Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

On a vu, lu et entendu du Vendredi 1er Mars 2013: Coup de « marteau » à l’Europe et la Chine en vedette américaine

On a vu, lu et entendu du Vendredi 1er Mars 2013: Coup de « marteau » à l’Europe et la Chine en vedette américaine

En Italie, Beppé Grillo refuse la main tendue Bersani qu’il juge indécente et ajoute  Bersani est un zombie , un dead man walking. Il ne soutiendra que les propositions de lois qui correspondent  à celles de son programme.

Berlusconi cherche à gouverner et joue le recours contre le chaos politique.

Napolitano ne recevra pas le clown fascisant Steinbruck, candidat SPD  contre Merkel, car il a été insultant pour le peuple italien en disant qu’il  avait voté pour deux clowns.

En Allemagne, Schauble continue dans sa ligne catastrophiste et souligne un risque de contagion après les élections italiennes , à l’image de ce qui s’est produit après les élections grecques.

En France, Fillon rentre en campagne, bien vu, mais conformément à ce qu’il est , robinet d’eau tiède. Ses propos sont justes mais la volonté d’être sérieux et crédible, de se donner de l’étoffe n’est peut être pas le bon choix. Il est opposant, non gouvernant , il semble l’oublier. On verra dans les sondages l’adéquation de son positionnement.

En Slovenie , nième scandale de corruption

EnBelgique, instauration de « fees » et taxes sur les papiers d’identité pour décourager l’immigration.

En Grèce, près d’un quart des crédits bancaires n’étaient pas remboursés en Grèce fin 2012, en dépit de nombreux rééchelonnements, a indiqué le directeur de la Banque Nationale de Grèce au quotidien Kathimerini. «Sur le total des banques, le taux de crédits non honorés était d’environ 23% fin 2012, et ce taux augmente, même si c’est à un rythme moins rapide», relevait Alexandre Tourkolias. 

«La situation serait pire si les banques ne « restaient pas au côté de leurs clients »» et n’avaient procédé «à des règlements sur quelque 800.000 prêts pour une somme totale d’environ 20 milliards d’euros». Le secteur bancaire et le gouvernement affichent ces dernières semaines leur inquiétude face à la cessation de paiements informelle à laquelle recourent de nombreux Grecs.

Dans le style tromperie …et du coté lasagne boursière

Nous attirons votre attention sur la chute de 10% des cours de Touax avant hier en Bourse.
Les actionnaires ont eu une très mauvaise surprise, avec des résultats décevants, une guidance médiocre.

Nous attirons votre attention car tous les actionnaires n’ont pas été surpris, regardez le graphique sur un an, vous y verrez nettement les ventes d’inities depuis la fin de l’année dernière, en particulier dans l’entourage d’une grande banque qui parraine cette affaire….

N’hesitez pas à prendre la plume…

Et dans le registre de mauvaises nouvelles peuvent en cacher une bonne: L’excédent commercial européen multiplié par vingt en 2012

Les exportations augmentent dans tous les pays de la zone euro, sauf en France. Les importations diminuent dans la périphérie

Ce n’est pas le fait de l’Allemagne seule, mais la dynamique des exportations du pays a aidé. Le surplus de la balance commerciale de la zone euro s’est monté à 107,4 milliards d’euros (environ 131,9 milliards de francs) en 2012, contre 5,1 milliards l’année précédente.

Le surplus de la balance des services a également augmenté, passant de 67 à 89,2 milliards d’euros, selon des statistiques publiées lundi par la Banque centrale européenne (BCE).

Outre la bonne santé des exportations allemandes, deux autres facteurs expliquent ce surplus vingt fois plus élevé que l’année précédente. D’une part, les pays de la périphérie importent moins, explique Fabrizio Quirighetti, chef économiste de la banque Syz & Co. C’est la conséquence des politiques d’austérité qui dépriment la demande interne, ajoute-t-il. En poursuivant: «Une autre tendance a émergé depuis quelques mois. Les exportations de toute la zone euro vers le reste du monde augmentent.» A l’exception de la France, où elles stagnent, nuan­ce-t-il.

Dans l’ensemble, la balance des comptes courants de la zone euro a été largement excédentaire en 2012, à 116,1 milliards d’euros contre 8,9 milliards en 2011. L’excédent de l’an dernier correspond à 1,2% du PIB de la zone, contre 0,1% l’année précédente. Cette statistique mesure les échanges (marchandises, services, revenus et transferts financiers) entre la zone euro et le reste du monde. L’excédent de la balance des revenus a diminué de 43,6 à 28,2 milliards, et le déficit des transferts courants est resté pratiquement inchangé à 108,7 milliards.

PLUS DEUROPE ET DE CHINE EN SUIVANT:

Bon la grosse question préoccuppante du moment c’est quand mème: L’Europe futur colonie des Pays Emergents?

