Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

L’Edito du Dimanche 18 Aout 2013: Hausse des taux longs, silence le croc à Phynances passe! Par Bruno Bertez

L’Edito du Dimanche 18 Aout 2013: Hausse des taux longs, silence le croc à Phynances passe! Par Bruno Bertez

Dure semaine pour les épargnants du monde entier. Bonne très bonne semaine pour les hedge funds , les proprietary trading , les Goldman Sachs du monde entier. Un peu moins bonne semaine pour les bilans de vos banques centrales. Les taux longs ont flambé ces derniers jours,  on a monté de 25 points de base sur le taux directeur, celui du Note à 10 ans américain. Le rendement du 10 ans est passé à 2,83%, on termine à 2,81%. Les taux longs ont grimpé vers des plus hauts dans 17 grands pays sur 23. On a largement plus que doublé sur les taux américains les  plus bas, manipulés, de la crise. Depuis le début de l’année l’indice Bloomberg des longs bonds des pays développés a chuté de plus de 5%; cet indice minore considérablement les pertes réelles des portefeuilles. Les pertes de ce que l’on appelle la clientèle sont considérables, si l’on veut bien se souvenir du fait que les obligations sont considérées et vendues comme des placements sans risque.

The Treasury 10 year yield rose today to its highest level in 2 years.

The rising 10 year Treasury will likely cause the 30 year fixed-rate mortgage to rise.

Des rendements plus élevés vont faire monter les coûts d’emprunt à long terme pour les consommateurs et les entreprises américaines. Les taux hypothécaires vont augmenter, et les investisseurs doivent  garder un œil attentif sur ce que peut faire dérailler la petite reprise du marché du logement

Un exemple qui montre à quel point une hausse des taux hypothécaires peut être …important

Il y a un an, le taux hypothécaire 30 ans était à 3,66 pour cent. Le paiement mensuel sur un an d’un prêt de 300000 $ à ce taux serait de 1374,07 $.

Si le taux de 30 ans s’élève à 8 pour cent, le paiement mensuel sur un an pour un prêt de  300,000 $ à ce taux passe à 2201,29 $.

8 pour cent semble fou pour vous?

Il ne devrait pas. 8 pour cent a été considérée comme normal en l’an 2000.

Dans le même temps on a appris que les profits spéculatifs des banques sur votre dos, profits engrangés en vendant  à découvert ce qu’ils vous conseillaient encore il y a quelques semaines, les profits sur les positions obligataires à découvert sont à des niveaux historiques records! Goldman Sachs, qui fait vous le savez,  l’œuvre de Dieu, avait téléphoné le coup il y a quelques semaines lorsqu’il avait plaidé publiquement en faveur d’une régularisation des taux, entendez par là une hausse des taux.

Nous avions compris et nous vous avions écrit que la hausse des taux était proche et que la déclaration de Blankfein , porte-parole de Dieu, était un signe:

–               D’abord que Goldman était « short « d’obligataire.

–               Ensuite qu’on allait précipiter le mouvement de hausse des taux longs.

–               Enfin que les profits spéculatifs des banques allaient atteindre des niveaux record.

Tout au long de ces dernières années, on vous a fait acheter de produits de taux, on vous a gorgé, on vous a gavé. Gavé,  comme des oies pour le foie gras. On a dirigé votre épargne d’abord vers les fonds d’état sous prétexte de vous abriter du risque ; Quand le rendement des fonds d’état est devenu négligeable, on vous a vendu du high yield, c’est à dire des emprunts de moindre qualité, voire de qualité douteuse. Pour conserver un rendement, minuscule pour votre retraite et votre prévoyance, on vous ensuite poussé vers les actions, prétextant que c’était le temps de la « Grande Rotation» et qu’il fallait chercher le rendement ailleurs. En augmentant les risques bien sûr. 

