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Politique Friction du Samedi 14 Décembre 2013: Que faire ? Agir ici! Par Bruno Bertez

Politique Friction du Samedi 14 Décembre 2013: Que faire ? Agir ici! Par Bruno Bertez

Que faire? C’est la fameuse question posée par Lénine, question que vous nous posez sans arrêt. Les hommes politiques font sans arrêt la même réponse à la question que le peuple se pose : le changement, c’est maintenant. Comme, jusqu’à présent, ils ont sans cesse échoué et qu’ils ont sans cesse trompé, nous proposons de changer la réponse et d’abandonner le « maintenant » pour le « ici ». Le changement, c’est ici, dans la vie quotidienne, dans votre environnement, dans votre comportement, que vous pouvez l’imposer.

 Que faire?

D’abord, nous répondons que la première des choses est de savoir ce que l’on veut.
Ensuite, nous répondons : il faut comprendre la situation contre laquelle on a envie de lutter.
Enfin, nous répondons : il faut être réaliste, matérialiste, ne pas rêver ou croire aux miracles.

Il faut savoir ce que l’on veut, cela signifie reconnaître que tout n’est pas possible et qu’il y a des priorités à tracer, des sacrifices à faire. Ceux qui veulent maintenir leur niveau de vie et de consommation, leur sécurité, n’ont pas les mêmes priorités que ceux qui veulent par-dessus tout être libres, indépendants, dignes, pour eux et leurs enfants.

Il faut comprendre la situation, cela signifie démystifier les propagandes, avoir de l’esprit critique, travailler dur, car comprendre à notre époque est un luxe de riche, de privilégié. Il faut lire l’histoire, suivre les mouvements des idées.

Enfin, il faut admettre que les miracles n’existent pas. Il ne suffit pas de rêver à la Révolution comme le font Marine et Mélenchon. Il ne faut pas croire que par la puissance de sa déclamation, on change le monde, non!

Il faut comprendre que chaque individu a le pouvoir de changer ici et maintenant la situation et que, s’il ne se passe rien, c’est parce que les individus font le choix de l’impuissance. Ils préfèrent vivre confortablement dans la vie quotidienne et utiliser leur force de révolte… pour déclamer, se soulager; le tout, pour être, pour maintenir durablement leur impuissance. La révolte est en général un discours, rien d’autre.

Savez-vous que vous avez la clef du départ ou du changement des dirigeants? Eh oui!

Ils vous laminent, vous découragent, vous désincitent à consommer et travailler, par leur action fiscale, réglementaire, c’est une évidence.

Mais que faites-vous? Vous prenez dans votre épargne, vous tentez de tourner les lois et règlements, etc. Bref, vous vous adaptez comme ils le veulent, c’est à dire que vous compensez leurs imbécillités, soit par des efforts supplémentaires, soit en prenant des risques. Grâce à vous, l’activité économique baisse moins qu’elle ne devrait baisser, le chômage est moins élevé qu’il ne devrait l’être, etc. Vous corrigez leurs erreurs par votre comportement individuel, cela faisant, vous les autorisez à durer. En quelque sorte, sans vous en rendre compte, vous acceptez de payer pour eux alors que vous pouvez y échapper.

Les Français ont massivement pioché dans leurs bas de laine

Une compilation des chiffres des supports d’épargne les plus courants montre que les ménages ont puisé dans leurs économies à hauteur de 8,5 milliards d’euros en septembre et octobre

La tendance entrevue récemment se confirme ! Il y a quelques semaines, les statistiques du Livret A et du LDD  avaient révélé une lourde décollecte en septembre et octobre (à hauteur de 3,62 milliard d’euros). Les derniers chiffres compilés par L’Argent & Vous prouvent que les autres supports n’ont pas fait mieux.

11,6 milliards d’euros en moins pour les produits les plus touchés

Alors que leur rendement baisse de mois en mois (1,2% en octobre) et peine même à égaler l’inflation en net, les livrets bancaires fiscalisés ont eux aussi subi de lourds dégagements en septembre et octobre, avec une décollecte de 6,65 milliards d’euros.

