Art de la guerre monétaire et économique

Préparez-vous à l’effondrement économique de la France par Mish

AVANT PROPOS DE BRUNO BERTEZ

 Lire Mish pour changer de culture

   Nous aimons Mish. C’est la raison pour laquelle  nous portons, de temps à autre ses textes à la connaissance  des lecteurs français. 

Lire Mish , c’est basculer , changer de culture, c’est toucher du doigt à quel point la culture économique française est « spéciale », « exceptionnelle » au sens que l’on donne à l’exception française. 

La France est mal dans ce monde de concurrence, de recherche d’efficacité: elle refuse du fond d’elle même la fixation des prix par les marchés. Elle n’a pas accédé, comme les ex-satellites communistes à la notion d’offre et de demande. 

En fait la France vit sur l’idée que les choses ont un prix, un seul, peut être le fameux juste prix de l’émission de TV du même nom. 

Au début de la libération des pays communistes, nous sommes allés dans l’un de ces pays ; ce qui nous a frappé c’est que le même article était vendu partout au même prix. Nous nous  sommes dits : Tiens voilà  des gens qui mettent en pratique la théorie française, sa conception de l’économie. 

La France aime le monopole, c’est ainsi que sa pensée est structurée. C’est le résultat d’une culture de service public, d’une culture de capitalisme monopolistique d’état.

En fait la France confond le prix avec le cout, surtout quand la production ou le service sont inefficaces. Le juste prix c’est le cout, et un cout, ce n’est pas pour être compétitif, c’est pour verser des revenus et créer des emplois.

En URSS il y avait une plaisanterie pour qualifier ce mode de pensée : cette usine est très productive, la preuve, elle produit 6000 emplois alors qu’elle pourrait tourner avec 3000! 

La France aime le monopole, elle le prouve en matière fiscale, elle voudrait que l » Europe devienne un cartel fiscal, que tout le monde taxe au même taux, impose le même fardeau à ses citoyens et entreprises, ainsi il n’aurait plus de problème de concurrence.

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Préparez-vous à l’effondrement économique de la France par Mish

L’analphabétisme économique de la France est à en couper le souffle. Je vous prierai de considérer l’article French minister hits at Amazon ‘dumping’ paru dans le Financial Times.

La ministre Française de la Culture s’en est prise à Amazon, la société de vente en ligne, en l’accusant de concurrence injuste pour ses rivaux traditionnels et d’être à la tête d’un ‘quasi-monopole’. Voici donc à quoi ressemble le plus récent assaut des hommes politiques envers les sociétés internet. 

Aujourd’hui, nous en avons tous assez d’Amazon qui, au travers de ses pratiques, réduit les prix pour pénétrer les marchés avant de les faire gonfler à nouveau et occuper une place de quasi-monopole’, a déclaré Aurélie Filippetti, ministre de la Culture. 

Après avoir accusé Amazon d’être un ‘destructeur de librairies’, elle a ajouté qu’elle considérait illégales les offres de frais de livraison gratuits et le régime actuel qui autorise une réduction de 5% sur les livres. 

Madame Filippetti s’est prononcée à Bordeaux, où le gouvernement a annoncé un projet de 9 millions d’euros pour supporter les libraires. ‘Il s’agit d’un effort sans précédent en faveur du livre et de la lecture. Sans libraires indépendants, il y aura de moins en moins d’auteurs et d’éditeurs, moins de choix pour les lecteurs et moins de réseaux sociaux dans les villes’, a-t-elle dit. 

Quel est l’objectif de tout cela ? 

Si c’est de pousser les gens à lire, la logique voudrait que plus le prix des livres est bas, mieux c’est. Pensez aux lecteurs qui utilisent des Kindle, des Nook ou d’autres lecteurs d’eBooks. 

Que pourrait apporter une interdiction des frais de postage gratuits ? Amazon pourrait facilement augmenter les frais de livraison et diminuer le prix de ses livres et obtenir les mêmes résultats. Bien entendu, la France tenterait ensuite de lui dicter le prix de ses livres au nom de la ‘préservation de la culture’. 

