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Mister Market and Doctor Conjoncture du Mercredi 1er Mai 2013: Le retour des forces déflationnistes est incontestable par Bruno Bertez

Mister Market and Doctor Conjoncture du Mercredi 1er Mai 2013:  Le retour des forces déflationnistes est incontestable par Bruno Bertez

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Le taux du 10 ans US est revenu dans les plus bas de l’année.

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 Finie l’idiotie de la Grande Rotation : Les matières premières sont dans les plus bas, les capitaux commencent à fuir les émergents,  les bourses des émergents ne se sont pas solidarisées du rally Américain, l’Australie est en difficulté,  les grands producteurs de matières premières commencent à deleverager , le marché chinois des actions est le canari dans la mine!

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L’Australie taille dans son budget 

Le retour à l’équilibre est compromis par le niveau du dollar australien et la baisse des exportations.

Le budget australien pour 2012/2013 sera amputé de 7,5 milliards de dollars australiens (5,9 mds d’euros), affecté par la fermeté du dollar et le repli des exportations lié au recul de la demande chinoise en matières premières, a annoncé le ministre des Finances. Wayne Swan présentera le budget en mai avant des élections législatives en septembre, données perdues pour le parti travailliste au pouvoir malgré une croissance toujours élevée (+3,1% au 4e trimestre 2012 sur un an) et un chômage relativement bas, à 5,6% en mars, au plus haut toutefois depuis trois ans.

Le gouvernement prévoyait de ramener le budget à l’équilibre au cours de l’exercice courant mais y a renoncé en décembre. Le dollar fort et le ralentissement du taux de croissance de la Chine pèsent sur les industries exportatrices en particulier le secteur minier.

«Cela a porté un coup violent aux recettes fiscales de 7,5 milliards de dollars depuis la révision (des prévisions de budget) à la fin du premier semestre», a déclaré Wayne Swan à la télévision publique ABC. Et «bien entendu l’impact ne sera pas circonscrit à cette année budgétaire mais concernera également les prévisions pour le futur», a-t-il averti.

L’Australie bénéficie depuis plusieurs années de la forte demande des pays émergents en matières premières

La Chine est au bord de l’implosion financière sous le poids de son shadow banking system. Les provinces chinoises n’arrivent plus à refinancer leurs paiements d’intérêt, le roll over des dettes des provinces est bloqué, les CDS du secteur financier se retendent etc etc…

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La prolifération d’un système bancaire parallèle opaque et vaguement réglementé (voire pas réglementé du tout) en Chine a soulevé des craintes quant à une possible instabilité financière. Mais quels sont au juste l’étendue et le degré de risque du système bancaire parallèle chinois?

China shadow banking

Selon la Commission Chinoise de Contrôle Bancaire (CBRC), le système bancaire parallèle (toutes les opérations au crédit non réglementées par les mêmes normes que les prêts bancaires classiques) a augmenté de 800 milliards de yens (130 milliards de dollars) en 2008 à 7,6 trillions de yens en 2012 (environ 14,6% du PIB). On a estimé que l’activité totale hors bilan en Chine – composée de crédits à des promoteurs immobiliers (30-40%), des administrations locales (20-30%), des petites moyennes entreprises (PME), des particuliers et à des emprunteurs de crédit relais – est estimée à 17 trillions de yens en 2012, soit approximativement un tiers du PIB.

Le terme de «système bancaire parallèle» a pris de l’importance pendant la crise des subprimes aux Etats-Unis pour justifier les capitaux non-bancaires sur le marché financier, tel que les fonds monétaires, les valeurs adossées à des créances mobilières et les produits dérivés spéculatifs, habituellement financés par des banques d’affaires et par de grands investisseurs institutionnels. En 2007, le volume des transactions du système bancaire parallèle aux États-Unis a dépassé celui des actifs bancaires classiques.

Le Conseil de stabilité financière a estimé que le total des actifs du système bancaire parallèle mondial en 2011 s’élevait à 67 trillions de dollars, dont 23 milliards de dollars pour les Etats-Unis, 22 trillions de dollars pour la zone euro et 9 milliards de dollars pour le Royaume-Uni.

Le montant du système bancaire parallèle chinois s’élève seulement à environ 2,2 trillions de dollars.

Le système bancaire parallèle en Chine est dominé par le prêt aux emprunteurs à haut-risque, tels que les administrations locales, les promoteurs immobiliers et les PME. Il est finalement financé par des dépôts de réseaux bancaires, des produits de gestion de patrimoine et par le capital à risque privé. Ainsi le vrai problème de la Chine n’est pas le volume du système bancaire parallèle, mais sa qualité et la capacité du système bancaire à absorber des pertes potentielles. Les forces du marché et les conflits politiques ont déclenché l’émergence du système bancaire parallèle en Chine. Avec la Banque populaire de Chine (PBOC) qui maintient ses taux d’intérêt artificiellement bas, les petits épargnants ont commencé à profiter des taux de rendement plus élevés offerts par les administrations locales, les promoteurs immobiliers et les PME, qui ont eu besoin de financement pour maintenir les investissements et pour s’adapter au nouvel environnement du marché.

