aura aucune reprise tant que l’on ne brisera pas l’oligarchie financière qui bloque toutes les réformes. Le temps presse si nous voulons éviter une vraie dépression ».

Dans son ouvrage The Doomsday cycle. 

« L’infrastructure financière permet d’emprunter beaucoup plus que par le passé en regard de la taille des économies, beaucoup plus qu’il n’est raisonnable en raison des perspectives de croissance.

L’espoir des bailouts est ancré dans le fonctionnement du système. On est sur du soutien des gouvernements et des banques centrales quand on est en difficulté, même si finalement, le système est incapable de les assumer.

Pour les hommes politiques c’est une grande chance, cela leur permet d’acheter les votes et de gagner les élections, les problèmes dont ils sont responsables n’apparaissent qu’après leur départ, sous le mandat de quelqu’un d’autre.

Pour les banquiers et financiers, c’est une aubaine, l’argent facile, pour eux c’est la fortune assurée.

La complexité de la finance moderne et l’échelle des sommes en jeu font que tout cela est facile à dissimuler, Ceux qui sont chargés de réguler tout cela n’ont aucun intérêt à dire la vérité, car cela détruirait leur business. »

Les extraits sont regroupés.

Nous vous signalons par ailleurs que dans le plus grand secret, les oligarques antidémocrates du FMI ont préparé et peaufinent un plan au terme duquel le FMI, en cas de développements dramatiques prendrait le contrôlerait des affaires monétaires mondiales en devenant une véritable Banque Centrale mondiale avec bien sur pouvoir de créer autant de liquidités que nécessaire. Nécessaire est ce bien le mot? Cette Banque Mondiale  serait totalement irresponsable devant les peuples, gérée par un aéropage de gens compétents -sic- comme par hasard choisis parmi les grands banquiers.

L’existence de ces travaux se trouve également confirmée par un auteur américain proche de la CIA, Rickards James Rickards. Les Etats Unis s’opposent bien sur à un tel plan, contraire à leurs intérêts impériaux.

 

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Le  Diable préfère le capitalisme

Des prêtres catholiques polonais, surfant sur la vague de l’engouement pour l’exorcisme, se sont alliés à un éditeur pour lancer un mensuel qui est, selon eux, le premier magazine dans le monde consacré exclusivement à la chasse du démon. Le premier numéro du magazine Egzorcysta, qui comporte 62 pages, est publié par l’éditeur Polwen à 15.000 exemplaires et vendu 10 zloty (2,97 francs suisses). Ses articles s’intitulent notamment «Satan est réel» et «New Age – l’aspirateur spirituel». «L’accroissement du nombre des exorcistes en Pologne, qui est passé de quatre à plus de 120 en quinze ans, est éloquent», a déclaré le père Aleksander Posacki, professeur de philosophie, théologie, démonologue et exorciste, pour le lancement du mensuel. Ironiquement, il a attribué l’augmentation des possessions démoniaques dans l’un des pays les plus catholiques d’Europe au changement du communisme athée au capitalisme de marché en 1989. «C’est dû indirectement au changement de système, a-t-il déclaré, le capitalisme crée plus d’opportunités pour faire des affaires dans le domaine de l’occultisme.» L’homme de foi a tout de même précisé que les exorcismes sont pratiqués gratuitement.

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Coup de froid en Europe cet hiver ? Poutine met la main sur Gazprom

 Vladimir Poutine a placé sous le contrôle et la protection de l’Etat les entreprises russes «stratégiques» opérant à l’étranger, selon un décret publié par le Kremlin alors que le géant gazier Gazprom est visé par une enquête de la Commission européenne.

Selon ce décret, la communication d’informations sur les activités de ces entreprises est soumise à l’accord du pouvoir exécutif lorsque celles-ci sont «exigées par les services de pays étrangers, des organisations internationales, des unions de pays étrangers».

Le décret soumet également à autorisation du pouvoir la modification d’accords passés avec des partenaires à l’étranger «et tous autres documents concernant leur politique commerciale (tarifaire) dans des pays étrangers».

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OCDE: les statistiques doivent être réformées…..elles sont fausses !!!!

