Behaviorisme et Finance Comportementale

L’Edito du Dimanche 5 Mai 2013: Au bout du chemin, la servitude, merci Monsieur Rehn Par Bruno Bertez

L’Edito du Dimanche 5 Mai 2013: Au bout du chemin, la servitude, merci Monsieur Rehn Par Bruno Bertez 

Les socialistes et étatistes ont utilisé l’image des meutes de loups, des wolfpacks pour caractériser le comportement de la communauté spéculative mondiale lors des premières escarmouches de la crise européenne. Ce sont les wolfpacks qui ont gagné; elles ont obtenu:

1°) que l’on plonge les peuples dans l’austérité pour que leurs créances soient honorées

2°) que, pendant la période intermédiaire, la BCE de Draghi leur garantisse le plein de leurs créances par la promesse de rachat illimité de leurs créances pourries.

 

    ​Les usuriers ont gagné une bataille, sur le dos des institutions des peuples, les gouvernements et les Banques Centrales. Bien sûr, cela ne suffit pas. Les institutions, malgré leur opacité, n’existent pas, elles sont des tenants lieux, des intermédiaires, entre les usuriers et les peuples. Il reste maintenant donc, aux intermédiaires, sortes de fermiers-généraux collecteurs, de faire le sale travail, à savoir collecter, tondre les serfs pour rembourser les banquiers. 

La wolfpack a mué, changé de nature. La nouvelle wolfpack, ce sont les banquiers centraux et les gouvernements au service de sa Majesté, la Banque. La wolfpack tourne autour de sa proie, l’argent, les dépôts bancaires, les économies, la sécurité, la retraite des citoyens comme  une meute assoiffée de sang. Elle encercle, hurle, terrorise le peuple afin de le saisir à la gorge, sans défense, même sans combat. Impatiente de saisir sa proie et de la rapporter docile à ses maitres, comme de bons chiens bien dressés. Au passage, la wolfpack mute, elle se transforme en hyène, déchiquète les cadavres de l’économie productive.

 

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

  • On a taxé et surtaxé les revenus, même les moyens et les petits.
  • Confisqué le capital, bien souvent mal nommé car consommation simplement différée. Le fictif, lui, a été laissé dans ses droits.
  • Vendu ou forcé à vendre les bijoux de famille productifs.
  • Supprimé la rémunération/indemnisation de l’épargne.
  • Instauré les taux nominaux zéro, c’est à dire les taux réels négatifs.
  • On force à acheter des instruments de placement et d’épargne surévalués pour confisquer demain.
  • On parle d’imposer le prélèvement sur le cash bancaire, c’est à dire les dépôts.
  • On étudie la confiscation des revenus différés, c’est à dire des retraites.

 –Le tout, avec la complicité des médias, des corps constitués et des soi-disant corps intermédiaires de la démocratie.

Le tout, à la faveur de l’amalgame entre les excès de certains, les ultra riches, les profiteurs de la financiariarisation, de la répartition, la veulerie des  pourris des classes dirigeantes. Tout est prétexte à taxer, confisquer, recenser, contrôler, détruire la sphère privée, l’intimité. 

Le tout au profit des banques, des institutions financières, des fonctionnaires irresponsables, des marginaux, des déviants qui forment le seul vrai soutien de ces classes dominantes. Collection de minorités parasites qui, malheureusement, forment de plus en plus les  majorités d’opportunité. 

Une fausse démocratie dans laquelle les peuples dominés sont égaux, dans la médiocrité, face à une classe dirigeante kleptocrate qui s’exonère de toutes les règles que l’on impose aux citoyens. La liberté est devenue l’apanage de la minorité, bien cachée, hors de la vue des citoyens dans le système du « pas vu pas pris ». La liberté est réservée à ceux qui peuvent échapper à la dénonciation des Saint Just, Fouquier Tinville et Robespierre réunis, de la soi-disant presse indépendante, esclave de ses idéologies fascisantes du « je ne veux voir qu’une seule tête » et encore, elle doit être transparente. Ces portes paroles immatures du Front de Gauche qui lavent plus blanc, comme Staline lavait  en son temps. 

Cette  démocratie de bureaucrates pratique d’autant plus facilement la violence d’Etat qu’ils sont irresponsables et assurés de l’impunité. On n’ose pas toucher aux fonctionnaires, troupes d’appoint du socialisme, mais le bureaucrate est le mal absolu; c’est lui qui,  comme le démontre Hannah Arendt,  exerce la violence d’Etat quand la légitimité, comme c’est le cas maintenant, a disparu. Le bureaucrate, c’est la violence anonyme, « the rule by no one », c’est le fusible des politiques, mais un fusible qui ne saute pas. On se focalise sur les politiques, mais on oublie que ces malheureux n’existeraient pas, ne pourraient pas nuire sans l’armée secrète des fonctionnaires, lesquels  fonctionnaires ont fait que Vichy a pu être Vichy; que 1984 serait impossible sans une classe obéïssante dont la fonction systémique est de servir le Pouvoir quel qu’il soit, même quand il a tort.  

