A Chaud!!!!!

L’Edito Spécial du Mercredi 12 Mars 2014: Poutine le macho contre les femmelettes ! Par Bruno Bertez

L’Edito Spécial du Mercredi 12 Mars 2014: Poutine le macho contre les femmelettes ! Par Bruno Bertez

les Etats-Unis évaluent à 20 000  les troupes russes qui ont pris position en Ukraine. Des mines sont en train d’être posées le long de la ligne que l’on pourra bientôt appeler ligne de séparation ou démarcation. Les troupes russes balisent les frontières de la Crimée. Mac Cain l’américain , va-t-en guerre invétéré vitupère, mais il reconnait que les USA n’ont aucune option militaire. Quand aux Européens mal avisés qui ont servi de supplétifs , ils n’ont qu’une chose à faire, baisser la tête. Tout ceci aura des conséquences sur l’ordre du monde et sa composante, l’ordre financier.

Permalien de l'image intégrée Nous soutenons que l’affrontement en cours au plan géopolitique n’est pas une coïncidence, il est la conséquence de la crise, de son mode de traitement, et, maintenant, de la tentative de normalisation en cours.  Le combat de titans entre le pouvoir « Hard », concret, et le pouvoir « Soft », celui des signes,  préfigure celui qui viendra un jour, à un autre  niveau,  entre les monnaies de crédit et  les valeurs réelles. Le réel, le déterminé, tente de resurgir, il s’affronte  à l’universel et à l’abstrait. Et il est en train de remporter une victoire.

Nous avons développé récemment l’idée que le monde global se fragmentait. Ceci est conforme à une prévision que nous avons faite dès la montée de la crise financière. Nous avons en effet annoncé que l’appauvrissement qui allait résulter de la crise financière allait muter en crise économique et que les deux conjuguées allait faire disparaître la croissance, réduire l’huile dans les rouages mondiaux, et que la question majeure, à un certain point, allait être de savoir: qui va payer?

D’autres auteurs, comme Michael Pettis, ont parfaitement vu également et annoncé que l’on allait régresser sur la voie de la mondialisation.  La fluidité allait disparaître, l’appétit pour le risque également. Seul allait rester le progrès des technologies et des processus de fabrication, lesquels allaient augmentent les antagonismes domestiques et internationaux puisque générateurs de chômage.

Tout se déroule comme prévu, à condition d’introduire la notion de tendance: il y a bien une tendance à tout cela, à la régression, mais elle se manifeste, selon les domaines, inégalement, car les gouvernements, en particulier les Grands, luttent pour infléchir le cours des choses. Cela est particulièrement vrai pour les Anglo-saxons, promoteurs de la globalisation financière, ils tentent par exemple, par  l’ultra laxisme monétaire, de contrer les tendances à la chute de l’appétit pour le risque.

Dans d’autres domaines, comme le protectionnisme, la manipulation des changes, la redomestication des flux, les tendances sont plus nettes ;  les Anglo-saxons n’ont que peu de moyens pour s’y opposer. Même chose au plan domestique, et à l’intérieur des blocs, la fragmentation des corps sociaux fait voler en éclat les consensus, les alliances, le bipartisme est contesté, les extrêmes montent, les gens s’élèvent les uns contre les autres.

L’UE déçoit de plus en plus les Français

La globalisation était dissymétrique, c’est à dire que, dans le processus, les bénéfices n’étaient pas également répartis, il y avait des gagnants et des perdants, des laissés pour compte. Il suffit de voir le tollé suscité par l’incroyable croissance des inégalités. Cependant, l’huile synthétique mise dans les rouages par les QE  de la Fed, le « Coûte que Coûte » de Draghi, les QE de la Banque d’Angleterre, puis les Abenomics, a masqué la détérioration fondamentale. Elle l’a fait au prix d’une fragilisation du système  car l’essentiel des flux monétaires s’est dirigé vers les émergents producteurs de plus de rémunération des capitaux que les vieux pays. Ces pays ou blocs, Chine et Inde compris, ont, si on peut dire, bénéficié de croissance du crédit hors normes, malsaine, qui a  donné l’illusion d’une compensation, ces dernières années,  du ralentissement des pays développés. Hélas le prix à payer en a été la constitution de poches de bulles, de zones de mal-investissement, de  déficits et déséquilibres profonds.

