Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

L’Edito spécial du Jeudi 23 Janvier 2014: Mouton à cinq pattes de Hollande, analyse critique par Bruno Bertez

L’Edito spécial du Jeudi 23 Janvier 2014: Mouton à cinq pattes de Hollande, analyse critique par Bruno Bertez 

Le pacte de responsabilité français, c’est une subvention déguisée. Une subvention inutile, ringarde, qui va échouer, comme la ligne Maginot. Au passage, les entreprises vont y perdre le peu de liberté qui leur restait.(voir la liste des contreparties exigées, liste donnée dans le discours du 20 Janvier par Hollande) 

Nous avons, à de multiples reprises, analysé ce que nous appelons « la financiarisation »; nous avons régulièrement montré la cannibalisation de l’économie productive par la finance; nous avons explicité le lien entre la hausse des prix des assets financiers et l’accroissement des inégalités, d’une part, et la hausse du chômage, d’autre part. La finance de spéculation et du leverage, pour nous est le boulet de l’économie productive. Un boulet constitué par une masse de capital improductif toujours plus lourde. Nous avons ainsi expliqué la paupérisation tendancielle des classes moyennes. 

Nous avons toujours pris soin de bien marquer la différence entre la sphère financière et la sphère réelle, d’une part, la différence entre le capitalisme et le capitalisme financier, la différence entre le capital qui se construit par l’épargne et la production de richesse et la fortune qui s’amasse par la spéculation et l’effet de levier. La différence entre la finance noble, auxiliaire de l’économie productive et la finance cannibale. Nous n’avons eu de cesse de répéter que l’essor du capitalisme financier discréditait le capitalisme de production et faisait évoluer nos systèmes vers des systèmes iniques, inefficaces, à légitimité de plus en plus réduite. Donc sans soutien populaire. Un capitalisme qui produit du chômage et des inégalités est un capitalisme parasite. 

L’une des originalités de notre travail consiste à montrer le lien entre le socialisme, qu’il soit de droite ou de gauche, et le mouvement de financiarisation, le lien entre les couches sociales ploutocrates et la sociale-démocratie. 

Ce lien est simple, il crève tellement les yeux que beaucoup ne le voient pas. 

Les socialistes de droite ou de gauche, les sociaux-démocrates, ne peuvent jamais prélever par l’impôt autant qu’ils distribuent, leurs réélections seraient compromises d’une part et la machine économique s’étoufferait d’autre part, faute de pouvoir d’achat. Donc ces gens produisent structurellement du déficit et de la dette. Cette dette constitue pour ceux qui la financent une source de revenus et un capital, sans cesse croissant, auto-productif, en boule de neige. Plus la masse de dettes augmente, plus la solidarité objective entre les socialistes et la kleptocratie se renforce. 

Ainsi, avec la crise financière, il est apparu que les Etats étaient insolvables, que les banques devaient faire faillite et que l’ordre kleptocratique  était menacé. 

Que s’est il passé? 

On a sauvé les banques avec l’argent des contribuables, créé de la fausse monnaie par la BCE, effondré les taux d’intérêt, annulé la rémunération des épargnants, détruisant les retraites et assurances. Pour stabiliser le tout, on a entrepris de faire payer les citoyens en leur faisant croire qu’ils vivaient au-dessus de leurs moyens. Qu’ils devaient vivre comme il y a trente ans, avant les gains de productivité de la technologie. On a déclaré que la solvabilité des Etats devait être améliorée par la hausse des prélèvements fiscaux, les ponctions sur le salaire indirect, santé, retraites, et la baisse des dépenses de répartition. 

Tout ceci pour rendre les Etats plus solvables afin qu’ils puissent continuer à s’endetter, tout ceci pour honorer les dettes vis à vis des banques et des marchés financiers. Paradoxalement, ceux qui ont le mieux réussi ces manœuvres, partout, ce sont les socialistes. Pourquoi? Parce que ce sont eux qui, au nom du peuple, peuvent le mieux tondre le peuple. La fonction du socialisme est de faire tenir tranquilles les masses. 