Le tout au nom d’une idéologie dévoyée, au nom de ce qu’il y a eu de pire dans la Révolution Française, son glissement d’une Révolution de la Liberté au profit d’une Révolution de la Compassion. La Révolution, gigantesque échec que la France n’a pas le courage d’analyser, a remplacé la revendication de la liberté par celle du confort pour tous, par le droit au welfare, à la paresse, aux prébendes. Le droit de vivre aux dépens de son voisin. Et des générations à venir. 

En France, le dialogue politique est remplacé par les ordures, celles que l’on jette au visage du pseudo adversaire/véritable complice. La dérive remplace les droits politiques par les droits à jouir, à « baiser » dans toutes les positions, dans toutes les situations et à jeter les préservatifs à la tête des bien-pensants sous prétexte qu’ils pensent encore. Et demandent un peu de pudeur. L’invective  du « mur des cons » et des réactions qu’il suscite masque une triste réalité, celle de la fin du respect de l’autre, de la fonction, de la mission. 

La communication remplace le dialogue. La propagande remplace le débat. Le viol remplace l’adhésion à la faveur de la jouissance passive du violé. Tout comme la masturbation institutionnalisée remplace l’amour, la promesse et la confiance. 

Triste pays où l’on se gargarise, comme ce jour, du délai accordé par le Finlandais Ollie Rehn à la remise en ordre des affaires du pays en échange de « réformes structurelles » infâmes et infamantes qui ne sont rien d’autres que  l’acceptation de la servitude et le la reconnaissance implicite  du renoncement à la souveraineté.

 

BRUNO BERTEZ Le Dimanche 5 Mai 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EDITO PRECEDENT: L’Edito du Dimanche 28 Avril 2013: Que faire face aux maîtres du monde ? Par Bruno Bertez

EN BANDE SON:

   NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS….SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON

Image d’aperçu

 

9 réponses »

  1. Effectivement, le système est bien ficelé et il est peu probable que les fonctionnaires, même s’ils avaient conscience de servir un pouvoir totalitaire, se tirent une balle dans le pieds en faisant une grève du zèle… Ceci dit, il se murmure que les affaires Cahuzac et Guéant aurait été révélées grâce à des sources militaires donc fonctionnaires, mécontentes du sort que leur réservent actuellement les klepto. Les policiers n’ont plus la foi non plus et l’affaire Guéant va finir de les dégoûter. Or ces 2 corps sont précisément ceux qui comptent pour retourner les choses. Tout espoir n’est donc pas perdu.

    • Et bien, et bien et bien ? Que vous voici « positiviste » ?

      À lire l’article « Bruxelles, LE VRAI POUVOIR » PARU CE JOUR SUR CE BLOGUE, je ne puis hélas
      partager votre optimisme et … croyez bien que je le déplore. TRÈS SINCÈREMENT vous pouvez me croire.

      Je pense que l’abrutissement, l’analphabétisme économique des peuples en général et du français en particulier TOUT COMME LE DÉNI OUI OUI, érigé à l’état de système et même de dogme, PARTAGÉ INDIFFÉREMMENT …. OU PRESQUE PAR LA GAUCHE DÉCONNECTÉE COMME PAR UNE DROITE DÉCOLORÉE,
      l’ensemble de ces « tares » rédhibitoires comme dans …. récurrentes ôte TOUT ESPOIR d’une solution « potable »
      à la crise actuelle.

      Surtout qu’elle est « manipulée » de main de maître par toute « la bande à Bader » …. des temps moderne,
      qui ont l’avantage par rapport au modèle initial, de disposer D’UN BLANC SEING ET D’UNE LÉGITIMITÉ INDISCUTABLE …. VU QU’ILS ONT MANIPULÉS LES LOIS POUR CE FAIRE.

      Pour reprendre le « mot » de Churchill, je crains fort que tout cela ne se termine dans les larmes et …. dans le sang !

      Gardez vous à gauche, gardez vous à droite, surveillez vos arrière et n’avancez surtout pas … AVEC EUX !
      C’est un VRAI conseil D’AMI. J’peux pas mieux dire ! Et que Dieu ait pitié de nous !!!

