A Chaud!!!!!

A Chaud!!! du Dimanche 17 Mars 2013 : Chypre, le bail-in un nouveau précédent!!!

A Chaud!!! du Dimanche 17 Mars 2013 : Chypre, le bail-in un nouveau précédent!!!

EN LIENS: Chypre : La colère de Moscou contre la taxe sur les dépôts bancaires

Chypre: Touche pas à ma Banque- Je prends ton oseille, et tire toi!!!

Sans arme, ni haine, ni violence:  Main basse sur les comptes chypriotes ou le nouveau casse du siècle

Jean-Marc Daniel/BFM 21 Mars 2013 – Italie saisie des comptes bancaires en 1992

Philippe Bechade(Agora)/BFM 20 Mars 2013 et un point global sur la situation chypriote

Nigel Farage – Retirez votre argent pendant qu’il est encore temps !

Actualité chypriote du Vendredi 22 Mars 2013: Voici un rappel- une interview de Soros Par Bruno Bertez

On a lu, vu et entendu du Vendredi 22 Mars 2013: Si Chypre m’était conté!!! (actualisé au 23 Mars 2013)

sans-titre

  Nous n’avons pas hésité, en son temps, à affirmer que la bêtise politicienne des Allemands et singulièrement de Merkel était à l’origine de l’aggravation de la crise européenne. C’est elle, en effet, qui a déclenché la panique sur les marchés en s’attaquant au principe du caractère sacré des dettes des govies. Tant que ce caractère sacré était maintenu, même si c’était artificiel, le keynésianisme  était praticable. En effet il repose sur l’émission de dettes souveraines. Quand vous imposez, comme l’a fait Merkel, la participation du secteur privé aux pertes, vous tuez le caractère sacré des dettes govies, et du même coup, vous dévalorisez toutes les dettes émises par ces émetteurs.

Merkel vient de récidiver, sous la pression de son concurrent aux élections prochaines. Elle vient d’imposer le Bail-in, c’est à dire la participation des déposants des banques à leur sauvetage. C’est une terrible erreur, le caractère sacré des dépôts est maintenant violé, et ce sera un précédent, dont on anticipera qu’il va se répéter. La fuite des dépôts qui a failli couler l’euro il y a quelques mois trouve là de nouvelles justifications.

Jamais on n’a fait preuve d’autant de bêtise, d’ignorance, et d’inconséquence. Bien sur on va répéter que le cas est unique, mais qui va le croire puisque les eurocrates, élus et nommés, n’ont aucune parole, aucune maitrise, et que l’on improvise dans le cadre de comité Diafoirus, lieux de gestations de moutons à cinq pattes.

Honte à ces gens.

Le fait que Chypre soit le lieu de repli bancaire des oligarques russes pose des problèmes d’éthique certes, mais l’éthique doit laisser le pas à l’efficacité technique. Le mélange des genres est explosif.

Nous sommes pour le moratoire, la restructuration volontaire, systématique des dettes dans le cadre d’une opération globale, mais nous nous élevons contre tous les bail-in et restructurations sauvages, non maitrisés, qui ne font que nuire au peu de confiance qui reste dans l’action des irresponsables.

H is for Haircut...

BRUNO BERTEZ Le Dimanche 17 Mars 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN BANDE SON

QUELQUES COMPLEMENTS INDISPENSABLES EN SUIVANT:  

 

La taxation des dépôts bancaires à Chypre risque de déstabiliser l’économie Par ATS/AFP

Le plan de sauvetage qui porte sur un maximum de 10 milliards d’euros sera financé en partie par une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires qui met à contribution les épargnants.  Ces prélèvements, censés rapporter 5,8 milliards d’euros, seront appliqués à toutes les personnes résidant sur l’île, des employés chypriotes aux oligarchies russes.

La décision inédite de l’Union européenne (UE) de taxer tous les dépôts bancaires en contrepartie d’un plan de sauvetage pour Chypre risque de mettre en péril l’économie de l’île méditerranéenne. Cette taxe vise ainsi un important centre financier, estiment des analystes et acteurs du secteur. 

