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L’Edito du Mardi 9 Avril 2013 : Moscovici invente le mouvement perpétuel Par Bruno Bertez

L’Edito du Mardi 9 Avril 2013 :  Moscovici invente le mouvement perpétuel Par Bruno Bertez 

Nous avons très souvent exposé le génie inventif des socialistes. Parmi leurs inventions, il y a bien entendu le « free lunch », le repas gratuit, il faut y ajouter ce jour l’invention du mouvement perpétuel. Elle nous vient de Moscovici cette fois.

 

   Selon lui, les hausses d’impôts futures dépendront de l’état de l’économie. Il a précisé « les impôts devront augmenter si la croissance économique ne s’accélère pas, ils pourront baisser si elle repart ».  Qu’est-ce que cela veut dire, exprimé non pas en langage de préau d’école ou de journée socialiste d’été ? Cela veut dire que, plus l’économie va aller mal, plus les impôts vont augmenter. Plus la croissance va ralentir, plus on va faire de déflation. Moins la machine économique va tourner, plus on va ponctionner le pouvoir d’achat. Nous supposons donc, comme on ne peut pas contourner les lois de l’économie, que Pierre Moscovici considère qu’il a inventé le mouvement perpétuel dont rêvent les socialistes, la machine à augmenter perpétuellement les impôts. On retire du pouvoir d’achat par l’impôt, ce qui réduit le chiffre d’affaires de l’entreprise France, comme les ratios de dettes augmentent mathématiquement, on augmente les impôts, comme on augmente les impôts, l’entreprise France tourne encore moins vite, etc.

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Pierre Moscovici a reconnu dimanche que la possibilité que 2014 soit la dernière année d’augmentation de la pression fiscale dépendrait « de l’état de l’économie française », et pas seulement du volontarisme du gouvernement. Interrogé à ce sujet par Le Parisien, en marge des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, le ministre a dû faire la part du souhaitable et du possible. « En 2014, nous limiterons la hausse des prélèvements obligatoires à 0,3 % du PIB (environ 6 milliards d’euros, NDLR) et je souhaite que ce soit la dernière année où ils augmenteront », a déclaré le ministre au quotidien. « J’ai exprimé ce souhait, ce n’est pas par rapport au gouvernement ou à quiconque, c’est par rapport à l’état de l’économie française », a expliqué à Aix M. Moscovici.

« Quand je dis que je le souhaite, c’est que toutes nos politiques dépendent d’un paramètre, sur lequel nous agissons, mais que parfois nous subissons aussi : la croissance », a-t-il détaillé. Il a rappelé que pour 2014, le projet de budget prévoyait 14 milliards d’économies dans les dépenses et entre 0,2 et 0,3 % du produit intérieur brut (entre 4 et 6 milliards) d’augmentation des prélèvements obligatoires. Pour Pierre Moscovici, après 2014, les prélèvements obligatoires pourraient « connaître une pente qui soit celle de la stabilité, puis de la diminution ». AFP 7/7/13

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Caresser un cercle et il devient vicieux. On est entré dans le cercle de l’austérité et on pédale dur, le nez dans le guidon, pour ne pas en sortir. Si le projet est, non pas la prospérité du pays, mais la possibilité et l’alibi de changer de système en augmentant le poids des impôts et de l’Etat, alors, là, les socialistes ont effectivement trouvé la solution. Il est loin le temps où ils considéraient que la priorité était la croissance. Maintenant, la priorité, c’est de s’enfoncer dans l’austérité et de se donner de bonnes raisons de le faire.

Pierre Moscovici et Christine Lagarde aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.

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Pourtant, au plan international, une prise de conscience s’est quand même effectuée. Aussi bien selon le FMI que l’OCDE,  on sait maintenant que l’austérité, comme remède à des crises de surendettement, ne conduit qu’à l’échec. Ce qui est normal pour tout économiste débutant, lequel économiste débutant sait que le remède classique de l’austérité ne fonctionne que s’il produit baisse des taux et élargissement de la demande extérieure pour compenser la chute de la demande interne.  Tout le monde sait que, dans la situation présente, les taux ne peuvent plus baisser et que la demande externe, l’exportation, ne va pas progresser en raison de l’atonie synchronisée de l’économie mondiale. Les institutions internationales sont en train de réviser à la baisse leurs prévisions de croissance.

