Art de la guerre monétaire et économique

Les Clefs pour Comprendre : Le SMIC, le chômage et le marché Par Bruno Bertez

Les Clefs pour Comprendre : Le SMIC, le chômage et le marché Par Bruno Bertez

Ou il est dit et redit que qui veut faire l’ange fait la bête.

Laissons Gattaz, ce triste sire représentant du socialisme patronal et du capitalisme managérial à ses rêveries malsaines.

 Restons sur la question de la nécessaire suppression du SMIC. Elle se pose en les mêmes termes que les questions de réglementation des loyers. Il ne vous échappera pas que la France vit dans une crise du logement chronique. Un habitant de Sirius dirait, c’est parce les réglementations et les interventions de la puissance publique empêchent la formation d’un vrai marché du logement et donc empêche la découverte des prix ou s’équilibreraient l’offre et la demande.

Bref la crise du logement est, transposée à l’emploi, de même origine: on refuse de reconnaitre le rôle du marché, sa fonction d’équilibrage des offres et des demandes, on refuse son rôle de clearing efficace.

Pour résumer on refuse que le logement s’inscrive, comme c’est le cas ailleurs, dans le cadre d’une économie de marché. On refuse que ce soit, et on retrouve la similitude avec le travail, un bien comme un autre, avec une offre et une demande expression des désirs des uns et des autres.

Et bien il en va de même pour le marché de l’emploi. Tout, en France s’organise autour de la négation et de la formation d’un marché de l’emploi. Tout est fait pour y échapper. Donc on échappe à ses résultats et conséquences, à savoir l’échange, la confrontation volontaire des désirs des agents économiques. Et tout dysfonctionne. On fait semblant d’oublier que le mal est structurel, le taux de chômage n’est pas descendu sous la barre des 7% en France depuis 1982!

Le problème n’est pas la politique ou le découpage droite/gauche, le problème est culturel. On accepte de se battre sur le marché mondial des marchandises, on accepte le marché des marchandises, lesquelles ne sont rien d’autre que du travail cristallisé, mais on ne perçoit pas la contradiction majeure qui y réside. Le marché mondial des marchandises fixe le prix des marchandises et donc du travail contenu, c’est à dire qu’il implique que le prix du travail puisse s’établir, lui aussi sur un marché. Cela est incontournable et les erreurs théoriques comme disait Trotski conduisent inéluctablement aux catastrophes pratiques, ce qui est là le cas.

Avant la mondialisation et l’imbécillité européenne, cela ne se voyait pas ou peu car il n’y avait pas de contrainte extérieure aussi forte. Maintenant, la statue du commandeur est là, partout. Ou plutôt, un peu moins dans les services, pas du tout chez les fonctionnaires, mais elle est partout ailleurs ou il y a un marché des biens et services échangés sur un marché mondial.

Le système français vit et crève d’une contradiction: il veut participer à la grande confrontation globale sans en accepter les règles. Il nie les règles et lois immuables de l’économie. Qui veut faire l’ange, fait la bête, chassez le naturel il revient au galop, voilà ce que les élites devraient méditer. On ne commande à la nature qu’en respectant ses lois.

La notion de travail est un héritage. Un héritage de l’esclavage, un héritage des découvertes de Marx. Plutôt que d’avoir le courage de faire la Révolution et de changer de système, nos zozos français ont peur, ils veulent en même temps refuser l’exploitation de l’homme par l’homme, condamner moralement la vente de la force de travail, mais en même temps ils acceptent que ceci soit la règle du monde global. Ils s’y inscrivent et ils en redemandent! Bref ils mélangent tout dans une ragougnasse théorique infecte qu’ils servent aux citoyens ignorants. Nous sommes ni sans morale, ni sans compassion, mais l’économie fait mauvais ménage avec le mélange et la confusion des genres.

Le tout, sans percevoir que c’est un comportement infantile, socialiste bien sûr, qui consiste à refuser le choix. L’enfant c’est : « tout est possible en même temps ». Les socialistes sont des enfants pourris gâtés qui ne peuvent rester enfants que parce que d’autres subviennent à leurs besoins. Ce sont eux les vrais exploiteurs. Pour les socialistes, on peut refuser le marché du travail à l’intérieur et s’en rendre esclave par l’extérieur, on peut ne pas avoir de genre, être à la fois homme et femme, et femme et homme. etc. Hélas, le réel a la tête dure, il se rebelle et fait retour. La France est un pays de plus en plus inadapté, névrosé, elle marche de plus en plus à coté de ses pompes.