«Les dégâts risquent de durer sur le long terme», anticipe Fiona Mullen, analyste économique spécialiste de Chypre. «Les services financiers et commerciaux étaient les seuls secteurs générant de l’emploi et des revenus fiscaux, et ils sont sous le coup d’une double peine: à la fois l’augmentation de l’impôt sur les sociétés et la taxation de leurs dépôts», déclare-t-elle à l’AFP. 

6,75% à 9,9% de taxe sur les dépôts bancaires  

Pour mémoire, les bailleurs de fonds ont demandé à Nicosie d’instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur tous les dépôts bancaires en-deçà de 100’000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil. Ils exigent aussi un prélèvement à la source sur les intérêts. 

Dans ses négociations avec l’UE, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement chypriote a également dû accepter une hausse de l’impôt sur les sociétés de 10% à 12,5%. Ce qu’ils considérait pourtant comme une ligne rouge.

Centre off-shore  

Les actifs bancaires à Chypre représentent huit fois le produit intérieur brut (PIB) de l’île, où sont implantées de très nombreuses sociétés off-shore. Celles-ci viennent y profiter d’un climat fiscal parmi les plus avantageux de l’Union européenne pour les entreprises. 

Selon le vice-président de l’Institut des experts comptables publics, Marios Skandalis, «il y a un risque très important que cela sonne le glas de Chypre en tant que centre financier fort et digne de confiance». Ces mesures «touchent un secteur majeur de l’économie chypriote et auront à terme un effet négatif sur le PIB». 

«Une source majeure de revenus pour l’économie chypriote» se trouve ainsi menacée, poursuit Marios Skandalis. Après l’annonce du plan de sauvetage conclu samedi à l’aube, à la veille d’un week end prolongé, des dizaines de déposants inquiets ont tenté de retirer de l’argent pour minimiser le montant qui risque d’être prélevé sur leur compte. 

Pour Hubert Faustmann, un analyste politique allemand basé à Chypre, la taxation des dépôts est une «expérience» dont les retombées sont «imprévisibles». «Les économistes ne savent pas comment les investisseurs vont réagir» et ce qui va se passer à la réouverture des banques mardi, souligne-t-il. 

Effet domino redouté  

Selon lui, «ceux qui profitent du statut de paradis fiscal de l’île et les éventuels détenteurs d’argent blanchi paieront leur part, ce qui devrait satisfaire l’opinion publique allemande. Mais ces mesures affectent aussi toute la population, et peuvent tuer l’économie de l’île», nuance M. Faustmann. 

Selon l’économiste George Theocharides, interrogé par la chaîne Sigma TV «il semblerait que (…) chaque compte dans chaque banque soit ponctionné». «Les conséquences ne sont pas seulement mauvaises pour Chypre, mais aussi pour d’autres pays de la zone euro», estime-t-il. 

Les signataires de l’accord «ont ouvert une boîte de Pandore», renchérit M. Faustmann. «Ils ont crée un précédent qui pourrait avoir un effet domino: imaginez ce qui risque de se passer si les investisseurs dans les autres pays européens bénéficiant d’un plan de sauvetage décidaient de retirer leurs fonds» par crainte d’une ponction similaire. 

Le Parlement chypriote, qui devait initialement se réunir dimanche pour entamer le processus de ratification du plan d’aide, va finalement débattre lundi après-midi. Face aux désaccords de plus en plus évidents, le président Nicos Anastasiades a également reporté à lundi un message à la nation selon la télévision publique. 

Seule alternative: la faillite  

Néanmoins, en dépit de l’opposition des communistes de l’Akel qui disposent de 19 sièges sur 56 au Parlement, les députés chypriotes seront contraints de valider le plan de sauvetage car «la seule alternative, c’est la faillite».

