A Chaud!!!!!

On a lu, vu et entendu du Jeudi 18 Avril 2013: les tiques, les tics-tacs et les trocs de la Finance

On a lu, vu et entendu du Jeudi 18 Avril 2013: les tiques, les tics-tacs et les trocs de la Finance

Les réserves de change de la Chine, les plus importantes au monde, ont atteint fin mars le montant record de 3.440 milliards de dollars, contre 3.331 milliards de dollars enregistrés fin décembre, a rapporté la banque centrale chinoise.

Le montant des réserves de change est publié après la fin de chaque trimestre. Les colossales réserves de change de la deuxième économie mondiale, qui ont quadruplé depuis 2005, reflètent le déséquilibre des échanges extérieurs du pays et les entrées de capitaux spéculatifs en Chine, où les taux d’intérêt sont plus élevés que dans les économies développées.

La banque centrale chinoise accumule des réserves de change parce que les exportateurs sont pour la plupart tenus de déposer leurs revenus en devises auprès de cet organisme. En échange, l’institut d’émission injecte des yuans dans l’économie tandis qu’il place une partie de ses devises en bons du Trésor américains et en dette souveraine d’autres Etats.

La Chine utilise aussi une partie de ces réserves pour investir dans des entreprises à l’étranger à travers son principal fonds souverain, le CIC. La Chine refuse de dévoiler la répartition entre les différentes devises des réserves de change qu’elle détient.

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 Nick Leeson, le trader « voyou » devenu conseiller

En 1995, Nick Leeson avait fait perdre 1,5 milliard de dollars à la banque britannique Barings. Il revient aujourd’hui dans l’industrie en tant que conseiller.

Il semble qu’il y ait une vie après la « case prison. » Nick Leeson vient de retrouver un emploi dans l’industrie financière. Celui qui est connu pour avoir fait « sauter » la banque Barings fait son retour.

Nick Leeson a rejoint, à Belfast, le bureau irlandais de la firme néerlandaise GDP Partnership. Cette dernière est spécialisée dans la médiation entre les banques et les particuliers surendettés. La compagnie n’a pas hésité à mettre en avant le rôle de Nick Leeson dans la chute de la banque britannique, dans son bulletin publié sur son site internet. Au sein de GDP Partnership, le nouveau métier de Nick Leeson sera donc d’aider les emprunteurs irlandais en difficulté à renégocier leurs dettes hypothécaires avec leurs banques, annonce The Wall Street Journal.

« Nick Leeson a dit qu’il avait rejoint avec M. Devine et M. Gibbons dans leur entreprise à Dublin parce qu’il avait été impressionné par leur capacité dans leurs solutions de courtage, impliquant souvent un allégement de la dette pour leurs clients dans le Nord », rapporte le site internet irlandais, independent.ie. «Nick Leeson contribuera à fournir des services de médiation à toute personne luttant pour trouver une solution avec sa banque dans le pays», a indiqué GDP dans une newsletter mise en ligne dimanche par Nick Leeson sur son compte Twitter. «J’ai rencontré un certain nombre de situations difficiles par le passé et je les ai vues évoluer récemment pour le meilleur. Il est parfois difficile de voir la solution mais soyez assurés qu’il y en a toujours une», a déclaré Nick Leeson.

Selon The Wall Street Journal, il s’agit de la dernière tentative de Nick Leeson pour relancer sa carrière sur le dos de sa notoriété.

« Nick Leeson -dont son site web personnel le décrit comme « le trader voyou dont la prise de risque incontrôlée a causé le plus grand scandale financier du XXe siècle- a écrit un mémoire qui est devenu un film et presque un conte populaire avec une mise en garde pour le secteur bancaire.Dernièrement, il a même présenté une conférence. »

« L’ancien trader sait de quoi il parle, lui qui avait écopé de six ans et demi de prison il y a 18 ans, pour avoir ruiné la Barings en prenant des positions non autorisées sur l’indice Nikkei, lorsqu’il était jeune trader au sein de la filiale singapourienne de cette vénérable banque créée en 1763 », indique La Tribune.

Pendant des mois, le jeune trader a dissimulé ses pertes à ses supérieurs, en les portant sur un compte fictif, avec pour numéro 88888. Le tremblement de terre de Kobé, en janvier 1995, avait mis fin à ses dissimulations. Loin de se rendre à la police, Nick Leeson s’était rapidement enfui. Rattrapé par la police en Allemagne, il avait été extradé à Singapour avant d’y être jugé et emprisonné et condamné à une peine de prison de six ans et demi à Singapour pour avoir fait perdre 1,5 milliard de dollars à la banque. A la suite de cette affaire, Barings avait été rachetée pour une livre symbolique par le néerlandais ING.

