Art de la guerre monétaire et économique

Humeur de Loup du Mercredi 14 Novembre 2012 : A propos de la fraude, de la triche et autres tentations Par Bruno Bertez

Humeur de Loup du Mercredi 14 Novembre 2012 : A propos de la fraude, de la triche et autres tentations Par Bruno Bertez

La question de la fraude est importante et il parait nécessaire de s’y attarder.
A ceux qui nous lisent, nous répétons régulièrement, ne fraudez pas!!!

Notre  conseil découle de notre philosophie qui place la liberté au-dessus de tout.

Comme le dit un poète chanteur décédé qui fut longtemps banni des ondes, puis exilé en Italie: « ils ont les fusils et les chiens » ce qui veut dire que les pouvoirs ont la possibilité de f….e votre vie en l’air. De faire de votre vie un enfer, une prison. Et ils ne s’en privent pas.

  Ce n’est pas en niant la démocratie et sa morale que l’on peut faire advenir un monde moins arbitraire, plus authentiquement juste.

A partir du moment où l’on nie les valeurs dont on se réclame, on se disqualifie.

C’est la raison pour laquelle nous nous permettons de répéter que l’évolution perverse du système politique rend ce système illégitime. Il nie les valeurs et les principes sur lesquels il prétend exercer du pouvoir sur les citoyens. Nous préférons d’ailleurs remplacer le terme citoyen par homme, car le mot citoyen dans son acception détournée fait déjà de vous un sujet/objet et non plus un individu libre.

Thomas Jefferson, troisième Président des Etats-Unis, disait qu’il préférait un système politique dans lequel les Pouvoirs ont peur des citoyens à un système dans lequel les citoyens avaient peur des Pouvoirs. Nous sommes Jeffersoniens.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :

Nous sommes dans des régimes où les Pouvoirs ont la capacité de broyer les citoyens. Surtout ceux qui sont loin du Centre des pouvoirs politiques et de l’argent klepto. Nous précisons toujours argent klepto car nous sommes pour l’argent, la richesse, la fortune, lorsqu’ils sont gagnés, gagnés par des activités socialement productives et légitimes. Par exemple, vous savez, pour nous lire,  que nous sommes capitalistes, vraiment capitalistes, et que c’est la raison pour laquelle nous dénonçons le capitalisme pervers issu de la financiarisation. Ce capitalisme qui a failli à sa mission ou à sa raison d’être, civilisatrice, et qui plonge les gens dans l’obscurantisme et le chômage.

Seule la vérité est efficace, car seule la vérité est unificatrice, on ne peut tomber d’accord, entre gens de bonne volonté que sur le vrai, pas sur le mensonge.

Le fait de tricher valide, il faut le savoir, la position des Pouvoirs puisqu’ils se servent du fait que certains trichent pour contrôler, épier, surveiller, bref réduire les libertés.

Le fait de tricher détourne les énergies, celui qui triche constitue une perte pour la masse de ceux qui refusent l’iniquité. Celui-là a un fil à la patte qui le disqualifie.

Le point de vue que nous exposons n’est pas un point de vue moral. La morale, cela regarde chacun d’entre nous et chacun s’en débrouille comme il peut. Remarquez que nous ne disons pas « comme il veut ». Certains pensent que tout est permis, à condition de pouvoir le supporter. Tout cela mérite réflexion… personnelle, individuelle.

Ensuite, et cela aussi, vous le savez, il faut considérer tout ce que nous écrivons comme humoristique, ce qui veut dire au sens fort, que nous prenons nos distances vis à vis de nos textes. Beaucoup écrivent pour nous dire qu’ils sont d’accord ou pas d’accord avec ce que nous écrivons, honnêtement nous nous en fichons. Pourquoi? Parce que nous ne nous présentons à aucune élection, nous ne vendons rien, nous n’animons pas un club de fans. Nous croyons au pouvoir de la vérité, au pouvoir des idées et nous faisons ce que nous pensons devoir faire. Une balle n’est jamais perdue, en tous cas, pas pour tout le monde. Si nous réussissons à faire réfléchir dans un monde qui baigne dans l’obscurantisme des consommations addictives, cela suffit à notre bonheur.

