Alerte Rouge

Alerte rouge du Jeudi 12 Décembre 2013: Banques, la spoliation des déposants est décidée, un accord historique! Par Bruno Bertez

Alerte rouge du Jeudi 12 Décembre 2013:  Banques, la spoliation des déposants est décidée, un accord historique! Par Bruno Bertez

Dans la plus grande opacité, sans tambour, sans trompette, les fonctionnaires européens viennent d’instituer la possibilité et même l’obligation de spolier les déposants auprès des banques en cas de faillite ou de difficultés. La difficulté se définissant comme une crise systémique. Par exemple, une chute de 40% des marchés financiers comme celle que l’on a connue en début de crise pourra, et même peut-être devra, déclencher le processus.

 C’est en effet un accord historique infâme et scélérat. Il a été obtenu sous la conduite du Français « de droite » Michel Barnier ; lequel Michel Barnier est assisté de son conseiller spécial,  l’ancien communiste rédacteur du Programme Commun de la Gauche, l’économiste communiste Philippe Herzog. Comme quoi il y a quand même des convergences qui ne sortent pas simplement du cerveau embrumé des commentateurs.

Cette coterie se gargarise de l’accord qui a été obtenu la nuit dernière. Pour eux, c’est un accord historique qui garantit qu’à l’avenir,  les pertes des banques enregistrées au cours des mauvais jours (rainy days) ne seront plus supportées par les contribuables. Quel culot ! Comme si tous les contribuables n’avaient pas un compte en banque.  Et comme si tous les gens  qui ont un solde significatif sur leurs comptes n’étaient pas contribuables. En réalité, ce sont les mêmes qui paient mais avec un chapeau différent, ce sont les classes moyennes, bien évidemment.

Voici le contenu de l’accord scélérat :

1)      Cet accord dit de résolution des crises bancaires prendra effet en 2015

2)      Le bail-in, c’est-à-dire le prélèvement  sur les porteurs d’obligations bancaires et les créanciers des banques,  prendra effet en 2016

3)      Un fonds de résolution sera créé. Il devrait représenter, dans dix ans, 1% des dépôts garantis, ce qui représenterait environ 70 milliards sur les bases actuelles

4)      A partir de 2016, la procédure du bail-in sera obligatoire. Cette procédure du bail-in consiste dans l’ordre à faire payer les actionnaires, puis à faire payer les détenteurs d’obligations bancaires, puis à faire payer les déposants qui ont un crédit supérieur à 100.000€. Nous vous rappelons, pour ceux qui ne le sauraient pas, que si vous avez de l’argent en banque, c’est-à-dire de l’argent en dépôt, vous n’êtes pas propriétaire de cet argent, vous êtes simplement créancier de la banque et, comme tel, vous serez victime du prélèvement.

Il est prévu que les petits dépôts et les PME, sans être exemptés, bénéficieront d’un statut spécial. Nous nous interrogeons en effet sur le sens de l’expression qui est utilisée : « les petits bénéficieront d’un statut préférentiel. »

5)      Le bail-in devra être effectué jusqu’à 8% du passif des banques, ce n’est qu’après que l’on pourra utiliser le fonds de résolution des crises bancaires

6)      Après le bail-in ainsi décrit, deux options seront possibles. Soit on pourra taper dans le fonds de résolution, soit on pourra faire appel à des ressources d’Etat pour être recapitalisé. L’intervention de l’Etat sera plafonnée à 5% du passif des banques et elle sera soumise à l’approbation des autorités européennes

La nationalisation ne sera possible qu’après que le bail-in de 8% ait été mis en place.

Barnier a déclaré : « les bails-out publics sont maintenant une pratique du passé ».

Il est évident que cet accord est infâme. Pourquoi ?

1)      Considérer que les gens qui déposent leur argent en banque sont responsables est une imbécillité. Il est obligatoire de disposer d’un compte bancaire, donc on ne choisit pas. Par ailleurs, il est impossible d’obtenir la vérité sur la santé des banques tant leur comptabilité est trafiquée avec la complicité de l’Etat et des organismes de contrôle. Ceci signifie que le client d’une banque n’a pas le choix. Et s’il n’a pas le choix, il ne peut être tenu responsable. L’une des règles de la vie, c’est que l’on est responsable de ce que l’on choisit de faire.

