On a lu, vu et entendu

On a lu, vu et entendu du Mercredi 27 Mars 2013: Crises- Les précédents, une occasion de faire des recherches.

On a lu, vu et entendu du Mercredi 27 Mars 2013: Crises- Les précédents, une occasion de faire des recherches. 

Il ne faut jamais rater une occasion de devenir plus cultivé et plus intelligent n’est ce pas?

Pour que les gens fassent l’effort d’apprendre, il faut qu’il y ait comme on dit en publicité, un chèque au bout, un gain promis. Ici le gain, cela sera d’être moins laminé que les autres. 

Vous travaillez beaucoup pour gagner de l’argent pour les autres, travaillez donc un peu pour le garder pour vous.

 

Replongez vous dans la période 1931 -1937, elle est riche, très riche de mesures qui rendent les gens plus pauvres. Les Etats Unis ont fait preuve d’un cynisme  que l’on n’aurait jamais pu imaginer. 

La crise de 1997-1998 fournit également de bonnes pistes pour deviner et devancer les menaces qui pèsent sur vos biens. 

En particulier, tous les dispositifs pour brider les mouvements de capitaux ont été utilisés. Comme les élites au pouvoir sont les mêmes, en particulier celles du FMI, les répétitions et reproductions sont probables. 

Nous conseillons également la lecture de l’histoire du krach russe de 1998: il a déclenché la dévaluation, le moratoire unilatéral, le défaut sur la dette intérieure, les confiscations, l’échange des billets de banque. Le tout comme conséquence de la politique stupide du FMI et de la politique dite du rouble fort. Cela ne vous rappelle rien? La situation de la périphérie euro nous fait penser à la situation russe de 1997-1998.

 Nous signalons en outre cette particularité troublante: le Krach russe est intervenu alors que  toute la communauté économique, financière et bancaire mondiale, FMI compris, saluait la sortie de crise et « l’amélioration de la situation ».

 Méfiez vous quand, en période de crise générationnelle, vous entendez parler d’amélioration.

1 réponse »

  1. Vendredi 3 Mai:

    Si nous écrivons et publions, c’est pour être lu. Notre objectif est de rendre nos analyses critiques accessibles sinon au plus grand nombre, du moins à un nombre important de personnes. Nous espérons même nous rendre accessible à un nombre de plus en plus important de citoyens, persuadé que nous sommes que les solutions à la crise, passent par une critique des thèses officielles. Nous croyons à la méthode historique qui permet de comprendre comment on en est arrivé là. C’est la raison pour laquelle souvent nous rappelons les prémisses de nos raisonnements, ce que nous appelons le résumé des chapitres précédents.

    Hélas, la matière est complexe, elle ne se donne ni à déchiffrer, ni à lire facilement. Il faut travailler beaucoup pour démasquer les mensonges, démystifier les propagandes, mettre en évidence les omissions. La vérité ne se donne pas à voir, elle se dissimule derrière les intérêts, les apparences, les lacunes et distorsions. Celui qui parle a toujours un intérêt à défendre, et sa parole ou son écrit doivent toujours être décodés. Cela est doublement vrai s’agissant des paroles politiques d’une part, et des paroles de crise d’autre part; Pour ces gens-là, tout est permis.

    Le plus facile, c’est la mise à jour des mensonges ; puis viennent les omissions, puis encore les questions mal posées. Mais cela est encore aisé, avec un peu d’attention et de rigueur, il est possible de venir à bout de cette ou ces premières étapes de la pensée critique. Là où les choses se corsent et l’exercice se complique, c’est quand il faut révolutionner, renverser, remettre d’aplomb ce qui est sur la tête. Renverser les causes et les effets, échapper à la tyrannie du visible ; réintroduire ce que l’on ne voit pas, comme la logique du système, est ardu à réaliser, encore plus à exposer.

    Finalement, sur la route, si l’on n’y prend garde, on perd beaucoup de lecteurs pourtant intéressés. Le public est impatient, il répugne à l’effort. Bien souvent il veut la solution immédiate à un problème et il a beaucoup de difficultés à admettre que les problèmes sont volontairement, sciemment mal posés afin de tromper les peuples. Par ailleurs la théorie rebute, faute ‘attention, on perd souvent le lien entre les préoccupations immédiates et les principes généraux . On veut des recettes, du prêt à consommer.

    Notre méthode de pensée, part de ce que l’on voit ou entend pour montrer ce qu’il y a derrière dissimulé ou caché volontairement. Il est évident que cette méthode rend la lecture ardue, mais comme nous partons du Réel et non de l’Idée, la théorie; le lecteur peut accrocher , se trouver concerné, c’est notre espoir, pour l’inciter à l’effort; Il n’ y a pas de chèque au bout de la lecture, mais il y a la satisfaction de comprendre , de se sentir moins aliéné, plus libre.

    Bien souvent nous employons des mots et des concepts et des liaisons hermétiques; Il faut avouer que c’est volontairement que nous le faisons. Nous le faisons pour inciter le lecteur à faire ses propres recherches. Pour qu’il construise ses propres convictions.

    « Il n’ y a pas de route royale pour la science et ceux-là seulement ont chance d’arriver à ses sommets lumineux qui ne craignent pas de se fatiguer à gravir ses sentiers escarpés. »

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