Il était évident que la statue du Commandeur était au bout du chemin. Et la statue s’est élevée lorsque, en  Avril dernier, il est apparu que les Etats-Unis avaient décidé d’initier le « Taper », la réduction des achats de titres à long terme, qui alimentent la croissance des liquidités dans le monde global. La réduction du « Taper » a été perçue à juste titre comme le début d’une nouvelle phase au cours de laquelle, peu à peu, la mer des liquidités allait se retirer et les taux allaient commencer leur normalisation. Et là, toute la situation globale a basculé. De gagnants, les émergents allaient devenir les premiers perdants. Les flux de capitaux se sont en effet inversés, ils se sont redirigés vers le Centre d’origine, c’est à dire les Etats-Unis, puis les Centres vassaux comme l’Europe, sorte de quête de sécurité en prévision de craquements à la périphérie. La situation de pays et de blocs, comme le Brésil, la Turquie, l’Inde, la Chine, la Russie, l’Europe centrale, s’est aggravée, les fissures sont apparues, vite devenant crevasses. Tous ces pays sont victimes du jeu de flux et reflux des capitaux initiés par les manœuvres monétaires de la Fed, la BOE, la BCE, la BCE, la BNS etc.  Les changes se sont affaiblis, les devises ont chuté, les taux ont monté, les marchés obligataires se sont déstabilisés avec de fortes pertes pour les secteurs bancaires, la croissance est devenue de plus en plus faible. Le risque de déstabilisation sociale est réapparu.

  • The average worker can buy just over 6 gallons of gas per an hour of work. Down from over 13 in early 2000s.
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Nous ne reviendrons pas sur la détérioration en cours de la situation en Chine, nous en avons souvent parlé. Elle est telle que les autorités parent maintenant au plus pressé dans l’incohérence, tantôt appuyant sur le frein, tantôt appuyant sur l’accélérateur, et quelquefois les deux en même temps. La Chine paie maintenant, et ce n’est que le début, le prix des cadeaux empoisonnés tombés du ciel du laxisme financier américain. Elle paie le changement de politique  des Japonais, qui se traduit par une incroyable montée du nationalisme dans toute la zone.  L’économie chinoise est une catastrophe en attente de se produire en  raison de son mal-ajustement structurel, de ses excès de crédit intérieur. De sa situation sociale et régionale  fragiles.

On constate que la montée des tensions régionales dans le monde va de pair avec les craquements financiers et économiques.

Et c’est là où nous complétons notre raisonnement des années 2008 et 2009: non seulement la crise va exacerber les antagonismes pour savoir qui va payer, mais la tentative de sortie de crise imposée par les Américains va, elle aussi, et de façon  tout aussi drastique, provoquer une gigantesque instabilité politique, géographique et géopolitique.

Tout ce qui a bénéficié du laxisme du crédit américain depuis plus de trente ans est mal-ajusté structurellement, fondamentalement. Les développements économiques qui ont été construits l’ont été sur de mauvaises bases, sur des modèles intenables et fragiles.  Le traitement  de la  crise selon la méthode  américaine par la fuite en avant dans le laxisme monétaire, le crédit à outrance, les taux zéro a exacerbé les déséquilibres des émergents au cours de la période 2009/2014, tout ce qui était vulnérable est devenus intenable. D’où, au cours de l’été, les demandes, supplications des émergents,  de demander que la gestion de la politique monétaire américaine soit au moins concertée. Demandes auxquelles il a été répondu par de cinglantes fins de non-recevoir. Ce n’est pas parce que l’on est l’Empire que l’on a des responsabilités globales, n’est-ce pas!

Le « Taper » a donc  lieu et il menace d’accélérer puisque son rythme dépend de la seule situation américaine. Les pressions pour accélérer le « Taper » sont considérables, le combat au sein de la Fed est vif.

Le stress qui se propage dans le système des émergents est une cassure, une rupture. Voilà ce sur quoi nous voulons insister.  Et cette hypothèse va bien au-delà de notre prévision de 2008/2009 sur l’accroissement des antagonismes provoqué par l’appauvrissement. C’est une rupture, une cassure du consensus global, géopolitique qui a fait que le monde hors USA et hors vassaux  européens prend conscience du fait que la politique américaine lui est délibérément néfaste et qu’il n’a plus intérêt à soutenir l’ordre voulu par les Américains. Avant, le monde de la périphérie était gagnant en termes de développement et de mise au travail de sa population, constitution d’une force armée ; maintenant, les craquements sinistres entendus à l’intérieur le conduisent à s’interroger sur les bienfaits de l’intégration, de la coopération, de la coordination.  Le comique est que les occidentaux menacent naïvement les Russes de les exclure du G8 ! Alors qu’au même moment des élites russes et chinoises s’interrogent sur la question de savoir s’il faut encore faire semblant de participer et coopérer!  Les Russes viennent de relancer la question de la réforme du FMI, ajoutant que celle-ci doit être mise en branle, même si les Américains s’y opposent. Les Chinois viennent de changer de politique sur la question de la revalorisation progressive du Yuan demandée par les Américains.