Il n’est pas compliqué de comprendre quel est réellement le problème. La France n’a pas besoin – et ne peut pas se permettre – d’une ministre de la culture dont l’objectif clair est de mettre fin à l’expansion technologique et préserver la culture telle qu’elle l’entend. 

Mais la France reste la France. A quand la taxe sur les Kindle et la campagne pour le grand retour des calèches à chevaux ? 

Préparez-vous à l’effondrement économique de la France

Les dépenses du gouvernement s’élèvent déjà à 56% du PIB. Hollande a menacé de mettre la main sur les industries de l’acier, de l’automobile et d’autres secteurs pour préserver les emplois. Chaque mois, la France devient de moins en moins compétitive. Il n’est pas surprenant que le taux de chômage grimpe. Et ce n’est pas terminé ! 

L’imbécilité économique de la France a même débouché sur une querelle entre le président Français François Hollande et la chancelière Allemande Angela Merkel. Pour plus de détails, je vous conseille de lire Simmering Feud Between France and Germany Erupts Into Verbal Warfare; France Tells Brussels to Shove It 

Préparez-vous à l’effondrement économique de la France. Et l’Allemagne ne pourra certainement pas supporter le fardeau de l’Europe toute seule. C’est une autre raison pour laquelle les estimations de croissance Allemande émises par le FMI sont bien trop optimistes. 

Par MishGlobal Economic Analysis Publié le 07 juin 2013

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-preparez-vous-a-l-effondrement-economique-de-la-france.aspx?article=4400714164G10020&redirect=false&contributor=Mish.

EN LIEN:  http://h16free.com/2013/06/04/24169-amazon-ca-suffit-a-la-fin

6 réponses »

  1. Samedi 15 Juin: Lire Mish pour changer de culture

    Nous aimons Mish. C’est la raison pour laquelle nous portons, de temps à autre ses textes à la connaissance des lecteurs français.

    Lire Mish , c’est basculer , changer de culture, c’est toucher du doigt à quel point la culture économique française est « spéciale », « exceptionnelle » au sens que l’on donne à l’exception française.

    La France est mal dans ce monde de concurrence, de recherche d’efficacité: elle refuse du fond d’elle même la fixation des prix par les marchés. Elle n’a pas accédé, comme les ex-satellites communistes à la notion d’offre et de demande.

    En fait la France vit sur l’idée que les choses ont un prix, un seul, peut être le fameux juste prix de l’émission de TV du même nom.

    Au début de la libération des pays communistes, nous sommes allés dans l’un de ces pays ; ce qui nous a frappé c’est que le même article était vendu partout au même prix. Nous nous sommes dits : Tiens voilà des gens qui mettent en pratique la théorie française, sa conception de l’économie.

    La France aime le monopole, c’est ainsi que sa pensée est structurée. C’est le résultat d’une culture de service public, d’une culture de capitalisme monopolistique d’état.
    En fait la France confond le prix avec le cout, surtout quand la production ou le service sont inefficaces. Le juste prix c’est le cout, et un cout, ce n’est pas pour être compétitif, c’est pour verser des revenus et créer des emplois.
    En URSS il y avait une plaisanterie pour qualifier ce mode de pensée : cette usine est très productive, la preuve, elle produit 6000 emplois alors qu’elle pourrait tourner avec 3000!

    La France aime le monopole, elle le prouve en matière fiscale, elle voudrait que l » Europe devienne un cartel fiscal, que tout le monde taxe au même taux, impose le même fardeau à ses citoyens et entreprises, ainsi il n’aurait plus de problème de concurrence.

  2. Marrant de lire ce manifeste pour amazon au regard de l’actu Teutonne concernant cette entreprise non communiste…

    http://www.lefigaro.fr/societes/2013/06/10/20005-20130610ARTFIG00493-des-salaries-d-amazon-en-greve-pour-denoncer-leurs-conditions-de-travail.php

    Personnellement, les propos de notre ministre de la culture dans le contexte actuel de négociation commerciale EU/US me choque bien moins que ceux de Montebourg lors de la création de la plateforme logistique amazon dans son fief ( avec aide à l’installation payée par qui vous savez) , qui pour écouter les webstore Français remontés contre l’installation subventionnée de ce coucou même pas Suisse (sauf certains de ses comptes) .