John Wayne disait: « a man has to do what a man has to do ».

Nous nous acquittons de la dette que nous avons à l’égard de la société qui nous a fait ce que nous sommes en essayant de contribuer à son amélioration. En luttant contre ses dérives, en particulier dans le domaine des libertés.

Enfin, le social, récupéré par les socialistes et la fausse droite prend le pas sur l’individuel, il faut, nous le pensons, lutter contre l’envahissement du social ainsi récupéré. De ce social qui sert de marche pied à leur volonté de puissance sur notre dos. Si nous étions dans un déséquilibre inverse, alors, il faudrait lutter dans l’autre sens.

Nous sommes une intersection, c’est à dire des individus pris dans le social. Il nous parait aussi idiot de nier l’individu que de nier le social.

Vous comprenez que nous ne parlons pas du pseudo social, celui du gouvernement et des syndicats bien sûr. Le social, c’est tout ce qui, en gros, a rapport à la société et qui est spécifique de la vie en groupe organisé. Nul doute que l’individu est pris dans le social, mais nul doute aussi que la dimension individuelle est première par rapport à la dimension sociale car le social est abstrait, idéologique alors que l’individu est concret, réel.

Nous respectons donc les choix moraux individuels et, comme nous le répétons, nous ne nous plaçons pas sur ce terrain, nous nous plaçons sur le terrain social, celui du système. Celui qui triche d’une certaine façon valide les extorsions des Pouvoirs. De la même façon que celui qui marche en-dehors de la route valide, par défaut, la route, de la même façon que la plaque de métal qui dissimule un trou révèle, par défaut ce même trou, c’est à dire ce piège. De la même façon que celui qui ment valide le pouvoir de la vérité puisqu’il démontre qu’il la craint.

Nous adorons cette, ou plutôt ces citations, de Brassens mises bout à bout:

« Je suis anarchiste, au point de toujours traverser dans les clous afin de ne pas avoir à discuter avec la maréchaussée… mort aux vaches, mort aux lois, vive l’anarchie ».

BRUNO BERTEZ Le Samedi 10 Novembre 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

8 réponses »

  1. De fait … après déjeuner (lol), j’opine du chef à ces idées généreuses comme indiscutables que vous reprenez ce jour.

    L’anar schiste (en strates) … distingué se placerait donc à l’intersection de cette phrase de Syméon « le nouveau » théologien ? (vers l’an mille)
    lequel professait :

    DANS L’ENFANCE SPIRITUELLE, IL NE FAUT PAS DOUTER DE RIEN … NI NE SE DOUTER DE RIEN !

    La machine à broyer à laquelle vous faites allusion existe bel et bien et de fait, RIEN ne saurait lui résister … à terme.

    Au coeur de ce débat moral, qq questions … dont je cherche toujours les réponses, celles ci s’avérant parfois fluctuantes … comme l’océan par exemple !

    Au vu de ce qui se passe … un peu partout, (MAIS PAS CHEUX NOUS , BIEN ENTENDU) l’éthique et l’honnêteté sont elles (encore) compatibles ?

    Et dans cette problématique, se pourrait-il que la même honnêteté et la légalité soient elles devenues incompatibles ? … ou même antinomiques peut-être ?

    Bon, sur ce, c’est maintenant l’heure du thé. C’est que ça creuse de penser profond comme ça hein ?

    Avec qq biscuits écossais au beurre. Il n’y a qu’eux qui savent BIEN les faire pour le thé de … 16h !

    Quand même, « quand qu’on pense » aux bienfaits de la mondialisation ? On se demande comment donc qu’on faisait … avant ?

  2. Jeudi 15 novembre 2012: Les Allemands donnent l’exemple

    Quand nous disons les Allemands donnent l’exemple, cela ne veut pas dire qu’ils sont exemplaires. Cela veut dire qu’ils veulent justifier leurs exigences sur leur -peut-on encore dire– partenaires en montrant le chemin de l’austérité renforcée.

