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L’Edito du Lundi 10 Mars 2014: La nouvelle donne de l’investissement Par Bruno Bertez

L’Edito du Lundi 10 Mars 2014: La nouvelle donne de l’investissement Par Bruno Bertez

De la crise à la glaciation ; de la glaciation au retour de la guerre froide, la fragmentation du monde global devient une réalité.  Malgré la stabilité artificielle de la volatilité, le risque réel monte dans le système. Le meilleur investissement de moyen terme, c’est l’achat de la vol .

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Dès nos premiers écrits, au lendemain de la grande crise financière, et avant même la grande crise économique, nous avons développé l’idée qu’un processus fondamental allait se développer. Nous avons expliqué que la crise était un coup d’arrêt, une limite, aux tendances qui se développaient depuis trente ans.  De fait, c’est ce qui a été constaté. Même si les dirigeants essaient de prolonger le monde ancien, celui-ci se fissure, voire même, à certains endroits, il vole en éclats. La volonté de prolonger le grand cycle du crédit masque beaucoup de choses. Elle masque la tendance profonde à la déflation, elle occulte la nécessité de la destruction de ce qui est périmé, elle tente de recouvrir d’une mer de liquidités monétaires toutes les failles du système.

Parmi toutes les choses que nous avons analysées à cette époque, il y en a une qui est en train de venir au premier plan. Nous avons estimé en effet que « l’enjeu majeur de la crise  allait être de savoir qui allait payer. ».  En conséquence, nous avions diagnostiqué la montée des conflits sociaux à l’intérieur des pays, la fragmentation des blocs, l’effondrement des consensus. La disparition de la fluidité. La pauvreté divise, voilà la réalité. L’huile dans les rouages internationaux est en train de disparaître.

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Nous avons également pronostiqué que la tendance à l’intégration mondiale, la tendance à ne former qu’un seul monde, allait rencontrer des obstacles de plus en plus menaçants. Nous avons prédit le retour du grand « Divide »,  c’est-à-dire en quelque sorte le retour à une forme de guerre froide. Afin de préserver le niveau de vie de son peuple, chaque pays doit en effet montrer les dents, il redevient un loup pour ses voisins. Aucun chef d’Etat ne peut échapper à cette logique : il doit essayer de limiter les conséquences de la crise sur sa population. La lutte pour le maintien du niveau de vie, la lutte pour l’emploi, se doublent en outre d’une lutte pour la fierté et le maintien du rang.

La meilleure preuve de la vérité de ce que nous avançons est constituée par la montée inexorable des extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite. Montée qui accompagne le discrédit des formations politiques dites de gouvernement.  C’est un mouvement de fond et il est  traité de façon tellement maladroite qu’au lieu d’être ralenti, il va s’accélérant.  La volonté des élites de contrôler et d’imposer malgré tout un ordre qui est ressenti comme injuste, dégradant et appauvrissant, cette volonté se traduit par une fragmentation du monde global à tous les niveaux. Nous n’avons pas le sentiment d’exagérer en disant qu’ici et là et de plus en plus, la haine refait son apparition. Les excès haineux de gens  comme Cohn-Bendit ne sont qu’un exemple.

Dans un article récent qui nous a été inspiré par le vote suisse, nous avons affirmé, reprenant la fameuse phrase de Toynbee : « History is again on the move », l’histoire est à nouveau en marche.

Qui ne voit que la multiplication des conflits locaux, qui ne voit que derrière le Nation Building, se dessinent maintenant clairement les contours d’une nouvelle glaciation. Le phénomène n’apparaît pas très clairement parce que les soutiens sont divers, contradictoires, voire entremêlés. On ne voit pas encore clairement qui est avec qui et qui est contre qui. En revanche, on discerne quelques grandes lignes. Et elles sont apparues à l’occasion de la guerre en Syrie. Là, les votes et les soutiens ont tracé une ligne de démarcation. Loin d’être insignifiante, l’affaire des écoutes de la NSA a agi comme un révélateur. Chacun a été obligé de prendre position face à ce scandale. Il est évident que les pressions souterraines ont été fortes. Obama a visiblement forcé les Européens et singulièrement les Français et les Allemands à adopter un profil bas. Les gouvernements de ces pays l’ont fait, ce qui a, dans une certaine mesure, accentué leur discrédit à l’intérieur de leurs pays. Le soutien russe à Snowden est lui aussi très important. Il a fait perdre la face à Obama. Et la face, en matière diplomatique, c’est quelque chose qui compte.