Les gouvernements, les banques, les entreprises ont émis à tour de bras, on a battu les records d’émissions, aussi bien émissions de qualité que de « junk », pourriture. En clair, on vous a vendu des records de papiers à prix élevés, c’est à dire à taux très bas. Les émetteurs ont profité de votre crédulité, de votre besoin de rendement pour vous tondre, pour vous faire vous séparer de votre argent. Ils l’ont fait à la faveur des politiques de taux zéro des banques centrales, à la faveur de la manipulation du prix du risque et ils ont encouragé le tout verbalement, sans scrupule aucun. La coalition des banquiers centraux, des politiciens et de leurs médias vous a mystifié, trompé, tondu. 

Qui dit record d’émissions à taux bas dit, symétriquement record de prélèvement sur les pigeons que ces gens considèrent que vous êtes. 

C’est un des volets de la répression financière, laquelle consiste à vous appauvrir pour enrichir les banques, les gouvernements et leurs alliés fonctionnaires,  les classes klepto-ploutocratiques. 

 L’autre volet vous le connaissez, c’est l’impôt. 

Le volet suivant, ce sera la hausse des prix de tout ce que devez acheter, donc ce sera l’inflation, baisse organisée de votre pouvoir d’achat. 

 Bien entendu, dans la GFC, Grande Crise Financière on n’a pas demandé aux banques de publier des vrais comptes, de reconnaitre la destruction de leur capital et d’une partie des créances de leurs  fonds obligataires , on n’a forcé personne à reconstituer les fonds propres perdus. Et pour cause puisque ces fonds propres et le sauvetage des obligataires, c’est vous qui le payez, qui le financez, sans rien en contrepartie! Vous payez pour qu’ils restent en place. Ils se ré-enrichissent sur votre dos alors qu’ils auraient du être ruinés, on leur refabrique, avec l’argent des banques centrales, avec votre argent, avec vos impôts, un effet de richesse. 

Nous allions oublier, il n’y a pas que votre argent direct qui est concerné, il y a votre argent indirect, celui de  votre retraite par exemple, et puis il y a l’argent futur, celui que les Banques Centrales mettent dans le commerce, « printent » et qui, un jour ou l’autre diluera la monnaie existante… toujours au profit des mêmes. 

Nous avons écrit dès les premiers soubresauts de la crise que l’enjeu était de savoir qui allait payer, qui allait être laminé, rabaissé. Dès les premières mesures, nous avons dit, le choix est de laisser intactes les couches supérieures, banquiers, financiers, gouvernements, fonctionnaires, kleptos et ploutos et de faire payer l’addition aux classes moyennes. 

La manœuvre a été conduite de la même façon par les fausses droites et les gauches social-dèmo. Elles ont sauvé leur système – temporairement- par un tour de force cynique qui a pris le masque démocratique. Le tour de force étant que les alliés cités plus haut on fait ami-ami  avec les couches inférieures de la population, les assistés, les déviants, bref tous ceux qui ne constituent pas les vraies forces vives du système. Cette alliance, bricolage scandaleux car destructeur d’avenir s’est concrétisée à la fois par un accroissement de la répartition, et par un abaissement des mœurs. Pour résumer, un dévalement de la ligne de plus grande pente de la facilité. 

Nous avons expliqué dès le début de la crise, qu’elle était excès de capital fictif et que la seule solution saine était d’accepter la dépréciation de ce capital fictif et non productif. On fait l’inverse, tente de sauver le capital fictif, devenu capital usuraire en organisant le pillage des classes moyennes.  Ce que l’on appelle réduire les déficits et rétablir la solvabilité, ce n’est rien d’autre que cela, prélever sur les forces vives pour entretenir le passé, le mort, le capital improductif. 

Nous avons expliqué que la volatilité boursière serait un des moyens privilégiés pour vous prendre votre argent, le vôtre, celui de vos systèmes de retraites, celui de vos enfants. La volatilité, c’est l’organisation dissymétrique de la hausse et de la baisse des cours boursiers au profit de la classe financière, initiée systémique par sa proximité avec les banques centrales. La banque déjeune -et même plus- avec les banquiers centraux, recueille leurs confidences, leur donne des avis, exerce des pressions afin que la gestion de la monnaie soit inspirée par les intérêts particuliers, au détriment de l’intérêt public. Et de tout cela, le pouvoir politique, incarné par la fausse droite et les socialistes est plus que complice, c’est le règne honteux de la connivence. 

