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Les Clefs pour Comprendre du Vendredi 11 Janvier 2013 : « Vive les armes contre le génocide et l’oppression ». Leçon d’histoire par Bruno Bertez

Les Clefs pour Comprendre du Vendredi 11 Janvier 2013 : « Vive les armes contre le génocide et l’oppression ». Leçon d’histoire par Bruno Bertez

Les beaux esprits ne travaillent pas. Ils ne savent pas lire. Ils n’étudient pas l’histoire, sauf au travers de la mémoire collective déformée.

Un correspondant, ami et amoureux comme nous de la liberté, nous envoie un rappel historique intéressant.

« Entre Octobre et Novembre 1938, le gouvernement nazi a désarmé les Juifs allemands rapporte l’historien Stephem Halbrook. Les nazis ont imposé la peine de mort aux juifs et aux Polonais qui détenaient des armes, ou simplement s’il y avait des informations crédibles qu’ils étaient en possession de tels objets ».

    Vous savez que c’est notre argument pour empêcher que les Etats ne désarment les citoyens. Nous sommes contre la violence, mais nous sommes pour que les Etats aient peur des citoyens et non l’inverse. Un gouvernement légitime n’est pas garanti dans l’histoire et, avons-nous dit, si les comptes bancaires, la détention d’armes, avaient été aussi contrôlés, avec les mêmes moyens que maintenant, la France aurait eu des difficultés à résister aux envahisseurs. A fortiori maintenant, avec la destruction de l’armée populaire.

Actuellement, tout est contrôlé, suivi, en particulier par les Etats-Unis et leurs laquais alignés. C’est vrai que 98% des Français étaient pétainistes, mais quand même!

« En 1941, aux USA, la question s’est posée de contrôler à nouveau la détention d’armes ». Voici ce qui a été argumenté:

« Avant l’arrivée de Hitler et Staline, lesquels ont pris le pouvoir en Allemagne et en Russie, des mesures avaient été prises pour empêcher les citoyens de détenir et d’utiliser des armes, afin qu’ils ne puissent résister à l’état policier diabolique et vitriolique qui allait être mis en place avec la Gestapo et l’OGPU et la CHEKA ».

« Les citoyens ont le droit de détenir des armes, car si quelqu’un voulait s’ériger en dictateur ou en roi, les gens pourraient s’organiser et  se protéger ». Rep. John W Patman.

Le mythe de la modernité socialo-klepto-fausse droite- pseudo démocrate manipulatrice est que l’histoire s’est arrêtée. Allez dire cela aux Egyptiens, aux Syriens, aux Chinois, aux Israéliens…

Le monde s’enfonce dans l’obscurantisme, voilà la réalité, une réalité qui lui fait oublier les leçons du passé, de la géographie et, bien sûr, les conclusions du travail, l’intelligence. De l’obscurantisme à la barbarie, il n’y a qu’un pas.

Les conflits se multiplient, les consensus s’effondrent, les démocraties ne tiennent que par la propagande et la manipulation, la lutte pour éviter la relégation et la ruine est aux portes de l’Europe.

Et pendant ce temps, c’est Depardieu, l’ennemi de l’intérieur, bientôt extérieur, qui fait la « une ».

BRUNO BERTEZ Le Vendredi 11 Janvier 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

7 réponses »

  1. C’est marrant, parmi deux sites que je consulte régulièrement pour les outils d’analyse qu’ils offrent afin de se faire une idée de la marche du monde, j’observe de plus en plus souvent une convergence des thèmes et sujets, d’accord sur les points de vue et cela même au jour le jour.
    http://www.dedefensa.org/article-ron_paul-1776_aux_armes_citoyens__11_01_2013.html

    Ces sujets travaillent donc fortement les psychologies.
    Peut-on y voir une structuration inconscience d’une sorte de psychée collective qui cherche à s’opposer et à résister à l’oppression du système? On a le droit d’y croire!

    • @KANKAN

      Oui peu à peu des convergences se forment lesquelles sont produites par la situation.
      Vous faites bien de les relever; Mais il est bien aussi, pour l’esprit critique de relever les divergences.