Nous résumons l’articulation du raisonnement:

–        pendant 30 ans, les émergents jouissent des bienfaits de la politique monétaire américaine, ils bénéficient de l’abondance du dollar, de l’expansion du crédit, des entrées de capitaux, des taux bas, ils constituent des réserves colossales, ils s’équipent et ainsi montent  des systèmes économiques et militaires qui, peu à peu, font d’eux des concurrents stratégiques des Américains.

–        pendant 5 ans, tout cela s’accélère car les USA répondent à la crise par l’amplification des politiques antérieures et choisissent la fuite en avant.  Le système des émergents se déséquilibre, se fragilise encore plus, sous des dehors de bonne santé et de prospérité désynchronisées. On croit qu’ils sont « immunes ».

–        en 2013, les Etats-Unis décident de tirer le tapis.  L’expérience monétaire ne produit plus de bienfait sensible pour eux, ils décident de réduire progressivement la dérive. Ce faisant, ce que l’on avait dissimulé apparaît, à savoir le caractère artificiel de  la bonne santé des émergents et compétiteurs stratégiques. Parmi eux, il y a les deux principaux rivaux stratégiques des Américains, les Russes et les Chinois.

Ces deux pays comprennent qu’ils n’ont plus rien à gagner de l’ordre américain, de la coopération, de la coordination.  Au même moment, les Etats-Unis comprennent qu’ils ont une occasion de rabattre leur caquet et d’abaisser ces deux compétiteurs stratégiques, ils réarment le Japon contre la Chine, serre la vis de leur vassal européen, pour qu’il prenne ses distances avec le Russe et enclenchent les manœuvres de déstabilisation là où la situation est la plus propice, c’est à dire sur le flanc Est, en Ukraine.

Nous sommes dans une situation de surdétermination. Tout se conjugue et crée l’opportunité de manœuvres géopolitiques.  Fin d’une période, affaiblissement des concurrents, début de reprise aux Etats-Unis, docilité des vassaux européens encore empêtrés dans leur crise.

La situation de la Russie est caricaturale:

RUSSIACHART

Ses réserves étaient de 360 milliards de dollars en 2009, elles ont atteint un sommet de 500 milliards en 2011,  on a fini l’année 2013 à 470 milliards. Plus de progrès, on est sur la mauvaise pente. L’économie russe est entrée en stagnation dès 2012,  après des croissances au taux de 5% jusqu’en 2011. Le rouble a chuté de 17% sur un an, les actions russes se sont effondrées de 25%, les taux longs ont fait un bond de plus de 2 points! La Russie n’a plus rien à gagner au statu quo ; au contraire, elle a compris que tout ce que les Etats-Unis avaient donné, tous les cadeaux tombés du ciel pouvaient et allaient être repris. Et c’est, nous y insistons, exactement la même chose pour les Chinois. A noter que les Chinois et les Indiens se sont solidarisé des Russes dans le conflit ukrainien.

Rien dans ce que nous voyons n’est une coïncidence. Sans être prévu et calculé, tout converge objectivement, indépendamment de la volonté des hommes vers une situation nouvelle. On passe de la coopération, coordination, à la confrontation. Parce que c’est ainsi, le temps où tout le monde bénéficiait de l’ordre établi les trente dernières années, ce temps est révolu. Le temps du gâteau qui grossit s’est terminé en 2008/2009;  le temps d’un supplément, de parts,  produit par le traitement de la crise est en train de se terminer, maintenant, les participants retrouvent la réalité d’intérêts divergents et antagoniques.

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Les Russes, qui sont culturellement et économiquement du côté du « Hard » pensent que les occidentaux ont plus à perdre qu’eux dans la partie qui est actuellement engagée. Ils pensent que le pouvoir « Hard », dans l’histoire, gagne toujours sur le « Soft ». Que la force gagne sur la propagande, que les richesses réelles comptent plus que les richesses-papier, virtuelles.  La culture du matérialisme dialectique qui imprègne encore les élites russes et chinoises est à l’opposé de la culture du signe suspendue dans les airs des occidentaux  C’est en ce sens que les Russes peuvent compter sur l’allié objectif allemand, les Allemands, eux aussi, ont encore une culture du « Hard ».

  • Chart: S&P500 vs. copper price; Dr. Copper is not happy …

Poutine croit à l’histoire et à la nation, il sait que les droits de la Russie sur la Crimée datent de 200 ans, de Catherine II, 20 ans avant ceux des Etats-Unis  sur la Louisiane. Il veut faire oublier l’humiliation des années 90. Il sait que les occidentaux vont s’épuiser  à soutenir Kiev, surtout financièrement. Il a compris que le monde n’est pas un club de gentlemen kleptos réunis dans un Club à Londres. Il rit de l’universalisme naïf. Poutine sait que le sang est plus épais que l’eau et a plus de réalité que le flux des paroles ou les mouvements de la mer digitale.