Hélas, et nous en sommes là, la tonte des moutons pour obtenir la confiance -entendez par là les crédits des banquiers et des marchés- la tonte des moutons affaiblit ces mêmes moutons. Ils produisent moins, ils consomment moins, la machine économique ralentit et donc… le chômage augmente. Le problème du chômage, c’est que l’on a beau tricher, mentir, les gens le voient, ils en souffrent, ce n’est pas une abstraction. La populace risque de se révolter, les moutons de se transformer en loups. Surtout les jeunes qui n’ont rien à perdre. Les vieux, on s’en fiche, on sait qu’ils se tiendront tranquilles dans l’enfoncement de leur misère et leur déchéance. 

Permalien de l'image intégrée

 Permalien de l'image intégrée

Donc, comme l’on veut rester au pouvoir pour jouir de l’argent, des prébendes, des femmes et maintenant des hommes, il faut faire quelque chose. Il faut prétendre qu’on lutte contre le chômage, les parkings à chômeurs et le trucage des statistiques cela ne fonctionne qu’un temps.

Comment faire semblant de faire quelque chose pour limiter le chômage et gonfler les statistiques de l’emploi sans déplaire aux Maîtres, aux banquiers de la communauté spéculative , aux marchés? Il faut trouver une astuce, un habillage qui les satisfasse. 

On lance le beau thème de la compétitivité. Ah! Comme il est  beau et utile surtout quand il est mis en avant par un socialiste, quand il est crédibilisé par quelqu’un qui a une solide réputation de chef d’entreprise de gauche comme le français Gallois. Il ne peut se tromper, il ne peut mentir. 

Permalien de l'image intégrée

Donc, voilà notre thème de la compétitivité bien lancé et, il faut le noter tout de suite, ovationné par toutes les organisations kleptos, la Commission Européenne, le FMI, l’OCDE, le MEDEF, et les syndicats dits de la troisième voie. etc. La compétitivité, appliquée au monde entier résout tous les problèmes, c’est la surenchère perpétuelle, la vis -ou le vice -sans fin du moins disant : pour être compétitif je baisse mes coûts, pour être compétitifs nous baissons nos coûts, vous baissez vos coûts etc cela se conjugue à l’infini car la notion de compétitivité est relative. La compétitivité c’est comme l’âne que l’on apprend à être frugal, il mange de moins en moins, le régime réussit,  jusqu’au jour ou il n’a plus la force de porter sa charge et s’écroule, mort. 

La compétitivité, c’est le Saint Graal, elle résout tout. Elle est, bien sûr, conçue comme dépendant essentiellement de ce que l’on appelle le coût du travail. Si on n’est pas compétitif, c’est parce que le coût du travail est trop élevé. Voilà pourquoi votre fille est muette. Mais bien sur, il faut éviter de se poser la question de ce qui constitue le coût du travail, les loyers, les impôts, les gaspillages de la répartition démagogique. 

  • On aurait pu aussi bien dire que c’est parce que les entreprises ne font pas assez de profit, notez-le, puisque si le coût salarial est trop élevé, cela implique que les bénéfices sont insuffisants et que c’est la raison pour laquelle on n’investit pas. On aurait pu dire que c’est parce que le niveau d’activité est trop bas, une utilisation faible des capacités de production ne permet pas d’absorber les coûts, en particulier les coûts fixes. 
  • On aurait pu aussi bien dire que, si on n’est pas compétitif, c’est parce que les prix de vente sont trop hauts, c’est à dire que la valeur de l’euro n’est pas adaptée à l’économie française. La hausse de l’euro de 1,25 contre dollar à 1,35 n’est pas loin d’équivaloir au montant des baisses de coût salarial envisagé! Mais c’est vrai les kleptocrates, ont besoin d’un euro fort, même si cela produit de la non-compétitivité et donc du chômage. 
  • On aurait pu dire, les frais généraux que supportent les entreprises sont trop élevés et injustifiés, les dépenses improductives sont accablantes, les délires de politique étrangère sont mégalos , etc. etc. 