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Chypre: le risque sous-estimé par Andreas Höfert/chef économiste, UBS Wealth Management- mardi, 12.03.2013

Vous pensiez qu’un petit pays comme Chypre n’aurait guère d’importance dans le grand ordre des choses. Vous ne songiez même pas qu’il pourrait rallumer la crise de l’euro. Vous aviez tout faux!

En réalité, si l’argent n’est pas un problème, les règles, les principes et les précédents le sont. Une fois encore, nous nous trouvons dans un cas qui démontre que la crise de l’euro est plus une affaire de politique que d’économie.

Chypre a intégré l’UE en 2004 et adopté l’euro en 2008. Avec un peu plus d’un million d’habitants et un PIB de 17,5 milliards d’euros (0,2% du PIB de la zone euro), l’île est le deuxième plus petit membre de la zone après Malte. Jusqu’à récemment, il a réussi à échapper à l’attention des acteurs du marché avec un ratio dette/PIB légèrement inférieur à 60% en moyenne de 1995 à 2007 et un ratio de déficit public/PIB tout à fait conforme aux critères de Maastricht jusqu’en 2007. L’île partagée faisait généralement les gros titres pour des raisons géopolitiques.

Tout a changé avec la crise financière. Le ratio dette/PIB de Chypre a commencé à flamber en 2008. Il est actuellement compris entre 90 et 95%. En soit, ce n’est pas encore très grave: la France affiche un chiffre similaire. Les choses ont commencé cependant à se gâter pour Chypre après l’implication du secteur privé dans la réduction de la dette grecque en 2012. Le cumul des crédits octroyés à la Grèce par les trois plus grandes banques chypriotes équivalait à 107% du PIB de Chypre et ces établissements ont participé intégralement à la restructuration de la dette souveraine grecque, ce qui les a fortement sous-capitalisés.

Moody’s estime le coût de la recapitalisation des banques chypriotes à 10 milliards d’euros au moins. Outre ces 10 milliards pour recapitaliser les banques, Chypre a besoin d’au moins 7 milliards supplémentaires pour servir ses dettes à deux ans et éponger son déficit courant.

Le pays doit rembourser 1,4 milliard d’obligations internationales le 3 juin et 700 millions d’euros d’obligations nationales le 4 juillet. Dix milliards d’euros, voire 17 milliards, cela peut sembler peu, par rapport notamment aux 130 milliards du deuxième plan de sauvetage grec. Cependant, même en oubliant le ras-le-bol de l’Europe du Nord, cela reste un casse-tête politique.

Il y a deux façons de traiter le problème des banques chypriotes. Il faut soit demander à Chypre de recapitaliser ses banques par ses propres moyens, à l’exemple de l’Irlande, soit demander aux créanciers et dépositaires chypriotes de participer à cette recapitalisation. Les deux solutions présentent d’énormes risques de contagion.

Une recapitalisation «classique», financée par l’Etat, mettrait certainement Chypre en situation de surendettement, poussant son ratio dette publique par rapport au PIB significativement au-delà des 150%, ce qui serait insoutenable. Cela ne ferait que conforter les investisseurs dans leur prévision d’une restructuration de la dette chypriote sur le schéma grec, c’est-à-dire au final un défaut de paiement et un amortissement de cette dette pour les investisseurs privés. Et ce bien que les dirigeants européens aient assuré que la Grèce était une exception. Une restructuration de ce type ouvrirait une boîte de Pandore. Les taux d’intérêt repartiraient probablement à la hausse dans les pays périphériques et le retour sur le marché obligataire de l’Irlande et du Portugal serait compromis.

Comme de nombreux médias ont fait part de leurs doutes quant à l’origine des gros dépôts auprès des banques chypriotes, sous-entendant des activités de blanchiment pour le compte de clients russes, les dirigeants politiques européens ont suggéré que les créanciers essuient des pertes et que même les dépositaires soient mis à contribution pour recapitaliser ces banques. Si tel devait être le cas, alors il s’agirait d’un précédent de taille qui pourrait provoquer une fuite immédiate des dépôts bancaires hors des pays périphériques, notamment ceux dont les banques présentent encore des risques. La périphérie pourrait ainsi renouer avec l’insidieuse panique bancaire que les dirigeants européens s’étaient acharnés à juguler l’an dernier, en annonçant finalement leur intention de créer une union bancaire européenne.