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Ce qui trompe c’est le fait que cette fois la déflation revient par la périphérie mondiale. Un peu à l’image de ce qui s’est fait en Europe. Lorsque les tendances déflationnistes reviennent et que l’on commence à fuir le risque. En fait c’est le marginal, le périphérique qui fournit les premiers symptômes.

 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

Le retour des forces déflationnistes par la périphérie est masqué par le déferlement de liquidités en provenance cette fois du Japon. Les liquidités japonaises souscrivent aux emprunts européens.  Le plan Kuroda à ce stade est un échec,  les ventes de JGB sont très mauvaises, au lieu de baisser les taux ont plutôt tendance à monter malgré le pourcentage énorme pris par la BOJ.

Le dollar et les Etats Unis nous semblent avoir tendance à se comporter à nouveau en refuge ce qui va dans le sens d’un retour des forces de déflation et de la peur du risque.

Nous maintenons l’idée avancée il y a peu, il y a un risque de déversement des positions spéculatives globales, provoqué par  le fait que la croyance en la toute-puissance des banquiers centraux  vacille.

Le tableau n’est pas complet, il manque quelques touches, mais l’esquisse prend forme. Les lignes de fracture se creusent fines mais profondes. Une chose que l’on croyait sure, permanente, une certitude donc, s’effondrera. Il y aura une rupture d’un invariant. Cette fragilité débouchera sur un sinistre, les mécanismes se gripperont et la liquidité disparaitra: C’est alors qu’il faudra en panique faire n’importe quoi, à partir d’une situation déjà très déséquilibrée, instable et non testée.

 Il faut screener les lignes de fractures négligées, les certitudes qui peuvent s’effondrer  etc.

Nous avons diverses hypothèses, mais nous avouons que celle que nous préférons est celle de la rupture de l’ancrage allemand. La force de l’Allemagne est un mythe. Et c’est elle qui constitue l’ancrage mondial, global du riskless , il suffit pour s’en persuader de faire l’échelle des taux a 10 ans dans le monde hors japon. Le taux directeur du riskless pour nous est le Bund. C’est lui l’empêcheur d’inflater en rond. 

Le système productif allemand est en fait en cours de déstabilisation par la guerre monétaire japonaise, qui va être suivie de la coréenne, puis …. 

Le système financier allemand avec une Deutsche Bank  en  hyper levier, des comptes bidons, une base capitalistique faible, des dépôts artificiels, pourrait-elle résister à une contestation, remise en question de la situation du pays? Voilà notre question. 

La banque avec la plus grande exposition aux produits dérivés ne se trouve pas aux États-Unis , mais dans le cœur de l’Europe, et son nom, comme certains l’ont peut-être deviné, est la Deutsche Bank.

Le montant en question est de 55.605.039.000.000 € ( qui, converti en dollars nous donne 72.842.601.090.000 $) …. Soit environ 2 milliards de dollars de plus que JPMorgan.

Mais il est évident que d’autres ruptures peuvent intervenir:

  • Echec de Kuroda
  • Problèmes en Corée, très en leverage
  • Poursuite du ralentissement en Chine, problèmes de refi des provinces etc
  • Chutes en chaine sur le secteur des commodities

On n’a que l’embarras du choix…

Ce qui est frappant c’est la rupture en cours de nombreuses corrélations, un certain ordre s’installe, très diffèrent du précèdent. Les complexes se dissocient. L’abondance des liquidités provoque du désordre conçu comme renforcement des corrélations, alors que l’on voit l’inverse, des remises en ordre, c’est à dire des ruptures de liens, une sorte de nouvelle sélectivité. Les retours de sélectivité sont souvent coïncidents avec des changements de tendance fondamentale.

Comme nous le disons souvent , attention, car en période de crise tous les phénomènes sont réversibles. 

Malgré ce constat, nous ne conseillons pas l’achat de bonds souverains et autres, notre analyse étant qu’ils sont en bulle… un achat de ce type ne se concevoir que dans un cadre de trading se résumant  donc à un pur achat spéculatif dont il n’est pas sûr que l’on puisse sortir à temps, la dette souveraine mondiale ne pouvant  être honorée (rapport à  notre analyse globale et macroéconomique). La perte de rendement escomptée est tellement faible que ce risque ne mérite pas d’être pris.

Cela illustre le fait que nous pensons que de façon intercalaire, Albert Edwards ait raison!

