A Chaud!!!!!

Mister market and Doctor Conjonture du Mardi 16 Avril 2013: A falling knife par Bruno Bertez

Mister market and Doctor Conjonture du Mardi 16 Avril 2013: A falling knife par Bruno Bertez 

 Il y a un vieux dicton boursier qui dit : « Ne cherchez pas à attraper un couteau qui tombe. »

Cette sentence est beaucoup plus profonde qu’il y paraît. Pratiquement, c’est vrai, que l’on peut se faire mal. Mais l’expression va plus loin car elle touche au plus profond de l’inconscient. Cette instance perçoit clairement l’image des doigts coupés, le sang, cette sorte d’angoisse qui étreint face à la coupure, bien au-delà de la douleur. C’est que l’image du doigt coupé nous touche dans ce que nous avons de plus primaire : elle évoque la castration. Ce n’est pas un hasard si nous nous amusons à ce rapprochement, car il y a un lien entre la souffrance imaginaire de la castration et la souffrance narcissique que l’opérateur boursier ressent quand il se trompe. Il perd son aura, son scintillement, ce qu’il croyait avoir et qu’il n’a pas.

 

   Il n’est jamais bon de réagir à chaud sur un événement de marché. 

La première raison en est que, bien souvent, les réactions sont intempestives, quelles soient à l’achat ou à la vente. Il n’est pas vrai qu’il n’y ait que deux sens en bourse. Il y en a beaucoup d’autres. Car la bourse est une succession de décisions et, lorsqu’elles sont malencontreuses, le coût de ces décisions s’additionne. Ainsi, on peut, par exemple, croire que l’on achète bien dans une baisse pendant quelques jours, puis, lorsque la baisse reprend, s’emmêler les pieds et ensuite faire toute une série toutes plus ruineuses les unes que les autres. Une décision initiale apparemment juste peut s’avérer catastrophique à terme. Et c’est là où il faut introduire la notion de conviction. 

La conviction, c’est ce qui vous permet de croire en quelque chose et de vous y tenir, quelle que soit la suite des événements. Grâce à cette croyance, vous travaillez sur un cycle complet de hausses et de baisses intercalaires et, si votre conviction était la bonne, vous faîtes une performance exceptionnelle. 

Ce petit préambule pour vous dire qu’en aucun cas, face à des mouvements violents, que ce soit sur les actions, les matières premières ou l’or, il ne faut se précipiter. A nos élèves, lorsque nous enseignions, nous avions coutume de dire : sur les marchés, les trains passent toujours plusieurs fois.

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Revenons à la situation présente. Elle se caractérise par une forte chute du métal jaune. Chute qui a été accélérée par les manipulations techniques. On a fait casser le fameux seuil des 20% qui est celui qui, soi-disant, indique qu’un marché devient fondamentalement baissier. Goldman Sachs, trois jours avant l’effondrement des cours, a conseillé à ses clients de vendre à découvert le métal. Quelques jours plus tard, pour faire bonne mesure, il « en a remis une couche » en abaissant son objectif annuel pour le cours du métal jaune. 

Tout cela, c’est de la manipulation ou, si l’on veut, du circonstanciel. 

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 «La tendance baissière devrait s’accélérer, selon Jeffrey Currie et Damien Courvalin, analystes auprès de Goldman Sachs. Il faut se positionner pour une baisse future des prix et vendre le métal jaune à découvert», écrivent-ils dans une étude parue mercredi 10 Avril. Goldman Sachs a ainsi abaissé ses objectifs de cours à 1450 dollars l’once en 2013, 1270 dollars en 2014 et 1200 dollars en 2017. Il faudrait ensuite que l’inflation parte à la hausse pour engendrer un nouveau cycle haussier, selon eux.

Tactiquement, Goldman Sachs avertit que les investisseurs devraient vendre à découvert, car la baisse pourrait être plus rapide et forte que prévu: «Mieux vaut établir des positions baissières trop tôt plutôt que trop tard», écrivent-ils.

«L’or a perdu son pouvoir de fascination en tant que valeur refuge durant la crise de la dette et de l’euro», a déclaré mardi 9 Avril au China Morning Post l’Américain George Soros, fondateur de Quantum Fund.

Citigroup Private Bank a déclaré sortir entièrement l’or de son allocation. A la fin de mars, la Société Générale prévoyait un cours de 1375 dollars l’once pour 2013.

A l’inverse, les banques centrales achètent de l’or à un rythme qui s’est accru ces trois derniers mois…

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Evidemment, si vous êtes spéculateur, vous ne pouvez pas vous en désintéresser. 