On a peine à croire à la fois que Pierre Moscovici puisse être économiste et que ses collègues socialistes de la première gauche acceptent cette imbécillité d’un tour de vis fiscal inversement indexé sur la croissance. Nous sommes au cœur de la faillite du gouvernement, mais nous sommes aussi au cœur de ce que nous avons décrit comme le pouvoir de mentir. Pouvoir de faire prendre des vessies pour des lanternes. L’objectif d’une accélération de la croissance de la machine économique est radicalement incompatible avec les tours de vis fiscaux. L’expérience et la théorie montrent que les ponctions fiscales, non seulement agissent mécaniquement sur le pouvoir d’achat, mais qu’en outre, elles agissent  sur le sentiment des agents économiques à la fois par le découragement et l’incertitude. C’est à la fois une désincitation à l’effort et une opacification de l’horizon économique.

Si vous voulez apprendre à nager, il faut accepter de vous jeter à l’eau avant même que de savoir. Si vous voulez apprendre à marcher, il faut accepter d’être déséquilibré et faire le premier pas pour enclencher le mouvement et ensuite faire le second. Il en va de même en matière économique, si vous voulez, dans une situation de déficit de la demande telle que celle que nous connaissons, retrouver le chemin de la marche en avant, il faut injecter de la demande et accepter temporairement, le temps que la machine se relance, un accroissement du déficit. Ce qui relance une machine économique, c’est un peu plus de déficit et non pas un peu moins. Nous n’y pouvons rien, c’est la loi de l’économie. Se serrer la ceinture fait maigrir même si cela, à long terme, est bon pour la santé et le fonctionnement du cœur.

Image du Blog pauvrefrance.centerblog.net

La question que les socialistes ne posent pas, ou plus exactement n’osent pas poser à leurs maîtres allemands, c’est : quand donc et comment arrêterons nous le cercle vicieux. Comment stopperons-nous la spirale de la régression. Personne ne le sait et évidemment pas les Allemands qui se moquent bien de la situation de la France du moment qu’elle courbe la tête, qu’elle baisse l’échine, et surtout qu’elle ne lui coute pas plus cher en donnant le mauvais exemple aux périphériques. Car la fonction de l’austérité française dans le système européen est une fonction d’exemple.

Les pays du nord considèrent que la France est ce que l’on appelle « on the edge », sur le bord, et qu’à ce titre, elle doit donner l’exemple aux périphériques. Schäuble l’a répété clairement à maintes reprises dans son cynisme. La fonction d’exemple dans un système est terrible. Quand un individu se rend coupable d’une petite faute, l’esprit de justice implique que la punition soit proportionnée à la faute. Lorsqu’il s’agit en revanche de faire peur, de donner en exemple, alors les soi-disant juges font exprès de disproportionner la peine à la faute. Il ne s’agit plus de réparation et d’équivalence, il s’agit de terroriser. De gouverner par la peur. La France est la cible de cette terreur, les socialistes soucieux de garder le pouvoir, de ne pas être balayés, sont les intermédiaires, ils appliquent les peines décidées par les Allemands dans le cadre de leur gestion du système européen. La leur, celle des Allemands.

Autre remarque, il est absolument sidérant de la voir la docilité des troupes socialistes et de la presse face à pareilles affirmations. Il ne se trouve personne dans le cloaque majoritaire, à part Mélenchon heureusement, pour relever l’imbécillité révélée et la désespérance induite par ce mouvement perpétuel vers le bas. 

Nous insistons : tout ce qui est erreur économique, idiotie et injustice sociales, constituent un pas de plus vers le changement de système. L’agenda des hommes au pouvoir n’est plus économique du tout. C’est un agenda personnel, à savoir comment survivre, et un agenda politique, comment ancrer plus profondément le socialisme. Le socialisme ne sait produire qu’une chose…du socialisme. Produire des richesses, il ne sait pas. Et l’emploi dans tout cela ? Eh bien, on va produire de l’emploi socialiste, de l’emploi aidé, subventionné, qui va augmenter le déficit ; on va payer des gens à ne rien faire (ou presque), et on va ponctionner ceux qui, eux, produisent. On va produire de l’emploi socialiste, c’est le joker secret de Hollande et de Ayrault pour infléchir la courbe du chômage, conformément à leurs incantations.

Pendant ce temps, du côté de la pseudo-droite on fait joujou à cache-cache, à Sarkozy, pas vu pas pris, à Sarkozy, un coup, je te vois, un coup, je te vois pas. 

Les Français sont orphelins de leur représentation. Faute-t-il s’en plaindre ? Vous connaissez notre philosophie. Bien sûr que non. Laissés à eux-mêmes, les enfants finissent toujours pas grandir et devenir adultes, nous sommes persuadés que les Français, au fil des jours, au fil des mauvais coups reçus, se fortifient et s’adaptent. Et finalement, c’est l’essentiel.