–        Poutine  s’est moqué des gesticulations occidentales  lors de l’invasion de la Géorgie.

–        Il a forcé Obama à céder sur la question des missiles en République Tchèque et en Pologne.

–        Il a humilié Obama avant sa réélection en lui faisant promettre encore plus de flexibilité sur la question des missiles après sa réélection.

–        Il transformé l’affaire syrienne en véritable débâcle des occidentaux, c’est Poutine qui,  gentiment, a sauvé la mise des Américains sur la question des armes chimiques.

Poutine réarme, la Chine accélère ses dépenses d’armement de 12%, alors qu’Obama est obligé de réduire ses dépenses militaires à 3% du GDP en 2016. la Chine durcit sa position partout dans sa zone, elle ne laisse rien passer.

Poutine sait que les Etats-Unis ont des armes, mais il sait aussi, comme le savait Bin Laden, que c’est un colosse aux pieds d’argile dont le socle est la finance. Il sait que tout le système de pouvoir repose  sur la confiance et le fait que personne ne joue la politique du pire. Il sait que le monde ne tourne que parce que, depuis la crise, on a créé 30 trillions de dettes de plus, soit une progression  de 40% sur la situation de surendettement de départ. On est à plus de 100 trillions de dettes globalement maintenant, contre 70 à mi-2007! Il sait que la reprise américaine repose sur le mythe de l’effet de richesse  dont bénéficient les ménages américains: grâce à la Fed, la richesse perçue par les ménages -illusion de richesse- a progressé de plus de 8 trillions en 2013 à 81 trillions. En 5 ans, alors qu’ils se sont appauvris en réel, les Américains ont vu leur richesse fictive, papier, faire un bond de 23 trillions, soit plus de 40%. Il sait que la pyramide repose sur la pointe. Que le tigre, sous certains aspects, en particulier financiers, est de papier.

La dépêche de Bloomberg qui reprend les chiffres de la BRI précise que l’essentiel de l’accroissement de la dette concerne les gouvernements.

Lorsqu’un gouvernement émet de la dette, c’est pour financer ses dépenses, les gouvernements ne font quasi pas d’investissements productifs. Donc cet argent qui est prêté aux gouvernements et qui va recevoir son intérêt puis son remboursement constitue ce que l’on appelle un capital fictif; il est dépensé et ne produit rien. En fait c’est un droit à recevoir une fraction des impôts futurs que lèvera ce gouvernement.

Autrement dit, depuis le début de la crise, les gouvernements ont accordé aux capitalistes et banquiers un droit supplémentaire de lever l’impôt à concurrence de l’intérêt versé d’abord et du remboursement du capital ensuite.

La crise financière, crise de solvabilité, aurait dû détruire les créances irrécouvrables et aurait du ruiner de nombreux capitalistes et banquiers, elle ne l’a pas fait, au contraire, on augmente leur fortune. On augmente leur fortune en leur promettant de taxer plus. Pendant ce temps on a mis à zéro le rendement de l’épargne populaire.

Qui s’étonne que les pseudos solutions à la crise aient en fait considérablement fait progresser les inégalités? La financiarisation s’accroit et avec elle, la tendance à la déflation puisqu’il faudra prélever sur le pouvoir d’achat pour servir les dettes. En prélevant sur le pouvoir d’achat, on réduit les revenus disponibles des consommateurs et donc on augmente , en plus, leur besoin de recourir au crédit, c’est le mécanisme de « l’enslavement » des classes moyennes.

La politique que l’on appelle politique de « répression financière » est une politique scélérate aussi bien dans le court que dans le long terme.

Nous insistons régulièrement sur ce qui est le sous-jacent de la modernité. À savoir, la prégnance des signes, la dictature d’une symbolique névrotique déconnectée des réalités. Nous appliquons très souvent cette hypothèse de travail à l’analyse de la situation des marchés financiers et des marchés plus vastes de la politique. Nous soutenons que nos sociétés sont victimes d’une illusion qui leur fait prendre les ombres pour le réel, les signes, les représentations  pour le monde: l’affrontement qui se dessine illustre notre propos, c’est un conflit entre deux mondes. Poutine incarne la réalité, l’histoire faite de conflits, de sang et de larmes, Poutine se rit de l’angélisme.  Les occidentaux sont suspendus dans les airs de leurs rêves, de leurs croyances, de leur technologie. Masques de leurs faiblesses infantiles.

Nous entrons dans un période d’extraordinaire incertitude réelle, la vraie, le vrai risque et les marchés financiers, sont  valorisés à des niveaux qui anticipent le meilleur des  mondes pendant des décennies.

