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La France défigurée : Fiscalement, la France est peu attractive….

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La France défigurée : Fiscalement, la France est peu attractive….

L’attractivité fiscale de la France pour les entreprises a du plomb dans l’aile…. Le taux d’imposition de l’Hexagone figure parmi les plus élevés d’Europe mais aussi du monde. Il s’élève ainsi à 65,7%, contre une moyenne européenne de 42,6%, et mondiale de 44,7%, d’après l’étude « Paying Taxes 2013 » menée par le cabinet PwC en partenariat avec la banque mondiale.

 Inégale taxation entre le travail et le capital

La charge fiscale est considérée de façon très extensive, et comprend l’impôt sur les sociétés, les charges sociales, la taxe foncière, la taxe sur les dividendes, la fiscalité sur les plus-values, la taxe sur les transactions financières…  

Avec ces critères, le taux de prélèvements atteint 65,7 % en France pour l’année 2012, soit autant que l’an dernier. La France se situe ainsi très au-delà de la moyenne européenne qui s’élève à 42,6 %, et mondiale (44,7 %). Même au sein du Vieux Continent, elle se classe en toute fin de palmarès : seule l’Italie et l’Estonie font moins bien , avec des taux dépassant les 67 %. Le Royaume-Uni affiche en revanche un taux de 35,5 % et l’Allemagne de 46,8 %.

Le taux d’imposition est composé à 51,7% de charges sociales, à 8,9% d’impôts sur les sociétés et à 5,8% d’autres taxes. A titre de comparaison, la répartition est plus équilibrée en Allemagne où le taux global est de 46,8%, dont 21,9% de charges sociales et 18,9%. Globalement en Europe, les impôts sur le travail composent la plus grande partie du taux global de prélèvement. En la matière, le Danemark, le Royaume-Uni, Malte, l’Irlande, l’Islande, les Pays-Bas et la Norvège sont les seuls Etats où les impôts sur les sociétés sont l’élément le plus important du taux d’imposition. Outre-Manche, l’IS représente 22,2% des prélèvements contre 10,2% de charges sociales. 

L’étude de PwC ne prend pas en compte les réformes engagées par François Hollande, et notamment le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi de 20 milliards d’euros.

Source : Boursier.com

A PROPOS DU 21 nOVEMBRE 2012 par BRUNO BERTEZ

 Attention à l’escroquerie du vocabulaire fiscal

 Nous reviendrons sur la question fiscale, elle est au centre du changement de société qui est en cours. 

  Augmenter les impôts, culpabiliser les citoyens, établir de fausses comparaisons pour taxer plus est le projet des socialistes mondialistes. Cette fois vous remarquerez que j’emploie clairement le qualificatif mondialiste. Ce n’est pas par hasard car les institutions mondialistes sont à l’origine de cette volonté de taxer, de niveler, pour récolter de l’argent au profit des œuvres kleptocratiques, entendez par là, au profit de la recapitalisation des banques, des ultra riches et de leurs complices des gouvernements. 

Ce n’est pas un hasard si la banque mondiale elle aussi, publie une étude, sur l’acceptation fiscale et l’effort fiscal comparatif mondial. Vous avez compris, ces gens la sont pour l’effort fiscal, la notion d’effort a une connotation positive et ils le savent. 

Vous le savez aussi, comparer c’est déjà une opération idéologique puisque cela sous-entend que tout est comparable et donc que tout doit être normalisé, aligné. 

Dans le texte ci dessus remarquez l’escroquerie idéologique qui consiste à mettre le travail et le capital sur le même plan. Cette escroquerie, par la symétrie ainsi instaurée, justifie une augmentation de la fiscalité sur le capital. 

L’ennui est que le capital n’est pas le symétrique du travail, non le capital c’est du travail. 

Du travail épargné, investi, cristallisé disait Marx. 

Connaissez-vous une richesse qui ne soit pas du travail? Tout est produit du travail, même les matières premières tombées du ciel, car il faut quelqu’un pour les ramasser.

Le capital c’est du travail non consommé, accumulé donc il a déjà subi la fameuse taxation. Et c’est du travail cristallisé qui innove, équipe, crée des emplois, fait vivre les gens, comme le grain mis de coté chaque année pour reconstituer les semences de l’année à venir.

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