Evidemment, on pourrait envisager de retarder le problème en attribuant des fonds du Mécanisme européen de stabilité au Gouvernement chypriote et en laissant les banques sous-capitalisées pour l’instant. Mais, le cas échéant, les dépositaires pourraient en profiter pour retirer leur argent avant qu’il ne soit trop tard et accentuer ainsi les difficultés financières des banques chypriotes.

De plus, Chypre est sans doute une épine dans le pied pour la chancelière allemande Angela Merkel, en pleine campagne électorale. Une épine dont elle voudra se débarrasser au plus vite. J’estime par conséquent que la situation devra être résolue au plus tôt, probablement de façon complexe et peu transparente, pour que, une fois de plus, le grand public ne comprenne pas de quoi il retourne. Et, je le répète, cela se fera non pas pour des raisons économiques mais bien pour des raisons politiques.

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Spécificité de la crise bancaire chypriote par Henri Schwamm/Université de Genève, mercredi, 09.01.2013

Les principales banques se sont en majorité tournées vers la Grèce. Avec les risques que l’on connaît aujourd’hui.

Confronté à d’importantes difficultés financières, Chypre devrait être le cinquième Etat membre de la zone euro à bénéficier prochainement d’une assistance financière.

Sollicitée en juin dernier, l’aide européenne ne devrait cependant pas être versée avant quelque temps. L’accord trouvé avec l’Eurogroupe ne saurait être finalisé avant la parution des résultats d’un audit de la situation des établissements bancaires de l’île.

De fait, la crise chypriote est en premier lieu une crise bancaire, à l’image de celles qu’ont connues l’Irlande et l’Espagne. Comme dans ces deux pays, la croissance économique a favorisé l’émergence d’une bulle immobilière qui a explosé avec le retournement de conjoncture en 2009. Mais là n’est pas le seul problème de Chypre avec ses banques. Le développement des activités financières y a constitué, avec le tourisme, le fondement de la renaissance économique du pays après la partition de l’île en 1974. Au risque, il faut bien le reconnaître, d’aboutir à un surdimensionnement du secteur bancaire par rapport au potentiel économique du pays. Les actifs détenus par les banques locales représentent ainsi 750% du PIB chypriote. Au cours des années 2000, l’endettement est devenu la base de la croissance du pays: il équivalait à 291% du PIB en 2011.

Les principales banques chypriotes se sont en majorité tournées vers le voisin grec lorsqu’il a fallu investir, avec les risques que l’on connaît aujourd’hui. Un quart des activités économiques de l’île se fait du reste avec des clients ou des fournisseurs grecs. L’exposition à la dette publique grecque représentait 27 milliards d’euros avant la décote opérée en début d’année 2012, soit 140% du PIB chypriote. La restructuration de la dette a ainsi induit une perte de 4,2 milliards d’euros. Les créances grecques sont, quant à elles, estimées à 22 milliards d’euros, soit 120% du PIB. 10 à 14% de celles-ci sont considérées comme non performantes.

Cette surexposition, pour partie logique en raison de la proximité des deux pays, reste difficile à expliquer ces dernières années: 5 milliards d’euros de titres grecs ont ainsi été achetés en 2009 et 2010, alors que la crise grecque venait d’éclater. Une telle pratique révèle l’insuffisance de la surveillance mise en place par la Banque centrale de Chypre.

Ces lacunes se retrouvent aujourd’hui dans l’estimation des besoins de recapitalisation des établissements financiers locaux, induits par la crise grecque mais aussi par l’effondrement du marché immobilier. Il est très difficile de chiffrer ces besoins, d’autant que la situation des 97 sociétés coopératives (caisses d’épargne locales) reste délicate à évaluer en raison de l’opacité qui les entoure.