Nous terminerons par cette citation de Vladimir Yakunin, ancien diplomate russe de haut rang qui est maintenant président des Chemins de Fer russes : « Nous sommes en train d’assister à un affrontement géopolitique formidable dont le but est la destruction de la Russie en tant que opposant géopolitique aux Etats-Unis et à l’oligarchie financière globale. L’oligarchie financière globale organise un renversement du pouvoir en Ukraine afin de détruire la Russie en tant qu’opposant géopolitique ».

 

BRUNO BERTEZ Le Mercredi 12 Mars 2014

illustrations et mise en page by THE WOLF

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SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE ( Source et Remerciements à Maître Confucius)

COLLAPSE UPDATE:

ITALIE:…perte dite surprise de 14 milliards pour UNICREDIT

http://www.capital.fr/bourse/actualites/unicredit-annonce-une-perte-surprise-de-14-milliards-d-euros-916926

UKRAINE:. Prêt de 3 milliards de la banque mondiale…vers la bombe nucléaire?…sanctions financières de la City sur la Russie?

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/03/10/97002-20140310FILWWW00341-banque-mondiale-3-milliards-pour-l-ukraine.php

http://www.usatoday.com/story/news/world/2014/03/10/ukraine-nuclear/6250815/

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/ukraine/10688532/Ukraine-crisis-Im-prepared-to-hit-City-to-punish-Putin-says-David-Cameron.html

FRANCE:. Les 60 000 postes de fonctionnaires sur la sellette (= retour à la réalité et un gros mensonge de plus?)

http://www.lesechos.fr/journal20140311/lec1_france/0203362305872-l-etat-va-continuer-de-mettre-les-fonctionnaires-a-la-diete-655885.php

FRANCE:. Gel de la revalorisation des pensions de retraite….incident technique sur le CAC40…contrôle bancaire sur 58% des actifs

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203363096719-les-retraites-complementaires-ne-seront-pas-revalorisees-le-1er-avril-655790.php

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140311trib000819267/les-retraites-complementaires-seront-gelees-a-partir-du-1er-avril.html

http://www.boursorama.com/actualites/bourse-un-incident-technique-interrompt-les-echanges-a-paris-99720eb002ac58774272c6eca6dbcadd

http://bourse.lesechos.fr/forex/infos-et-analyses/banques-la-bce-fixe-les-modalites-de-controle-des-bilans-957230.php

FRANCE:…600 000 ménages sous la menace d’une coupure d’énergie…année de déflation dit Auchan

http://www.challenges.fr/entreprise/20140310.CHA1335/fin-de-la-treve-hivernale-600-000-menages-risquent-une-coupure-d-energie.html

http://www.challenges.fr/entreprise/20140310.CHA1346/auchan-s-apprete-a-vivre-une-annee-de-deflation-en-france.html 

ROAUME-UNI:…cds modifié

http://www.lecontrarien.com/la-boe-souhaite-adapter-les-clauses-des-cds-en-cas-de-resolution-bancaire-11-03-2014-important

SUISSE:…hausse de 9% des faillites en février

http://www.lecontrarien.com/suisse-les-faillites-dentreprises-en-hausse-de-9-en-fevrier-11-03-2014-suisse

SUISSE:. Zurich Assurance supprime 800 postes

http://www.rts.ch/info/economie/5679650-le-groupe-zurich-envisage-de-supprimer-jusqu-a-800-emplois-dans-le-monde-pour-economiser-250-mio-de-dollars.html

ALLEMAGNE:. Fraude fiscale du patron du Bayern

http://www.lefigaro.fr/sport-business/2014/03/10/20006-20140310ARTFIG00223-le-patron-du-bayern-munich-avoue-une-enorme-fraude-fiscale.php

USA:..démission du pdg de PIMCO…pire crise mondiale…grande chaîne de pizza fait faillite 2700 emplois

http://www.lecontrarien.com/jen-ai-marre-de-nettoyer-ta-merde-pimco-1er-fonds-obligataire-mondial-ambiance-11-03-2014-economie

http://theeconomiccollapseblog.com/archives/we-are-in-far-worse-shape-than-we-were-just-prior-to-the-last-great-financial-crisis

http://www.theguardian.com/business/2014/mar/10/sbarro-pizza-chain-bankruptcy-protection

http://www.nytimes.com/2014/03/11/business/struggling-pizza-chain-sbarro-seeks-bankruptcy-protection-again.html?_r=0

USA:…cannabis rapporte 2,5 millions d’euros au Colorado en janvier

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/03/11/etats-unis-le-cannabis-a-rapporte-2-5-millions-d-euros-au-colorado-en-janvier_4380738_3222.html

CHINE:…baisse de 26% des ventes auto

http://www.lecontrarien.com/suisse-les-faillites-dentreprises-en-hausse-de-9-en-fevrier-11-03-2014-suisse

JAPON:…Fukushima

http://www.nbcnews.com/storyline/fukushima-anniversary/u-s-nuclear-agency-hid-concerns-hailed-safety-record-fukushima-n48561