Nick Leeson a finalement été libéré au bout de quatre ans et demi, a survécu à un cancer, et refait sa vie, à la fois sentimentale et professionnelle. Il a notamment dirigé de 2006 à 2011 un petit club de foot irlandais, Galway United. Il a également été l’auteur d’un best-seller, «Le Courtier voyou», qui a été adapté au cinéma avec, dans le rôle titre, l’acteur britannique Ewan McGregor.

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Le marché disparaît progressivement, rongé par les intérêts personnels des politiciens et banquiers centraux. Altruistes, les représentants du contribuable?

Décédé à 93 ans, James Buchanan, Prix Nobel d’économie en 1986, a éclairé d’une lumière nouvelle, froide et réaliste, les relations entre gouvernants et gouvernés. Pour lui, les décideurs politiques ne sont ni plus ni moins altruistes que les autres. Dans un contexte d’étatisation rampante, son propos est fort actuel.

Même aux Etats-Unis, le processus d’étatisation est en marche: «Les Etats-Unis ont supprimé le plus grand marché capitaliste», selon un titre de la NZZ. L’économiste indépendant Klaus Wellershoff expliquait, lors d’une table ronde, que les Américains avaient remplacé le capitalisme par un système planifié par les banques centrales. Le plus grand marché, c’est bien sûr le marché des taux d’intérêt. Car «100% des obligations émises par le Trésor américain avec une durée supérieure à 5 ans ont été achetées par la banque centrale américaine. Ce qui veut dire qu’à la place d’avoir un vendeur, le Trésor, et des millions d’acheteurs (les épargnants du monde entier), nous avons un acheteur et un vendeur, tous les deux parties prenantes de l’administration américaine», écrit  Charles Gave, également choqué par la nouvelle.

PLUS DE NEWS EN SUIVANT :

 90% des réserves de la sécurité sociale espagnole sont investies dans les obligations de l’Etat espagnol. Ignorant tout des besoins de diversification des retraités et futurs retraités, ce sont plus de 65 milliards d’euros qui sont à risque. Le Wall Street Journal pose la bonne question: «Qui paiera les retraites des générations futures?» Comme aux Etats-Unis, une branche de l’Etat finance une autre partie de l’Etat. Si le citoyen était informé et consulté selon les règles élémentaires du jeu démocratique, il risquerait fort de renvoyer le gouvernement à ses manuels de gestion financière.

Les politiques semblent avoir des priorités bien supérieures au très matérialiste rendement des capitaux confiés par l’assuré- contribuable. L’essentiel du budget est en effet utilisé à des fins de redistribution, et le reste est investi dans des projets d’infrastructures. A ce jeu, l’Allemagne n’est pas meilleure que l’Espagne: le fiasco de l’aéroport de Berlin (coût total de peut-être 10 milliards et report à 2017) et celui de la gare de Stuttgart 21 (4,5 milliards) arrivent à point pour soutenir notre argument.

La Suisse n’est pas épargnée par l’ étatisation latente: la BNS maintient les taux courts au plus bas et soutient ainsi la demande d’hypothèques et la hausse des prix immobiliers. Et la Banque cantonale de Zurich (BCZ), en délicatesse avec le fisc américain, poursuit son expansion dans les métiers de la banque d’investissement, acquiert une équipe de 18 spécialistes d’ETF, se lance dans la gestion de très grandes fortunes (plus de 10 millions de francs), augmente son capital aux frais du contribuable et accroît la rémunération de ses administrateurs. Quelle différence avec une grande banque mondialisée?

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La stratégie d’allocation d’actifs du chimpanzé

Les indices boursiers constitués de façon aléatoire, «ce qui revient à évaluer les capacités d’un chimpanzé en matière d’investissement», sont plus performants que les indices pondérés par capitalisation boursière, selon la Cass Business School de Londres. «Nous avons réalisé une simulation informatique consistant à sélectionner et à pondérer aléatoirement un échantillon de 1000 actions, ce qui revient à évaluer les capacités d’un chimpanzé en matière d’investissement sur le marché», explique le professeur Andrew Clare, co-auteur de l’étude. L’étude, basée sur des données collectées tous les mois aux Etats-Unis de 1968 à 2011, a répété cette procédure aléatoire 10 millions de fois pour chacune des 43 années étudiées. «La quasi-totalité des 10 millions de chimpanzés-gestionnaires de fonds ont réalisé de meilleures performances que les indices pondérés par capitalisation», poursuit Andrew Clare.