Tout ceci pour souligner que l’accent sur la compétitivité est idéologique, que c’est une évidence trompeuse. Pour être honnête, il aurait fallu associer le concept de compétitivité à ceux de niveau de  développement technologique atteint et de spécialisation internationale pratiquée. Au lieu de dire, nous ne sommes pas compétitifs, il aurait été possible et plus juste de dire, nous n’avons pas une valeur ajoutée suffisante, nous n’innovons pas assez, nous ne sommes pas sur les marchés chauds et porteurs, notre économie est ringarde, la sélection des dirigeants est mauvaise etc. 

Permalien de l'image intégrée

Non, on a choisi de mettre en avant la fameuse compétitivité. Il y a bien une raison. C’est parce qu’elle permet de faire d’une pierre deux coups. D’un côté, on va faire un cadeau aux entreprises, ce qui plaît toujours aux kleptos et aux banques, de l’autre, on va compenser le cadeau par la hausse des prélèvements sur les citoyens, on va faire basculer, fiscaliser, faire payer par les contribuables ce qui était auparavant payé par les entreprises. Cela veut dire que l’on va baisser le pouvoir d’achat des gens, donc leur consommation, cela va réduire un peu les importations et améliorer les exportations. La balance extérieure va, toutes choses égales par ailleurs, se trouver moins déficitaire. Alors là, nos kleptos et banquiers se régalent, voilà qui leur convient fort bien.

Permalien de l'image intégrée

Permalien de l'image intégréePermalien de l'image intégréePermalien de l'image intégrée

Avec la baisse des charges qui pèsent sur les entreprises, on n’améliore pas beaucoup la compétitivité, mais on fait travailler les Français un peu plus pour les étrangers et un peu moins pour eux. Voilà qui plaît à tout le monde et on comprend qu’effectivement tout le monde applaudisse, bravo Hollande, bravo l’artiste. Faire avaler cela à tes électeurs avec la bénédiction du patronat et de l’UMP, « t’es bien le meilleur » envoie le camarade DSK ».

Permalien de l'image intégrée

Est-ce bien  le moment, quand on a tondu les Français, pour faire plaisir aux banquiers, de les tondre encore, pour faire plaisir au MEDEF. Bien sûr que non. Dans un premier temps, on a transféré des ressources des Français vers l’Etat et, alors que ce n’est pas encore fini, on se propose de faire en sorte de faire un nouveau transfert des mêmes Français vers les entreprises. Rien d’étonnant si Cazeneuve ose dire -et présenter comme positif- les impôts baisseront dès 2016. Cela veut dire qu’ils monteront entre temps. Rien d’étonnant non plus si le socialiste hyper keynésien Krugman fulmine dans un éditorial sur l’incohérence de la politique de Hollande. Le choix est incohérent. 

Le tout, à un moment où la demande intérieure solvable  est insuffisante  et où faute de demande mondiale,  l’investissement n’a aucune chance de repartir. Le transfert ne servira pas à l’investissement sauf, et c’est un comble, à des investissements de productivité et de processus qui vont ….réduire les besoins en main d’œuvre. 

Hollande et ses conseillers ont conçu un mouton à cinq pattes pour faire plaisir à leurs Maîtres, voilà la vérité. Et cela ne marchera pas. 

Cela ne marchera pas. 

Permalien de l'image intégréePermalien de l'image intégrée

Hollande fait passer tout cela pour de la science, on veut nous faire croire que cela a à voir avec la théorie de l’offre. Et les benêts de crier ou d’applaudir au retour au libéralisme. Il n’y a rien de libéral dans ce mouton à cinq pattes, il n’y a rien qui corresponde à l’économie de l’offre. Il n’y a, dans ce monstre, que du socialisme-national-corporatiste de triste mémoire. 