Quelques éléments de réponses:

Le groupe de médias angolais Newshold s’apprête à racheter la chaîne publique de télévision RTP à son ancien maître colonial, le Portugal.

EDP (Energias de Portugal), une autre entreprise portugaise qui génère, fournit et distribue de l’électricité à la péninsule Ibérique, a cessé d’être publique lorsque 21% de la part de l’Etat a été vendue à la société China Three Gorges Corp.

OPAP, une société grecque de jeu particulièrement rentable, a, elle aussi, reçu une offre de rachat de la part d’une entreprise chinoise. Piraeus Container Terminal dans le célèbre port grec est désormais une filiale du groupe chinois Costco.

Et, dans un mouvement inverse, en 2012 l’Argentine a nationalisé le producteur de pétrole YPF, contrôlé par l’Espagne, tandis que la Bolivie s’emparait de la filiale du groupe espagnol Red Electrica Corporacion basée dans ce pays d’Amérique du Sud.

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Le débat sur la comptabilité des sociétés chinoises s’est déplacé sur le terrain politique, avec une dispute de plus en plus violente entre les autorités américaines et chinoises. Ces dernières refusent toujours l’accès aux archives d’audit de neuf sociétés chinoises cotées aux Etats-Unis. La Chine refuse également une transparence accrue des pratiques des cabinets d’audit chinois, et met en cause la légitimité du travail des big four en Chine. A terme, la dispute pourrait rendre l’audit de plusieurs grosses multinationales étrangères en Chine impossible, ce qui aurait des conséquences catastrophiques pour elles. (OP)

Ainsi  les 580 millions de Caterpillar viennent s’ajouter aux milliards déjà perdus par d’autres investisseurs, dont les 720 millions du célèbre John Paulson dans le cas Sino Forest en 2011. Le problème est si récurrent que certains short-sellers se sont fait du débusquage de ces sociétés surévaluées une spécialité. Parmi eux, la société de recherche financière Muddy Waters a réitéré les semaines passée ses accusations envers Focus Media Holding (FMCN). Cette société chinoise cotée aux Etats-Unis est la cible préférée du short-seller depuis plus d’un an.

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Essentiellement, deux facteurs motivent les industriels à redécouvrir les «USA»: la productivité des travailleurs et des salaires relativement bas.

Le coût du travail grimpe dans les pays émergents, surtout en Chine où les ouvriers font pression pour obtenir de meilleurs salaires. À tel point que les industriels déménagent de plus en plus leur production dans des pays voisins où la main-d’œuvre est encore moins chère (Vietnam, Philippines, Indonésie, etc.).

À preuve, les investissements directs étrangers en Chine ont diminué de 4% en 2012 (à 111,7 milliards US), a-t-on appris alors qu’ils ont augmenté de 63% en Thaïlande et de 27% en Indonésie (neuf premiers mois de 2012). Autrement dit, les investisseurs sont moins entichés du dragon chinois.

Et c’est surtout le bas de gamme qui s’accroche aux pays en développement, laissant une porte ouverte aux puissances industrielles qui veulent récupérer la production à valeur ajoutée.

Réduction du fossé entre la Chine et les États-Unis

La firme Boston Group prévoit que, coût de la vie oblige, les salaires dans l’industrie chinoise augmenteront de 17% par an durant les trois prochaines années, contre seulement 3% aux États-Unis. L’écart salarial reste important – les salaires chinois sont huit à neuf fois moins élevés que ceux des Américains – mais ces derniers sont plus productifs (trois fois plus, selon Boston Group). Donc, le fossé rétrécit.

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Les investisseurs qui surveillent la situation démographique en Cine sont de plus en plus conscients du risque que la population chinoise vieillisse avant de s’enrichir. Cela s’explique surtout par la politique de l’enfant unique, qui limite le nombre total de nouveaux membres potentiels de la population active ces prochaines décennies et qui se traduit (dans certaines régions) par un important déséquilibre entre les sexes en faveur des garçons. L’année 2012 a pour la première fois été marquée par une diminution de la population en âge de travailler en Chine. Toutefois, les optimistes ont raison sur un point : la majorité de la population reste rurale et sous-employée. Des gains de productivité conséquents pourront être enregistrés à partir de la main-d’oeuvre existante, qui devient plus urbaine tout en étant employée plus efficacement. L’an dernier, 21 millions de personnes se sont installées dans des centres urbains, portant ainsi la population urbaine à 712 millions sur un total de 1,3 milliard d’habitants. La population chinoise pourra peut-être encore s’enrichir avant de vieillir. –

4 réponses »

  1. Vendredi 8 mars 2013 :

    Allemagne : un allié de Merkel évoque une sortie de l’Italie de la zone euro.

    L’un des principaux dirigeants des libéraux allemands, partenaires de gouvernement d’Angela Merkel, a déclaré jeudi soir que l’Italie devait choisir entre un abandon de l’euro ou la poursuite d’une cure d’austérité drastique.