BRUNO BERTEZ Le Mercredi 1er Mai 2013

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8 réponses »

  1. Paradoxale cette déflation alors que les plus grandes banques centrales inondent de liquidités. C’est donc bien la preuve que dans le centre, l’inflation est pour l’instant cantonnée dans la bulle des assets obligataires et actions. Je me demande si l’inflation ne se comporte pas ici comme la mer avant un tsunami… elle se retire avant un raz de marée inflationniste qui, ne l’oublions pas, demeure une des seules véritables possibilité pour rembourser les dettes. Les forces déflationnistes ne devraient donc s’exercer que quelques mois au plus,un temps que la bulle d’assets devrait mettre a profit pour pousser le bouchon un peu plus loin…

    • Mon hypothèse de travail est que les liquidités, le prix du risque faussé, la spéculation créent une fragilité du système qui est sous-estimée.

      Mon pari aussi est que toute la communauté spéculative globale est du même coté du bateau, elle joue le grand reflation-trade , ceci ayant été aggravé par le QE japonais.

      Une chose que l’on croyait sure, permanente, une certitude donc s’effondrera. Il y aura une rupture d’un invariant. Cette fragilité débouchera sur un sinistre, les mécanismes se gripperont et la liquidité disparaitra: C’est alors qu’il faudra en panique faire n’importe quoi, à partir d’une situation déjà très déséquilibrée, instable et non testée.

      Il faut screener les lignes de fractures négligées, les certitudes qui peuvent s’effondrer , etc.

      J’ai diverses hypothèses, mais j’avoue que celle que je préfère est celle de la rupture de l’ancrage allemand. La force de l’Allemagne est un mythe. Et c’est elle qui constitue l’ancrage mondial, global du riskless , il suffit pour s’en persuader de faire l’échelle des taux a 10 ans dans le monde hors japon. Le taux directeur du riskless pour moi est le Bund. C’est lui l’empêcheur d’inflater en rond.

      Le système productif allemand est en fait en cours de déstabilisation par la guerre monétaire japonaise, qui va être suivie de la coréenne, puis ….

      Le système financier allemand avec une Deutsche Bank en hyper levier, des comptes bidons, une base capitalistique faible, des dépôts artificiels, pourrait-elle résister à une contestation, remise en question de la situation du pays? Voilà ma question.

      Mais il est évident que d’autres ruptures peuvent intervenir.

      Echec de Kuroda
      Problèmes en Corée, très en leverage
      Poursuite du ralentissement en Chine, problèmes de refi des provinces etc
      Chutes en chaine sur le secteur des commodities
      On n’a que l’embarras du choix
      Ce qui me frappe c’est la rupture en cours de nombreuses corrélations, un certain ordre s’installe, très diffèrent du précèdent. Les complexes se dissocient. L’abondance des liquidités provoque du désordre conçu comme renforcement des corrélations alors que l’on voit l’inverse, des remises en ordre, c’est à dire des ruptures de liens. Uns sorte de nouvelle sélectivité. Les retours de sélectivité sont souvent coïncidents avec des changements de tendance fondamentale.

  2. @Mario55. Vous vous méprenez. Un gérant doit certes choisir maintenant mais en ANTICIPANT. L’article choisi clairement son camp et dit que l’investissement en bonds est hasardeux en termes de risk-reward. L’inflation est contenu pour un temps incertain et c’est pour ça que détenir des bonds c’est détenir la patate chaude.

  3. @Mario55, je crois que la seule réponse honnete est celle de Marc Faber. Comme le timing est totalement imprévisible, il faut se situer dans l’échelle du temps présent, celle de l’expectative , se diversifier et ne pas faire de pari mortel.
    nous sommes dans l’ère des petits rendements, et pour un bon moment, il faut s’y faire et grapiller ce qu on peut sur les differentes classes d’actifs.

  4. @Mario55

    Je pense que si vous savez lire vous savez que je ne pratique pas le « D’un côté il y a ceci, de l’autre il y a cela. »

    Ma position est que les forces déflationnistes sont colossales comme la dette qui alimente ces forces et que la réaction des pouvoir publics et des banquiers centraux vise à empêcher ces forces de déflation de se manifester c’est à dire visent à créer de l’inflation. Cela est dialectique, mais compréhensibles pour un esprit un tant soit peu éduqué . La réalité est ainsi faite, il faut tenir compte :

    De l’action spontanée des forces déflation
    Du déclenchement des forces de réaction inflationniste
    De la composante qui résulte de la combinaison des deux jeux de forces

    Le monde est vivant, je n’y peux rien.