    Le German Court of Federal Auditors demande un renforcement de l’austérité afin de réduire le déficit plus rapidement. Il demande plus de contrôles fiscaux afin de faire rentrer 1,5 milliards d’euros.
    Nous connaissons un moyen de faire rentrer beaucoup plus d’argent dans la caisse du fisc allemand.

    Chiche?

    Il suffit de faire rendre gorge à la bande d’Helmut Kohl et ses complices, lesquels ont détourné 14 milliards sur l’opération de la raffinerie est-allemande de Leuna avec l’aide de Dédé La Sardine.
    Bizarre, l’affaire a été étouffée. Même Peer Steinbruck, pourtant qualifié de fasciste fiscal, s’est désintéressé de cette affaire montée en son temps par Kohl et ses complices mitterrandiens sur le dos des contribuables français et des actionnaires de Elf.

    • Jeudi 15 novembre 2012

      Puisque nous sommes dans les détournements et autres cadeaux à la kleptocratie.

      On connait maintenant le programme de rachats de la Fed pour Décembre, rachats effectués dans le cadre de QE3 et dans le cadre de la poursuite des programmes de réinvestissement des QE et autres Twist.
      La FED va acheter 35millards de MBS aux méga-banques qui ont le statut de Primary Dealers. Remarquez que, s’agissant de la drogue de l’addiction monétaire, leur nom est bien choisi.

      Au total, c’est plus de 85 milliards qui vont tomber dans leur escarcelle le mois prochain. Comme on dit pudiquement « pour faciliter la transmission de la politique monétaire »!

      C’est le montant le plus élevé depuis le début de 2011.

      Que vont faire les PD avec cet argent? Réponse : ce qu’ils veulent.

      La communauté spéculative mondiale ne risque pas de manquer de munitions, on navigue au rythme de 1 trillion de cadeaux tombés du ciel l’an!

      Une chose est sûre, c’est fou ce que l’on va pouvoir fabriquer de capital à crédit avec cet argent. Est-ce que cela vous étonne si, dans le monde, on n’a plus besoin de l’épargne, même plus celle des Chinois, pour faire tourner -pas très rond il est vrai- la machine. Comme au Japon, plus les dettes augmentent, on est à plus de 250% du GDP, plus les taux baissent. Plus le risque croît, moins il est cher!

      Les politiques monétaires visent, non seulement à se passer de l’épargne, à monétiser les dettes publiques et hypothécaires, mais, in fine, à se passer aussi du capital, du vrai.

      Voilà le grand secret et c’est pour cela que toutes les gestions, de celle de Obama aux gestions européennes, peuvent se payer le luxe de spolier le capital et l’épargne et évoluer vers le pseudo capitalisme/véritable socialisme financier. Et laminer les couches sociales représentatives de la production.

      La pompe monétaire permet de s’en passer.

      Lisez et relisez nos articles de base :
      – la kleptocratie masque du socialisme
      – les mystères de l’argent
      – la pompe à fabriquer des votes socialistes

      A ce stade, l’enjeu n’est même plus la crise ou la sortie de la crise, mais l’ordre social et les libertés.

      • Hollande n’a pas changé de cap!

