Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Les robots japonais de plus en plus présents!

Les robots japonais de plus en plus présents!

Ils travaillent en équipe dans les usines de plus en plus près des hommes qu’ils accompagnent aussi chez eux, jusque dans leurs cuisines ou chambres à coucher. «Ils», ce sont les robots que développent les Japonais. Lors de l’exposition internationale de Robots la semaine passée à Tokyo, les bras manipulateurs de Fanuc, Yaskawa, Kawasaki, Denso, ou encore Nachi, Mitsubishi Electric et Yamaha, s’agitent en tous sens. Le premier automate attrape à toute vitesse des petits dominos en vrac sur un tapis roulant, les places en ligne parfaite côte à côte par lots de six en un tournemain, le suivant les prend d’un coup avec sa sextuple ventouse et les met dans une boîte. Pour faire la même chose, deux hommes ne suffiraient pas… Telle est la force des robots industriels: ils sont rapides et increvables. D’autres, gigantesques, s’affairent à 6 autour d’une carrosserie de voiture en cours de fabrication, concentré chacun sur sa tâche. Et avantage supplémentaire: ils ne causent pas. Un robot n’est en outre plus obligé de cesser tout mouvement par sécurité chaque fois qu’un homme est dans les parages: les deux peuvent s’observer mutuellement et travailler ensemble sans se gêner. Les travaux de force ou répétitifs sont confiés aux robots, les tâches plus créatives restant du ressort de l’humain.

Le futur obscur du secteur de l’emploi Par Mish – Global Economic Analysis Publié le 21 octobre 2013

Je répondais il y a quelques temps à l’un de mes lecteurs Britanniques, James, au sujet de l’automatisation des exploitations agricoles. James m’expliquait qu’il n’avait aujourd’hui plus besoin que d’un ouvrier pour effectuer le même travail que 25 ouvriers il y a quelques dizaines d’années.

Il m’a posé la question suivante : ‘Si nous substituons 90% de la force de travail au cours de ces cent prochaines années – et nous pourrions encore aller plus loin compte tenu de l’évolution rapide de l’automatisation des tâches – comment les consommateurs pourront-ils se permettre d’acheter des produits de base ? Les pertes de postes semblent en voie d’excéder le développement de nouveaux produits’.

Ma réponse à James :

L’histoire nous indique que l’innovation permettra à un moment donné de créer plus d’emplois.

Nous avons perdu des emplois sur les exploitations agricoles mais en avons gagnés sur les lignes d’assemblage. Puis nous avons perdu des emplois sur les lignes d’assemblage pour en gagner sur le secteur de l’internet. Nous avons perdu des emplois sur le secteur de l’internet et…

… Et je ne sais pas ce qui arrive ensuite.

Je suppose que le secteur de l’énergie créera des emplois, mais je n’en sais pas plus que quiconque.

Et si aucun emploi n’est créé, alors j’imagine qu’une guerre éclatera.

Le futur obscur de l’emploi

Aussitôt que j’ai répondu à James, j’ai reçu un autre courriel sur le même sujet. Un lecteur, Andrew, m’a demandé de commenter l’article de ComputerWorld intitulé Gartner’s Dark Vision for Tech, Jobs.

Les auteurs de science-fiction nous content depuis longtemps le règne des machines sur les Hommes. Et c’est aujourd’hui aussi le cas de la firme de recherche Gartner. La différence étant que Gartner, qui offre des conseils en technologie aux plus grosses sociétés du monde, nous en donne une date précise et conseille une action immédiate.

L’impact de l’innovation sur l’emploi est de plus en plus ressenti. Le taux de chômage, aujourd’hui de 8%, ne peut que grimper. Des manifestations de type Occupy Wall Street se propageront dès l’année prochaine à mesure que les machines viendront remplacer les travailleurs aux emplois spécialisés de la classe moyenne. Les entreprises se verront confrontées à un gros dilemme à mesure qu’elles observeront l’impact social de leurs actions.

Mais les machines ont remplacé les hommes depuis la révolution agricole. Où est donc la nouveauté ?