Juste un chiffre scandaleux. On vient d’apprendre que la position vendeur à découvert des hedge funds et des banques sur les fonds d’état vient de progresser dans des proportions historiques, le solde net-short a progressé de plus de 46 000 contrats! On vend à tour de bras, ce que l’on a, ce que l’on n’a pas et que les autres ont encore, dans la perspective de la réduction dès septembre des achats de titres à long terme de la FED. C’est du scalp. C’est le coin du bois. 

 Dow at 100DMA (and S&P at 50DMA)…and an unusual 3week negatuve return for stocks (middle pane).

Charts: Bloomberg

La politique des banques centrales et des gouvernements apparait de plus en plus clairement pour ce qu’elle est et a toujours été depuis le début, une politique de ré-enrichissement des banques , de la finance et de la classe klepto-plouto. Les miettes étant pour les fonctionnaires, les assistés et les déviants. Ce sont des dizaines de milliards qui changent de poche, sans consultation démocratique, sans titre  dans les journaux et encore moins  un mot, une image, un débat à la télévision. 

Lorsqu’il a justifié la politique monétaire de la FED et l’action de son bras armé, la FED de New York, Brian P. Sack, a prétendu que tout se passerait bien, que les interventions de la FED ne modifiaient pas sensiblement le niveau des taux, que c’était les effets de stock qui étaient importants et non pas les flux d’achat de titres. Il a considéré qu’au pire la FED  faussait le marché des taux de mois d’un demi-point!  On vient, rien que sur des rumeurs, sur des anticipations, de faire un bond  destructeur de près de 1,40 point. Les taux ont doublé et au-delà. 

Attention, le même brillant Sack s’est aussi exprimé sur les actions: Il a dit que lors de la remontée des taux longs, les actions ne devraient pas baisser car, selon lui, l’amélioration des perspectives économiques et des prévisions de bénéfices devraient compenser, et au-delà la pénalité infligée par le renchérissement des taux. 

Ben voyons, la croissance de la production industrielle ne cesse de ralentir, elle est au plus bas de 3 ans. La croissance des ventes au détail ne cesse de s’étioler.  Les marges bénéficiaires et les bénéfices des entreprises ont touché le maximum au cours des  deux dernières années, maximum en relation avec le gonflement maximum du déficit budgétaire comme nous l’expliquons régulièrement. Les entreprises ne délivreront pas les bénéfices escomptés dans les cours. 

The economy has been having trouble reaching the magical 80% level for capacity utilization. Capacity utilization fell to 77.6% in July. It has never reached 80% under President Obama while achieving 80% under President Bush.umcc

The University of Michigan Consumer Confidence Index dropped to 80, down to September 2007 levels.umcc

But here is the one chart that largely is correlated with consumer confidence: housing price growth.umccloanhp

Bernanke , à peu près au même moment a complété l’argumentaire du brillant Sack en disant que lorsque les taux remonteraient, les capitaux se précipiteraient aux Etats-Unis attirés par le rentabilité supérieure du capital américain, sa productivité et la sécurité restaurée. Attendons la suite. 

Nous, nous nous attendons à ce que la volatilité meurtrière que l’on voit sur les obligations se manifeste, le jour opportun, sur les actions.

BRUNO BERTEZ Le Dimanche 18 Aout 2013

llustrations et mise en page by THE WOLF

EDITO PRECEDENT: L’Edito du Dimanche 11 Aout 2013: Le partage du travail à l’échelle de l’Europe Par Bruno Bertez

EN BANDE SON:  

   NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS….SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON

Image d’aperçu

10 réponses »

  1. Oui, trés pertinent, comme toujours! Mais attention à ne pas mettre tous les fonctionnaires dans je même sac; il y a fonctionnaire et fonctionnaire……je connais des fonctionnaires de catégorie B (moyenne) avec 15 ans d’ancienneté, qui perçoivent à peine 1400€ mensuels (peu de primes ni indemnités dans certaines administrations) et qui font 45 h par semaine sans compensation! Je peux citer des exemples concrets.