Pendant ce temps, les médecins, eux se font cirer les pompes à l’Elysée, comme le conseiller spécial du président et de Valls avec ses 30 paires de chaussures!

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Le SMIC c’est un prix fixé, c’est une donnée imposée par l’histoire, la politique, la morale etc. Or en terme économique, tout prix fixé a priori est un non-sens, puisque cela équivaut à mettre du fixe sur du variable. L’économie de base dit : on ne peut contrôler le prix d’une variable et sa quantité. Le prix du travail humain non qualifié varie en fonction de l’ouverture des frontières et des échanges.

Voilà ce que l’on ne peut nier. Et pourquoi le nie-t-on? Parce que si on l’acceptait, alors les citoyens se poseraient la question : est-ce que c’est ce que nous voulons, est ce que nous acceptons de payer ce prix, la perte de contrôle du prix du travail, pour construire leur Europe?

Est-ce que nous acceptons de perdre le contrôle de notre ordre social pour enrichir les banquiers dans le grand trafic de la mondialisation? Si on vous avait dit, le Smicard français va être mis au chômage parce qu’il coûte 2200 euros alors que le Polonais ne coute que 773 euros, peut-être que vous auriez hésité à accepter le marché de dupes de la mondialisation et de l’Union Européenne!

Comme on a fixé un prix idiot que l’on ne peut tenir, alors deux choses se passent:

1 Le travail est rationné, il n’y en a pas assez pour tout le monde

2 Pour qu’il y en ait encore, on doit lui filer une subvention

Et c’est ce que fait le gouvernement depuis des dizaines d’années. Car le SMIC est subventionné par des baisses de charges sociales, par le fait que les bas salaires ne paient pas d’impôts, touchent des aides au logement etc.

Le Pacte de Responsabilité est un piège car en fait c’est une subvention à l’emploi, d’où ses contreparties, qui ne veut pas dire son nom. Car les partenaires européens ne l’accepteraient pas. C’est un cadeau empoisonné aux chefs d’entreprise pour leur faire porter la responsabilité: « Si le chômage ne se résorbe pas « après tout ce que l’on a fait pour eux »!

Tenez un exemple de la difficulté à faire sa révolution culturelle.

J’entendais ce matin sur France Info un commentateur pas trop stupide, plutôt de bonne foi. D’un seul coup, je bondis car il dit sans même y prendre garde, comme en passant: « de toutes façons, il faudra bien les trouver les 50 milliards, c’est obligatoire ».
Or dans toute la discussion sur le Pacte de responsabilité, on pose un invariant qui, à partir de là conditionne tout le reste. Cet invariant que l’on implante dans la tête des gens, c’est le coup des 50 milliards. Donc on escamote la seule discussion qui vaille- faut-il trouver 50 milliards-. Et voilà le tour est joué, l’esprit est pris au piège.

L’analyse critique au contraire, conduit à affirmer que la question de la nécessité de trouver 50 milliards se pose. Les marchés ne le demandent plus depuis que Draghi s’est couché et a donné aux banques la certitude de toujours être refinancées gratuitement ou quasi. La preuve, on la voit chaque jour, les primes de risque n’existent pour ainsi dire plus sur les dettes souveraines européennes. Les organisations internationales ont abandonné le credo de l’austérité et du rééquilibrage budgétaire. On a enfin compris que cela était contreproductif et faisait monter le ratio de dette. Il n’y a que l’Allemagne pour s’y accrocher; et l’Allemagne, il suffit de monter les dents et elle se couche. Elle n’a aucun moyen de forcer les gens à faire ce qu’ils refusent. La preuve, elle vient d’accepter, en cachette un nouveau rééchelonnement de la dette Grecque.

Tout est du même acabit, l’acabit des vessies que l’on fait passer pour des lanternes.

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La réalité est que les banques et les marchés dominés par les banques et les ploutocrates ont besoin d’extraire du surproduit, de faire suer le burnous pour que leur capital fictif, dépassé, soit honoré, remboursé, conserve sa valeur, même si économiquement il devrait être euthanasié.

Pourquoi croyez-vous que les textes fiscaux, les lois, les mécanismes soient aussi compliqués?
Parce qu’il faut empêcher que les choses soient simples et claires, c’est à dire qu’elles apparaissent pour ce qu’elles sont.

Le SMIC actuel est une fiction, une fiction car il est subventionné, les Smicards sont des assistés, le travail est rationné parce qu’il ne faut pas que la réalité se montre dans sa nudité: le travail non qualifié n’est plus à son prix, il ne vaut plus ce que l’on dit qu’il vaut, sur la marché mondial.