    Je vous invite à relire mon texte de base sur ces questions, il est intitulé:

    La loi du triangle.

    http://leblogalupus.com/2012/06/08/les-clefs-pour-comprendre-la-loi-du-triangle-par-bruno-bertez/

    En 2008 , il fallait être déflationniste à mort, en 2010 il fallait être reflationniste forcené.
    Aujourd’hui, l’issue du combat est incertaine, il suffit de regarder l’évolution des cours de l’or, celle du cuivre, celle du 10 ans américain. Il y a ce que l’on appelle « dissociation » .

    Alors que les taux devraient monter en même temps que les actions(reflation) , c’est l’inverse qui se produit , les actions sont en rally et les bonds le sont aussi.

    Pour travailler sur les marchés il faut être souple , ne jamais penser que l’on a raison , être humble, toujours être prêt à revoir ses positions et ses scénarios, et j’ajoute que le facteur temps est déterminant, puisqu’il ne faut jamais avoir raison trop tôt ou trop tard.

    Sur le long terme, les Cassandre qui anticipent la catastrophe finale et la crise millénariste auront raison, mais ils seront ruinés avant.

  5. Vers une nouvelle monnaie européenne.

    Sur son blog, l’économiste Yanis Varoufakis souligne l’importance historique du document de la Bundesbank publié dans le journal Handeslblatt. Ce document de la Bundesbank montre que l’Allemagne est en train de suivre une Grande stratégie :

    l’Allemagne souhaite créer une nouvelle monnaie, qui réunirait tous les pays situés à l’est du Rhin et au nord des Alpes.

    La monnaie actuelle, l’euro, resterait la monnaie des pays d’Europe du sud et de la France.

    Lisez cet article :

    Faites votre choix, cher lecteur : voyons-nous une Grande erreur de la Bundesbank ? Ou alors une Grande stratégie, dont l’objectif est d’aboutir à une nouvelle monnaie à l’est du Rhin et au nord des Alpes, nouvelle monnaie inutilisée par les pays en déficit et par la France ? Je sais sur quelle interprétation je parierais de l’argent.

    You take your pick, dear reader: Do we behold a Bundesbank Grand Error or a Grand Strategy, the purpose of which is to bring about a new hard currency east of the Rhine and north of the Alps, unencumbered by the deficit countries and France? I know which interpretation I would place money on.

    http://yanisvaroufakis.eu/2013/04/27/intransigent-bundesbank-mr-jens-weidmanns-surreptitious-campaign-to-bring-back-the-greater-deutsch-mark/

    Rappel des chiffres du chômage en Europe :

    1- Médaille d’or : la Grèce. 27,2 % de chômage.

    2- Médaille d’argent : l’Espagne. 26,7 % de chômage.

    3- Médaille de bronze : le Portugal. 17,5 % de chômage.

    Et les pays qui ont le moins de chômage ?

    24- Pays-Bas : 6,4 % de chômage.

    25- Luxembourg : 5,7 % de chômage.

    26- Allemagne : 5,4 % de chômage.

    27- Autriche : 4,7 % de chômage.

  6. Vendredi 3 Mai / La déflation est bien là mais elle est inégale.

    Ne vous laissez pas influencer par les chiffres de l’emploi américain, la déflation est là et le ralentissement économique également. Tous les indicateurs précurseurs américains sont médiocres et surtout les plus importantes comme les ventes finales.

    L’emploi n’est pas un indicateur fiable, c’est indicateur retard, lagging. Il exprime ce qui s’est passé il y a trois à six mois, il ne préfigure rien.

    Ce n’est pour rien que les maitres du monde balancent 85 plus 75 billions de QE chaque mois, c’est à dire 160 milliards de dollars, c’est parce qu’ils savent…

    L’Australie est plus que le canari dans la mine. Ce n’est pas seulement l’activité qui chute et l’économie qui s’effondre, c’est le risk financier qui revient. Car il faut savoir que l’Australie est un pays anglo-saxon, il pratique à grande échelle le deficit spending, il est mal géré, il a une bulle immobilière , il a une bulle des salaires , une bulle de la misallocation des ressources.

    Bref il a tout pour être déstabilisé et déstabiliser les autres par le canal bancaire et celui des marchés. L’économiste Steve Keen avait une fois de plus raison et on dira une fois de plus que personne n’avait vu venir la crise n’est-ce pas ?

    Voici quelques chiffres du dernier PMI, celui d’avril pour l’Australie:
    -PMI manufacturier 36,7 contre 44,4, sous les 50 c’est la récession
    -En moyenne mobile 3 mois on est à 42,2 contre 43,4
    -7 secteurs industriels sur 8 sont en recul
    -les capacités utilisées sont 68,6 contre 71
    -Les exports se contractent pour le 9e mois consécutifs
    -L’emploi est en chute libre à 39,3 une dégringolade de 9,4 points

    Le super cycle des commodities c’est fini
    Le super cycle du miracle chinois, c’est fini
    le super cycle du housing c’est fini
    le supercycle du crédit c’est fini

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