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L’irrésistible ascension et la frénétique  chute d’une monnaie virtuelle: Vous avez dit Bitcoin!

Le bitcoin a été inventé en 2009 dans le sillage de la crise financière mondiale par un informaticien caché sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, qui souhaitait créer une monnaie ne dépendant d’aucune Banque centrale ou institution financière. Une sorte de «e-monnaie» créée à partir de morceaux de codes informatiques complexes générés automatiquement par ordinateur, un processus appelé «frappe» et qui peu en théorie être dupliqué par n’importe quelle personne possédant un ordinateur.

Le logiciel est programmé de telle sorte qu’il pose une difficulté exponentielle à la «frappe» de nouveaux bitcoins dont le nombre total en circulation est censé être limité à 21 millions.

Une fois créés, les bitcoins sont stockés sur le disque dur de l’ordinateur de leur propriétaire dans un porte-monnaie virtuel et peuvent être échangés avec un tiers. De tels échanges se font sans passer par les banques et restent anonymes. Mais ils sont risqués: en juin 2011, des hackers s’en sont pris à des porte-monnaies virtuels qu’ils ont vidés à l’insu de leurs propriétaires. Les bitcoins se sont fait une place sur le «web profond», une partie de l’internet quasi-secrète et obscure où ne naviguent que des initiés, et où les trafiquants de drogues côtoient les fournisseurs de services interdits. Mais les fous d’informatique et les libertaires technophiles ont eux aussi adopté le bitcoin, comme de nombreux commerçants s’y sont mis au cours des derniers mois. Des petits commerçants échangent des marchandises en bitcoins et des transactions importantes ont mis la monnaie virtuelle sous les projecteurs. Un citoyen américain a affirmé avoir vendu sa Porsche pour 300 bitcoins et un Canadien a mis sa maison en vente en bitcoins. Robert Walker, un créateur numérique londonien affirme avoir acheté près de 200 bitcoins en six mois depuis la fin de 2011. Il dit avoir été fasciné par l’idée de voir l’internet frapper sa propre monnaie et par la perspective d’investir hors du cadre de toute autorité centralisée…..

Oui mais voilà un plus haut historique  à 266 dollars. Et deux jours après un cours qui venait de casser la barre des 70 pour flirter avec les 67 dollars…CQFD

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Les chiffres sur l’aversion au risque

Il semble que les investisseurs n’aient pas attendu la crise chypriote pour modérer leur exposition aux marchés actions. Dès les premiers mois de l’année, les volumes de négoce se sont contractés de manière significative. Le fournisseur de statistiques financières Markit évoque l’activité de trading du Cash & Equity de la clientèle des grandes banques européennes depuis le début de l’année: les investisseurs tactiques ont été beaucoup moins actifs que lors des trois premiers mois de l’année précédente. Ce qui explique le faible niveau de volatilité implicite (16,8% en moyenne sur la période), réduisant les occasions d’arbitrage. Le négoce sur actions a baissé de plus de 5% par rapport au premier trimestre 2012.  

Les volumes relatifs aux rééquilibrages indiciels des portefeuilles ont en revanche augmenté de près de 2,5%% (contre 0,5%). Pas suffisamment pour compenser le recul du trading, ce qui semble indiquer que les rebalancements ont été plutôt baissiers. Pour mémoire, en cas de forte hausse ou de forte baisse des actifs financiers, un portefeuille peut se trouver déséquilibré par rapport à sa cible ou à son objectif de rendement. Ce qui amène régulièrement les investisseurs à procéder à des rééquilibrages de portefeuille. 

La première banque de Suisse, UBS, a le plus bénéficié de la tendance, progressant de deux places au rang des institutions ayant enregistré les plus importants volumes d’ordres de la part des clients européens. UBS figure ainsi en troisième position du classement derrière Bank of America, qui gagne quatre places, et l’établissement américain Morgan Stanley, qui conserve la première.

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Le patrimoine des ménages luxembourgeois est le plus élevé de la zone euro, selon une étude publiée  par la Banque centrale européenne (BCE) qui classe l’Allemagne, première puissance économique européenne, en dernière position sur 15 pays étudiés. 

Ce classement, qui peut sembler étonnant, s’explique par des taux très différents selon les pays d’accession à la propriété immobilière, et la non-prise en compte des investissements des ménages.  