2)      Cet accord infâme ne tient pas compte du passé et de toute la classe sociale de gens et des institutions qui se sont enrichis pendant la période de vaches grasses de la kleptocratie dominante. Le mécanisme ne prévoit nulle obligation de « rendre » l’argent que l’on a touché indûment, nulle obligation de souscription forcée au capital, nulle obligation pour les banques d’émettre du nouveau capital avant 2016. Or, depuis la crise, avec l’aide de la BCE, les banques ont réduit les risques de leurs très gros apporteurs de capitaux, soit par le biais de manipulations du capital, soit par le jeu sur les passifs obligataires de différentes catégories. On a en quelque sorte, au plus haut niveau, fermé les yeux sur des distributions, remboursements ou conversions  iniques qui réduisaient le risque des très gros et augmentaient le risque des petits.

3)      Un tel système n’est défendable moralement et économiquement que si la transparence bancaire est totalement assurée d’ici l’entrée en vigueur du mécanisme de résolution. Les déposants doivent avoir une connaissance claire des résultats de l’Asset Quality Review (AQR) auquel les autorités européennes sont en train de procéder. Ils doivent connaître les fragilités de leur banque. Ils doivent savoir exactement quels sont les actifs risqués qu’ils ont dans leur bilan. Ils doivent connaître tout aussi exactement les risques qui se trouvent au passif du fait des mismatch de durée entre les ressources et les emplois. Tout cela doit faire l’objet d’une communication claire, certifiée, que n’importe qui doit pouvoir comprendre.

Par cette mesure de résolution des crises, se révèle au grand jour ce que nous ne cessons de proclamer depuis 2008, à savoir que le traitement de la crise consiste à protéger au maximum ceux qui se sont enrichis pendant la période de kleptocratie dominante et à faire payer ceux qui, non seulement n’en ont pas profité, mais ont été spoliés.

Cyniquement, l’ancien patron de la Fed, Alan Greenspan, a déclaré en 2010, devant le Congrès, que l’une des causes majeures de la crise financière était le fait que le risque « n’avait pas été assez disséminé ». En clair, il voulait dire que la crise, c’était parce que les banques avaient gardé le risque pour elles, au lieu de le refiler au public et à ses caisses de prévoyance. Ici, le cynisme est à son comble puisque la dissémination qui n’a pas eu lieu avant 2008, on prévoit de la faire autoritairement après  2016. L’opération de bail-in consiste à faire porter le risque ultime, là où Greenspan voulait le faire porter : sur ceux qui sont le moins à même de le supporter : les petits.

Autre remarque, on définit  généralement une crise systémique comme une chute de 40% des marchés financiers. Pourquoi ? Tout simplement parce que, en cas de chute de 40% des marchés financiers, aussi bien les prêteurs que les débiteurs deviennent insolvables. La baisse de la bourse ampute ce que l’on appelle les collatéraux, c’est-à-dire les valeurs que l’on donne en gage pour obtenir des crédits.

Depuis l’an 2000, il y a eu 2 fois des chutes supérieures à 50%. Cela veut dire que le phénomène n’est pas rare ; nous considérons que la probabilité de chute de 40% des bourses est très élevée. Pourquoi ? Tout simplement parce que la politique monétaire de la Fed et de la BCE a pour objectif de surévaluer les actions et les obligations. Leur politique vise à gonfler artificiellement les cours pour gonfler les actifs des banques. Si les cours sont, comme beaucoup le pensent, surévalués de 40 à 50%, cela veut dire qu’une chute de 40% est tout à fait dans l’ordre des choses. Pour certains, c’est à peine une probabilité, c’est une certitude. Donc, les gouvernements et les Banques Centrales se donnent la possibilité de faire payer la chute de la bourse aux petits déposants et aux classes moyennes alors même que, d’une part les cours sont artificiels, et d’autre part ces couches sociales n’ont pas bénéficié de la hausse. C’est du vol pur et simple. Les taux d’intérêt sont actuellement voisins de zéro. Cela signifie que tous les actifs financiers sont surévalués ; un jour ou l’autre, il faudra remonter les taux. Une hausse des taux jusqu’au niveau normal, compris entre 4 et 6%, balaierait les valeurs boursières, et ce faisant, provoquerait la fameuse crise systémique qui est évoquée dans le mécanisme. En clair, nous soutenons que les gouvernements et les Banques Centrales se donnent la possibilité de ratisser l’argent du public le jour où ils devront monter les taux d’intérêt. C’est une opération complexe, mais qui, en dernier ressort, s’analyse exactement comme nous le disons. Pour résumer, pour traiter la crise, on met les taux à zéro, on surévalue les actions et les obligations ; on met en place un mécanisme pour ratisser l’argent du public en cas de baisse de la bourse, puis on monte les taux et on ramasse.