    Les élections législatives des 24 et 25 février en Italie n’ont pas dégagé de majorité en raison notamment de la percée du « Mouvement 5 Etoiles » de Beppe Grillo, virulent détracteur de la politique de rigueur mise en oeuvre depuis novembre 2011, à l’incitation de ses partenaires européens, par Mario Monti. Ce dernier a en revanche essuyé un échec électoral.

    « La décision de s’ajuster à la monnaie unique est une décision que l’Italie doit prendre pour elle-même, ce n’est pas à nous de la prendre. Si l’Italie ne veut pas le faire, elle doit en tirer les conséquences », a déclaré Rainer Brüderle, chef du groupe parlementaire du Parti libéral (FDP) au Bundestag, à l’antenne de la ZDF.

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0C083P20130308

  2. Vendredi 8 mars 2013 :

    Italie : Fitch abaisse d’un cran la note du pays à BBB+, perspective négative.

    L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi d’un cran la note souveraine de l’Italie, à « BBB+ » contre « A-« , assortie d’une perspective négative, devenant la première agence à dégrader la note du pays, plongé dans une impasse politique à la suite des élections législatives de février.

    « Le résultat peu clair des élections législatives italiennes des 24-25 février rend peu probable la formation d’un nouveau gouvernement stable dans les semaines à venir. L’incertitude politique croissante et le contexte peu propice à de nouvelles réformes structurelles représentent un choc supplémentaire pour l’économie réelle, alors que sévit déjà une profonde récession », explique l’agence Fitch.

    Les statistiques du 4e trimestre 2012 confirment que la récession en Italie est l’une des pires d’Europe, souligne Fitch qui table sur une contraction de 1,8% du PIB en 2013, dans la foulée du recul de 2,4% de 2012.

    Quant à la dette publique de l’Italie, elle devrait atteindre près de 130% du PIB en 2013, estime l’agence, qui rappelle qu’elle tablait sur 125% à la mi-2012.

  3. Vendredi 15 mars 2013 :

    Espagne : nouveau record de la dette publique à 84,1% du PIB à la fin 2012.

    La dette publique de l’Espagne a fortement progressé au cours du dernier trimestre 2012, pour atteindre un nouveau record historique, à 84,1% du PIB, en raison d’une hausse tant au niveau de l’administration centrale qu’au niveau des 17 régions autonomes, a annoncé vendredi la Banque d’Espagne.

    Dette publique de l’Espagne :
    2007 : dette publique de 36,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 40,2 % du PIB.
    2009 : dette publique de 53,9 % du PIB.
    2010 : dette publique de 61,5 % du PIB.
    2011 : dette publique de 69,3 % du PIB.
    2012 : dette publique de 84,1 % du PIB.

    http://www.google.com/publicdata/explore?ds=ds22a34krhq5p_#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=gd_pc_gdp&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country_group&idim=country:es&idim=country_group:non-eu&ifdim=country_group&hl=fr&dl=fr&ind=false

  4. Vendredi 15 mars 2013 :

    Pour sauver de la faillite les Etats européens surendettés, les neuneus ont créé le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF). Mais ce Fonds est alimenté par des dizaines de milliards d’euros que doivent payer … les Etats européens surendettés !

    Par exemple, en janvier 2013, la contribution de l’Italie au FESF a atteint 43 milliards d’euros. Du coup, la dette publique de l’Italie a battu son record historique : 2022,7 milliards d’euros !

    Le Fonds de Stabilité ne stabilise rien du tout : au contraire, il aggrave la catastrophe !

    Lisez cet article hilarant :

    Italie : la dette publique atteint un nouveau record historique : 2022,7 milliards d’euros.

    La dette publique italienne dépasse le seuil des 2000 milliards d’euros, marquant un nouveau record historique en Janvier à 2022,7 milliards d’euros, soit une augmentation de 34 milliards d’euros par rapport à décembre, augmentation en grande partie due à la contribution de l’Italie au Fonds Européen de Stabilité Financière.

    LA DETTE – En Janvier 2013, le soutien de l’Italie aux pays de la zone euro en difficulté (ce qui correspond à la part de l’Italie dans les prêts du FESF) s’est élevé à 0,4 milliard d’euros : la contribution totale de l’Italie au FESF créé pour lutter contre la crise de la dette en Europe a atteint 43 milliards d’euros. La dette du «gouvernement central», explique le rapport, a donc augmenté de 34,5 milliards d’euros par rapport à décembre, la dette des «administrations locales» a diminué de 0,5 milliards d’euros.

    En Espagne, la dette a atteint le niveau record de 84% du PIB à la fin de 2012, soit une augmentation de 14,8% par rapport à 2011.

    http://www.corriere.it/economia/13_marzo_15/debito-record-Fitch-taglia-stime-Pil_6141a096-8d5a-11e2-b59a-581964267a93.shtml

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