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Nicolas Doze/BFM: La fin de la folle croissance d’Apple

Nicolas Doze/BFM:  La fin de la folle croissance d’Apple

Apple's earnings per share in Q2 2013

Apple's revenue by product and profit margins

The portion of Apple's revenue that comes from iPhones

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Mardi soir, à l’occasion de la présentation de ses résultats trimestriels, la firme de Tim Cook a dévoilé un plan visant à verser 100 milliards de dollars, d’ici à 2015, aux détenteurs de titres.

Dans le détail, Apple distribuera environ 30 milliards par an à ses actionnaires. Via un programme de rachat de titres portant sur 60 milliards. Mais aussi via une augmentation de 15% du dividende. Les premiers versements de l’histoire d’Apple, intervenus en 2012, avaient été de 2,65 dollars par action. Ils seront désormais de 3,05 dollars. De quoi faire entrer Apple, selon un classement de Standard & Poor’s, dans le top 20 des entreprises américaines les plus généreuses avec leurs actionnaires. «Le ratio par titre est de quelque 3%, car Apple verse un dividende chaque trimestre, ce qui équivaudra à 12,20 dollars en douze mois», précise Daniel Pellet, analyste chez Bordier. Apple devra emprunter pour financer ses plans, vu que la majorité de ses profits à l’étranger ne sont pas rapatriés aux Etats-Unis pour des raisons fiscales.

Sur le premier trimestre 2013, Apple a accumulé 12,5 milliards de cash-flow opérationnel, pour parvenir à un total de 145 milliards. «D’ici à 2015, Apple va verser à ses actionnaires un quart de sa capitalisation boursière, ce qui est énorme, poursuit Daniel Pellet. La société montre qu’elle a besoin du soutien de ses actionnaires.» Ceux-ci ont vu le titre chuter de 40% depuis le pic de 705,07 dollars du 21 septembre 2012. Mercredi, le titre ouvrait à 397 dollars.

Today’s graphic tracks the market value of Nokia, Sony, Samsung and Apple over the last 10+ years.

market value

2 réponses »

  1. Vous devriez lire les analyses de Horace Dediu (Asymco) ou celles de John Gruber (Daring Fireball) qui maitrisent parfaitement l’univers Apple contrairement à ceux de Wall Street qui n’y comprennent rien, d’où les résultats « qui semblent calamiteux » du cours et le lancement du programme de rachat engagé comme l’avait suggéré Warren Buffet, a ce prix là, pourquoi se priver.

  2. J’suis p’t’être dans les choux, mais pas d’accord.

    Pourquoi Apple devrait-elle s’endetter pour ses dividendes? Le stock buy-back peut tout à fait être effectué à partir des filiales qui ont du cash. Pas besoin de revenir à la maison mère, voyons (et gageons que le trésor de guerre en sol américain ne sera pas énormément touché…).

    Concernant les produits, il y a une fidélité à la marque proprement stupéfiante. Sans compter l’éco-système : si vous avez acheté des applications et de la musique et que vous changez de marque, ben… vous perdez votre « investissement ». Plus on utilise le produit, plus on achète de truc, plus chère est l’alternative.

    Il y a l’énorme carte à jouer du iPhone-budget. Qu’Apple sorte un iPhone « bas-de-gamme » en baissant les prix, et ils viennent de flinguer le business model de Samsung du téléphone gratuit (ou quasi).
    Le renouvellement des iPhones précédents qui arrivent doucement à échéances.
    Le MacPro qui doit être renouvelé en juillet et qui est attendu par les pro depuis quelques années maintenant…

    Bref, j’l’aime bien moi cette action. Et le fait que « personne » n’en veuille (aujourd’hui)… ça fatigue, mais c’est aussi encourageant.

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