Cela dit, nous sommes persuadés qu’un tel mécanisme est inapplicable en France car il est évident que toucher à l’argent des déposants pour un pouvoir quelconque serait prendre le risque de se retrouver la tête au bout d’une pique.

En attendant, vous avez évidemment compris ce qu’il fallait faire. Les dépôts au-dessus de 100.000€ ne sont pas assurés et risquent au minimum un prélèvement de 8% ; les dépôts inférieurs à 100.000€ ne sont pas totalement garantis. C’est ce qui ressort d’une lecture attentive du texte. Si vous avez de l’argent à la banque, on vous compte un taux d’intérêt négatif par le biais des frais qui sont prélevés sur votre solde moyen ; vous n’avez évidemment aucun intérêt positif. Conclusion : il est déraisonnable de laisser s’accumuler de l’argent sur son compte bancaire. Cash is king.

Nous avons développé récemment une idée très riche, à savoir qu’il y avait maintenant plusieurs monnaies et qu’un euro, à un endroit, n’était pas équivalent à un euro à un autre endroit. Un euro bancaire n’est qu’une créance sur la banque et ne vaut pas un euro. Ce qui vaut un euro, c’est la monnaie Banque Centrale, celle qui est en billet et chez vous. Nous allons de plus en plus vers une segmentation de l’univers des monnaies, à la fois en fonction des lieux où elle est détenue, en fonction des institutions, en fonction des régimes fiscaux, en fonction de la situation économique et financière du pays d’accueil, etc. On maintient la fiction d’une monnaie unique au prix d’un éclatement réel de ce qu’est la monnaie.  Ce sont ce que nous appelons les germes de la destruction.

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 12 Décembre 2013

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SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE (Source et Remerciements Maitre Confucius)

….En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants

http://www.challenges.fr/economie/20131213.CHA8402/en-cas-de-crise-les-banques-pourront-prelever-les-depots-des-epargnants.html

….Les banques devront constituer plus de fonds propres dès 2017

http://www.boursier.com/actualites/reuters/les-banques-devront-constituer-plus-de-fonds-propres-des-2017-148018.html

…. Les 50 plus grandes banques d’Europe ont besoin de 110 mds EUR de capitaux

http://www.news-banques.com/les-50-plus-grandes-banques-deurope-ont-besoin-de-110-mds-eur-de-capitaux/0121115568/?utm_source=News+Banques&utm_campaign=02b1af2ec3-NB+Newsletter+GENERALE&utm_medium=email&utm_term=0_b7c138781a-02b1af2ec3-207285389

…Emprunts d’Etat ne sont pas considérés comme risqués (=ponzi)

http://www.dailymotion.com/video/x18b8tk_marc-fiorentino-il-faut-briser-le-lien-entre-les-banques-et-les-etats-12-12_news

…Forte hausse annuelle de l’euro…+ FMI demande une action de la BCE càd planche à billets

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203184479511-l-euro-signe-la-plus-forte-hausse-annuelle-des-grandes-devises-636634.php

http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/10508666/IMFs-Lagarde-says-euro-crisis-not-solved-demands-pre-emptive-action-from-ECB.html?utm_campaign=media-daily-market-update-2013&utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_content=3250100