      Merci de votre intéret.

  2. Ah ! Parlez moi donc de quelques doublons, pis aussi qq écus sonnants et trébuchants (sic) et …
    d’une arquebuse et de deux « Bossus » de la manufacture d’Armes et cycles de Saint Etienne pour le moins !
    Là, on est en business !

    Mais ? Mais ce n’est point permis messire ? Non ? Ah ! ben merde alors ! C’est dommage hein ?

  3. Samedi 12 janvier A propos de la misère et du chômage.

    Nous avons lu il y a peu le programme de travail du gouvernement pour l’année 2013.

    Comme proclamé, on y trouve un grand chapitre sur l’emploi; collection de rodomontades et de mots creux qui, à notre avis masque mal l’impuissance et la résignation. Silence on décrète, silence on déclame, silence on proclame.

    Aucune analyse, aucun diagnostic, aucune vision.

    Notre critique n’est nullement politique, toute personne inquiète de la mise au chômage des hommes et qui considère comme nous que tout système perd sa légitimité s’il est incapable de les mettre au travail, fera le même constat.

    La tarte à la crème de ce truc bizarre, moutons à cinq pattes du contrat de génération ne créera que quelques dizaines de milliers d’emplois couteux à la collectivité, tout en dénaturant encore plus, le marché du travail. Il en va du travail comme du logement, plus on intervient, plus les mécanismes dysfonctionnent, plus on intervient et plus les pénuries et rationnement augmentent; On fait maintenant la même chose avec les soins. Laissons de cote la CICE, la réduction des charges, les mesures Gallois dénaturées, compte tenu du chantage implicite et explicite et de la complexité, cette mesure ne donnera aucun résultat.

    Cela peut vous paraitre bizarre, contradictoire, mais nous considérons que dans l’état actuel de nos sociétés, il y a un droit au travail. Pour une fois ce n’est pas un paradoxe.

    Normalement nous stigmatisons tous ces droits qui ne sont que le moyen d’augmenter le pouvoir de l’état qui les impose et restreint ceux des citoyens. La création de droits nouveaux implique que quelqu’un, une instance les fasse respecter, cette instance doit avoir les ressources pour le faire et c’est l’enchainement de l’étatisme. On ne peut compter sur l’état, ses politiciens et ses ponctionnaires pour savoir s’arrêter. Pour eux il n’y a pas de limite : On est a 48% de prélèvements obligatoires et 57% de part de l’état dans le PIB et cela ne suffit pas.

    Normal, plus on est inefficace et plus on gaspille et plus on gaspille et plus on a besoin d’argent; celui des autres bien entendu.

    Il y a un droit au travail dans la situation présente de nos sociétés parce que l’on ne peut plus s’employer soi même, l’urbanisation, la nationalisation, l’internationalisation, puis la globalisation ont détruit les emplois et les gens n’ont pas été consultés, ils n’ont pas voté pour cela.

    Les possibilités d’être son propre employeur, de s’auto exploiter sont limitées. Ceux qui tentent de le faire tombent rapidement en faillite et bien souvent doivent se contenter de salaires à peine supérieurs au SMIC pour des horaires deux ou trois fois supérieurs.

    Il faut noter l’hypocrisie qui consiste a empêcher l’embauche en dessous du SMIC mais à tolérer que certains s’auto exploitent pour des salaires de misère et des horaires d’esclavage.

    Le travail au noir fait évidemment partie des variables d’ajustement hypocrites puisqu’il permet d’offrir sa force de travail à des prix, charges comprises, de dumping.

    Par ailleurs si un individu cherche à faire fonctionner les lois du marché et offre sa force de travail en dessous du SMIC, à faire concurrence à ceux qui ont un emploi, il ne peut le faire. Le système empêche et ôte la liberté d’offrir sa force de travail. C’est un marché protégé au profit des anciens et des ponctionnaires.

    Pour ces deux raisons, difficulté à s’auto employer dans des conditions décentes et rationnement du travail par le biais du SMIC nous reconnaissons, au moins actuellement la nécessité d’un droit au travail.