A la suite des premières avancées technologiques, les gens pouvaient apprendre d’autres métiers et ainsi améliorer leur niveau de vie. Mais la révolution industrielle digitale, comme l’appelle la société d’analyse, s’attaque aux emplois à tous les étages de la société. Les machines intelligentes, par exemple, peuvent effectuer des tâches au point de devenir des systèmes à auto-apprentissage.

Les robots sont maintenant capables de ‘détecter un cancer et de prescrire des traitements’, expliquait Kenneth Brandt, analyste chez Gartner. Ces machines ‘peuvent même apporter elles-mêmes leurs médicaments aux patients’.

Selon Gartner, tous les emplois s’en trouveront affectés : les moyens de transport, le secteur de la construction, les centres de stockage, les soins de santé… Les coûts de l’IT s’élèvent à 4% des ventes de l’ensemble des industries. Il n’y a pas grand-chose à faire de ce côté, mais le secteur de l’emploi représente une excellente opportunité de réduction de coûts.

Les sociétés qui suivent cette tendance sont par exemple Amazon, qui dépensait 775 milliards de dollars l’an dernier pour acquérir Kiva Systems, une société qui confectionne des robots utilisés dans les centres de stockage. Google est aussi en tête et développe actuellement des voitures sans chauffeur. Selon Gartner, les emplois les plus susceptibles de souffrir d’un remplacement par des machines comprennent une série d’emplois de bureau sur le secteur des transactions, du contrôle, des normes et des sciences.

Cette transformation affectera l’emploi. ‘le taux de chômage deviendra important et persistant’, expliquait Brandt lors du Symposium ITxpo.

La situation est-elle différente aujourd’hui ?

Est-ce que Gartner a raison ? L’histoire de l’innovation nous met-elle en déroute ?

J’ai commencé à expliquer dès 2009 que nous devrions nous attendre à un ‘taux de chômage structurellement élevé pendant plus d’une décennie’.

L’histoire nous suggère que de nouveaux emplois seront créés.

L’histoire de l’innovation peut-elle se tromper ? Les nouveaux emplois arriveront-ils à temps ? S’ils ne le font pas, l’histoire de la guerre nous assure un bien sombre avenir.

Il y a des optimistes et il y a des pessimistes, mais lesquels ont raison ?

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-le-futur-obscur-du-secteur-de-l-emploi-.aspx?article=4565847512G10020&redirect=false&contributor=Mish.

Le futur de la production de vin est robotique Par Mish – Global Economic Analysis Publié le 15 octobre 2013

Le producteur de vin Hall Vineyard est l’un des premiers de la vallée Napa, en Californie, à utiliser la technologie optique pour remplacer la cueillette de raisins.

Rachel Crane, de chez Bloomber Television, s’est rendue dans la vinerie de la vallée Napa pour goûter la première cuvée de vin high-tech.

Un robot prend des photos à hauteur de 10.000 clichés par seconde et analyse les raisins, sélectionnant ainsi ceux qui correspondent aux spécifications du programme de Steve Leveque. Leveque est le directeur de la société Hall. Un système de souffle d’air se débarrasse des grappes indésirables.

Ce robot est capable d’effectuer le travail de 60 employés en seulement quelques heures. Leveque s’attend à pouvoir profiter de son investissement d’ici quelques années.

Huit vineries de la vallée Napa ont déjà investi sur ce type de technologie.

Voici un lien vers la vidéo : Future of Winemaking is High-Tech Robots

Le futur de la production de vin est la robotique, et ce futur commence dès maintenant.

La page internet d’Hall précise que la société est ‘dévouée à produire du bon vin et à parvenir à son objectif de la bonne manière : vignobles organiques, fruits cueillis à la main, cuves à remplissage gravitaire, fermentation à la levure…’

Puisque le futur est arrivé, Hall a grand besoin de mettre à jour la partie de sa présentation qui stipule ‘fruits cueillis à la main’.

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-le-futur-de-la-production-de-vin-est-robotique.aspx?article=4562778974G10020&redirect=false&contributor=Mish.

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