Le fondement de la théorie de l’offre, c’est la baisse des impôts afin d’augmenter le goût et l’envie d’investir et de travailler. Chaque jour que Dieu fait, le gouvernement de Hollande décourage et même dégoûte de l’effort et du risque.

 Le fondement de la théorie de l’offre, c’est l’innovation et la destruction créatrice et l’acceptation des coûts sociaux de l’obsolescence, la théorie de l’offre est tout ce contre quoi socialistes, MEDEF, syndicats, sont alliés pour refuser. La théorie suppose que ce qui maintient en mouvement le moteur de l’économie capitaliste, ce sont les nouveaux produits de consommation, les nouveaux processus de production, les nouveaux marchés. Ces mouvements, ces processus, révolutionnent de l’intérieur

(le mot important est: de l’intérieur), de façon continue, la structure économique et détruisent les vielles structures obsolescentes, ils en créent sans cesse de nouvelles qui trouvent leur marché et ainsi font de la croissance. Croissance qui absorbe, s’ils sont mobiles et formés, les travailleurs  disponibles. 

La crise gît dans le refus des conséquences du neuf. Comme on refuse les conséquences des progrès technologiques des trente dernières années, les conséquences sur les innovations de produits, sur les processus de production, sur l’emploi, il faut créer du crédit gratuit pour maintenir une demande artificielle  pour l’ancien et c’est ce que l’on fait. Et ce crédit s’accumule sous forme de dettes de moins en moins remboursables. C’est la raison pour laquelle nous sommes sûrs de notre pronostic d’échec, on tourne le dos aux solutions. Vous savez qu’Einstein disait: la folie c’est de faire toujours la même chose et d’espérer des résultats différents, nous sommes en plein dans cette situation, non seulement on fait la même chose, mais plus. Ce sont des fous. 

Précisément ce que veut faire Hollande et son MEDEF, c’est le contraire, c’est la défense du passé, en le subventionnant aux frais des contribuables et travailleurs. Le pacte de responsabilité, c’est une subvention aux entreprises qui ne veut pas dire son nom, subvention payée par les classes moyennes, les salariés. C’est, selon la bonne tradition française, une nouvelle ligne Maginot. 

Permalien de l'image intégrée

NOTE: Qu’est ce que le fascisme ? 

Le fascisme, c’est un système dans lequel le gouvernement cartellise le secteur privé, s’oppose au jeu de la concurrence, prétend diriger l’économie, subventionne les entreprises,  dénie les libertés individuelles, et fait de l’exécutif politique le maître de la société.

Permalien de l'image intégrée

BRUNO BERTEZ Le Jeudi 23 Janvier 2014

illustrations et mise en page by THE WOLF

EDITO PRÉCÉDENT: L’Edito du Samedi 18 Janvier 2014 : Hollande, la société du triste spectacle d’un pays en dérive Par Bruno Bertez

EN BANDE SON:

   NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS….SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON

Image d’aperçu

SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE ( Source et Remerciements à Maître Confucius)

COLLAPSE UPDATE:

1…manque 1000 milliards aux banques européennes

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-il-manque-1-000-milliards-aux-banques-europeennes-.aspx?article=5122461708H11690&redirect=false&contributor=Charles+Sannat

2…pas de reprise us….40% us sans emploi…prévisions alarmistes du chômage dans le monde…montagne de cash de sociétés us 

http://www.zerohedge.com/news/2014-01-20/what-recovery-sears-and-jc-penney-are-dying

http://www.theblaze.com/stories/2014/01/22/fact-check-no-actual-unemployment-isnt-37-2-percent/  

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203255715741-chomage-les-previsions-mondiales-sont-alarmistes-644179.php

http://www.dailymotion.com/video/x1a3qgo_marc-fiorentino-l-inegalite-des-richesses-entre-les-petites-et-grosses-entreprises-est-spectaculaire_news