…Italie doit trouver 470 milliards et l’Espagne 210, en 2014

http://quotidienne-agora.fr/2013/12/11/crise-euro-simone-wapler/

….FRANCE:..le plus lourd coût d’Europe en cas de faillite bancaire (= payer par l’épargne des particuliers) + risque SEPA 02.14

http://www.goldcore.com/Deposit_Confiscation_and_Bail-In_Where_Likely_and_When_Part_V

https://www.banque-france.fr/uploads/tx_bdfgrandesdates/cp-comite-national-SEPA-09122013.pdf?utm_source=&utm_medium=&utm_campaign=

33 réponses »

  1. Merci pour cette alerte. Henri Régnault en parlait justement sous le vocable « d’opération Jivaro », dans son avant-dernière lettre trimestrielle gratuite intitulée « La crise ».
    Donc, en clair, on débancarise, et on cherche des petites banques non systémiques. Il en existe que diable, et elles mettent en avant leur spécificité !
    J’en profite pour recommander la lecture d’un roman de Dany Robert Dufour intitulé « La cité perverse », paru après la crise de 2008 : http://www.amazon.fr/La-Cité-perverse-Libéralisme-pornographie/dp/2207261204

  2. L’Union Européenne, c’est la destruction.

    L’Union Européenne, c’est la régression.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

    Chiffres Eurostat d’octobre 2013 :

    Grèce : 27,3 % de chômage
    Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 54,8 % de chômage

    Espagne : 26,7 % de chômage
    Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 57,4 % de chômage

    Croatie : 17,6 %
    Chez les jeunes : 52,4 %

    Chypre : 17 %
    Chez les jeunes : 43,3 %

    Portugal : 15,7 %
    Chez les jeunes : 36,5 %

    Slovaquie : 13,9 %
    Chez les jeunes : 31,5 %

    Bulgarie : 13,2 %
    Chez les jeunes : 28,8 %

    Irlande : 12,6 %
    Chez les jeunes : 26 %

    Italie : 12,5 %
    Chez les jeunes : 41,2 %

    Près d’un tiers des Grecs sans couverture sociale.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/09/pres-d-un-tiers-des-grecs-sans-couverture-sociale_3528051_3214.html

  3. Donc en gros, les banques systémiques ont le droit de tout faire, de spéculer comme elles veulent, elles seront toujours sauvées quoi qu’il arrive.

  4. Je pense que s’organiser pour permettre les faillites bancaires en minimisant la douleur associée est une bien meilleure idée que le bail-out fait jusque là (pas difficile).
    http://www.atlantico.fr/decryptage/stop-tabou-plaidoyer-faillite-banques-meritent-vincent-benard-245576.html

    Après quoi que l’on fasse, il y aura toujours des gens pour croire que l’état peut tout, et que donc quoi qu’il arrive leur argent est en sécurité dans leur banque, ces gens seront les principales victimes.
    (le Crédit Agricole en compte un certain nombre…)

    Pour les autres il est aussi possible de tout sortir à l’avance, que ce soit en liquide, sur des comptes dans des pays plus respectueux du droit de propriété (ex: détention d’actions depuis un compte titre suisse et non français), ou que ce soit en actif tangible (immo, foncier, boîtes de conserves, bouteilles de vin, remplacement anticipé d’électroménager, de voiture, isolation de maison, et…), ce quand bien même cet actif tangible serait surévalué, c’est toujours mieux que de tout perdre à la fin…

    • Vous feriez bien de lire et relire ce que vous écrivez, cela vous éviterait incohérences et non sens.
      Je suis très intolérant lorsque l’on se permet de donner des conseils qui ne tiennent pas debout.

  5. Voila un exemple de ce qu’il ne faut absolument pas faire: piocher dans son épargne. On vient d’apprendre que les français ont prélevé en masse sur leur épargne en septembre et Octobre. C’est une erreur!

    Ils se rendent vulnérables et potentiellement dépendants.

    Tirer sur son épargne c’est spéculer sur le fait que les difficultés sont passagères, ce qui bien sur est idiot.
    La crise n’a pas encore commencé, on repousse les échéances au fil des mois.
    Le jour des comptes n’est pas encore venu.