BRUNO BERTEZ Le Mardi 9 Juillet 2013

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13 réponses »

  1. Tout le probleme vient du fait qu’ il aurait fallu, des le depart, poser la definition « austerite = reduction des depenses publiques » et non pas « austerite = reduction des depenses publiques ET augmentation des prelevements », qui sont deux mesures qui, philosophiquement, sont contradictoires.

    Pardonnez-moi, mais je comprends tout-a-fait les Allemands qui veulent punir les cochons du sud, dont la France, pour s’ etre comportes comme des cigales pendant des decennies, alors qu’ eux-memes consentaient des sacrifices terribles pour rester productifs.

    Les Allemands, qui eux ne marchent pas sur la tete, et ont encore un certain sens de l’ organisation sociale, partent du principe qu’ une fois leurs comptes assainis, les etats pourront redemarrer sur de bonnes bases. Et c’est bien la leur probleme ! Ils ne comprennent pas, qu’ en Europe du sud, et surtout en France, l’ etat est systematiquement sale, corrompu, inefficace, bref nocif. Et ca ne changera jamais, c’ est profondement culturel.

    En Europe du nord, l’ administration/l’ etat sont concus pour faire fonctionner le systeme, pas pour se gaver sur le dos du contribuable.

    La ligne de fracture nord/sud est irreductible. Dialogue de sourds. La seule vraie union qui soit possible, c’ est celle des pays du Nord. Les PIGS ne sont bons qu’ a l’ exportation d’ huile d’ olive et construction de stations balneaires, soutenus par la devaluation monetaire permanente. N’ est pas l’ Allemagne qui veut.

    • @Resistant Valaisan

      Mardi 9 Juillet : Les Allemands ont le droit d’être Allemands et …

      Il n’est pas contestable que le point de vue Allemand est juste. Il n’y a aucune raison pour qu’ils acceptent de financer, c’est à dire travailler, pour les profiteurs du sud.

      Mais au-delà de cette évidence on peut faire quelques remarques de bon sens:

      -Les Allemands auraient moins de travail, produiraient moins de richesses et auraient moins d’excédents si les cigales du sud et les Français consommaient moins et travaillaient plus.

      -Les cigales et paresseux réunis n’auraient pu continuer aussi longtemps leurs débauches si les Allemands ne leur avaient pas accordé des crédits fournisseurs.

      -Les banques n’auraient pas pu accorder aussi généreusement ces crédits fournisseurs si les Banques Centrales n’avaient pas mené des politiques monétaires aussi laxistes, avec taux d’intérêt trop bas et promesses implicites d’élimination du risque de défaillance.

      -Les fourmis Allemandes ont été victimes des mensonges de leur classe politique qui leur a fait croire que le système était en équilibre et que cela pourrait durer ainsi longtemps. On a dit aux Allemands vous devez travailler et épargner pour tenir compte du vieillissement de la population, et on leur a fait croire que leur épargne, placée sous forme de crédit aux fourmis était en sécurité.

      -Aux cigales on a fait croire que le système pourrait durer toujours et que jamais le temps des comptes ne viendrait, on a cru que l’insolvabilité n’existait pas, que les limites aux dettes pouvaient être repoussées. on n’a pas compris que dans un monde de dettes, il faut une inflation accélérée pour euthanasier les dettes tout en les accumulant.

      -On a voulu le bénéfice d’une inflation faible qui permet des taux très bas et l’accumulation du stock de dettes et on a oublié la fonction économique de la hausse des prix qui est de dévaloriser les stocks de dettes.

      Ce que je veux montrer c’est que tout est lié, c’est un système et ce système est pervers, il a touché ses limites pour tout le monde, aussi bien les cigales que les fourmis.

      Second point : Pour les amoureux de la liberté, de l’identité et les jaloux de leur spécificité, on peut imaginer qu’ils abandonneraient volontiers les délices empoisonnées de l’association/colonisation Allemande afin de conserver leurs possibilités de choix de vie.

      Qui sait si, interrogés, les Italiens, Espagnols et Français ne préfèreraient pas un  » petit chez-soi à un grand chez les autres ».

      Qui sait si ils ne préféreraient pas une certaine qualité de la vie, une certaine dignité à une fausse quantité dérisoire ?

      je ne prends pas partie mais je dis que la question, dans une démocratie doit être posée.

      C’est comme l’arbitrage Sécurité/ Réglementations/Contrôles. Qui sait si les citoyens souhaitent l’arbitrage actuel et n’en préféreraient pas un autre plus soucieux des libertés ?

      Je vous remercie de votre fidélité.