Les données de la Banque de France montrent que les Français ont également pioché dans leurs LEP (380 millions d’euros) et leurs comptes à termes à moins de 2 ans (770 millions d’euros). En ajoutant les 190 millions d’euros perdus sur les dépôts à vue, les retraits effectués au cours des mois de septembre et d’octobre atteignent le niveau impressionnant de 11,6 milliards d’euros, soit une moyenne de 322 euros par ménage.

Assurance-vie et LEP dans le vert

Une partie de ces fonds ont été réorientés vers l’assurance-vie. Malgré un rendement attendu en baisse cette année (autour de 2,5%-2,6%), elle devrait se révéler bien plus profitable que l’épargne réglementée (1,25% sur le Livret A). De quoi attirer les épargnants qui lui ont confié 1,7 milliard d’euros en septembre-octobre. Le PEL, qui assure un rendement de 2,11% nets, a lui aussi capté des capitaux, à hauteur de 1,44 milliard d’euros.

Il n’empêche qu’au global, le solde reste largement négatif. En agrégeant l’ensemble de ces données, on peut en effet dire que les Français ont puisé 8,47 milliards d’euros dans leurs économies en seulement deux mois. Boursier.com

Quotidiennement, vous n’arrivez pas à intégrer le fait que ces gens vous ont déclaré la guerre, à vous et à ce que vous représentez, c’est pourtant la réalité. Mais ils jouent sur le fait que vous n’y croirez pas, que vous tendrez la joue gauche, que vous vous sentirez coupables de vouloir encore vivre debout et non pas à genoux.

Voici un exemple tiré de la vie quotidienne qui montre ce que chacun peut faire pour un système moins pourri et plus conforme à une économie de liberté. Cet exemple, c’est le Crédit Agricole, lequel vous abreuve de publicités mensongères à la télévision en ce moment.

Le Crédit Agricole vient de perdre plus de 20 milliards dans des opérations aventureuses à l’étranger. Et que dit sa publicité, aux imbéciles chantant et dansant qui l’interrogent ? Il dit, votre argent, c’est près de chez vous qu’on l’utilise. La preuve qu’il ment est donnée par une nouvelle subreptice qui vient de sortir.

Les Echos viennent de révéler un plan secret des francs-maçons du Crédit Agricole pour spolier les Caisses Régionales, vos caisses, en leur transférant ce que l’on appelle pudiquement du risque, entendez par là des pertes à venir. On va leur transférer du risque, donc du coût du risque, donc des pertes, donc on va pomper les fonds propres et les ressources, vos soi-disant ressources puisque l’on dit que ce sont des coopés!

Comment Crédit Agricole SA va renforcer sa solvabilité

La structure cotée prépare le transfert du risque de ses compagnies d’assurance vers les caisses régionales. Ce « switch » permettra à Casa de relever son ratio de solvabilité.

Le mécanisme est baroque, taillé sur mesure pour le groupe bicéphale qu’est le Crédit Agricole. Il va permettre à Crédit Agricole SA (Casa), qui est à la fois la structure cotée, le holding (de LCL, d’Amundi, des sociétés d’assurances Pacifica et Predica…) et l’organe central du groupe mutualiste, d’afficher un ratio de solvabilité conforme à ce qu’exigent désormais le régulateur et les marchés financiers. Cette opération baptisée « switch 2 » est actuellement soumise à l’approbation de tous les conseils d’administration des caisses régionales afin de pouvoir l’enclencher le 2 janvier prochain. Le ratio « common equity tier-1 » (Cet1, fonds propres durs) de Casa pourra ainsi atteindre 7,8 % à 8 % en janvier 2014, au-delà de l’exigence réglementaire minimum fixée à 7 % en 2018.

En quoi consiste ce « switch » ? Il s’agit d’un transfert de risques concernant les participations dans Crédit Agricole Assurances, depuis le bilan de Casa vers son actionnaire majoritaire, les caisses régionales. Plutôt que de renforcer ses fonds propres, qui constituent le numérateur du ratio de solvabilité, Casa va réduire le dénominateur en s’allégeant de 34 milliards d’euros d’emplois pondérés au titre des filiales d’assurance. Casa reste bel et bien actionnaire des compagnies d’assurances groupe, il ne transmet aux caisses régionales que le risque de baisse de valeur de cette participation.