    On nous signale des comportements aberrants dans les magasins, de plus en plus de gens paient avec du cash expliquant que « tant qu’à faire autant dépenser son argent plutôt que se le faire voler à la banque » . Ces gens oublient que ce cash d’ici un an ou deux ils pourraient bien regretter de l’avoir jeté par les fenêtres. Qu’ils le retirent de la banque, cela a un sens, qu’ils le gaspillent n’en a pas.

    • Bonjour, effectivement j’ai du liquide en banque (j’attends éventuellement les soldes en immobilier ou en bourse) et je ne sais qu’en faire (je ne suis pas un gros consumériste). Mais avec le précédent chypriote, je commence à dépenser plus qu’avant (effet recherché par les gouvernants pour relancer la croissance).
      Je ne me vois pas avec des espèces ou de l’or chez moi, vu la recrudescence des cambriolages et la possibilité pour le gouvernement de confisquer l’or physique pour raison d’état.
      Que voulez vous, cet argent, finalement, il me pourrit le cerveau !

      • C’est vrai que l’argent l’air de rien ça pourri bien le cerveau. Il faut arrêter d’en gagner 🙂 🙂

  6. Très important en effet, on ne pourra plus dire que l’on était pas prévenu, surtout sur ce blog! Que faire dès maintenant et sans attendre 2015 bien-sûr…..
    – Banques non systémique, peut-être parce que l’on ne peut pas se passer d’une banque; il y en a bien 4 ou 5, « petites » et avec de bons ratios, et elles sont connues.
    – Biens tangibles, visibles (immobilier, forêts…) ou moins visibles (or physique notamment, oeuvres d’art…)
    – Cash bien-sûr mais en quelle monnaie: euro en partie tant que nos chers Allemands le soutiennent (bonne remarque de BB… l’euro n’a pas la même valeur partout….), CHF sûrement, il est certes accroché à l’euro mais ne devrait pas sombrer avec lui, et diverses monnaies plus éloignées mais difficiles à gérer pour le commun des mortels dont je fais partie.
    Merci aux apporteurs d’idées, c’est peut-être aussi l’intérêt de ce site.

    • la ou les monnaies dans la(les)quelle(e) on vit, plus une réserve de sécurité « internationale » en EUR/CHF/USD/… ; et, enfin, pour ma part, pour le surplus, des pièces en or et en argent et ayant cours légal (qui peuvent constituer la partie internationale).

  7. Si la loi volker est adopté aux US, interdiction aux banques de spéculer sur fonds propres, c’est vague, mais il y a une prise de conscience, c’est déjà ça. Donc elle serait mise en application en 2015 ou 16 je crois que c’est 15, m’enfin ca peut changer 🙂 :). Du coup il va y avoir du ménage sur le marché des dérivées ainsi que sur celui des matières premières, surement pas toute d’ailleurs 🙂 :). Soit ils font le ménage tranquillement durant 2014 et 2015 soit ils le font au dernier moment. Dans se cas cela va être catastrophique, le château de carte des collatéraux va imploser. Du coup une loi officiel de spoliation au environ de la date d’échéance de mise en application de la loi volker n’est surement pas un hasard. M’enfin 2 ans pour dénouer cela devrait être suffisant si c’est fait dans l’ordre, sinon ca va être aux premier qui sort et là cela risque d’être chaotique et explosif. M’enfin comme ils ont aussi tout à perdre il y a de fortes chance que cela se fasse dans le calme, mais allez savoir se qu’il ont dans la tête ?

  8. C’est exactement cela, le délai, comme cela se fait à chaque fois, confère les retraites, a pour but de faire passer la pilule de l’oubli et de neutraliser les réactions.

    • C’est vrai et en même temps, certains finissent par comprendre qu’il faut suivre les conseils de Delamarche et liquider leurs assurances vies, c’est déjà çà… Cela aura au moins laissé le temps à certains pour se préparer au merdier à venir…
      D’ailleurs cette semaine un client gérant de fortune Suisse m’a fait une explication détaillée sur les déconvenues à venir des OAT françaises d’ici le premier trimestre 2014… (il me disait que moins de 5% des clients acceptent de liquider et de passer sur des obligations corporates, dingue non ?)
      Merci pour votre travail, vous et d’autres nous aurons aidé à nous positionner.