    • @Zenith

      Vous avez mille fois raisons et je suis heureux que vous le rappeliez.

      Moi même je ne peux alourdir les textes et obscurcir les raisonnements en précisant à chaque fois. Il est bien que ce soit fait de temps à autre. Je raisonne en terme d’alliance de « classes», ce qui par conséquent passe par des abstractions: Ma conception de « classe », lorsque je raisonne, ne recouvre pas celle de Marx, mais est plus sociologique, proche de celle de Pareto.

      On ne peut comprendre comment les fausses droites et les gauches social-demo réussissent à garder le pouvoir pseudo démocratiquement, si on ne décortique pas la manière dont ils constituent leurs majorités.

      Il faut voir que ces majorités sont empilements de minorités qui ne sont d’accord sur rien d’autre que sur la nécessité, selon elles , de poursuivre et d’aggraver les prélèvements sur les forces productives et les générations futures .

      Les américains, pour désigner les classes qui bénéficient de la répartition ont un mot qui sonne bien. les takers et ils les opposent à ceux à qui on prend, les workers, , là aussi c’est une abstraction , mais elle dit bien ce qu’elle veut dire.

      Les banques, c’est évident , les politiciens c’est évident, les fonctionnaires, en tant que classe c’est évident, les assistés , c’est évident, les déviants et marginaux , c’est évident.

      Dans les sociétés à problèmes, en difficulté, les classes dominantes réussissent souvent à garder le pouvoir en vendant les bijoux de famille , les bijoux de famille sont à comprendre comme ce qu’il y a de plus précieux, c’est a dire les principes , les fondements de la société. En détruisant les principes, on gagne un couche de clientèle marginale qui fait l’appoint.

      On peut toujours vendre plus, en se prostituant, Prenez un parfum de classe comme Guerlain, il est très haut de gamme .Si vous voulez en vendre plus, il vous suffit de nier son caractère haut de gamme et de le mettre en vente chez Monoprix. Rabaisser les principes, détruire la réputation, suivre la ligne de plus grande pente de la facilité est un moyen de racoler que ce soit en commercial ou en politique. Et c’est que ce que font les faux rivaux/réels complices que sont les fausses droites et les socio-demos.

      Vous avez vu le sondage très récent, les Français sont majoritairement très nettement hostiles à faire de nouveaux efforts , et bien cela constitue une majorité. Cette majorité, il faudrait la désagréger, elle comprend des gens à qui on a déjà trop demandé et des gens qui ont déjà trop reçu .

  2. si je comprends bien,la remontée des taux longs américains est due a la spéculation sur une éventuelle baisse d’injections de la fed ,et non sur la baisse réelle elle meme?

  3. Il y a de ça 5ans à peine, si on m’avait dit que les actions seraient moins volatiles que les oblig’, j’aurais moqué cette personne.
    Au delà de ça, les MP semblent décorrélées de la réalité et des pratiques du marché, elles-aussi… La crise des valeurs n’est pas que sociale (morale), elle est financière (valorisation). En cela le marché reste fidèle à la situation concrète.
    Je tiens en dernier point à saluer et remercier Mr Bertez pour son travail ici. Pas seulement sur les notions financières mais aussi sur les références philosophique et culturelles qui ponctuent souvent ses billets. Tout ceci apporte de nombreuses clées pour comprendre et se faire son idée, en esprit libre que nous tentons d’être.

  4. Si j’ais bien compris votre point de vue, la FED veut ralentir sont QE, mais pour cela elle a besoin que quelqu’un d’autre prenne le relais. Donc, la FED, devrait monter ses taux afin de motiver les acheteurs extérieur et intérieur, ralentir l’impression et rafermir le dollar. En quelques sorte l’argent va changer de poches.