Cette crise financière a débouché sur une crise économique de première importance. Le PIB devrait se contracter de 3,5% en 2013. Une telle situation conduit le gouvernement à une impasse budgétaire, alors qu’il ne peut plus accéder aux marchés financiers depuis 2011. Son laxisme budgétaire a été souligné à deux reprises par la Commission européenne, en 2010 puis 2011, sans qu’aucune réforme d’envergure n’ait été réellement mise en œuvre. La dépense publique équivaut aujourd’hui à 48% du PIB contre 33% en1995. Transferts sociaux et salaires publics représentent les deux tiers des budgets de l’Etat. On relèvera par ailleurs la faiblesse de la compétitivité de l’économie locale, où les salaires sont notamment indexés sur l’inflation.

Les réserves de Bruxelles sur le modèle économique ont conduit le gouvernement chypriote à hésiter à recourir à une assistance financière, par crainte de conditions trop contraignantes. En 2011, il avait ainsi préféré demander un prêt à la Russie, très implantée économiquement sur l’île. La fiscalité avantageuse attire les capitaux russes et ukrainiens depuis de nombreuses années. Plusieurs Etats membres de l’Union européenne sont très critiques à l’égard du renflouement de Chypre à cause de l’intrication de son système bancaire avec celui de la Russie.

Les flux d’argent, douteux, seraient pour partie liés au commerce d’armes. L’île serait le poste avancé des trafics à destination de la Syrie. Le prêt de Moscou, octroyé en octobre 2011 et destiné notamment à sécuriser ses investissements, s’est élevé à 2,5 milliards d’euros. Aujourd’hui, Chypre a toujours besoin d’un financement extérieur. De nouveau sollicitée, la Russie juge néanmoins à présent que si elle venait à accorder une nouvelle aide financière à l’île, celle-ci serait soumise aux conditions formulées par l’Union européenne et le FMI.

L’aide demandée par Chypre est plus importante que celle formulée la première fois. Elle est évaluée à 17,5 milliards d’euros. 10 sont destinés à recapitaliser le système bancaire, 6 à permettre le refinancement de la dette et le milliard et demi restant servant au règlement des dépenses courantes. En échange, Nicosie devrait accepter un programme réduisant de 15% les salaires publics, de 18% les prestations sociales, et relevant l’âge de la retraite. La TVA serait augmentée et l’indexation des salaires sur l’inflation suspendue.

La situation de Chypre pourrait évoluer dans les années à venir avec l’émergence d’un nouveau modèle économique fondé sur les ressources gazières récemment découvertes au large des côtes. Ces ressources pourraient fournir la moitié des importations annuelles de l’Union européenne. L’exploitation pourrait démarrer en 2019. Elle suscite déjà l’intérêt de la Russie.

5 réponses »

  1. Dimanche 17 mars 2013 :

    « Si demain le Parlement de Chypre rejette le projet de loi, Chypre ouvre la voie au chaos », a déclaré à CYBC Afxentis Afxentiou, qui était gouverneur de la Banque centrale de Chypre de 1982 à 2002. Si le projet de loi est rejeté, « Chypre va se transformer en Libye. Même dans la douleur, nous devons suivre un cours normal, avec l’espoir que nous verrons des jours meilleurs. »

    « If tomorrow Cyprus’s Parliament rejects the bill, Cyprus opens the road to chaos », said Afxentis Afxentiou, who was governor of the Central Bank of Cyprus from 1982 until 2002, said on CYBC. If the bill is rejected, « Cyprus will turn into Libya. Even with the pain, we need to follow a normal course, with hope we’ll see better days. »

    http://www.bloomberg.com/news/2013-03-16/anastasiades-seeks-cyprus-parliament-support-for-deposit-losses.html