Avec un patrimoine médian par ménage de 397.800 euros en 2010, les Luxembourgeois se classent en tête, suivis des Chypriotes (266.900 euros), des Maltais (215.900 euros), des Espagnols (182.700 euros) et des Italiens (173.500 euros). 

La France elle arrive en sixième position avec 115.800 euros, et l’Allemagne figure à la dernière position avec 51.400 euros. Ces informations, déjà distillées en grande partie par la Banque centrale allemande en mars, avaient alors suscité nombre interrogations et critiques. De grosses failles dans la méthodologie avaient été dénoncées.  L’Allemagne est le premier pays contributeur aux plans d’aide européens en faveur des pays en crise du sud, mais les ménages allemands apparaissent au vu de ces chiffres comme plus pauvres que les Espagnols ou les Italiens.  

Taille du patrimoine et richesse ne vont toutefois pas forcément de pair, et les Allemands ne sont aucunement plus pauvres que les Chypriotes par exemple. 

Les ménages du sud sont davantage propriétaires de leurs appartements qu’en Allemagne ou en Autriche notamment où les gens préfèrent louer. «Le rôle de la propriété de son appartement est notable», note la BCE dans son rapport. 

Les foyers d’Europe du sud comptent aussi en moyenne davantage de membres (2,76 membres pour Chypre contre 2,04 pour l’Allemagne par exemple), note l’institution monétaire de Francfort. 

En outre, les sommes redistribuées par l’Etat (retraite, sécurité sociale) ne figurent pas dans cette enquête, tout comme les avoirs financiers, dont les données sont plus difficiles à collecter. Or les montants déposés par les Allemands dans leurs banques et ceux de leurs investissements excèdent ceux de nombre de les voisins. 

Parmi les principaux chiffres publiés, 60,1% des ménages de la zone euro sont propriétaires de leur résidence principale (40,7% définitivement, 19,4% continuent de payer un crédit); la valeur médiane de ce bien est de 180.300 euros; 11,1% des ménages ont leur propre entreprise employant au moins un membre du ménage; 75,7% des ménages ont un véhicule, d’une valeur médiane de 7.000 euros. 

Ces données microéconomiques ont été rassemblées pour aider à mieux comprendre le mécanisme de transmission de sa politique monétaire et les effets des chocs sur la stabilité financière de la région, selon la BCE. 

Cette enquête, la première de son genre, se base sur les données collectées par les organismes nationaux auprès de quelque 62.000 ménages. Elle devrait avoir des suites mais à échéances espacées, la prochaine publication étant attendue en 2016.

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La crise attire les investisseurs dans l’immobilier à Berlin Les prix s’envolent dans la capitale allemande, vue comme un placement sûr.

BIG TOP EURO HUSSY

La crise financière continue d’attirer les investisseurs sur ce marché immobilier bon marché. Selon les experts, Berlin est devenu le marché le plus attractif d’Europe, avant Londres et Paris. Un tiers des acheteurs sont des étrangers. «Les Chinois ou les Russes achètent en liquide des appartements de luxe en déposant l’argent sur la table», raconte une architecte du quartier de Prenzlauer Berg. «Et la crise de Chypre devrait encore donner un coup d’accélérateur au marché», ajoute Olivier Bourdais.

Espagnols, Italiens, Grecs mais aussi des Français transfèrent leur économie dans la capitale. «Avec la Suisse, l’Allemagne est pour eux la dernière bouée de sauvetage», estime Thomas Beyerle, du groupe immobilier IVG. «Ils sont prêts à payer le prix fort pour la sécurité de leurs biens», ajoute-il.

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Energie: les investissements dans le secteur des renouvelables au plus bas depuis quatre ans

Les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables sont tombés au plus bas depuis quatre ans au premier trimestre, avec une baisse de 22% sur un an, selon une étude publiée par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Ils ont reculé à 40,6 milliards de dollars. Le déclin, de 38% par rapport au dernier trimestre 2012, «reflète les effets de l’incertitude politique dans les gros marchés de l’énergie propre comme les Etats-Unis ou l’Allemagne, une stagnation des financements dans des marchés comme la Chine et le Brésil».

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Pour la troisième année consécutive, la superficie des terres consacrée à la culture de l’opium en Afghanistan est en augmentation.

Bernanke Iraqi Information Minister

Les agriculteurs plantent des coquelicots plus illicites pour se prémunir contre l’insécurité croissante, selon une enquête de l’ONU publiée le 15 avril, rapporte The Wall Street Journal.