3…vers l’effondrement économique # « la crise de la zone euro est derrière nous »…

http://www.lecontrarien.com/ du 22.01.14

http://www.dailymotion.com/video/x1a3qgv_la-crise-de-la-zone-euro-est-derriere-didier-le-menestrel-dans-gmb-22-01_news

4…FRANCE:…renégocier le déficit de la France surendettée….8500 faillites de commerce en 2013

http://www.lecontrarien.com/2014/01/23

http://www.lecontrarien.com/8-500-commerces-ont-depose-le-bilan-en-2013-22-01-2014-france

5…ROYAUME-UNI:….Londres supprime l’aide au logement des chômeurs de l’UE….chute des prêts aux PME 

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140120.REU0148/londres-supprime-les-aides-au-logement-pour-les-chomeurs-de-l-ue.html

http://www.lecontrarien.com/la-plus-grande-chute-des-prets-aux-entreprises-en-six-mois-22-01-2014-royaume-uni

FRANCE:…30 milliards d’euros pour la formation des chômeurs détournés de leurs objectifs (= enrichir les 50 000 sociétés de formation sans résultat pour le chômeur)…maillon faible de la zone euro en janvier

http://www.dailymotion.com/video/x1a5t26_chomage-il-faut-s-adapter-aux-realites-economiques-michel-fourmy-dans-gmb-23-01_news

http://www.challenges.fr/economie/20140123.CHA9607/reprise-la-france-point-noir-de-la-zone-euro-en-janvier.html

FRANCE:…..hausse du nombre des bénéficiaires RSA…rechute de consommation en grandes surfaces…défiance de la société…explosion des cambriolages/vols 2013…ras de bol de la police nationale

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140120trib000810540/en-trois-ans-pres-de-900.000-personnes-sont-devenues-pauvres-en-france.html

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203263514369-la-pauvrete-en-france-suit-une-tendance-tres-preoccupante-pointe-l-igas-645042.php

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203216218434-rsa-le-nombre-de-foyers-beneficiaires-en-hausse-de-7-4-en-2013-640145.php

http://www.lefigaro.fr/conso/2014/01/21/05007-20140121ARTFIG00150-rechute-de-la-consommation-dans-les-grandes-surfaces.php

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/21/une-societe-francaise-defiante-et-repliee-sur-elle-meme_4351396_3224.html

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/23/les-vols-et-cambriolages-ont-encore-augmente-en-2013_4352780_3224.html

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203263368736-nouvelle-hausse-des-vols-et-cambriolages-en-2013-en-france-645028.php

http://www.lepoint.fr/societe/le-ras-le-bol-de-la-police-nationale-23-01-2014-1783490_23.php

FRANCE:…vers la fusion RSA/prime pour l’emploi 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/23/francois-chereque-le-gouvernement-doit-tres-vite-dire-quand-il-va-reformer-la-rsa_4352924_3224.html

http://www.bfmtv.com/economie/reforme-fiscale-rsa-ppe-seraient-fusionnes-693768.html

FRANCE/ FAIT DU JOUR

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/22/faible-explosion-devant-le-centre-des-impots-d-aix-en-provence_4352149_3224.html

ALLEMAGNE:…Deutsche Bank en difficulté

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-enquete–rien-ne-va-plus-pour-la-deutsche-bank-.aspx?article=5118003274H11690&redirect=false&contributor=Charles+Sannat

UKRAINE:…rumeurs d’état d’urgence inquiètent les marchés

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203257940556-les-rumeurs-d-instauration-de-l-etat-d-urgence-en-ukraine-inquietent-les-marches-financiers-644582.php?xtor=RSS-2009

UKRAINE:…premiers morts

http://www.mondialisation.ca/ukraine-les-premiers-morts-sont-tombes/5365860?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=ukraine-les-premiers-morts-sont-tombes 