6 réponses »

  1. Bonjour,

    Article passionnant qui soulève plusieurs questions ou apporte des réponses (des débuts de réponses) à d’autres questions.
    D’abord, Poutine confirme sa stature d’homme d’état (bien ou mal, là n’est pas la question) dont la solidité contraste violemment avec la faiblesse d’Obama (sympathique d’aspect mais plutôt transparent) et des principaux dirigeants occidentaux (à l’exception notable d’Angela Merkel dont vous rappelez à juste titre la culture du « Hard ». Pas de jugement sur le chef d’état français). Son plus grand handicap, à mon sens, n’est pas de nature financière mais démographique. Ceci dit, ses déboires actuels sur les marchés (la Russie a raté hier une importante émission obligataire) sont à prendre avec précaution. On ne taquine pas impunément un ours blessé et bien que la Russie ait beaucoup évolué depuis 1990, je crois qu’elle basculerait sans trop de difficulté dans une économie plus autarcique, à la soviétique, si le besoin s’en faisait sentir. Poutine me semble prêt à jouer ce jeu.
    Ensuite, il est bon de souligner l’arme de destruction massive qu’est le Dollar. De ce côte, les autorités US en jouent en maître et les chinois commencent à se rendre compte du piège qu’ils leur a été tendus (http://www.latribune.fr/bourse/actualite/20140221trib58b0d7709/un-marche-preoccupe-par-l-economie-chinoise.html). Le renchérissement de l’Euro qu’on observe actuellement va encore avoir des effets délétères sur les économies européennes fragiles comme celle de la France. Les allemands vont une nouvelle fois tirer les marrons du feu alors que je vois de moins en moins l’économie nationale aller mieux et les projets fumeux de notre gouvernement aboutir (Normal 1er et consort ne sont pas prêts de voir la balance des paiements s’améliorer: http://chevallier.biz/2014/03/balance-des-paiements-decembre-crise-et-deficits-suite-sans-fin…/). Plus globalement, la CEE va souffrir et tous nos frétillants dirigeants feraient bien de s’inquiéter des résultats des prochaines élections européennes. Si la puissance militaire US est voyante (merci le cinéma) mais fragile (énormément de matériels à renouveler comme les avions ravitailleurs), la puissance financière, elle, est là et les dirigeants américains savent s’en servir.
    Enfin, le dernier point est la situation délicate des banques en Europe, rejoignant en cela les conclusions de JP Chevallier sur leur état de santé réel (http://chevallier.biz/2014/03/leverage-des-banques-systemiques-mondiales-4°-trimestre-2013-actualisation/). Les déclarations guerrières de mesdames Danièle Nouy et Sabine Lautenschläger du mécanisme de supervision bancaire européen (Supervisory Board of the Single Supervisory Mechanism) commencent à produire des effets chez les Banksters européens, sans parler des mesures prises suite à certaines « malversations » comptables (http://www.agefi.fr/articles/le-dossier-des-changes-s-annonce-couteux-pour-les-banques-europeennes-1311352.html). Les fragilités ayant été mises à jour malgré les dénégations multiples, la crise ukrainienne ne sera-t-elle pas le tremblement de terre qui initiera le Tsunami qui emportera les banques Potemkine (en référence aux villages du même nom) européennes?
    L’idéologie (l’incohérence) ayant pris le pas sur la rationalité dans notre pays, il y a de quoi être inquiet pour l’avenir. Merci de nous aider à y voir plus clair.

    Bonne journée

  2. Ukraine : le parti politique Svoboda est un parti néo-nazi.

    Le nom Svoboda signifie « Union Panukrainienne Liberté ».

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_panukrainienne_%C2%AB_Libert%C3%A9_%C2%BB

    En Ukraine, le nouveau gouvernement compte 6 ministres néo-nazis sur 19. Dans sa jeunesse, un septième ministre fréquentait diverses organisations néo-nazies, dont le « Trident » (Trizub).

    1- Le vice-premier ministre est Oleksandr Sych.
    Membre du Comité exécutif de Svoboda – en charge de l’idéologie…). Il est connu pour ses interventions virulentes au Parlement, sa croisade « anti-avortement », son anti-communisme fervent (sa région Ivano-Frankisvk a fait interdire le PC). Depuis sa nomination, il a déjà proposé une loi sur l’avortement avec une interdiction pure et simple, complète même dans les cas de viol. Il a ajouté une petite phrase :
    « Les femmes feraient mieux d’apprendre à mener un genre de vie pour éviter le risque de viol, y compris éviter la consommation d’alcool et d’être en mauvaise compagnie. »

    2- Le Secrétaire du Conseil national de Sécurité et de Défense (organe qui chapeaute le ministère de la Défense et les Forces armées) est désormais Andrei Parubiy.
    Il est avec Oleh Tyahnybok le cofondateur du Parti national-social, ancêtre de Svoboda, dont il fut le leader de sa jeunesse para-militaire. Il a dirigé les forces d’auto-défense à Maidan, gagnant le surnom de “commandant”.