Evidemment, si vous êtes acheteur à cœur de lièvre, c’est à dire sans conviction, c’est la même chose. Vos perceptions sont telles que vous souffrez, non seulement dans votre patrimoine, mais dans votre narcissisme. Le nombre de personnes qui souffrent de s’être trompées dans une décision d’investissement est beaucoup plus important qu’on ne le croit. La preuve en est que le nombre de personnes qui mentent sur les résultats de leurs choix d’investissement en se prétendant plus intelligents et plus avisés qu’ils ne le sont, est de plus de 70%, selon une vieille enquête. 

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L’évolution des cours a été dictée par les transactions sur l’or papier. Les positions nettes détenues par les spéculateurs ont diminué de 6 millions d’onces durant le trimestre. Mais contrairement aux précédents mouvements de ce type, celui-ci est dû à une explosion de positions shorts. Elles ont atteint un niveau record de 13 millions d’onces en février et se trouvent à 12 millions d’onces à la fin du trimestre. L’or pâtit  durement et de la concurrence des marchés boursiers, jugés plus rémunérateurs que les métaux précieux, et de la fermeté du Dollar.  Plusieurs rumeurs font état d’appels de marge et de ventes forcées de la part d’un important hedge fund en difficulté. Avec en conséquence et en stimuli  un emballement des systèmes de trading à haute fréquence (THF).

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En revanche, si vous accumulez de l’or dans une vraie optique d’assurance anti-catastrophe, alors là, vous restez sereins. Cela fait des années que nous répétons cette évidence : l’or n’est pas un placement. L’or n’est pas une classe d’actif. Si on l’a transformé en classe d’actif, c’est à dire en papier, c’est pour pouvoir le dénaturer. Pour pouvoir assurer la victoire des Banques Centrales et des gouvernements -vendeurs de papier- sur les citoyens -acheteurs d’or-. L’or, c’est l’anti-monnaie de papier, c’est l’anti-servitude, c’est la monnaie au service des individus. L’or, c’est l’arme suprême des terroristes de la liberté.

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Il est évident que c’est un combat gigantesque et ,de la même manière que les Etats-Unis ont soi-disant gagné la lutte contre le terrorisme d’Al Qaïda, ils sont capables, avec l’aide de leurs vassaux, de gagner la bataille contre le terrorisme de la vraie monnaie que constitue l’or. Nous disons que les Etats-Unis n’ont gagné  la bataille contre le terrorisme islamiste qu’en apparence. Ils ont tué Ben Laden, ils ont emprisonné beaucoup de salafistes, mais regardez, jamais la position des Etats-Unis en tant qu’empire n’a été aussi faible. 

L’empire est couvert de dettes, ses emprunts ne sont souscrits que par la création monétaire de la Fed, l’endettement officiel est de 105% du GDP, le chômage apparent est autour de 7,5%, le chômage réel est supérieur à 15%, le sous-emploi approche des 20%. Près de 50 millions de personnes vivent de la soupe populaire, c’est à dire de food-stamps.

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Le recul du chômage US s’explique par une mauvaise raison: la baisse de la population active. Le nombre de chômeurs a baissé, mais celui des personnes ayant un travail aussi, et le taux d’emploi, qui évolue à des niveaux très faibles depuis la crise, est retombé en mars à son plus bas depuis août. Le taux d’activité, mesure du nombre de personnes employées ou cherchant activement du travail par rapport à l’ensemble de la population en âge de travailler, est tombé à 63,3%, son niveau le plus faible depuis 1979, indique le gouvernement.

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Le monde se disloque dans tous les sens, les révolutions arabes tournent au chaos. Les troupes impériales ne savent plus où donner de la tête. Quelquefois, elles combattent les ennemis d’Al Qaïda, quelquefois elles combattent aux côtés des mêmes troupes d’Al Qaïda contre un ennemi tiers. 

Où que l’on tourne la tête, c’est la destruction des principes sur lesquels fonctionnent les ex-sociétés développées. Destruction des principes de vérité, destruction des principes d’honnêteté et de légitimité, destruction même des démocraties. Ces dernières ne peuvent tenir que par les manipulations, les propagandes et surtout la peur. 

Qui a gagné ? Ben Laden dans son discours de 1992 où il disait que le point faible des Etats-Unis, c’était sa suprématie monétaire, sa finance et son économie ou bien Bush et maintenant Obama ? Pour nous, la réponse ne fait aucun doute ?. Ben Laden a gagné car il a forcé les Etats-Unis à entrer dans une spirale de destruction : le beurre, les canons, les drones, les déficits, l’endettement, l’inflation monétaire, la destruction du bilan de la Banque Centrale.