  9. Bonjour,

    Hélas nihil novi sub sole. En attendant ce jour qui ne saurait arriver (tout ce cirque est dirigé par des autorités « compétentes »), l’enfumage continue avec cette attaque très conne (il n’y a qu’à lire les commentaires et nous sommes sur le Monde!) sur le bitcoin: http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/12/13/l-autorite-bancaire-europeenne-met-en-garde-contre-le-bitcoin_4333742_3234.html

    Un peu HS mais le Hindenburg survolant New-York est une magnifique allégorie de l’Europe. pour ceux qui ignorent comment le voyage s’est terminé: http://www.youtube.com/watch?v=ktIuF3y1k1w

    Bon après-midi

    • Le bitcoin est valable uniquement au jour le jour, pour une transaction achat-vente-encaissement. Sinon c’est trési spéculatif et le principe de la bulle y ait très présent, si on le stocke dés le début c’est le pactole assuré si ont le stocke une fois sa valeur élevée c’est prendre beaucoup de risque de perte, vue la volatilité. Le problème final et qu’une fois la quantité de 21 millions de bitcoin émise, sa valeur peut fluctuer à une vitesse vertigineuse. Ce n’est absolument pas un système monétaire, il n’y a pas de souvent jacent réelle, c’est purement virtuel comme monnaie et je trouve cela très dangereux à grande échelle..

  10. De toute façon il fallait si attendre vous avez déjà vu un voleur dédommager sa victime ? ils font un pari que le peuple ne bougera pas, ils pensent qu’ils vont pouvoir nous tondre, ils oublient que toute cette fumisterie est basé sur la confiance et la consommation quand les classes moyennes rejoindront les miséreux la longue histoire de Jacquerie de notre pays les rattrapera comme ils n’ont jamais imaginez va falloir qu’ils courent vite très vite même…..

    • Mais de toute façon ceux qui se révoltent ne peuvent pas être ceux qui n’ayant rien ne peuvent rien perdre. La révolte arrive toujours de la classe aisée en cas de faillite ou de spoliation. Elle arrive des classes laborieuses uniquement lorsqu’ils n’ont plus rien à manger. La crise de 1929 n’a pas créé de mouvement de révolte aux US. D’ailleurs c’est çà le plus intéressant dans la stratégie US, Ils semblent avoir la garanti que le peuple ne bougera pas est acceptera son sort quelle qu’il soit. Ce qui sera surement différent dans certains pays européens, culture oblige 🙂 :).

  11. Bonsoir,

    Reuters a pu consulter aujourd’hui le projet lithuanien visant à préciser le fonctionnement du Fonds de Résolution. Je cite votre article dans la conclusion de mon article car il m’a rappelé que le Fonds interviendrait après la mise en œuvre du bail-in. Signalez moi si j’ai fait une erreur d’analyse sur l’article original ou sur ce le cas évoqué. Merci :

    Le fonctionnement du Fonds de Résolution se précise : http://www.points-de-vue-alternatifs.com/2013/12/fermeture-d-une-banque-de-l-ue-le-fonctionnement-du-fonds-de-r%C3%A9solution-se-pr%C3%A9cise.html

    • Il est expressément prévu que tout cette procédure galimatiesque n’intervienne qu’après, je dis bien après le bail-in, lequel peut et même doit, aller jusque 8 % du passif. La complexité technique procède des astuces habituelles d’enfumage afin de détourner les gens de s’y intéresser, tout comme le délai de mise en œuvre.

  12. De toutes façons les Chypriotes sont déjà passés à la casserole sans attendre que la procédure juridique existe, sans parler des Grecs même si c’est sous une autre forme…. Il ne faut pas attendre les dates invoquées (2015 etc….) pour réagir! Pour le plan de secours, ne pas oublier le cash en monnaie solide, voire le compte en devises dans une banque française solide… Il faut donc faire un « panachage » à travers toutes les solutions évoquées par les uns et les autres.

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