    Concernant les frais de port l’utilisation du pendant lowcost de la poste par amazon est catastrophique (colis privée que ça s’appelle : utilisation à gogo de contrat autoentrepreneur) .

    L’image d’ amazon se dégrade, trop tentaculaire, trop monopolistique (un comble !) , trop radine, trop lowcost.

    Les politiques Français à mon avis commence à se rendre compte que, tout comme Free avec le mobile, ce genre d’entreprise c’est de la déflation en boite et du chomdu en masse .

    Le consommateur Français en tout cas est toujours aussi efficace, sa productivité augmente d’autant avec l’émergence des drive .. un rien erratique car pas d’intervention étatique… la tactique invasive du tenia pour chasser le coucou carrefour …

    • OAFF matt

      Personne n’a jamais eu le culot de nier que le progrès et la productivité sont sources de baisse des prix, de déflation et de destruction d’emplois anciens. C’est la dure loi de l’économie et elle est véhiculée par la concurrence. Concurrence qui détruit ce qui est périmé, inefficace, le met au rencart.

      Bien sûr vous pouvez empêcher les baisses de prix , c’est à dire les hausses de pouvoir d’achat et forcer les consommateurs à acheter certaines choses au-dessus du prix auquel ces choses sont accessibles à d’autres, c’est ce que fait systématiquement la France.

      Elle vend systématiquement les services de l’Etat au-dessus du prix moyen pratiqué ailleurs, c’est ce qu’elle fait en imposant l’énergie, en plaçant les prix agricoles au-dessus des prix mondiaux, c’est ce qu’elle fait en favorisant l’inflation dans les services lorsqu’elle limite la concurrence. etc… La France protège les planqués de l’arrière tout en pénalisant ceux qui sont exposés au front, au front de la guerre économique. Il faut dire que c’est sa tradition, pas seulement en matière économique!

      Bien sûr vous pouvez faire tout cela tout comme vous pouviez empêcher la disparition des moulins à vent pour préserver l’emploi!

      L’ennui est que tout ceci rentre dans le cout de revient de votre main d’œuvre, de cette main d’œuvre qui produit pour le marché mondial, et ainsi la rend non compétitive. Ce que vous gagnez d’un côté vous le reperdez de l’autre et au centuple car le progrès est irrémédiable et sans pitié. Quand vous êtes largué, vous le restez. Le progrès c’est le souffle de vos concurrents sur votre nuque, et cela vous oblige à faire mieux.

      Il suffit d’examiner les différents Plans dans lesquels la France s’est embarquée pour refuser la loi de la concurrence. Plan textile, Plan Acier, Plan Calcul et j’en passe.

      Tous des échecs et gaspillages.

      La loi de l’économie c’est de détruire ses traces au fur et à mesure qu’elle avance, c’est de faire sa mue, sans cesse, de se régénérer pour survivre. Ce n’est pas de trainer des boulets. C’est la logique du vivant. C’est la sélection de ce qui est adapté, la disparition de ce qui ne l’est pas.

      Bien sûr , cela détruit des emplois anciens ,cela détruit des avantages acquis que l’on croyait assurés pour l’éternité , mais c’est ainsi ou alors il faut s’isoler, fermer les frontières. La contrepartie de ce processus sans pitié, c’est la progression des niveaux de vie, c’est l’élévation dans la chaine de la valeur ajoutée.

      Hélas dans les pays comme la France ou tout est bloqué, ce processus ne se fait pas, au lieu que le progrès libère des forces, des compétences, des capitaux pour investir ailleurs pour faire autre chose, il produit … des chômeurs .

      Le problème c’est l’incohérence des démiurges qui prétendent lutter sur le ring mondial avec des poids lourds et des rusés et qui veulent continuer à se battre comme ils le faisaient dans leur petite cour d’école ou de patronage.