 

L’analogie que nous venons de tracer entre le terrorisme militaire et le terrorisme monétaire est beaucoup plus qu’une analogie. Comparaison n’est pas raison, sauf si ce sont les mêmes phénomènes qui sont à l’œuvre dans les deux situations. Et c’est le cas présentement. C’est même plus qu’une analogie, c’est même plus qu’un isomorphisme : c’est la même situation exprimée sous ses deux versants, le militaire et le monétaire. 

Ne cherchez pas à prévoir l’évolution du cours de l’or. Ne cherchez pas à attraper au vol le couteau qui tombe, vous vous couperiez les doigts. Ne doutez absolument pas de vos convictions, simplement, replacez-les dans leur véritable cadre : le cadre générationnel, le cadre historique. Ce qui se passe est historique, ce n’est pas tous les 50 ans que l’on a une crise qui menace de détruire complètement le système. Ce n’est pas tous les 50 ans que l’on a des gouvernements et des Banques Centrales aveugles au point de chercher la fuite en avant et de tenter de gagner du temps en poussant à l’extrême les erreurs du passé.

 

Nous avons défini la période présente comme le « coûte que coûte » et vraiment nous ne regrettons pas d’avoir fait ce choix. Il se révèle chaque jour de plus en plus vrai. Au fil des ans, au fil des mois, il n’y a eu aucune tentative de revenir en arrière, de remonter la pente fatale. On n’a connu que des accélérations dont les plus récentes sont, aux Etats-Unis, la monétisation accélérée des hypothèques, la monétisation accélérée de la dette du gouvernement, la monétisation en Europe des pertes des banques couplées à la solvabilisation de gouvernements en faillite, la monétisation au Japon de tout ce qui est monétisable. Plus aucune exception, plus aucune retenue. C’est le va-tout. On dit aux Etats-Unis que pour succéder à Bernanke, ce sera Yellen. C’est la promesse qu’il n’y aura pas de sortie, même pas de tentative de sortie tant que l’on n’aura pas fait rendre gorge… à qui ? Et bien, à vous, à tout le monde, à tous ceux qu’il faut laminer pour maintenir ensemble en vie une machine qui s’asphyxie.

 

La chute de l’or signifie que nous sommes à un tournant. Lequel, nous ne pouvons pas le dire. Ce qui se passe aujourd’hui ne prend son sens et n’est interprétable que bien plus tard. Le présent ne se comprend jamais qu’à la lueur du futur. Les imbéciles de gouvernements et de banquiers centraux n’ont compris la crise de 2008 que des années après et nous ne sommes pas sûrs qu’ils l’aient encore bien compris maintenant. Nous sommes dans l’incapacité d’interpréter ce qui se passe sur le marché de l’or. 

Est-ce un signe contrarian ? Est-ce que la baisse veut dire que l’on va accélérer la création monétaire et que pour pouvoir accélérer cette création monétaire, on cherche à partir d’un prix de l’or beaucoup plus bas ? Cela s’est déjà produit dans le passé. L’analyse selon laquelle l’or chute avant qu’une nouvelle raison de hausse fondamentale soit mise en place est souvent une bonne interprétation. On casse en quelque sorte la psychologie pour pouvoir émettre plus de papier, plus de fausse monnaie. On met l’adversaire à terre, on fait en sorte que ses épaules touchent le ring. 

Cela peut être un signe de crise de liquidité à venir. Des liquidations d’or aussi importantes sont quelquefois avant-coureur de défaillances systémiques. L’imagination nous manque pour aller plus loin dans cette direction. Le monde est maintenant suffisamment opaque et les chiffres sont suffisamment colossaux pour que nos facultés de compréhension soient insuffisantes. Un simple rappel : à fin 2012, le montant total des produits dérivés OTC estimé à partir des chiffres publiés par la BRI est de 639.000 milliards $. Le tout concentré bien évidemment dans les hors-bilans d’une poignée d’établissements qui se comptent sur les doigts des deux mains. 

Nous remarquons en tous cas une chose : cela bouge. L’ordre ancien se fissure. La Chine n’est plus ce qu’elle était, son miracle peut très bien tourner au cauchemar tant la situation fondamentale est obérée. Elle l’est beaucoup plus que les Etats-Unis. Quand on parle de la Chine, la pyramide sur la pointe est une expression parfaitement adaptée. Les bruits de bottes, les gesticulations militaires, tout cela va dans notre sens, cela pointe un changement dans l’ordre du monde. Ce changement peut déboucher sur un chaos en Chine et chez ses satellites. Il peut déboucher également sur une ré-émergence relative de la puissance américaine. C’est une piste à suivre, en termes géostratégiques, la Chine nous paraît beaucoup moins un rival de la puissance américaine qu’elle ne l’était il y a quelques années. 