Vases communicants

Ce transfert de risques est donc assorti d’un dépôt de garantie en cash des caisses régionales chez Casa, pour absorber d’éventuelles baisses de la valeur de mise en équivalence. Si les garanties doivent être activées, Casa pourra prélever le montant nécessaire sur ce dépôt de garantie, que les caisses régionales devront alors reconstituer.

L’esprit de cette opération atypique et éminemment complexe est de trouver un équilibre au sein du groupe mutualiste entre un Crédit Agricole SA « faiblard » sur son ratio de solvabilité Bâle III, et certaines caisses régionales surcapitalisées. Par cet effet de vases communicants, le ratio Cet1 des caisses régionales va baisser de 190 points de base (soit 1,9 %) quand le ratio de Casa devrait être rehaussé de près de 0,6 %. Cette opération n’aura donc au final aucun impact sur la solvabilité du groupe Crédit Agricole dans son ensemble, qui est la seule prise en compte par les autorités européennes pour les tests de résistance des banques.

Cette histoire de famille aura tout de même un prix non négligeable pour Casa. Les caisses régionales lui ont en effet demandé de rémunérer le dépôt de garantie au taux de 9,34 %. Soit un coût brut de 750 millions d’euros par an, prélevés sur le produit net bancaire de Casa. Ce montant recouvre ce « switch 2 » et le « switch 1 » déjà réalisé fin 2011 pour les mêmes motifs prudentiels, en transférant les risques de la participation de Casa dans les caisses régionales.

Véronique Chocron/ Les Echos 11/12/2013 http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203164386310-comment-credit-agricole-sa-va-renforcer-sa-solvabilite-636260.php?xtor=RSS-2229

Déjà la gestion des Caisses Régionales est un scandale pénal avec les opérations immobilières contestables de Caisses comme celles du Crédit Agricole du Nord de la France. Ils sont non seulement incompétents, mais ils abusent dans tous les sens du terme.

Bien entendu avec la bénédiction du gouvernement, des Finances, des Autorités Européennes, des Allemands et de Roehn et des Loges réunies.

Ils sont toujours ravis de vous spolier quand il s’agit de conforter le système klepto qui leur est cher à eux, mais coûteux, à nous.

Le Crédit Agricole, contrairement à la pub, n’est pas une vraie coopérative, c’est une organisation à multiples vitesses et niveaux, comme les grades maçonniques dans lesquels on achète la complaisance des pseudos dirigeants des Caisses Régionales par les prébendes et avantages indus. On nous signale logements de fonction, prises en charge d’impôts locaux, voitures de fonction, qui seraient courants chez cette nomenklatura.

Sous cet aspect, c’est une association de malfaiteurs qui se gobergent sur le dos des déposants, des débiteurs, des porteurs de Certificats d’investissement des Caisses locales. Bien entendu, au niveau régional et local, on met en avant des notables qui ne connaissent strictement rien, ni à l’économie, ni à la finance, ce sont des notables que l’on honore pour servir de paravent. Et bien entendu, le recrutement maçonnique s’impose.

Dans la forme, c’est le public qui est actionnaire des caisses régionales, mais dans la réalité, c’est la communauté klepto et les grands dirigeants qui sont « propriétaires » du Crédit Agricole, Caisse Centrale. Nous entendons par propriétaires ceux qui ont droit de se servir.

Donc la manœuvre est simple, on va voler les Caisses Régionales, c’est à dire vous, pour renflouer la Caisse Centrale, c’est à dire les kleptos.

C’est ce que l’on a fait avec la Caisse d’Epargne, la Bred, Natixis, etc. En toute impunité.

Des correspondants locaux nous alertent en plus sur les fermetures d’agences locales, déplacements scandaleux de personnel alors que le gaspillage, le népotisme et les abus de bien sociaux se multiplient, impunis. La tactique consiste à amadouer les syndicats par des avantages particuliers ou des pseudo-concessions afin d’éviter qu’une prise de conscience claire ne se fasse. Ceci explique que puisse coexister au même moment une pub scandaleuse au niveau national et un comportement encore plus scandaleux au niveau local et régional. Nous vous renvoyons à la lecture des liens que nous fournissons ci-dessous.