Les statistiques mesurant le commerce international doivent être réformées pour ne prendre en compte que la valeur ajoutée par chaque pays dans la production des biens et services, de plus en plus internationalisée, a plaidé hier à Pékin le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria. «Nous ne pouvons plus dépendre de services statistiques qui mesurent la valeur des biens et services à chaque fois qu’ils franchissent une frontière», a déclaré M. Gurria. «Au lieu de cela, il faut mesurer l’endroit où la valeur a été ajoutée», a précisé le secrétaire général de l’OCDE. Le vice-Premier ministre chinois Wang Qishan, en charge des Finances, ainsi que le directeur général de l’OMC Pascal Lamy participaient également à cette conférence.

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Une friandise politique qui va dans le sens de notre dernier papier de synthèse.

Selon l’IFOP, la chute de popularité de Hollande s’aggrave: le pourcentage de gens satisfaits est en baisse de 11 pts à 43%. Le Premier Ministre Ayrault en perd 7 à 50%.

Ce qui frappe c’est le fait que le Premier Ministre ne joue pas son rôle de bouclier, sa popularité restant supérieure à celle du Président. Nous répétons que c’est une situation dangereuse.

Hollande comme on pouvait s’attendre vient déclarer que le jugement de son action ne viendrait pas des sondages, mais des résultats de son action. Si c’est vrai, il y a tout lieu d’être pessimiste.

Pour le moment Hollande n’est pas jugé sur son action, il est,  si on peut  dire jugé a l’aune de la déception et des mensonges, c’est un phénomène post électoral.

Il y a des gens qui soutiennent qu’un vrai chef doit savoir mentir, promettre et ne pas tenir, nous soutenons l’inverse, ce que l’on sanctionne à ce stade du mandat de  Hollande ce sont les mensonges et fausses promesses.

Nous avons expliqué qu’une élection gagnée, comme c’est le cas maintenant régulièrement en Europe par la tromperie est illégitime et confine à la violence.

BRUNO BERTEZ et The WOLF Le 23/9/2012

EN BANDE SON :

14 réponses »

  1. La mort du secret bancaire ? C’est une plaisanterie. Pour les nouveaux clients peut-être mais pas pour ceux disposant déjà d’un compte. Vous voulez quand même pas nous faire croire que ma banque va dire au fisc français : « j’ai un compte au nom de M x. Il ne l’a pas déclaré depuis 10 ans mais il lui a rapporté tant cette année…

    • Croyez ce que vous voulez c’est votre problème….mais en l’occurrence nous ne faisons là que relater….mais pour suivre le dossier par ailleurs, ce fait mérite plus qu’une lecture superficielle…

  2. @ the Wolf. J’ai relu avec attention : la preuve ? il y a une erreur dans l’article sur UBS 25 millions de dollars ne font pas 30,1 millions d’euros. ça doit être l’inverse. Cordialement.

    • @seb Vous allez penser que je cherche à jouer les esprits chagrins mais sauf erreur de ma part et grosse fatigue et en prenant un taux de change de 1.20 euro pour 1$ 25 millions de dol font bien 30 mil d’euros….

      En fait je me plante complètement et vous avez raison c’est bien l’inverse….

      cordialement

  3. bonjour, qu’entendez vous exactement par credit non financier qui serait de 40 T aux US?
    cdlt

    • Bonsoir le crédit non financier mesure l’endettement des agents non financiers
      on distingue les deux categories financieres et non financierzs car la sugnification économique n’est pas la mème. –

  4. Lundi 24 Septembre. La politique économique française résumée en 4 nouvelles.

    Nous nous installons a notre poste de travail et nous accomplissons notre prière matérialiste, au sens marxiste, du matin c’est à dire que nous dépouillons les nouvelles.

    Nous tombons dans l’ordre sur les quatre informations suivantes.

    1 La France veut que l’on donne plus de temps à la Grèce.
    2 On parle d’embaucher 40 000 personnes sur 5 ans à la SNCF.
    3 On parle de porter l’ESM, le fonds de sauvetage de 0,5 trillions a 2 trillions.
    4 Les pressions sur la Suisse aboutissent à réduire la possibilité de s’expatrier.

    Allons-y.

    Donner un nième délai à la Grèce, c’est Kick the Can, gagner du temps et perdre de l’argent, beaucoup d’argent, votre argent, donc augmenter vos impôts.

    Embaucher 40 000 personnes c’est continuer le délire de la sous productivité, de la désincitation au vrai travail : toute personne qui prend le train constate que ces gens sont déjà sous employés et les tarifs en conséquence sont excessifs. Travailler à la SNCF ce n’est déjà plus un travail, c’est un emploi.