      • « Qui sait si ils ne préféreraient pas une certaine qualité de la vie, une certaine dignité à une fausse quantité dérisoire ?  »

        alors ça c’est une vraie bonne question… mais les éléments permettant d’avoir un choix de réponses sont loin d’être tous présents actuellement…

  2. 240 milliards d’euros.

    Les contribuables ont prêté 240 milliards d’euros à la Grèce.

    Et la Grèce ne remboursera jamais ces 240 milliards d’euros.

    Le prochain défaut de paiement de la Grèce va tout faire exploser en Europe.

    Mardi 9 juillet 2013 :

    Eurogroupe : la Grèce va recevoir 5,8 milliards d’euros.

    La Grèce a reçu lundi soir l’assurance d’obtenir 5,8 milliards d’euros de prêts de l’Eurogroupe et du FMI d’ici à la fin du mois, contre la promesse d’efforts de redressement redoublés. Il s’agit d’une des dernières grandes injections programmées avant l’expiration, fin 2014, d’un plan de secours de 240 milliards. Mais sur fond de récession et de crise politique, il risque d’y en avoir d’autres.

    Le coup de pouce de l’Eurogroupe permettra de passer l’été, ainsi que l’échéance cruciale des élections allemandes, fin septembre. «Personne ne veut voir la crise de l’euro se rallumer», dit un responsable européen en pointant la nervosité des marchés et les faiblesses du Portugal. Mais à l’automne se posera inévitablement la question d’un traitement plus énergique : une remise de dette, consentie non plus par les créanciers privés, comme en 2012, mais par les créditeurs officiels comme les Trésors nationaux, voire le FMI.

    La Grèce vit toujours au bord de l’asphyxie et ne l’évite qu’à coup de crédits débloqués à la onzième heure. «L’avenir reste incertain», reconnaît pudiquement la troïka dans son bulletin de santé. Le PIB grec s’est contracté de 20 % depuis 2009, avec comme effet mécanique une chute des recettes budgétaires et un alourdissement du poids de la dette, à 130 % du PIB à la fin de l’année, bien loin des 110 % projetés.

    Les Européens, encore dans le déni, refusent tout allégement du fardeau. Le FMI, pourtant, admet déjà avoir sous-estimé la violence de l’effet de ciseau. Et le débat risque de ressurgir au premier plan dès la rentrée.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/07/08/20002-20130708ARTFIG00537-grece-l-eurogroupe-pret-a-debloquer-8milliards-d-euros.php

  3. Cela fait quelques semaines que je navigue en France. Discussions à droite à gauche, avec des copains, des amis, de la famille, des contacts…

    Constat? Le black (re)devient une évidence pour tous. La femme de ménage? Au black. Refaire quelques marches du perron? Black. Monter une petite business de service informatique? Objectif: 25% clair, 75% black. Il y a encore 2 ans, ceux qui l’évoquait en parlait à couvert, presque avec honte, maintenant, c’est tout juste si les gens ne le claironnent pas.

    Bref, l’économie à l’Italienne. Une fois que l’économie s’habitue au black, ça prend plusieurs années (décennies?) pour la reclarifier.

    Ces messieurs devraient commencer à penser, ça urge!

    Quant au capitaine du pédalo, il n’a pas fini de faire monter l’eau (les impôts) dans la cale!

  4. « Si le projet est, non pas la prospérité du pays, mais la possibilité et l’alibi de changer de système en augmentant le poids des impôts et de l’Etat, alors, là, les socialistes ont effectivement trouvé la solution. »

    Je me pose aussi cette question.
    Regardons par exemple les ingénieurs sociaux, les déconstructivistes tels que Peillon, Taubira ou NVB… Le PS est en situation de force démocratique à tous les niveaux, maîtrise les divers corps institutionnels, tels que les médias, la justice, la fonction publique, les syndicats… Regardez le traitement des opposants au mariage pour tous où on semble réinstaurer le délit d’opinion ; regardez l’affaire Tapie, l’affaire Sarkozy qui semble plus être une façon de réduire à néant la fausse droite, regardez le sécuritarisme autoritaire de Valls où il justifie encore dernièrement la surveillance du net…

    Le PS est-il encore un parti démocratique ou est-il décidé maintenant à imposer un système socialiste totalitaire assumé et en profiter alors qu’ils sont à un niveau de force politique sans équivalent ?