L’exemple du Crédit Agricole que nous avons pris la peine de décortiquer est tout à fait symptomatique de ce qui se passe à l’échelle de la nation. Mais il est aussi exemplaire en ce sens que vous, salariés, clients, porteurs de certificats du Crédit Agricole, notables locaux, vous avez le pouvoir, ici, de faire en sorte que cela change. Si vous ne pouvez rien contre Moscovici, vous pouvez beaucoup sur votre propre territoire.

BRUNO BERTEZ Le Samedi 14 Décembre 2013

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9 réponses »

  1. Magnifique article qui marque une nouvelle étape dans la dénonciation du mal qui ronge l’occident en général et la France en particulier. Vous utilisez de nouveaux mots et j’invite chacun a bien en peser le poids.

    Ce que vous dites sur le crédit Agricole rejoint ce que vous dénonciez à propos de Société Générale et de l' »effacement instantané » de l’amende de 440 millions. Les banquiers font encore du bonneteau avec notre argent. Comment peut-on en être là 5 ans après l’éclatement de la crise des subprimes et le discours de Toulouse de Sarkozy ? A l’évidence entre nos classes dirigeantes et les banquiers c’est du « je te tiens tu me tiens par la barbichette ».

  2. Depuis qu’ils ont fusionné les banques d’investissement et les banques de dépôts c’était cousu de file blanc rappelez moi la date en France 82 83 ?

  3. Oui, magnifique article d’un « économiste-citoyen », selon l’ appellation (en dernier commentaire) de Jeanne Moulin, dont j’ai eu l’honneur ce matin – sur « Cailloux dans l’brouill’art » – de présenter la suite 2 de son projet politique ambitieux et… nécessaire pour tenter de répondre à l’urgence du Que faire ?…

  4. Tiens, tiens ? Les fantômes seraient donc des être bien vivants ?
    Les « puissances occultes » auraient une existence « terrestre ? »
    Et un nom ? « Une chapelle » même ?
    La théorie du/des complot(s) prendrait corps ?
    Des corps constitués seraient donc complices ?

    Pfiouuuuuuuuuuuuuu !!!

    En tout cas, MERCI à Bruno Bertez pour son courage. Je lui tire mon chapeau.
    Mettre des noms sur ces exactions est effectivement nécessaire,
    mais les « évoqués » sont omniprésent, omni-puisssant et INFILTRÉS TOUT PARTOUT.

    Effectivement SEULE la prise de conscience des citoyens pourrait (très conditionnel)
    y faire obstruction ? Mais, si je me souviens de ce très regretté Georges Frèche,
    et que je me remémore sa « tirade « assassine, je doute que cet appel digne d’un …
    18 juin soit suivi de résultat ?

    Peut-être venant … de Londres dans les temps à venir ?

    Que Dieu vous entende et soit AVEC VOUS et même AVEC NOUS tiens !

    P.S. Ah ? oui : La « tirade » ?

    IL Y A 5% DE GENS INTELLIGENTS. MOI, JE FAIS CAMPAGNE POUR LES CONS !

    Et il a Gagné TOUTES ses élections ! Comme quoi ….

    • Je ne connaissais ni l’homme ni la tirade, mais il me semble que cette homme a été un grand initiateur de la pensé politique française et qu’il a fait beaucoup d’émules. 🙂 🙂

  5. Bonsoir M. BERTEZ et merci pour votre courage, hé oui les réseaux maçonniques sont puissants dans la banque et l’immobilier… Pour bien connaître l’ancien grand maître de la FNAIM qui m’avait proposé de travailler pour lui (sic) ces gens là sont en plus bien souvent forts sympathiques de premier abord et leurs manips leurs semblent tout à fait normales.. Ils se cachent derrière le slogan « ainsi va le monde »…
    Et j’invite tous les lecteurs à parler au maximum de tout çà à leur entourage. Chef d’entreprise, j’essaye de faire travailler les couches les plus saines de notre bonne vieille France mais cela devient difficile…
    Mais contre leurs magouilles, nos choix doivent être les plus radicaux possibles.

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