A PROPOS

A Propos du Samedi 24 Novembre 2012 : Vérité en deçà du Jura, erreur au delà ou bien l’inverse.

 A Propos du Samedi 24 Novembre 2012 : Vérité en deçà du Jura, erreur au delà ou bien l’inverse.

Lisez attentivement ce papier que nous repassons non pas pour son actualité, mais pour sa force.

 « Suisse : En rappel et pour mémoire -Wegelin: les irréductibles banquiers« 

On y découvre dans toute son horreur l’emprise des Etats -Unis sur le monde global, ce que l’on appelle l’overreach. Ne tombez jamais dans les mains des autorités américaines, vous êtes broyés. 

On y découvre dans toute sa dureté, la loi du plus fort, la force prime le droit, on pense au loup et à l’agneau, si ce n’est toi c’est donc ton frère. 

On y découvre la lâcheté des pays souverains qui plient et abandonnent leurs citoyens à l’injuste brutalité américaine, ce qui est vrai partout dans le monde sauf chez les Chinois et les Russes qui savent encore ce que c’est que d’être une nation. 

On y découvre le fossé culturel, le raisonnement de l’auteur qui inverse, on devrait dire remet sur pied la question fiscale, ceci est inimaginable en France et bien sur, en Allemagne; La réalité qu’il faut répéter à longueur de colonnes est que la Suisse n’est pas un paradis fiscal, ce sont les autres pays qui sont devenus des enfers. 

On y découvre que l’on peut avoir des conceptions différentes sur la justice, sur la liberté, et le respect des citoyens, ce que l’on a oublié depuis longtemps semble t il en France. 

  • Interprétation : 

Les banques ont toutes voulu profiter de la manne de la financiarisation voulue par les Anglo -Saxons. Elles se sont internationalisées, globalisées, elles ont ramassé les miettes du gâteau financier américain, sont devenues PD, Primary DealerS , elles ont croqué la pomme véreuse des subprimes et autres fruits pourris. 

  • Et bien maintenant ? 

Elles sont dépendantes des Etats Unis, si elles ne l’acceptent pas, elles perdent les soutiens, les refis, elles sont tricardes, et donc elles font pression sur leur souverain pour qu’il accepte lui aussi de passer et faire passer ses citoyens à la moulinette américaine 

Ce sont les banques en particulier TBTF qui ont vendu et continuent de vendre leurs citoyens à l’empereur mondial.

BRUNO BERTEZ Le Samedi 24 Novembre 2012

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Suisse :  En rappel et pour mémoire -Wegelin: les irréductibles banquiers

Des citoyens suisses, exerçant leur activité en Suisse, dans le respect du droit suisse, ont refusé de se rendre à la convocation d’un tribunal étranger, dans un pays étranger, à des milliers de kilomètres de là.

Ce qui reste de la banque Wegelin, qui est, sans doute, tout ce qui reste de fierté au milieu bancaire suisse, a refusé de se plier à l’ordre d’un juge New-Yorkais, prétextant que le fait de se rendre aux décisions d’un tribunal étranger pouvait la conduire à violer le droit suisse. Le juge Jed Rakoff a riposté en déclarant la banque et ses représentants fugitifs.

Fugitif… Fugitif d’un Etat où l’on n’a jamais mis les pieds, fugitif d’un droit auquel on n’a jamais été soumis. Comme si le simple fait d’exercer une activité économique soumettait de facto au droit américain.

Mentalité inflexible qui, devant une légitime concurrence, choisit la force et en vient à croire que celle-ci attribue tous les droits. La Suisse n’est pas devenue un paradis fiscal du jour au lendemain, ce sont ces grandes unions d’Etats qui, au fur et à mesure de leurs diverses réformes, sont devenus des enfers. La Suisse s’est retrouvée là où elle en est pour ne s’être tout simplement pas sentie obligée d’aligner sa politique fiscale sur celle des nations prises de fièvre socio-démocrate.

Ce sentiment d’impunité totale, de continuité universelle de sa souveraineté, pousse les Etats-Unis à violer quotidiennement le droit international. Pour mémoire, le Pakistan menacé d’être ramené à l’«âge de pierre» s’il refusait de servir de base arrière à la campagne d’Afghanistan, les agents du FBI extorquant les données bancaires de pays «alliés» et ceux de l’IRS, le fisc, pourchassant leurs concitoyens jusque sur les rives du Léman.

La Suisse veut être libre, n’obéir à d’autres lois que celles qu’elle s’est données, c’est d’ailleurs la raison même de son existence: un territoire incohérent, sans peuple, sans race, sans langue ni culture identique, où ne s’est trouvé de commun que cette volonté de n’être gouverné par personne ; communauté de volonté, Willensgemeinschaft. Pour cela la Suisse est criminelle et fugitive, fugitive d’un mondialisme qui après avoir unifié les peuples par écrasement de leurs institutions souveraines et nivellement de leur culture, s’en prend au dernier élément qui puisse fonder la liberté; la volonté humaine.

Adrien de Riedmatten/ Les Observateurs le 25/5/2012

http://www.lesobservateurs.ch/politique/wegelin-les-irreductibles-banquiers

4 réponses »

  1. C’est Warren Buffet qui disait : « c’est lorsque la marée se retire que l’on sait qui nageait nu ».

    Eh bien à la surprise générale, à marée basse, non seulement les Suisses n’avaient pas de maillot, mais en plus ils avaient laisser leurs coui..es au vestiaire. Qui l’eut cru!

  2. C’est une remarque assez juste, dans cette ordre d’idée on avait aussi pu s’étonner, à une certaine époque, de la façon dont le conseil fédéral s’était dégonflé devant Kadafi.
    Nous aimons la Suisse et nous attendons parfois mieux d’elle, qu’elle soit fière de sa liberté et qu’elle accepte parfois d’en payer le prix.
    C’est une position payante à long terme.

  3. @GdV, A condition que les attributs nécessaires n’aient point été perdus en cours de route ?
    Bien ceux évoqués par … Lautre par exemple !

    • C’est vrai, il y règne aujourd’hui une bande de petit bourgeois qui a oublié les valeurs de Guillaume Tell et qui veut le beurre et l’argent du beurre.
      Debout les Suisses, soyez fière de vous…

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