      • Bof, pour l’instant tout fonctionne comme sur des roulettes pour nos « génies »… Les gens ne veulent toujours pas comprendre, et s’abrutissent toujours plus, s’enfoncent de plus en plus sans réagir, sans VOULOIR SAVOIR. Quand vous expliquez, la discussion ne débouche sur rien, RIEN et RIEN et à nouveau RIEN. Peut-être leur cerveau est t-il trop ramolli pour comprendre. Avant je me lançais dans les détails, hier je scématisais à l’extreme, maintenant je n’assène plus qu’une phrase simple. Ca ne semble pas suffire apparement.

        Le plan fonctionne très bien. La lente paupérisation, la lente descente des peuples suit sont cours, sans aucune anicroche, sans aucune envie de changer quoi que ce soit.

        Et je suis sûr que si un début de « revolte » (peu importe la forme qu’elle revêtira) s’annonce, ils auront déjà mille leviers et plans pour détourner, falsifier, arranger, récuperer ou détruire (voir l’experience calamiteuse aux Etats Unis du groupe contre la finance dont je ne me rapelle meme plus le nom!)

        Bravo les banquiers! 22/20

  2. Ce qui était prévu, c’est que l’Irlande et le Portugal commencent à rembourser les autres pays européens à partir de 2015 !

    Mais comme d’habitude, ce qui était prévu ne se produira pas dans le monde réel !

    Le Portugal sera incapable de rembourser le plan d’aide de 78 milliards d’euros.

    L’Irlande sera incapable de rembourser le plan d’aide de 85 milliards d’euros.

    Ni en 2015, ni en 2016, ni en 2017, ni en 2018, ni jamais.

    Lisez cet article :

    Le sauvetage de l’euro va coûter 69 milliards à la France d’ici 2015.

    Porter secours à ses voisins a un prix. La France a ainsi participé aux différents mécanismes de sauvetage permettant de préserver l’intégrité de la zone euro, alourdissant sa dette en conséquence.

    Le programme de stabilité qui a été transmis à Bruxelles, le 17 avril dernier, chiffre le poids de ces aides sur les finances publiques françaises à 62,5 milliards d’euros d’endettement pour 2013, soit 3 points de PIB.

    Dans le détail, sur ces 62,5 milliards, 11,4 milliards d’euros sont liés à des prêts bilatéraux accordés par la France à la Grèce, dans le cadre du premier plan de sauvetage du pays méditerranéen en mars 2010.

    38 milliards d’euros seront dus aux emprunts du Fonds européens de stabilité financière (FESF), que la France garantit à hauteur de 21,83%.

    Enfin, 13 milliards d’euros seront consacrés à la capitalisation du Mécanisme européen de stabilité (MES), l’autre fonds de secours de la zone euro.

    Et l’année prochaine, l’ardoise va encore s’alourdir : les montants engagés par la France représenteront 68,7 milliards d’euros.

    Mais ce dernier chiffre n’augmentera plus ensuite. En effet, le FESF n’émettra plus aucune dette, étant désormais remplacé par le MES.

    Quant à ce dernier fonds, les États membres ne doivent comptabiliser dans leurs comptes publics que l’argent qu’ils ont mis en jeu pour le doter en fonds propres. Or la France assumera, dès 2014, sa part entière dans le capital, soit 16,3 milliards sur les 80 milliards d’euros.

    Le pacte de stabilité prévoit même que l’endettement de la France dû au soutien financier de la zone euro diminue ensuite, en 2016, à 67,5 milliards d’euros.

    Le document table, en effet, sur les premiers remboursements de l’Irlande et du Portugal, à partir de 2015. Mais cette dernière hypothèse semble désormais à oublier : le 12 avril dernier, les ministres des Finances de l’Union européenne ont donné leur feu vert à un allongement des prêts accordés aux deux pays. Ce qui va ainsi reporter le versement de leurs premiers remboursements.

    Par ailleurs, sur un total de 68,7 milliards d’euros, la Grèce représente à elle seule 43 milliards d’euros (11,4 milliards de prêts bilatéraux et 31,6 milliards de prêts du FESF garantis par la France). Un chiffre que BFMBusiness.com avait révélé dès novembre dernier.

    http://www.bfmtv.com/economie/cout-sauvetage-leuro-france-69-milliards-deuros-498270.html

  3. La BCE a dans ses livres des centaines de milliards d’euros d’actifs pourris.

    La BCE est devenue une gigantesque fosse à …

    Mais Mario Draghi en veut encore ! ! !

    Lisez cet article :

    La Banque centrale européenne (BCE) envisage de racheter des créances douteuses de pays d’Europe du sud, afin de soulager la pression qui pèse sur leurs banques, rapporte mercredi le quotidien allemand Die Welt.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00519940-la-bce-envisagerait-de-racheter-des-creances-douteuses-565020.php

  4. Jeudi 9 mai 2013 :

    L’enquête de la BCE prévoit une contraction en zone euro en 2013.