        Les classes moyennes françaises sont en train de subir une défaite historique. Tout le monde s’en fiche.
        L’un des thèmes des débats politiques actuels en France est de savoir si Hollande a oui ou non changé de cap. Oui ou non, a-t-il infléchi la ligne gouvernementale.
        Nous avons écrit de façon prémonitoire sur cette question à plusieurs reprises dont un papier initial qui allait très loin puisqu’alors que tout le monde baignait en Socialie, nous écrivions qu’Hollande allait se renier.
        Il nous faut aller plus loin.
        Un autre jalon dans notre réflexion a été l’article dans lequel nous avons défendu l’idée que le renoncement à l’objectif de 3% de déficit ne changeait rien et que les marchés n’allaient pas pénaliser la France.
        Pourquoi cette position?
        Parce que, dès la campagne électorale de Hollande, nous avons analysé et compris que la cohérence de son plan était ailleurs, ailleurs que dans ce qu’il disait. Elle était dans le rêve inatteignable des eurobonds compensé par la réalité non dite de la future austérité, de la compliance aux marchés, à l’Allemagne et au traité de rigueur imposé par Merkel. On avait, d’un côté une promesse tonitruante sinon tonitruande de faire plier les Allemands et, de l’autre, une certitude dissimulée de se soumettre à leur diktat.
        Le plus grand reproche que nous faisons à la classe politico médiatique est là: ils n’ont pas débusqué Hollande lors de la campagne.
        La palme revient à Sarkozy, mais lui était, si on peut dire, excusable, car il était sur la même longueur d’onde que Hollande puisque soumis à Merkel dès le début.
        La seconde palme va à Mélenchon qui, sciemment, a fourvoyé ses électeurs. Nous connaissons les analyses économiques et financières de gauche et ces analyses incluaient le fait que le plan de Hollande n’était pas cohérent sauf à considérer qu’il était trompeur et résidait dans un ailleurs non formulé. C’est le vrai NPA qui avait raison et Mélenchon est allé à la soupe, non pas populaire, mais des élites, et il a ramassé une… gamelle. On pouvait se passer de lui, on a fait mieux, on s’en est débarrassé.
        La communauté médiatique est une honte. Avant, pendant et après.
        Avant, elle a fermé les yeux sur l’incohérence du programme de
        Hollande.
        Pendant, elle continue de poser les fausses questions et de se prêter aux faux semblants, aux pirouettes verbales, en particulier encore dans l’entretien récent.
        Après, au lieu de baliser le futur, de faire un peu de prospective et d’imaginer où tout cela peut mener, elle élucubre sur des scénarios politiques idiots qui ne sont destinés qu’à faire diversion.
        Hollande ne prendra aucune initiative politique, parce qu’il n’en a pas la possibilité, il est dans la seringue, comme l’était Mitterrand dans la même situation. Il est dans la seringue comme l’était Mitterrand, prisonnier de la finance après ses erreurs. On ne peut mener une politique autonome et, en même temps, rester soumis aux contraintes de l’euro, des marchés, des banquiers. Hollande dira comme Mitterrand: ils ne sont pas contents? Oui et après! La démocratie c’est: « cause toujours ».
        Depuis le début, la finance sait, comme nous, que Hollande est son allié.
        Dès l’élection, nous avons signalé que l’OAT française était recherchée. On a « tarté » les vendeurs de contrat OAT qui croyaient que Hollande était ce qu’il prétendait être.
        Le contrat OAT était à 126 avant l’élection, tenez-vous bien, il est à 136! Il en fait gagner de l’argent à la finance klepto, des tombereaux. Et aux Japonais qui sont venus rafler le papier… le tout sur le dos des gogos français réduits à la portion congrue dans la rémunération de leur épargne et dans la destruction de leur protection sociale.
        Dès le premier jour, nous avons dénoncé et montré la logique profonde de la situation. Un habillage de gauche, au service d’une clientèle, essentiellement la fonction publique, et des alliés, les banquiers français et étrangers.
        Le récent refinancement, ce jour, du Trésor français montre à quel point la finance sait reconnaitre les siens. La France peut continuer à pomper sur les marchés autant qu’elle veut à des taux nuls ou dérisoires.
        C’est la récompense. Formulée ainsi: vous nous aidez à faire notre plein, vous nous aidez en imposant des politiques de régression généralisée et nous vous récompensons en vous permettant de continuer à dépenser, creuser les déficits, emprunter.
        Les alibis auxquels, évidemment, tout le monde se laisse prendre, à droite comme à gauche et au milieu, sont :

        – la soi-disant réduction des inégalités
        – la soi-disant lutte contre la fraude fiscale
        – la soi-disant reconquête de la compétitivité

        en attendant la tarte à la crème de la réforme des retraites et de la Sécurité Sociale qui permettra de s’attaquer aux salaires

  3. Luc Coene est le gouverneur de la Banque Centrale belge. Il est membre du conseil des gouverneurs de la BCE.

    Jeudi 15 novembre 2012 :

    Luc Coene estime qu’une partie de l’ardoise grecque doit être effacée.

    Le gouverneur de la Banque Nationale Luc Coene s’attend à ce que les différents bailleurs de fonds renoncent à une partie de l’imposante dette publique grecque, rapporte le quotidien De Standaard jeudi.