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Nous interprétons le rebondissement, puis le durcissement du conflit ukrainien comme un avatar, comme une conséquence de l’affaire Snowden. Obama a calculé qu’il pouvait, par un coup de billard,  prendre sa revanche sur Poutine. Tant pis pour les malheureux Ukrainiens qui se trouvent chahutés  comme les boules au milieu de ce billard. Tant pis pour les Européens qui se sont fait prendre comme supplétifs des Américains, jetant de l’huile sur un feu qui risque bien de prendre des proportions et de les embraser, pour peu que le vent s’y prête. Le monde n’a ni besoin des morts en Ukraine ni d’un nouveau sauvetage financier coûteux.

Nous sommes dans tous les domaines au stade des gesticulations. Au stade des démonstrations. Il y a des gens qui souffrent, il y a des gens qui meurent, il y a des victimes, mais, comme le pensent les chefs d’Etat, à ce stade, on n’en est encore qu’aux dégâts collatéraux.  Qu’en sera-t-il si l’un des grands avance un mauvais pion qui entraîne une succession de coups qui placent l’un des partenaires face à l’échec ?

History is again on the move,   là-bas, en Asie. Obama a déclaré la guerre dans cette région lorsqu’il a donné le feu vert à Abe pour procéder à une dévaluation offensive du yen.  Ce feu vert est une véritable déclaration de guerre, une glaciation de toute la zone. On comprend le jeu. Face à la montée de l’hégémon chinois, Obama a voulu jouer le pion japonais. L’ennui est que le durcissement nationaliste que l’on a déclenché peut devenir incontrôlable. Il suffit que la Chine ralentisse trop, qu’elle s’inquiète de sa stabilité intérieure. Il suffit que les Japonais échouent et soient obligés d’aller encore plus loin, il suffit que les Coréens et autres montent eux aussi l’échelle de la tension.

Les Américains ont sciemment conduit les Chinois dans l’impasse financière. Greenspan le dit depuis vingt ans, la politique mercantiliste les oblige à accumuler des devises et rend peu à peu non gérable l’ensemble du système chinois. Une myriade de bulles s’est formée au sein du système chinois. Les fissures deviennent de plus en plus difficiles à contenir. L’élément le plus spectaculaire, c’est l’immobilier et le shadow banking system, mais, de proche en proche, tout est contaminé. L’épargne est menacée par des produits financiers et des crédits qui se révèlent irrécouvrables. Un mois, on ferme les robinets du crédit ; un autre mois, on ouvre grand les vannes. Les capitaux fuient la Chine. Tout cela prend des allures de plus en plus chaotiques.

Normal and shadow (WMP) lending cycles in China

L’un des éléments majeurs, reflet de la situation, a donné un signal inquiétant : pour la première fois depuis longtemps, le yuan chinois s’est mis à baisser. C’est le renversement d’une tendance qui date de nombreuses années.
Chart: A surprisingly sharp decline in yuan recently (chart shows USD appreciating against CNY)

Les fluctuations du yuan sonnent l’alarme pour la Chine

Le yuan chinois s’est déprécié comme jamais depuis septembre 2011. C’est le cas du moins pour le CNH, ou la version «offshore» de la monnaie qui est échangée à Hongkong, et qui a perdu presque la valeur d’un point de pourcentage face au dollar américain. Parallèlement, le yuan «onshore», ou CNY, la monnaie utilisée en Chine continentale, s’est aussi fortement déprécié, de moins d’un demi pour cent. Cette différence de fluctuation, du fait que l’écart entre CNY et CNH évolue rarement d’une semaine à l’autre, a peut-être été encore davantage perçue.