  5. nous sommes dans une société sans contre- pouvoirs.l’avenir est a l’augmentation du clientélisme(c’est encore possible) puis a l’effondrement économique.les chiffres de l’augmentation de la dette publique sont plus intéressants que les autres amha

    • @Balt

      Votre remarque est excellente. Vous touchez du doigt quelque chose de fondamental. Les minorités s’organisent, en particulier celles de gauche, et les déviants en général, elles s’organisent, se groupent au sein d’associations qui pèsent sur les choix des pouvoirs publics. Elles utilisent ce que Mélenchon appelle le rapport de forces. Grâce à la constitution d’un rapport de forces, donc de violence implicite, elles imposent des décisions que la majorité ne souhaite pas.
      Ceci est entièrement contraire à l’esprit de la démocratie. Il est évident que les fausses droites n’ont jamais eu pour objectif de faciliter la constitution de corps intermédiaires ou de relais démocratiques. Au contraire ils les ont toujours pilonné et bâillonné. Les fausses droites haïssent le peuple et surtout la société civile. Cela est normal, elles sont dominées par les énarques, caste supérieure qui savent tout sur tout.
      La majorité reste donc silencieuse et bâillonnée. Quand elle ose s’exprimer spontanément, alors la droite et la gauche s’associe pour dénoncer le populisme.

  6. Depuis 1937 les caisses de retraites mettent de l’argent de côté ( immobilier, investissements divers..;) pour ce qui arrive maintenant. MAIS je n’en entends parler nulle part . A qui profitent donc ces « fonds » !

  7. Jeudi 11 juillet 2013 :

    Le Portugal demande le report du prochain examen de la troïka.

    Le gouvernement portugais a demandé jeudi le report fin août, début septembre de la prochaine évaluation des comptes du Portugal par la troïka (UE-FMI-BCE), représentant les créanciers du pays, en raison de la crise politique qu’il traverse.

    La troïka effectue tous les trimestres une évaluation des réformes et des mesures d’austérité mises en oeuvre par le Portugal en échange du plan de sauvetage de 78 milliards d’euros accordé en mai 2011 par l’Union européenne et le Fonds monétaire international. Ce plan d’aide doit prendre fin en juin 2014.

    http://www.romandie.com/news/n/_Le_Portugal_demande_le_report_du_prochain_examen_de_la_troika72110720132242.asp

    Les contribuables ont prêté 78 milliards d’euros au Portugal.

    Et le Portugal ne remboursera jamais ces 78 milliards d’euros.

    Dette publique du Portugal : 204,485 milliards d’euros, soit 123,6 % du PIB.

    Grèce : le chômage à 26,9% en avril.

    Le taux de chômage s’est élevé à 26,9% en avril en Grèce contre 26,8% de la population active en mars, et 23,1% en avril 2012, a annoncé jeudi l’autorité des statistiques grecques Elstat.

    Le nombre de personnes à la recherche d’un emploi s’élevait à 1,33 millions en avril contre 3,63 millions employés.

    Principales victimes du chômage de masse, les jeunes de moins de 26 ans, dont le taux explose à 57,5% en avril, contre 51,4% il y a un an, et 22,3% en avril 2008, il y a cinq ans.

    http://www.romandie.com/news/n/Grece_le_chomage_a_269_en_avril70110720131235.asp

    Les contribuables ont prêté 240 milliards d’euros à la Grèce.

    Et la Grèce ne remboursera jamais ces 240 milliards d’euros.

    Dette publique de la Grèce : 303,918 milliards d’euros, soit 156,9 % du PIB.

  8. C’était il y a neuf mois :

    Mercredi 10 octobre 2012 :

    Le sauvetage de l’euro a déjà coûté 1100 milliards.

    Les experts du FMI ont calculé que depuis décembre 2009, les fonds publics engagés pour porter secours aux «pays de la périphérie» (Grèce, Irlande, Italie, Portugal et Espagne) s’élèvent à plus de 1100 milliards d’euros. Il s’agit d’une part des capitaux prêtés par le Fonds de soutien européen (FESF), et surtout par la Banque centrale européenne. Cette dernière a non seulement acheté des titres d’État, pour un peu plus de 200 milliards d’euros, mais elle porte désormais à bout de bras les banques de ces cinq pays : les refinancements de la BCE ont plus que triplé, dépassant 600 milliards de d’euros.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/09/20002-20121009ARTFIG00756-le-sauvetage-de-l-euro-a-deja-coute-1100milliards.php

    Mais ça, c’était il y a neuf mois.

    Résultat aujourd’hui : échec total.

    L’échec total de tous ces soi-disant « plans de sauvetage » est visible aujourd’hui : la dette publique de ces cinq pays a explosé.

    Et je ne parle même pas de Chypre, de la Slovénie, de la Belgique (pour la Belgique, la dette publique est de 375,389 milliards d’euros, soit 99,6 % du PIB), etc.

    La question est donc :

    Pour les CONtribuables, combien de centaines de milliards d’euros va coûter la faillite de tous ces pays ?

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