    « L’attente du peuple ukrainien est de sortir de la corruption pour entrer dans l’Union européenne par la grande porte, tous ensemble. Les révolutionnaires de Maïdan sont le cœur et l’esprit de cette résistance qui veut en finir avec ce gouvernement qui refuse l’Europe. » [Andrei Parubiy, 19/02/2014, Interview pour Métro]

    3- Le ministre de la Défense est Ihor Tenyukh, membre de Svoboda, 55 ans.
    Formé aux États-Unis, il dirigea les manœuvres conjointes de l’Ukraine et de l’OTAN. Vice-amiral et ancien commandant de la Marine ukrainienne, il a provoqué l’animosité de la Russie en 2008 quand il a ordonné à des navires de bloquer l’entrée de la marine russe dans la baie de Sébastopol pendant la guerre russo-géorgienne.
    Deux ans plus tard, il a été démis de ses fonctions par M. Ianoukovitch. Tenyukh joué un rôle actif lors des manifestations Euromaidan, appelant les membres des forces armées à refuser les ordres «illégaux» des autorités. Sa nomination comme ministre de la Défense a convaincu une partie de la Marine ukrainienne de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement et de hisser le pavillon russe.

    4- Le ministre de l’Écologie est Andreï Mokhnyk, député de Svoboda, 41 ans.
    Il n’a aucune compétence en écologie, et est un farouche opposant des énergies renouvelables.
    Cela va peut-être décevoir – comme le notent les médias ukrainiens – les multi-nationales qui avaient signé des accords pour ce type d’énergie, mais cela va rassurer par contre les multi-nationales du gaz, de l’électricité, du pétrole (qui peuvent être les mêmes…).

    « En Égypte, le régime de Moubarak a duré 30 ans. L’Ukraine est dirigée par des personnes qui sont entrées en politique à l’époque de Brejnev – Shcherbytsky. Nous vivons une sorte de période “Moubarak collective”, y compris après les révolutions “orange” et “bleu-blanc”. Ainsi, il existe aujourd’hui en Ukraine les conditions de brassage pour une «troisième révolution» : elle sera à la fois sociale et nationale. » [Andrei Mokhnyk, 2011]

    5- Le ministre de l’Agriculture est Ihor Shvaika, député de Svoboda, 38 ans.
    Avocat, il a été accusé par sa femme au moment de son troisième divorce d’avoir enlevé leur fils.
    Il a également comparé la communauté vietnamienne de Kharkiv à une “tumeur maligne” qui absorbe les quartiers et les entreprises ukrainiennes. (Source : ONG ukrainienne Chesno)

    6- Le ministre de l’Éducation et de la Science est Serhiy Kvit.
    Il a fréquenté dans sa jeunesse diverses organisations néo-nazies, dont le « Trident » (Trizub), organisation se revendiquant des groupes collaborateurs pendant la dernière guerre.

    7- Le ministre de la Jeunesse et des Sports est Dmitri Boulatov, membre d’Autodéfense ukrainienne (UNA-UNSO), 35 ans.
    Héros des indignés à crânes rasés pour avoir organisé la logistique sur la place Maidan, il est aussi connu pour ses liens très étroits avec le groupe ultra-fasciste « Secteur Droit ».
    Dommage, Libération a oublié de nous parler de son parti : « Secteur Droit » (UNA-UNSO) est un petit parti néo-nazi créé à Lviv en 1990 ; il se revendique du nationalisme ukrainien qui avait collaboré avec les nazis, et maintient des relations très proches avec le parti néo-nazi NDP.

    http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-5-2/

  3. L’Europe est encore le pigeon tout comme à la fin de la 2ème guerre mondiale où les américains ont mis en place le plan Marshall afin d’isoler les républiques communistes soviétiques et de lié économiquement plus financièrement l’Europe de l’ouest aux USA dollars/crédit contre bien de consommation US ce qui nous a donné un hérisson soviétique et une course aux armements alors que nous savions les problèmes que nous allions rencontrer au 21ème siècle pollution et surpopulation exponentielle, En contre partie les US ont eu le pleine emploi et leur âge d’or pendant deux décennies.

    Personnellement je pense qu’ils veulent remettre ça : ruine de l’Europe (sans guerre chapeau l’artiste) + retour de la guerre froide avec la Russie + étouffement économique de la chine (donc fin des échanges commerciaux).