      Si on n’est pas capable d’affronter le Grand Large, on reste à quai!

      Par ailleurs je vous invite à réfléchir sur votre propre texte, au deuxième rabord comme disait San Antonio, votre texte est totalement incohérent. La divergence des opinions n’empêche pas de tenter de penser juste.

      Merci de votre fidélité.

    • @OUAF matt

      Mauvais procès d’intention que vous faites là car Mish n’a jamais fait là un plaidoyer pour Amazon! il conteste le fait de subventionner le réseau des librairies par les contribuables sous le prétexte fallacieux que les librairies seraient un meilleurs moyen de distribution du livre que la VPC sous couvert de diversité et tout en imposant un prix unique très élevé, on aurait pu dalleurs remplacer Amazon par Fnac et pour d’autres biens culturels par cdiscount…Il parle aussi d’un autre moyen d’accès à la lecture qu’est le livre numérique….Quant aux conditions de travail je vous invite dans votre bien pensance et préchi précha à visiter certaines arrières boutiques « temple de la culture académique labellisée made in no land » au final….bien peu reluisantes!!! Mais c’est vrai que les emplois jeunes et autres foutaises socialo constructivistes sont là pour relever tous les défis du 21ème siècle…40 ans que j’entends les mêmes « conneries » alors maintenant comme dirait Léo: BASTA!!!

  3. Retour sur « L’effondrement de la France » et le coq sur le tas de fumier

    La France baigne dans l’ignorance économique et en est fière. Elle est le phare du monde, elle incarne l’Universel, c’est Monsieur « je sais tout » et Monsieur « je peux tout » réunis.

    Peu importe qu’elle s’affaisse depuis le début des années 1900, peu importe que sa régression accélère depuis l’Union en Europe, peu importe qu’elle soit devenue vassale des Allemands, elle a toujours raison.

    Au passage, faisons remarquer que la régression depuis l’Europe est terrible puisque l’Europe était une promesse de mieux être, une promesse de sécurité et de dignité, on allait faire la nique aux Américains. Laquelle promesse dolosive se retourne en austérité, retour en arrière, mal-vivre, insécurité. Quel mensonge, quel échec soit dit en passant, alors que les Français s’apprêtent à boire la coupe jusqu’au bout de l’amertume en abandonnant un partie de leur retraite! Déjà ils ont renoncé à assurer un futur à leurs enfants!

    Nous ne sommes pas de ceux qui se réjouissent du mépris de l’étranger. Nous sommes humiliés lorsque nous recevons des leçons des Américains, des Allemands, et surtout de l’ennemi héréditaire, l’Anglais.

    La France n’est pas dans une bonne position économique et financière, c’est une évidence qu’il serait absurde de nier. Elle a accumulé les erreurs aux cours des décennies, dépensé et promis sans gagner, sans produire.

    Elle a violé toutes lois du bon sens en prétendant que deux et deux font cinq et elle le paie. Elle a voulu jouer dans la cour des grands de l’économie, sur le ring mondial, tout en s’en refusant les moyens. Elle participe au monde capitaliste, le monde de l’accumulation tout en niant les lois du capital et la nécessité d’investir et d’être compétitif. Elle est ouverte aux grands vents de l’économie globale, à la concurrence internationale, et elle refuse les inconvénients de la compétition, l’obligation de productivité et de frugalité.

    Bref, la France donne le spectacle récurrent de l’incohérence.

    L’incohérence, c’est le propre, l’apanage du stade infantile. L’enfant refuse de choisir, il refuse de payer le prix de ses choix. Il rêve de tout réconcilier dans sa toute-puissance fictive, en fait réelle impuissance, financée par ses parents. L’enfant n’est enfant-roi que parce que ses parents sont le tiers payant de ses délires. Et c’est la même chose pour la France, cet enfant qui ne parvient pas à toucher la majorité.

    La France est ballottée. Ballottée telle une escarpolette folle, au gré des faiblesses de ses gouvernants, au gré des vents mauvais venus d’ailleurs.