    L’économie de la zone euro devrait se contracter cette année, montre l’enquête trimestrielle de la Banque centrale européenne (BCE) auprès des prévisionnistes professionnels, qui traduit une révision à la baisse des estimations et donne à la BCE de nouveaux arguments pour justifier un assouplissement de sa politique monétaire.

    L’enquête, réalisée entre le 16 et le 19 avril auprès de 53 économistes, universitaires et autres prévisionnistes, conclut à une contraction de 0,4% du produit intérieur brut (PIB) des 17 sur l’ensemble de cette année.

    http://bourse.lesechos.fr/forex/infos-et-analyses/l-enquete-de-la-bce-prevoit-une-contraction-en-zone-euro-en-2013-878692.php

    Pour l’année 2013, la Commission Européenne, elle aussi, prévoit une baisse du PIB de la zone euro : – 0,4 %.

    Pour l’année 2013, les pays d’Europe du sud vont voir leur PIB baisser davantage que prévu.

    Pour l’année 2013, le PIB de la France va baisser de 0,1%.
    Le PIB de l’Italie va baisser de 1,4%.
    Le PIB de l’Espagne va baisser de 1,5%.
    Le PIB de la Slovénie va baisser de 2%.
    Le PIB du Portugal va baisser de 2,3%.
    Le PIB de la Grèce va baisser de 4,2%.
    Le PIB de Chypre va baisser de 8,7%.

  5. Les banques de l’Union Européenne ont dans leurs livres 1500 milliards d’euros d’actifs pourris.

    Par exemple, en Italie, les banques ont 131 milliards d’euros d’actifs pourris.

    Lisez cet article :

    Italie / Banques : les créances douteuses en forte hausse en mars.

    Les créances douteuses détenues par les banques italiennes ont connu en mars leur plus forte hausse sur un an depuis décembre 2011, selon des données publiées jeudi par la Banque d’Italie.

    Leur montant a atteint 131 milliards d’euros, une hausse de 21,7% par rapport au même mois de 2012, qui se compare à une augmentation de 18,6% en février.

    Toujours selon la banque centrale, les banques du pays ont renforcé leurs avoirs en obligations souveraines italiennes, à 363 milliards d’euros au total, contre 351,6 milliards en février. Ce montant est le plus élevé depuis 15 ans que la Banque d’Italie en compile la statistique et il représente une augmentation de près de 25% depuis mars 2012.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00520264-italie-banques-les-creances-douteuses-en-forte-hausse-en-mars-565185.php

  6. A propos de l’Italie :

    Toujours selon la banque centrale, les banques du pays ont renforcé leurs avoirs en obligations souveraines italiennes, à 363 milliards d’euros au total, contre 351,6 milliards en février. Ce montant est le plus élevé depuis 15 ans que la Banque d’Italie en compile la statistique et il représente une augmentation de près de 25% depuis mars 2012.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00520264-italie-banques-les-creances-douteuses-en-forte-hausse-en-mars-565185.php

    Les banques italiennes préparent l’avenir : les banques italiennes se chargent en obligations de l’Etat italien.

    Quand la prochaine crise bancaire arrivera, les banques italiennes diront à l’Etat italien :

    « Maintenant, tu vas lever des impôts supplémentaires pour nous renflouer. Si tu le fais, tout ira bien. Si tu ne le fais pas, nous faisons faillite, mais nous t’entraînons dans notre chute. Il n’y aura plus personne au monde pour te prêter de l’argent. Quant aux milliers de milliards d’euros que vont perdre les épargnants italiens, tu t’expliqueras avec eux. »

    En clair : les banques italiennes tiennent l’Etat italien par les c… , et elles le tiennent très fort.

    Pronostic :

    – Les banques italiennes vont faire faillite ET AUSSI l’Etat italien va se déclarer en défaut de paiement.

    – Les banques grecques vont faire faillite ET AUSSI l’Etat grec va se déclarer en défaut de paiement.

    – Les banques irlandaises vont faire faillite ET AUSSI l’Etat irlandais va se déclarer en défaut de paiement.

    – Les banques portugaises vont faire faillite ET AUSSI l’Etat portugais va se déclarer en défaut de paiement.

    – Les banques espagnoles vont faire faillite ET AUSSI l’Etat espagnol va se déclarer en défaut de paiement.

    – Les banques chypriotes vont faire faillite ET AUSSI l’Etat chypriote va se déclarer en défaut de paiement.

    – Les banques slovènes vont faire faillite ET AUSSI l’Etat slovène va se déclarer en défaut de paiement.

    – Les banques belges vont faire faillite ET AUSSI l’Etat belge va se déclarer en défaut de paiement.

    (Liste non exhaustive)

Laisser un commentaire