ESPAGNE:…hausse du chômage…austérité tue

http://www.lepoint.fr/monde/espagne-le-chomage-repart-a-la-hausse-a-26-03-fin-decembre-23-01-2014-1783482_24.php

http://www.blogapares.com/espagne-quand-lausterite-tue/

IRLANDE:…sauvetage des banques et endettement du peuple

http://www.blogapares.com/le-sauvetage-de-lirlande-sauver-les-banques-broyer-les-peuples-et-laisser-la-dette-senvoler/

GRECE:…10 mois de prison pour une caricature…où est parti l’argent?….risque politique….pauvreté

http://www.wikistrike.com/article-grece-10-mois-de-prison-pour-une-caricature-sur-facebook-122159656.html

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/01/20/grece-ou-est-passe-le-pognon-votre-pognon/

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140120trib000810532/en-grece-le-risque-politique-est-de-retour.html

http://www.blogapares.com/grece-quand-largent-du-contribuable-finit-dans-les-poches-dentrepreneurs-prives/

THAILANDE:…état d’urgence

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2014/01/20140121-064642.html

COREE DU SUD:…clonage de chiens

http://actuwiki.fr/actu/40967/#null

10 réponses »

    • « Celui qui comprend que le Socialisme n’est pas un programme de partage des richesses, mais en réalité une méthode pour consolider et contrôler les richesses, alors le paradoxe d’hommes super riches faisant la promotion du socialisme n’a plus rien d’un paradoxe. Au contraire cela devient logique et c’est même l’outil parfait des mégalomanes à la recherche du pouvoir. Le Communisme, ou plus précisément le Socialisme, n’est pas un mouvement pour les masses opprimées mais pour les élites économiques. »
      Gary Allen

  1. On me demande quelle est l’approche si on refuse de tomber dans le piège de la compétitivité façon Hollande et Medef:

    L’approche consiste à considérer que la non compétitivité vient de loin et qu’elle concerne tout le système français, toute l’entreprise France et non pas les seuls salaires.

    Le problème doit être traité en amont dans la formation du coût de la vie en France; il passe par des réformes structurelles que le gouvernement, pas plus que les précédents ne veulent se risquer à faire; il faut faire baisser les prix et les couts dans le secteur des biens non marchands, les services protégés, dans tout ce qui n’est pas exposé à la concurrence internationale, c’est à dire plus de la moitié de l’économie.

    Les ilots les plus évidents, les bastions d’inefficacité sont, entre autres :

    -Le logement
    -La santé
    -Les frais généraux de la nation avec ses fonctionnaires
    -L’éducation, chère et inadaptée
    -La répartition, assistance, assurance

    Déjà, hier Ayrault a dit nous ne ferons pas d’économies sur le dos des fonctionnaires, tout est dit!

  2. il ne faut pas parler des entreprises en général:c’est tomber dans le piège des syndicats et des politiques.les petites et moyennes entreprises vont travailler encore un peu plus pour les grosses,c’est tout ,notre société sera encore un peu plus pyramidale.c’est le résultat du crédit impot recherche,du cice,du pacte de compétitivité etc…on s’en apercevra dans deux ou trois ans

  3. Bonjour,

    Rien à redire si ce n’est que les cuistres avancent désormais au grand jour: « Proposition de loi visant à limiter la possibilité d’instruction obligatoire donnée par la famille à domicile aux seuls cas d’incapacité… l’éducation à domicile par la famille….ne peut être le prétexte d’une désocialisation volontaire, destinée à soumettre l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux. » (http://www.senat.fr/leg/ppl13-245.html).

    Qui ne souscrirait pas à ce généreux principe si la seule perspective offerte ne serait pas la certitude basculer de Charybde en Scylla. La boucle se boucle, plutôt nous étrangle et le fascisme rose se répand et dans ce régime, l’enfant n’appartient plus à ses parents.