    Ainsi ils pourront relancer la production industrielle et vendront à l’Europe via le Dollars tout en attisant le chaos chez leurs concurrents malmenés par une crise économique sans précédent la boucle sera bouclé pensent ils.

    Sun tzu disait « que la plus grande des victoires est l’art de vaincre sans combattre » ……

  4. Les conséquences du referendum ukrainien : Une bulle est crevée!

    Le référendum a donc eu lieu. Il a eu lieu malgré les pressions et les menaces des occidentaux et c’est cela qui est important. Une coalition colossale de puissances économiques n’a pas réussi à faire fléchir ou influencer les Russes. Cela signifie que le petit « hard » de Poutine a bravé victorieusement le grand, l’énorme « soft » des puissants de la planète.
    On pourra à partir de maintenant considérer que lorsque nous opposons « hard’ et « soft », nous opposons de façon isomorphique, le « réel » et les « signes ».

    Nous opposons le « hard » et le « cool », bien connu des ados que ne cessent de répéter, comme si c’était une valeur positive, des trucs du genre « t’es cool ». Le « cool » s’oppose au « hot » et au « hard ». il ne prend pas les choses au sérieux, il ne se fâche pas, « cela glisse sur le cool ». Le « cool » c’est du téflon. En fait, nous cherchons à faire comprendre que lorsque deux mondes s’opposent, celui du sang et des larmes, du risque accepté, celui de la vie mise en jeu et celui du simulacre, du faire semblant, de la gesticulation, celui de la représentation, alors un rapport de forces inattendu peut survenir.

    Comprenez nous bien, ce que nous opposons c’est non pas David/Poutine à Goliath/Occidentaux, ce que nous opposons ce sont des niveaux, des registres, l’un est dans le registre du réel ,l’autre dans le registre de la représentation. Vous voyez ou nous voulons en venir? Nous voulons en venir à notre distinction de base lorsque nous traitons des marchés, la distinction entre le Réel et les Signes, la distinction entre la réalité et ses représentations.

    Poutine devrait faire réfléchir tous ceux qui travaillent sur les marchés. Il leur dit, regardez, le risque cela existe et cela n’est pas le risk/volatilité/ VIX , comme le prétendent les Américains, non c’est autre chose qui est radicalement différent, d’un autre ordre! Le risque cela ne flotte pas dans les airs, cela ne se manipule pas par des paroles, des inflations de signes, non cela se concrétise par des chars, des hommes en arme, des mines anti-personnel.
    Nous disons souvent que nos sociétés marchent à coté de leurs pompes, elles ont séparé l’ombre du corps et elles sont tellement névrosées qu’elles croient que c’est vrai, que l’ombre existe et qu’elle représente le corps. Nos sociétés croient que le fait de délocaliser le travail et l’effort a fait disparaitre la souffrance, l’exploitation; du moment que l’on ne les voit plus, on croit que cela n’existe plus. De même on a en quelque sorte délocalisé la guerre, ce sont les drones qui la font et on finit par croire que l’autre guerre, la vraie, cela n’existe plus. On finit par croire à la réalité des écrans qui guident les drones.

    Les morts que les drones font , sont irréels, ce ne sont, pour ceux qui appuient sur le boutons, que des images, des représentations. Et cela marche parce que la guerre est dissymétrique, c’est la guerre des forts contre les faibles. Mais quand la guerre cesse dissymétrique et que l’adversaire devient dangereux comme les Russes avec leurs missiles et leur armement terrifiant, alors la guerre bidon, celle des drones ou des mercenaires interposés, cette guerre n’est plus possible, pour monter sa force il faut y aller, aller au casse-pipe.

    il y a isomorphisme entre toutes ces oppositions que sont:

    -le « hard » et le « soft ».
    -le « hard » et le « cool ».
    -la délocalisation du travail et de l’effort et la jouissance, les désirs sans limite.
    -l’économie réelle et les représentations économiques.
    -la sphère réelle et la sphère financière.
    -les américains, les occidentaux et les autres, les russes, les chinois, les irakiens, les syriens, les terroristes suicidaires.

    Ce que la Russie a fait, est sous l’angle développé plus haut, une brèche, une irruption, une réintroduction. Pour prendre un langage qui nous rapproche de celui que nous utilisons régulièrement, la Russie a introduit une réconciliation, elle a crevé une bulle.
    La Fed a fait croire aux financiers qu’elle était tout puissante, qu’elle pouvait tout assurer, tout promettre. Depuis 5 ans, cela marche et les esprits finissent par s’habituer à l’idée que cela marchera toujours.

    Comment ne pas voir, pressentir, la similitude avec ce dont nous parlons à propos à propos de l’Ukraine et de la Crimée?
    Est-ce que cela préfigure d’autres crises et éclatements ou crevaisons de bulles, la question mérite d’être posée et surtout gardée présente à l’esprit.

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