Qu’est-il en train de se passer? Tout le monde sait que, si les taux journaliers du CNH et du CNY peuvent librement légèrement fluctuer dans des fourchettes étroites, toute évolution plus importante des taux de change est le fruit d’une action tout à fait intentionnelle de la Banque populaire de Chine et du gouvernement chinois.

La réponse semble donc se trouver du côté du massif «carry trade» qui a vu le jour au cours des dernières années et que les autorités chinoises tentent d’éradiquer. Le problème, au vu du fait du large contrôle des capitaux chinois, est qu’il est très difficile pour les opérateurs chinois du continent d’obtenir des fonds en dollars américains pour effectuer un échange. Mais quand la volonté est présente, il existe un moyen. Et ce moyen implique toute une série complexe de transactions financières, dont des garanties stockées dans des entrepôts d’emprunts sur le continent chinois pour des emprunts en dollars américains. Ces marchandises, ayant ensuite fait l’objet de fausses exportations vers Hong­kong, ont été vendues là-bas à des entités offshore qui ont renvoyé les fonds en Chine. De cette façon, ces fonds pouvaient être ainsi détenus en CNY. Ce type d’opération est probablement à l’origine des indications erronées données par les chiffres importants de l’excédent commercial de la Chine ces dernières années.

Cette opération de carry trade contribue à expliquer pourquoi la monnaie chinoise a continué de s’apprécier ces derniers mois avant son plongeon , alors même que d’autres monnaies des marchés émergents se dépréciaient massivement. Pour l’instant, le yuan chinois est probablement l’une des devises les plus surévaluées du monde, jusqu’à 30% selon un des analystes de Lombard Street Research.

Vraisemblablement, les autorités chinoises ont déclenché cette toute dernière fluctuation pour semer le doute quant à l’orientation future du yuan et pour relâcher la pression sur son appréciation en infligeant des pertes aux participants à ce carry trade indésirable. Mais ce dernier a également alimenté le monstre qu’est la bulle du crédit en Chine et cette variation pourrait rajouter une pression supplémentaire sur l’économie chinoise. Les efforts du pays pour contenir l’explosion de sa dette restent le principal centre d’intérêt de l’économie mondiale cette année. Un conseil: ne perdez pas le yuan de vue, je pense qu’il s’affaiblira malgré tout. Par John J. Hardy Analyste et stratège en devises auprès de Saxo Bank.

Il est évident que les Chinois souffrent, non seulement des conséquences directes de la dévaluation offensive du yen, mais ils souffrent aussi des conséquences indirectes que cela produit dans toute la zone asiatique. La provocation d’Obama qui a reçu le Dalaï-lama, malgré les demandes chinoises, ne va pas dans la bonne direction. Les Chinois ont compris la stratégie américaine quasi universelle qui consiste à soutenir et à financer tout ce qui est fauteur de troubles et qui nuit à l’unité d’un pays. Le Dalaï-lama est une épine dans le pied chinois et le fait qu’Obama remue cette épine ne peut être interprété positivement. 

Faut-il interpréter les ventes importantes de valeurs du Trésor américain faites par les Chinois le mois dernier comme autre chose qu’un épiphénomène ? Est-ce un choix ou un accident ?

Chinese holdings

This chart shows that China’s Treasury holdings were at an all time high as recently as November 2013.

China treasury holdingsBeing born is like being kidnapped. And then sold into slavery.  - Andy Warhol

BRUNO BERTEZ Le Lundi 10 Mars 2014

illustrations et mise en page by THE WOLF

EDITO PRECEDENT: L’Edito du Jeudi 27 Février 2014:  De la folie du S&P 500 à… à 1800, à la théorie du genre, en passant par la pissotière de Marcel Duchamp Par Bruno Bertez

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SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE ( Source et Remerciements à Maître Confucius)

COLLAPSE UPDATE:

