Behaviorisme et Finance Comportementale

Les Britanniques ne sont mème plus maitres chez eux : God save the Queen!!!

Les Britanniques ne sont mème plus maitres chez eux : God save the Queen!!!

Les nouveaux riches des Pays Emergents veulent des valets….britanniques…..

Au Royaume-Uni, la demande pour des valets de qualité augmente de près de 20 % par année, principalement chez les nouveaux membres de la haute société anglaise, selon un article publié en Octobre dans The Economist.

Une agence londonienne spécialisée dans la formation des valets, Bedspoke Bureau, en a placé près de 345 jusqu’ici en 2012 et ses classes sont pleines jusqu’en 2013. La firme envisage même d’ouvrir des écoles à New York et en Amérique latine, deux marchés qu’elle juge « monstrueux ».

Les vieux aristocrates britanniques ne sont plus les employeurs les plus fréquents des valets de nos jours. En effet, les hommes riches provenant de la Chine, la Russie ou du Moyen-Orient sont maintenant les nouveaux patrons des valets qui, dans une proportion de 80 %, travaillent à l’étranger. D’ailleurs, des 20 % qui restent au Royaume-Uni, la moitié y travaillent pour de riches étrangers.

La culture populaire, à travers des séries comme Downtown Abbey, et le système de classes sociales anglaises ont contribué à ce boom de la popularité des services des valets. Socialement, le fait d’avoir un valet est une marque de réussite pour un homme riche en Angleterre. « Les clients paient pour la tradition, la hiérarchie et l’expérience britannique », explique Bedspoke Bureau dans les pages de The Economist.

Pour être à la hauteur de leur nouveau serviteur, le riche client peut suivre un cours de quatre semaines, chez Bedspoke Bureau, afin d’apprendre à parler le même langage que son valet. Il sera éduqué, pour la modeste somme de 12 000 $ sur la différence entre un dessert formel et le pudding, ainsi que sur les bonnes manières.

Mais avoir un valet a un coût. Un valet de classe mondiale peut gagner jusqu’à 240 000 $ par année. À cette somme, il faut ajouter le prix des appartements distincts du valet ainsi que ses primes annuelles et ses dépenses.

Qui a dit que la City de Londres était le « valet du capitalisme financier » ? 

Source F&I/The Economist Oct12

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