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Les Clefs pour comprendre du Vendredi 22 Février 2013: Ou il est question des deux seules théories de la valeur permettant de mettre en ordre la pensée économique par Bruno Bertez

Les Clefs pour comprendre du Vendredi 22 Février 2013: Ou il est question des deux seules théories de la valeur permettant de mettre en ordre la pensée économique par Bruno Bertez

La théorie de la valeur travail n’est pas marxiste, elle est celle de Ricardo et de même celle du grand …. Adam Smith!  

La théorie actuelle officielle Ricardienne des échanges internationaux repose en dernière analyse sur … la valeur travail.

   Le marxisme n’est pas une religion, les analyses et découvertes de Marx n’ont rien a voir avec les imbécilités que l’on vulgarise à usage politique.  Il y a des découvertes qui sont d’une grande utilité et reconnues comme telles, et ensuite ? il y une utilisation idéologique, politique, politicienne qui conduisent à des absurdités criminelles. Le fameux « ôte toi de la que je m’y mette » des socialistes. 

Nous  vous invitons à une lecture attentive des  100 premières pages du Capital et à une lecture complète  de l’Introduction à La Critique de l’Economie Politique, votre vision peut ètre à aprioriste des travaux de Marx en sera transformée. Si par ailleurs vous êtes en tant que lecteurs de ce blog des amoureux de la liberté, nous vous invitons à  découvrir, si ce n’est pas déjà fait, la théorie de l’aliénation …. développée par Marx, considéré comme …de gauche  et réinterprétée, approfondie par Raymond  Aron considéré  comme  …de droite.

La régulation ultime de l’économie, les limites au développement incontrôlé du crédit par la valeur travail, la rareté, sont  en fait implicitement utilisés par Minsky et le meilleur économiste actuel Steve Keen

L’analyse de la crise financière de l’époque de Marx, par Marx  n’a rien à envier à celle de Bernanke. Les « Quatre cavaliers de l’apocalypse » sont un modèle de rigueur.

Il faut noter qu’en dernière analyse, Keynes, sans remonter assez loin au plan théorique, ne dépasse les contradictions du développement du système que par l’endettement c’est à dire qu’il reconnait implicitement les mêmes fondements que Ricardo et Marx. .

De même la théorie libérale marginaliste de la destruction créatrice de SCHUMPETER repose dans ses fondements sur les thèses de Marx sur la suraccumulation.

Marx est un penseur de génie qui a bien sommé les connaissances de son temps, mais qui a voulu engrosser le prolétariat de son désir de puissance personnel :

1- En tirer une loi du mouvement de l’histoire

2-Des prophéties hasardeuses

La seule thèse que l’on peut opposer à la valeur travail, c’est la thèse marginaliste née avec WALRAS en 1844/1848  puis améliorée par SAY, et enfin mise en forme par les Autrichiens. Elle explicite certains aspects de  l’économie moderne, mais absolument pas les crises. Elle repose sur l’individualisme épistémologique auquel je suis rallié dans certaines limites, mais pas jusqu’à prétendre que le Chili de Pinochet était défendable. 

La thèse marginaliste constate que la valeur s’établit en fonction de la demande et que la demande s’établit en fonction de l’utilité subjective, dans la tète des hommes comme dit Carl Menger. Mais en dernière analyse, la thèse marginaliste est suspendue dans les airs, non ancrée, c’est une tautologie. Mais une tautologie indispensable pour comprendre le monde moderne, monde de désir plus que monde d’utilité et de besoin. Un monde ou l’offre comme le dit « Leon SAY » crée sa demande. Un monde de disjonction entre le réel et les signes qui l’expriment et ou les imbéciles sociaux confondent les signes, l’ombre, avec le corps, le réel.

Nous publierons un article sur ces questions prochainement tentant de démontrer que la crise actuelle est aussi une crise de la pensée marginaliste qui fait dépendre la valeur des choses de leur utilité c’est à dire en dernière analyse de leur attractivité et du désir qu’elles sont capables de susciter.

Une sorte d’analyse de la crise fondée sur la névrose sociale et le trépignement des enfants qui veulent tout, tout de suite; et des vicieux, pervers au sens  de Rousseau qui veulent jouir sans s’astreindre au détour du travail, de la production et de la conquête de l’objet.

Une analyse amusante qui permet même d’interpréter la revendication du mariage et de la procréation homosexuelle assistée actuelle,  si on a un peu de culture et d’humour….

BRUNO BERTEZ Le Vendredi 22 Février 2013

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EN BANDE SON:

5 réponses »

  1. si c’est la valeur travail alors faisons creuser des trous à 1500000 chômeurs et faisons les reboucher par 1500000 autres et la France a le plein emploi .Rien n’a de valeur, la seule valeur c’est celle que subjectivement chaque individu veut bien lui accorder et en payer le prix;la bourse en est l’exemple le plus caricatural..Rien ne sert de produire si les acheteurs ont le libre choix ce sont les maîtres du système .c’est le client de Volskwagen ou de Renault qui choisit pas mr Goshn

    • @Konebien

      Non, vous développez une absurdité largement analysée par Marx dans l’apologie du blé poussé dans la montagne. Le travail n’est pas n’importe quel travail c’est « le travail socialement utile »… L’objection tombe donc à l’eau d’elle même.
      Vous mettez le doigt non pas sur une réfutation de Ricardo ou Marx, mais le doigt sur une réfutation radicale du keynésianisme version socialiste. Les keynésiens moins stupides pratiquent et stimulent « la dépense productive » et non pas la dépense quelle qu’elle soit.

  2. on pourrait débattre de qui décide de l’utilité de la dépense……….??????c’est d’ailleurs tout le débat des dépenses vertes……..
    être pour la dépense publique c’est être pour la dépense par ceux qui ne la paient pas…et n’en assument pas les conséquences sur leur patrimoine…….en gros notre politique depuis toujours marxistes,colbertistes ,fascistes…

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