    Sarkozy, qui ne connaissait rien à rien mais avait une volonté de toute puissance à toute épreuve, a tenté un coup de barre à droite. L’ignorance du réel de l’économie et de la lourdeur de la société civile française a transformé sa tentative droitière en un tremplin pour la régression de gauche. Il a fait le lit du plus archaïque des tribuns de cour d’école, Hollande.

    Hollande est parti de gauche première, de gauche « changement », et il atterrit –mais avait-il décollé?- dans le bourbier de la ragougnasse sociale-démo pragmatique-défaitiste. Il n’a rien fait qui remette la France sur les bons rails, il a accéléré la délitation des fondements de la société, il clive, il divise, tout en lâchant jour après jour toujours plus aux banquiers, aux ultra-riches et au capital financier. Il tond les pauvres et moyens pour préserver les très riches car ils ont en mains, croit-il, la clef de l’emploi. Naïveté suprême, les cadeaux aux riches ne servent qu’à consolider leurs positions, pas à préparer l’avenir.

    Voilà ce que cela donne quand on ne connait rien et que l’on se mêle de tout.

    Pourtant, la France a des atouts, il suffit qu’elle les utilise, non pas contre son peuple, mais contre ses rivaux et ennemis. Il suffit que le Pouvoir cesse de haïr ses citoyens et prenne conscience du fait que le danger vient d’ailleurs. Le symbole de la France, c’est cette police, au passé peu reluisant, qui crève de peur devant les voyous, mais s’acharne sur les bourgeois inoffensifs, sur les victimes plutôt que sur les coupables.

    Le vrai besoin, l’urgence, quand on est menacé de l’extérieur, c’est de réunifier, d’unir. Ce n’est pas de livrer une partie de son peuple en otage à l’ennemi.

    L’ennemi, c’est l’Américain qui refuse d’abandonner ses privilèges et qui, pour les maintenir, est prêt à sacrifier ses alliés. Non seulement, il est prêt, mais il le fait.

    L’ennemi, c’est l’Allemand qui veut garder le bénéfice du pillage de la demande des Européens, bénéficier d’un euro faible, bénéficier d’un hinterland, d’un débouché, et refuse d’en payer le prix.

    Jouir d’une demande élevée sans avoir à en supporter les coûts internes a un prix et il faut le payer Messieurs ou Mesdames les Allemands. Le coût de la production de la demande n’est pas gratuit: la demande, c’est la distribution de revenus, la baisse des profits, mais les Allemands veulent le beurre et l’argent du beurre, ils veulent la demande pour leurs entreprises et les coûts pour les entreprises des pays tiers.

    Il faut abandonner la ligne Maginot de la revendication de la croissance. Elle est impossible, un point, c’est tout. Il faut oser affronter les Allemands, sur leur terrain, celui de la stabilité de leur secteur bancaire -plus mal en point que le français-; il faut oser leur dire que pour maintenir le statu quo, il faut payer.

    Les Allemands veulent dicter leur loi, imposer leur modèle, tout en sachant qu’il est dissymétrique et que, dans le marigot de l’Europe, il n’y a place que pour un seul crocodile, eux. Comble du piège cynique dans lequel l’apprenti politicien Hollande tombe jour après jour.

    La France n’a aucun atout positif, mais elle a tous les atouts négatifs, les atouts du faible. Il suffit de vouloir d’abord en prendre conscience, ensuite de les utiliser. Il faut aussi accepter ce que l’on est, un petit, un avorton qui a échoué à être grand.

    Il faut cesser d’être le paillasson des Allemands, cesser d’être le bras séculier, armé, des Américains, leur projection militaire. Il suffit de redevenir ce que la France est, un petit pays, qui a une histoire, des traditions, une capacité de nuisance, une capacité critique. Dans un monde divisé, il faut être prêt à faire la bascule, à jouer l’appoint, à faire ou défaire les majorités, bref à peser et à dire « non ». A côté de l’incohérence, le mal français, c’est le défaitisme.

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