    Par contre pour les états cela va être plus difficile car tout nouvel emprunt lui coutera plus cher, il en ira de même pour les entreprises qui n’auront pas profiter des taux bas pour se recapitaliser, via l’endettement.

    Il est donc possible d’imaginer que les marchés actions et matiéres premiéres soit secouer a la baisse puisque les taux de rentabilité sont inversement proportionel au prix de l’actif et surtout que l’achat spécilatifs va couter plus cher.

    Par contre je ne comprends pas comment, il vont faire pour stimuler l’inflation avec des matiéres premiéres en baisse et des taux en augmentation. Il me semble plutot que cette stratégie n’est d’autre objectif d’ouvrir la trappe a liquidité et de faire perdrent les clients, les banques elle feront du ré-équilibrage pour améliorer le bilans de leurs anciens placements.

    Est ce que par hasard il auraient compris qu’une baisse des prix pourrait stimuler la consommation ? Car l’inverse n’as aucune chance de fonctionner. Une baisse des prix c’est moins d’inflation et donc moins d’augmentation des salaires, indexé sur celle ci. Donc pour les états et les patrons c’est tout bon.

    J’essais juste de comprendre les tenants et aboutissants …

  5. Lundi 19 août 2013 :

    Banques espagnoles : nouveau record des créances douteuses en juin à 11,61%.

    Les créances douteuses des banques espagnoles ont bondi vers un nouveau record en juin, à 11,61% du total. Ces chiffres, publiés lundi, reflètent la fragilité persistante du secteur malgré le sauvetage européen.

    Ces créances, surtout présentes dans l’immobilier (crédit de promoteurs et de particuliers risquant de ne pas être remboursés), ont atteint 176,42 milliards d’euros en juin, soit six milliards de plus qu’en mai (11,2% du total), a annoncé la Banque d’Espagne.

    Indice de la vulnérabilité des banques, les créances douteuses ont commencé à grimper dans le bilan de tous les établissements financiers du pays après l’éclatement de la bulle immobilière en 2008. Elles ont désormais dépassé le précédent record atteint en novembre dernier (11,37%, chiffre révisé).

    Le taux de chômage espagnol, qui atteignait 26,26% de la population active au deuxième trimestre, inquiétait notamment la Commission.

    http://www.romandie.com/news/n/Banques_nouveau_record_des_crces_douteuses_en_juin_161_RP_190820131337-12-391309.asp

    Chiffres Eurostat pour le mois de juin 2013 :

    Espagne :

    26,3 % de chômage.

    56,1 % de chômage des jeunes de moins de 25 ans.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-31072013-BP/FR/3-31072013-BP-FR.PDF

  6. Mercredi 21 août 2013 :

    Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a indiqué mercredi à un quotidien finlandais qu’il envisageait une nouvelle aide à la Grèce sous forme d’allongement de la durée de remboursement de ses emprunts.

    Selon Helsingin Sanomat, M. Rehn a dit que la Commission, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international allaient réévaluer le programme de réformes de la Grèce et la viabilité de sa dette durant l’automne.

    « Dans ce contexte, nous allons évaluer aussi la possible continuation du plan et son financement », a-t-il écrit dans un courrier électronique envoyé au quotidien finlandais.

    Parmi les options, M. Rehn a évoqué la possibilité « d’améliorer la viabilité de la dette par exemple par l’allongement des délais de remboursement ».

    http://www.boursorama.com/actualites/grece-un-allongement-de-la-duree-de-remboursement-envisage-9156448346074fd347cdb6f9745639b9

    En clair :

    Les contribuables européens ont prêté 240 milliards d’euros à la Grèce, mais la Grèce nous remboursera un peu plus tard que prévu.

    La Grèce nous remboursera le 21 août 3013.

    Si tout va bien.

Laisser un commentaire