  2. L’Allemagne est un cas intéressant. Ce n’est pas parce que son gouvernement est représenté par cette bonne grosse Allemande de Merkel qu’il faut prendre la bande qui l’entoure pour des naïfs ou des incompétents. Le problème de l’Allemagne, depuis la crise de 2007/2008, ce sont ses banques (le deuxième étant de ne pas reprendre son rôle habituel de méchant universel) qui ont fait de très très vilaines choses. Aussi voilà comment je vois les choses : l’Allemagne, sous couvert de solidarité avec l’Europe des nuls, est en fait en train de renflouer tranquillement ses banques tandis que les contribuables du sud voient la note s’allonger à mesure (curieuse coïncidence). Si donc, le gouvernement allemand et ses banques ne voient pas d’obstacle à imposer une taxe sur les dépôts à Chypre, ce n’est pas qu’ils n’ont pas prévu les conséquences, psychologiquement désastreuses en effet, de cette décision, mais c’est qu’ils jugent, à tort ou à raison que leurs banques sont redevenues assez solides pour affronter la tempête et qu’ils ont commencé à serrer la vis au reste de l’Eurozone, jusqu’à ce que tous les clampins aient « volontairement » quitter le navire, avec tout juste au besoin une petite tape (amicale) dans le dos. En gros, pour le futur proche, il ne faut pas s’attendre à de bonnes nouvelles venant de l’est.

  3. question sérieuse , que fait l’allemagne encore dans l’euro , puisqu’elle a signé avec bush une alliance strategique dans le dos des partenaires en UE ? le 27 fevrier 2004 shroeder a signé une alliance avec les usa . L’Alliance germano-américaine pour le XXIè siècle » (Das deutsch-amerikanische Bündnis für das 21. Jahrhundert)
    http://www.diploweb.com/forum/hillard3.htm

  4. Lundi 18 mars 2013 :

    Chypre : le plan de sauvetage inquiète les marchés, le vote reporté à mardi.

    Le Parlement chypriote a reporté à mardi son vote sur le plan de sauvetage européen, très impopulaire sur l’île, dont la clause sans précédent prévoyant de prélever une taxe sur tous les dépôts bancaires fait trembler les marchés financiers.

    Compte tenu des discussions en cours, le Parlement a une nouvelle fois reporté son vote à mardi en fin d’après-midi. Les banques devraient rester fermées encore plusieurs jours, pour éviter une ruée aux guichets.

    Les débats risquent d’être houleux, le parti communiste Akel (19 députés), et les socialistes de l’Edek (5 sièges) ayant d’ores et déjà rejeté le plan de sauvetage, également critiqué au sein du Diko (centre-droit, 8 sièges), allié du parti de droite Disy (droite, 20 sièges) du président.

    « Si l’accord est rejeté, alors nous nous retrouverons très probablement hors de l’Europe et nous devrons repartir de zéro », estime l’économiste chypriote Simeon Matsi.

    http://www.boursorama.com/actualites/chypre-le-plan-de-sauvetage-inquiete-les-marches-le-vote-reporte-d7f1c7a7b42e43ff5281c5dee3cef8ed

  5. Lundi 18 mars 2013 :

    Chypre : les banques de l’île vont rester fermées jusqu’à jeudi.

    Lisez cet article :

    Le Parlement chypriote a reporté à mardi son vote sur le plan de sauvetage européen très impopulaire sur l’île, dont la clause sans précédent prévoyant de prélever une taxe sur tous les dépôts bancaires fait trembler les marchés financiers.

    Malgré ce report, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés devant le Parlement en milieu d’après-midi, clamant : « non à l’euro », ou encore : « L’Europe existe pour ses peuples, pas pour l’Allemagne ».

    Pour éviter une ruée aux guichets, les banques de l’île vont rester fermées jusqu’à jeudi, selon un responsable de la Banque centrale.

    http://www.romandie.com/news/n/Chypre_le_plan_de_sauvetage_inqui_les_march_le_vote_report_RP_180320131749-30-334569.asp

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