    Porter l’ESM à 2 trillions, c’est augmenter la création de fausse monnaie, préparer l’accroissement des ponctions et renforcer l’austérité chez les pays encore solvables.

    Obtenir des Socialistes suisses qu’ils limitent les possibilités d’expatriation, c’est refermer la nasse qui conduit à piéger les Citoyens à l’intérieur pour mieux les tondre.

    C’est fermer les frontières pour les Français qui veulent partir. Remarquez le : Enfermer les Français, tout en ouvrant toutes grandes les portes pour faire entrer les profiteurs étrangers qui creusent les trous dans le tonneau des Danaides de la répartition, distribution du produit du travail des Français présent et passé à ceux qui généralement ne travaillent pas. Les Français ne peuvent pas pratiquer l’arbitrage international de la fiscalité, mais les étrangers peuvent le faire, et surtout, ils peuvent pratiquer l’arbitrage international des avantages et prestations sociales.

    Ne vous y trompez pas, nous ne sommes pas xénophobes, nous sommes en plus très charitables, d’une charité que nous pratiquons nous même, librement.

    Nous voulons souligner l’incohérence qu’il y a à mettre en place des dispositifs qui nient les principes idéologiques sur lesquels s’appuient les Gouvernants. Citoyens du Monde? OUI, mais attention, les autres, surtout pas les Français.

    On y reviendra, on peut difficilement justifier le patriotisme fiscal et au même moment nier, bafouer l’idée de Nation, de Famille, d’Héritage.

    C’est de toutes ces incohérences, de toutes ces duperies et pirouettes que s’alimente la chute de popularité des gouvernements, pas seulement notez le, celle de Hollande, avec Sarkozy c’était la même chose.

    Dans le plus profond d’eux mêmes et quelque fois sans le formuler , les Citoyens veulent du vrai, du cohérent , du juste. Ils en ont marre des deux poids deux mesures, du relativisme des valeurs et des principes, ils veulent des références, des intangibles auxquels se raccrocher, en quoi croire, en quoi se motiver.

  5. Septembre La manne aux kleptos

    La présente note s’adresse aux Etudiants, Economistes, surtout ceux des Banques, aux Citoyens qui en ont assez qu’on leur fasse prendre des vessies pour des lanternes.
    Le débat sur le cout des bails out de la finance n’a jamais été ouvert. Et pour cause, personne ne veut que les données deviennent publiques.

    Nous pensons que c’est un débat essentiel, sauf à admettre, comme nous en avons émis la thèse, qu’il existe un quatrième pouvoir indépendant, autoproclamé, qui n’a de comptes a rendre à personne : le Pouvoir monétaire. Dictature, tyrannie, irresponsabilité, tout ensemble.

    Le cout des bails out permet :

    1 De mesurer l’ampleur réelle de la crise de 2008.
    2 De voir ce qui a été fait, à quel prix, avec quels risques.
    3 De voir ce qui reste à faire alors que la crise n’est pas terminée.
    4 De mesurer ce que cela va couter la prochaine fois puisque rien n’a été fait, au contraire, pour que plus jamais cela ne se reproduise.

    Le chiffrage honnête inclut les prêts, les achats d’assets pour soutenir les cours, les aides aux banques commerciales, les aides aux banques d’investissement, les aides aux banques étrangères, les soutiens au shadow banking system, les aides aux banques centrales étrangères, les soutiens aux entreprises industrielles et conglomérats et il comprend les aides à certains individus.

    La FED, comme on peut s’y attendre donne un chiffre dérisoire : 1,2 trillion.

    Bloomberg qui a exigé d’avoir tous les documents secrets dissimulés dit : 7,7 trillions.

    Le GAO , Governement Accountibility Office arrive à 16 trillions.

    Le Levy Institute produit un chiffre de 29 trillions.

    C’est l’étude du LEVY Institute qui est la plus récente et la plus complète, la recherche à été financée par la Fondation Ford. Les auteurs sont Nicolas Matthews et James Felkerson.

    Le Levy Institute est l’un des think -tanks les plus réputés aux Etats Unis, ses travaux font autorité, ses publications sont d’une qualité exceptionnelle. Son cadre de travail est keynésien, néo- keynésien.

    Vous pouvez consulter les travaux sur le site levynstitute.org.

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