    La collectivité détruit les emplois, l’état par l’organisation de l’arbitrage international du travail détruit les emplois domestiques, cela mérite compensation.

    Sinon nous sommes dans la pure violence. En l’absence d’un véritable marché du travail, il doit y avoir un droit au travail; mais notez bien que c’est parce le système dysfonctionne.

    Au lieu de déclamer et de décréter, il faudrait commencer par … travailler.

    Nous avons vainement cherché dans le programme de travail du gouvernement une analyse de l’évolution à long terme de l’emploi, de ses déterminants. Nous n’avons pas vu d’analyse permettant de dégager ce qui est structurel de ce qui est cyclique. Rien; On s’en fiche; Ce sont les autres qui paient. Nous n’avons vu nulle part une mise à jour des mécanismes de formation du chômage. Pire les évidences sont niées pour des raisons idéologiques.

    Le systeme global est un système capitaliste c’est à dire que les capitalistes, disons les chefs d’entreprise, c’est mieux, emploient des gens si cela leur rapporte; Il y a un lien organique entre emploi et profit. Je n’ai aucune raison d’employer un salarié s’il ne me rapporte rien.

    Donc pour augmenter le volume d’emploi, il faut en régime capitaliste augmenter, favoriser la progression de la masse de profits, il faut faire grossir la carotte agitée devant le nez du capitaliste. A moins d’être pervers il n’a aucune raison de se priver de gagner plus d’argent, sauf si il n’en gagne pas plus, sauf si les salariés causent plus de soucis qu’ils ne rapportent, sauf si l’état confisque tout ou trop.

    La pudeur des capitalistes type MEDEF les conduit à escamoter le profit, ils ont honte, et à le remplacer par son plus ou moins substitut, l’investissement. C’est une erreur car l’investissement est un moins bon moteur de l’embauche que le profit. En plus l’excès d’investissement comme c’est le cas dans le systeme global actuel, se retourne contre l’emploi. L’économie, ce sont les hommes, et les hommes, ils fonctionnent à l’incitation, l’incitation personnelle. Ils sont égoïstes, n’ont aucun gout pour le sacrifice.

    Pour commencer l’année nous conseillons au gouvernement, au ministre du chômage et au parti socialiste, la lecture d’un opuscule d’ALEXIS DE TOCQUEVILLE intitule :
    Sur le paupérisme, paru chez ALLIA

    Enfin ils commenceront à comprendre quelque chose à l’évolution des sociétés, aux inégalités, au droit à l’emploi et bien sur, cela leur inspirera quelques pistes.
    Du moins espérons -le.

  4. @Bruno Bertez. Ah ! L’espérance, quelle belle chose. C’est d’ailleurs l’une des trois vertus théologales.

    BRA.VO et MERCI pour l’évoquer avec tant de … Foi, une autre des trois vertu théologale et pas la moindre, puisque c’est elle qui permet
    à TOUS les miracles de s’accomplir. En l’occurrence, celui que nous pourrions (devrions ?) attendre serait que :

    DES OBTUS DE 50 ANS DE PERSISTANCE EN LA MATIÈRE AIENT ‘ »TROU D’UN COUP » L’ILLUMINATION ?

    Pfiouuuuuuuuuu !

    Mais à cela, vous ajoutez … la Charité, LA PLUS GRANDE DES TROIS VERTUS THÉOLOGALES (Saint Paul Dixit).

    QU’AS-TU FAIT DE TON FRÈRE ? Demandez vous à votre tour ! Ben c’est ça la bonne question.

    Dans le temps, la réponse de l’interjeté fut :

    SUIS-JE LE GARDIEN DE MON FRÈRE ?

    Je crains fort qu’aujourd’hui, la réponse soit plus abrupte ? Genre :

    ET TA SOEUR ?

    Par exemple ! Ce qui créerait le lien entre les deux « François ». En effet, Mitterrand, François de son prénom également
    avait répondu à la question du chômage : OUI, ET ALORS ? Quel lien époustouflant hein ? Tiens, I DRINK TO THAT !
    Et À LA BONNE … NÔTRE !

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