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Et puis, il y a encore cette autre voie à explorer qui est celle des anticipations de taux d’intérêt. Si, d’une manière ou d’une autre, on était en train d’anticiper une hausse des taux d’intérêt dans le monde, il est évident que la baisse de l’or prendrait un sens évident. Quand les taux montent, l’or subit une concurrence redoutable.

 

Comme vous le voyez, nous balayons un champ large de possibles. L’éventail va aux extrêmes. Aussi bien la rechute de l’économie réelle que l’embellie passagère. Aussi bien la préparation d’une période d’inflation de monnaie de papier accélérée, que le renforcement des tendances déflationnistes spontanées des économies. Aussi bien le renforcement de la puissance impériale américaine que son contraire, une accélération de son affaiblissement. 

Une chose est sûre pour vous, particuliers et citoyens, ce qui compte, c’est le fondamental. Le fondamental qui doit vous guider pour préparer votre avenir et celui de vos enfants. Passez outre le court terme, passez outre l’émotionnel, continuez à assurer méthodiquement votre patrimoine et celui que vous voulez léguer.

BRUNO BERTEZ Le Mardi 16 Avril 2013

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10 réponses »

  1. En tant que trader j’ai été passionné par cette analyse que je ne peux que cautionner. Les mécanismes psychologiques que décrit Berthez sont connus mais pourtant si difficile à s’appliquer… c’est pour ça que 95 % des gens perdent en bourse. Quant à la vision de plus long terme elle est encore plus pertinente. Nous vivons un moment historique sur l’or qui doit amener chacun d’entre nous à une introspection sur ses convictions. La raison de cette baisse est à coup sur dans l’article : soit il s’agit d’une liquidation forcée de position et un acteur majeur est donc dans une situation d’insolvabilité, soit il s’agit d’une manipulation à grande échelle pour faire craquer les mains faibles (celles qui manquent de convictions). Personnellement j’accorde plus de crédit à la première hypothèse car la décorelation entre l’or et les marchés d’actions américains depuis le début de l’année a probablement mis à mal la stratégie de certains hedge funds.

  2. Encore Merci pour tous vos articles.
    L’or est un Assurence catastrophe : « Priez pour ne devoir jamais vous en servir »
    C’est ce que je me dit tous les jours et je ne regarde jamais les cours. Ça n’a aucune importance car si je perd, je reste néanmoins contant que le ciel ne m’est pas tombé sur la tête. Tout est une question de bonne gestion du capital, en bon père de famille.
    Cordialement

  3. La baisse du niveau de la mer serait un signe qu’un tsunami se prépare ?

    Voir l’analyse de Charles Gave, pour qui il s’agit d’une conséquences des saisies bancaires, aboutissant à des fuites de liquidités, la destruction de crédit, créant ainsi une tension déflationniste forte.
    Il y a aussi l’analyse d’H16, montrant une forte vente d’or-papier, alors que l’or physique tend à manquer, présageant un run sur l’or physique.

    • Très honnêtement, si je possédait de l
      ´or papier. Je l´aurais vendu hier ! Je doute fort que ce type de papier vale quelque chose demain. On ne parle pas du même produit entre l’or physique et l´or papier…

      • @FC

        L’or papier vaut ce que vaut un contrat entre les hommes et les institutions qui le garantissent.
        L’or physique ne révèlera sa valeur que lorsque les contrats ne seront plus honorés et que les institutions seront obligées de le reconnaitre.

        L’or physique ne prendra sa valeur que lorsque les Pouvoirs seront incapables d’imposer les équivalences entre le réel et les signes.

        Signes qu’ils manipulent et créent à volonté sans considération pour la loi fondamentale de l’économie qui est celle de la rareté.

        Les démiurges sont persuadés qu’ils peuvent créer autant de signes qu’ils le veulent, c’est à dire que la demande de papiers est infinie: Ce qui est fondamentalement contraire à ce qui est constitutif de ce que l’on appelle l’économie.

        Ils vivent dans un monde magique d’où l’effort, le travail, l’abstinence, les conflits sont exclus.

        Ils parient sur le fait que les créditeurs chinois, OPEP, et autres n’auront jamais besoin de leur argent et n’exerceront jamais leur pouvoir d’achat.

        Bref ils parient sur la fin de l’Histoire.
        C’est un signe des difficultés auxquelles la reprise de l’emploi se heurte. L’amélioration de la conjoncture est encore bien trop lente pour pousser les plus de trois millions de chômeurs exclus des statistiques officielles à se remettre en quête de travail et à réintégrer ainsi la population active. En mars, c’est même l’inverse qui s’est produit: près de 200.000 personnes ont cessé de chercher du travail.

  4. Ce qui est sur c’est que cette baisse de l’or ne traduit en rien un regain de confiance dans les grandes monnaies comme en atteste la stabilité du CHF.

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