FRANCE:. Maintien du CICE (coût 20 milliards et ne profite qu’aux CAC40) + crédit d’impôt de 20 milliards + baisse de 10 milliards de cotisations famille = financement imaginaire + sans garantie réelle sur l’emploi étant en phase de récession + 50 milliards à économiser déjà dépensés 

http://www.boursorama.com/actualites/la-majeure-partie-des-baisses-de-charges-interviendra-en-2015-dit-sapin-6ae90b62878d997999fed5d325a817bd

P.Bechade du 07.03.14

https://www.youtube.com/watch?v=WKwgbcgPRpY

FRANCE:…la France des taxes inutiles…….successeur de Louvois dans 3-4 ans…Banques sous enquête US

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/taxe-baby-foot-ou-balayage-les-impots-insignifiants-que-compte-eliminer-bercy_1498230.html

http://www.challenges.fr/economie/20140129.CHA9769/en-finir-avec-ces-taxes-que-seule-la-france-pouvait-inventer.html

http://www.opex360.com/2014/03/07/pour-la-cour-des-comptes-le-successeur-de-louvois-ne-sera-disponible-que-dans-3-voire-4-ans/

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/08/societe-generale-bnp-et-credit-agricole-suspectees-de-blanchiment-aux-etats-unis_4379775_3234.html

FRANCE:. Stress au travail…université de versailles en quasi-banqueroute

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140307trib000818803/aller-travailler-le-matin-une-source-d-angoisse-pour-trois-francais-sur-quatre.html

http://www.mediapart.fr/journal/france/070314/versailles-saint-quentin-lincroyable-descente-aux-enfers-dune-universite 

SUEDE:…ikea championne de l’optimisation fiscale

http://fr.myeurop.info/2014/03/04/labyrinthe-fiscal-ikea-paradis-fiscal-13311

GRECE:…faillite aurait été meilleure…pas d’accord avant lundi

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/yannis-varoufakis-il-aurait-mieux-valu-que-la-grece-fasse-faillite_1497444.html

http://bourse.lesechos.fr/forex/infos-et-analyses/pas-d-accord-avant-lundi-entre-la-grece-et-la-troika-sources-956703.php

ESPAGNE:…exportation contre précarité

http://www.liberation.fr/economie/2014/03/07/espagne-l-export-fait-vivre-mais_985401

RUSSIE:. Banque centrale russe retire ses avoirs des banques américaines…30 bombardiers nucléaires de sortie…crise cardiaque du président yanoukovitch? …prise de possession d’une base par les Russes. Guerre éco et mouvements de troupes

http://www.challenges.fr/economie/20140307.CHA1298/la-banque-centrale-de-russie-transfere-ses-reserves-placees-aux-etats-unis.html

http://www.wikistrike.com/article-30-bombardiers-nucleaires-russes-prets-a-frapper-122868821.html

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2575419/Ousted-Ukrainian-president-Yanukovych-seriously-ill-hospital-suffering-heart-attack-claim-Russian-press.html

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/04/10/l-avion-du-president-polonais-s-ecrase-en-russie_1331587_3214.html

http://time.com/16294/russia-crimea-sevastopol/

http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/En-cas-de-guerre-economique-avec-la-Russie-il-y-aurait-surtout-des-perdants-2014-03-08-1117376

http://www.zerohedge.com/news/2014-03-08/ukraines-military-mobilizes-prepares-combat-trucks-apcs-tanks-rolling-out

CHINE-USA:…déficits commerciaux se multiplient (1. récession  2. confirmation d’Olivier Delamarche)

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140308trib000818866/deficit-commercial-surprise-pour-la-chine.html

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/03/07/97002-20140307FILWWW00214-usaaggravation-surprise-du-deficit-commercial.php

UKRAINE:…Chevron signe un contrat… »pillage à commencer »…austérité débute (réduction des prestations, -50% sur les pensions..)…cyber-attaque

http://www.reuters.com/article/2013/11/05/us-ukraine-chevron-idUSBRE9A40ML20131105

http://www.paulcraigroberts.org/2014/03/06/looting-ukraine-begun/

http://www.kommersant.ua/doc/2424454

http://www.infowars.com/cyber-snake-plagues-ukraine-networks/

USA:…Soros a gagné 4 milliards en 2013…chômage augmente, la bourse sourit

http://www.challenges.fr/emploi/20140307.CHA1301/george-sorros-a-gagne-4-milliards-de-dollars-en-2013.html?cm_mmc=EMV-_-CHA-_-20140307_NLCHAACTU18H-_-george-soros-a-gagne-4-milliards-de-dollars-en-2013#xtor=EPR-7-[Quot18h]-20140307