    Luc Coene s’est ainsi exprimé lors d’un échange à l’Université de Gand. Il se place ainsi sur la même ligne que celle adoptée par le Fonds Monétaire International, qui craint que la Grèce ne puisse pas réussir à ramener sa dette sous les 120% de son PIB pour 2020 sans un abandon partiel des prêts d’urgence consentis à son égard.

    L’année passée, des banques privées avaient déjà marqué leur accord pour un abandon partiel de leurs créances. Les autorités publiques doivent maintenant suivre, estime le FMI. Berlin s’oppose cependant à cette solution.

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1536/Economie/article/detail/1534377/2012/11/15/Luc-Coene-estime-qu-une-partie-de-l-ardoise-grecque-doit-etre-effacee.dhtml

    En 2013, la dette publique de la Grèce sera de 346,2 milliards d’euros.

    Sur ces 346,2 milliards, les Etats européens et la BCE ont prêté 242 milliards d’euros à la Grèce.

    Problème : la Grèce est insolvable. Les Etats européens et la BCE vont devoir subir ces pertes.

    – Quel est l’homme politique courageux qui va annoncer aux contribuables européens qu’ils vont payer 242 milliards d’euros ?

    – Quelle est la femme politique courageuse qui va annoncer aux contribuables européens qu’ils vont payer 242 milliards d’euros ?

    – Concernant la France, combien de dizaines de milliards d’euros les contribuables français vont-ils devoir payer pour le deuxième défaut de paiement de la Grèce ?

  4. Luc Coene c’est surtout un « expert » qui passe son temps à raconter des sornettes, des illusions et des bêtises. En Belgique nous avons l’habitude d’entendre Luc Coene. Voici ce que déclarait Luc Coene en janvier 2012 : Dexia passera l’année sans problème. http://archives.lesoir.be/dexia-passera-l-annee-%AB-sans-probleme-%BB_t-20120109-01R865.html?queryand=dexia+coene&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=9&all=58&nav=1

  5. Jeudi 15 novembre 2012 :

    FMI : c’est « sans doute » à l’UE d’agir pour réduire la dette grecque.

    Le Fonds monétaire international a estimé jeudi que les discussions avec l’Union européenne sur la Grèce n’étaient pas dans une « impasse », mais qu’il appartenait « sans doute » aux Européens d’agir pour réduire la faramineuse dette accumulée par Athènes.

    « Les discussions ne sont pas dans une impasse », a déclaré William Murray, un porte-parole du Fonds, expliquant que la directrice générale de l’institution Christine Lagarde allait écourter son voyage en Asie pour assister au prochain sommet de l’Eurogroupe consacré à la Grèce mardi 20 novembre à Bruxelles.

    Lors de la précédente réunion lundi, l’Europe et le FMI avaient étalé leurs différends au sujet de la viabilité de la dette grecque. Le Fonds assure que la dette du pays doit être ramenée à 120% du produit intérieur brut en 2020 alors que Bruxelles appelle à accorder à la Grèce un sursis de deux ans.

    « Ce qui est crucial pour nous, c’est la viabilité de la dette grecque. Cela veut dire qu’en 2020, nous voulons voir la dette grecque à 120% du PIB », a redit M. Murray lors d’une conférence de presse.

    Il a par ailleurs ajouté que le FMI avait déjà fait le nécessaire pour aider la Grèce lorsque le Fonds avait, en mars, étendu la maturité des prêts et réduit les taux d’intérêt payés par Athènes.

    Prié de dire si, à son avis, c’était aux Européens désormais de prendre des mesures pour réduire le poids de la dette grecque, M. Murray a répondu : « C’est sans doute à eux d’agir ».

    http://www.romandie.com/news/n/FMI_c_est_sans_doute_a_l_UE_d_agir_pour_reduire_la_dette_grecque33151120121723.asp

    En clair :

    Le FMI ne veut pas payer pour le deuxième défaut de paiement de la Grèce.

    Ce sont les contribuables européens, et eux seuls, qui vont payer pour le deuxième défaut de paiement de la Grèce.

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