    Bonne journée

  4. Hollande et son système doivent être démolis. Pour ce faire, voici les conseils à donner aux entrepreneurs:
    1/ Virer tous leurs comptes à l’étranger (C’est légal)
    2/ Ne plus investir (c’est légal)
    3/ Ne plus embaucher (c’est légal)
    4/ Dégraisser légalement.
    5/ Délocaliser l’entreprise si cela présente un intérêt.( C’est légal)
    6/ Ne pas voter socialiste ni UMP (C’est légal)
    7/ Préparer les fourches et la veuve.( C’est un devoir).

    • Plusieurs de ces 7 points me rappellent très fortement les conseils donnés par Tom Baugh dans son livre « Starving the monkeys ».
      Ce n’est qu’en les « affamant » qu’on pourra s’en débarrasser!

  5. Pour la liberté de parole, contre les dominants, lisez le « Marianne » de cette semaine

    Nous faisons rarement la publicité pour des organes de presse ? Nous espérons par conséquent que celle que nous faisons ce jour sera considérée comme significative. Marianne est d’une des rares publications où l’on écrit en fonction de ce que l’on pense et de ce que l’on juge. Kahn, ce n’est pas une critique selon nous, est plutôt un polémiste qu’un journaliste. Par les temps qui courent et dans la période que nous traversons, c’est une qualité.

    L’éditorial écrit par Joseph Macé-Scaron s’intitule « la peur des peuples ». Nous citons ce que nous considérons comme la phrase-clé de l’éditorial, les pouvoirs, c’est à dire les dominants « feraient mieux de s’inquiéter du réveil des peuples quand ceux-ci sont informés ». Vous savez que c’est une idée que nous partageons, à la fois parce que nous luttons contre les dominants et aussi parce que nous sommes persuadés que la principale arme des peuples, c’est l’information, le savoir, la compréhension.

    Marianne, dès la semaine prochaine, envisage de lancer le débat sur l’opportunité ou non de sortir de l’euro. Il veut le faire pour « échapper à la pensée dominante ».

    « Il n’y a jamais, je dis bien jamais, une seule politique possible, quelle que soit la gravité de la situation ». Qui a prononcé cette phrase ? Nous vous le donnons en mille, c’est Hollande au Bourget il y a deux ans.

    Donc Marianne saisit au bond la balle qui a été lancée il y a deux ans par Hollande. Vous savez que nous n’avons pas attendu deux ans pour le faire puisque discuter et éclairer les alternatives aux politiques possibles, c’est ce que nous faisons sur Lupus quotidiennement.

    Vous lirez également un article absolument fantastique intitulé : « amiante, un scandale français ». Il y a dans cet article un entretien exclusif avec la Juge Bertella-Geffroy. Nous avons eu l’occasion de rencontrer Bertella-Geffroy et nous l’admirons.

    Dans cette interview, elle explique les obstacles qu’elle a rencontrés sur la route de son instruction. L’une des phrases clés est la suivante : je ne crois plus en la justice de mon pays dans les affaires de santé publique. Nous reviendrons sur cet article car il va dans la direction que, jour après jour, nous défrichons : les atteintes aux libertés privées, les atteintes au droit, les atteintes à la morale. Le tout au profit des classes dominantes, c’est à dire des politiciens et de leurs alliés. Bertella-Geffroy continue : « en France la justice peut être bloquée quand le juge est considéré comme un emmerdeur ».

    Nous considérons que le problème dépasse très largement celui de la santé publique et c’est la raison pour laquelle nous y reviendrons.

    Il y a aussi un article intéressant de Jean-François Kahn intitulé « l’horreur médiatique » ; nous vous citons cette jolie phrase : « vous appuyez sur le nez d’un journaliste et çà sort comme si c’était pré-enregistré : « le grand tournant social-démocrate » ! » Kahn veut parler de la grande intox du moment, c’est à dire du soi-disant tournant social de Hollande. L’horreur médiatique, nous ne l’avons pas lu, mais c’est certainement un ouvrage à lire.

    Achetez Marianne, lisez-le et en particulier les textes sur lesquels nous avons attiré votre attention.

Laisser un commentaire