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140307trib000818847/etats-unis-le-chomage-monte-les-marches-sourient.html

5 réponses »

  1. Vive la crise.

    Les médias idiots et kleptos , si vous nous excusez pour le pléonasme, titrent sur le fait que la dette mondiale a dépassé les 100 Trillions selon la BRI. De fait elle a progressé de 30 trillions depuis le début officiel de la crise. Les chiffres de la BRI sont à mon avis très en retard, mais peu importe.

    On était donc à 70 trillions au début de la crise.

    Ce qui est bizarre, c’est la façon de présenter les choses. Ils auraient pu dire le capital mondial qui est à la recherche de son intérêt, de son profit et de son éventuel remboursement à progressé de 40% à 100 Trillions car qu’est ce que la dette des uns si ce n’est le capital qui fait vivre et engraisser les autres, les ploutocrates.

    Ce qu’il faudra prélever sur le travail vivant mondial pour assurer la solvabilité de cette dette a progressé de 40% à 100 Trillions, voila le véritable phénomène économique qu’il faut souligner.

    Avant,on était en situation de surendettement généralisé , maintenant on est en situation de sur-surendettement. Nous vous rappelons que le GDP global n’est que de 75 Trillions.

    Mais ces chiffres sont très insuffisants pour apprécier la situation.

    Le crédit aux Etats-Unis représente 58,99 Trillions, il est à 348% du GDP. Il n’y a jamais eu de désendettement conformément à nos pronostics depuis 2009. La dette totale non financière US a progressé de 7, 3 Trillions en 5ans! L’Américain ne sait que consommer, c’est sociologique. Arthur Burns le disait en son temps, « on peut toujours compter sur le consommateur Américain, il continuera de consommer ».

    Normal, car on injecte de la fortune fictive , de la Wealth, de la valeur, par le gonflement du bilan de la FED. En même temps les réserves oisives des banques sont montées à 2,2 Trillions. Une véritable explosion.

    Le ROW, le reste du monde détient plus de 22 Trillions d’assets financiers Américains, de quoi régaler les kleptos.

    Les reserves des banques centrales, bonne mesure de la liquidité mondiale ont progressé de 7% en 2013 soit plus de 750 milliards à 11,8 Trillions. En deux ans la hausse a été de 1,45 Trillions.

    La fortune des ménages américains a inflaté de 2,4 Trillions en 2013 à 95Trillions. En net elle est de
    80,6 Trillions! La Fed crée du pouvoir de prélèvement sur la richesse mondiale, pillage , au profit de ses citoyens à un rythme jamais vu, alors que les revenus salariaux stagnent ou baissent.

    La fortune financière des ménages Américains a progressé de 43% a fin 2013 , elle atteint, 66,9 Trillions soit 399% du GDP. tous les records sont pulvérisées.

    Vive la crise. Qui a dit que c’était le travail qui produisait les richesses?

    .

  2. Depuis 12 ans, l’économie mondiale ne repose pas sur l’économie réelle.

    Mais en revanche, depuis 12 ans, l’économie mondiale repose sur … une gigantesque bulle de savon.

    Et cette gigantesque bulle de savon va bientôt éclater.

    La question est : « QUAND cette gigantesque bulle de savon va-t-elle éclater ? »

    Lisez cet article :

    L’encours de dette mondiale franchit le cap des 100.000 milliards de dollars.

    Il a été multiplié par 2,5 en à peine douze ans. Un niveau explosif qui risque de peser sur la croissance et qui complique la tâche des banques centrales.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203361322650-l-encours-de-dette-mondiale-franchit-le-cap-des-100-000-milliards-de-dollars-655705.php

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