L’étude, menée par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) et le ministère afghan de la lutte contre les stupéfiants, montre que le pays connaît des niveaux records de la culture du pavot cette année, malgré plus d’une décennie de programmes d’éradication et les efforts de financement international pour promouvoir le passage à des cultures légales.

L’an dernier, la production d’opium s’élevait à 154 000 hectares, contre 131 000 en 2011. Jean-Luc Lemahieu, le représentant de l’UNODC en Afghanistan, a déclaré que l’agence prévoit une nouvelle augmentation cette année, se rapprochant du record de 193 000 hectares cultivés en 2007.

L’Afghanistan est le principal producteur mondial d’opiacés illicites. Il produit entre 75 % et 90 % de la matière première pour fourniture l’héroïne au niveau international.

L’année dernière, le produit a connu une véritable flambée des prix. Au printemps dernier, un kilogramme d’opium sec était vendu plus de 300 $. Habituellement, le prix moyen d’un kilogramme d’opium brut en Afghanistan se situe entre 60 $ et 85 $, selon les enquêtes de l’ONU.

La valeur marchande actuelle en Afghanistan pour l’opium brut oscille entre 160 $ à 200 $ le kilogramme, selon l’ONUDC. Les prix élevés sont la principale raison qui incite les agriculteurs à poursuivre la culture de l’opium.

La culture de cet opiacé est principalement concentrée dans quatre provinces du sud et du sud-ouest: la province de Helmand, Kandahar, Uruzgan et Farah.

Toutefois, la nouvelle enquête de l’ONU démontre que le risque de culture du pavot pourrait s’étendre à de nouvelles régions cette année.

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Le football de haut niveau est-il économiquement intouchable?

soccer

En tout cas, début février, soit une dizaine de jours avant que la Commission européenne ne confirme par les chiffres que l’Europe (presque) tout entière tombait en récession, l’UEFA publiait la 5e édition de son Rapport de benchmarking. Un document de 124 pages qui analyse et synthétise la situation économique des quelque 670 clubs de football de première division. Passé presque inaperçu, il relève que dans une Europe où les taux de croissance de nombre d’Etats membres sont, ou se dirigent, dans le négatif, les clubs professionnels continuent d’augmenter leurs revenus. Certes, le rythme de croissance annuelle se réduit quelque peu. Mais entre 2007 et 2011, ils ont tout de même globalement progressé de 24%, soit de 5,6% par an, a calculé l’UEFA.

Une performance insolente, mais qui constitue une bonne nouvelle pour des clubs mis sous pression par leur superviseur. Selon le principe du fair-play financier de l’UEFA, ils sont désormais censés présenter des comptes équilibrés. Une révolution dans un secteur où le pouvoir de quelques mécènes fausse trop souvent la compétition au goût du président de l’association faîtière, Michel Platini. A quelques exceptions près, comme les investissements dans les infrastructures ou la formation, leurs dépenses ne doivent plus dépasser leurs recettes. Les clubs n’ont donc eu d’autres choix que d’augmenter leur chiffre d’affaires, puisque leurs principaux postes de charges que sont les salaires et les indemnités de transferts ne baissent pas. Au contraire. L’hyperinflation guette. Entre 2007 et 2011, les clubs ont dépensé presque 3 milliards d’euros en achats de joueurs. La masse salariale, elle, est en hausse de 38% sur la période. A eux seuls, ces deux postes engloutissent désormais 71% des revenus des clubs (62% en 2007).

Pour augmenter les recettes, les clubs n’ont pas pu compter sur leurs supporters. Les ventes de billets ont presque stagné (+0,7%), en dépit des dizaines de nouveaux stades sortis de terre et censés booster les revenus dits «de jours de matches». C’est, en fait, surtout grâce aux revenus liés à la vente des droits de diffusion et aux revenus commerciaux (merchandising, notamment), en hausse respective de 8,2 et 7,2% par an, que les clubs se sont affranchis du marasme économique.

Cette immunité contre la crise n’a toutefois pas suffi au football pour se refaire une vraie santé. En cinq ans, la perte nette globale des clubs de foot européens a grimpé de 1 milliard d’euros, à 1,7 milliard, fin 2011. Sans parler de l’endettement. Globalement, selon les critères du fair-play financier, les dettes nettes de quelque 700 clubs étudiés avoisinaient 6,5 milliards d’euros, fin 2011.

Les droits TV arrangent le tableau, mais les déséquilibres s’aggravent et nous n’excluons pas que ce secteur puisse subir un krach financier.

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