Et comme on triche, on ment, on contrôle, on bloque, on masque par des subterfuges de plus en plus malsains, de plus en plus humiliants. Si on disait quelle est la valeur actuelle du travail français non qualifié, alors les gens voteraient eurosceptiques aux prochaines élections, ils refuseraient d’être mis en concurrence avec le travailleur Polonais à 773 euros. Or ils vont voter pour ce que l’on appelle la flexibilité, sans savoir ce que cela recouvre, cela recouvre la mise en concurrence de tous les travailleurs européens!

La suppression du SMIC est une opération « vérité ». Tout comme Raymond Barre a fait les opérations « vérité » des prix en son temps, après des décennies de prix bloqués ou faussés, tout comme on a fait un peu partout avec la suppression des subventions à l’énergie, des subventions au prix du pain etc.

Tout ce qui s’écarte de la « vérité » ne survit que par le mensonge et surtout la force. 

BRUNO BERTEZ Le Samedi  18 Avril 2014

illustrations et mise en page by THE WOLF

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34 réponses »

  1. Dans certain article, vous assommez les « kleptos » socialistes avec leur mondialisme cannibale pratiquement assumé et une dérégulation déguisée, et dans d’autres comme celui-ci, vous semblez,vous exprimer en faveur de l’offre et la demande sauvage au profit d’un marché concurrentiel non régulé nous nivelant tous, et les plus pauvres en premier, vers le bas et sans protéger les plus faible …. Vous prenez le problème du SMIC par le mauvais bout, il me semble, celui de la déflation que sa suppression provoquera inexorablement.

    Je ne comprends plus votre positionnement d’un article à un autre ! dans quelle direction allez-vous ?

    Ou alors je n’ai pas compris le sens de votre article ci-dessus.

    • Pour prendre une image qui vous aidera à mieux (nous) comprendre :

      Vous pouvez par nécessité et contrainte être amené à jouer au foot et cela même si vous n’en aimez pas l’esprit ni le fonctionnement….Vous pouvez aussi puisque vous êtes sur le terrain décider que vous serez le meilleur joueur pour tirer au maximum profit de la situation et moins en subir les effets négatifs c’est pourquoi vous allez essayer d’en connaitre toutes les règles et ficelles…

      Si vous êtes français vous allez juste décidez que désormais vous allez pratiquer le football avec les règles du rugby et là non seulement vous courez à la catastrophe et, sans cesse après la balle, mais en plus vous vous prendrez sans cesse des balles perdues qui n’arrangeront rien à votre locomotion sur le terrain…

      Tout est une question de cohérence : soit on refuse la mondialisation et Europe et l’euro et on y va franco à la russe, on dit Merde! …soit on en accepte les règles fixées par d’autres et on y va à fond aussi sans en masquer comme actuellement au bon PEUPLE tous les tenants et les aboutissants….On est pas rouge à l’intérieur et blanc à l’extérieur à la radical socialisme parce qu’à force de vouloir faire le grand écart, comme dirait mon ami Bruno et avant lui Georges, on finit par avoir mal aux coui… …

      En ce qui nous concerne notre choix est fait ! Nous disons simplement: faites le vôtre mais en connaissance de cause et sans vouloir b… la fermière tout en profitant du beurre gagné avec l’argent des autres…

      • Je comprends, mais votre choix est binaire, vous restreignez le choix de nos sociétés, sans penser qu’il est peut-être possible de concevoir le fonctionnement de nos systèmes sur des fondements encore à penser et à mettre en oeuvre.

        Je passe peut-être pour un utopiste, mais vouloir jouer et tirer profit des règles d’une mondialisation sur l’autel de la misère qui en fait son nid, est une impasse. Ce n’est plus une question de faire le grand écart ou non, mais celle de creuser un nouveau chemin qui nous sortira de là où nous sommes.

        L’incapacité de nos politiques à rénover, gauche droite, est l »engrais de cette abstention significative d’une attente des citoyens français d’un leadership salvateur et presque messianique . La décennie actuelle de la société française que nous vivons se meurt d’en être orpheline.

  2. Pourquoi recourir aux anciens prophétes , Trostsky , Marx , etc ….
    Alors que c’est goldmann sachs maintenant le prophéte .
    Il n’ y a plus rien à exploiter sans une baisse d’un tiers des salaires , selon eux .
    Ce sont les derniers à faire le travail de Dieu et à vouloir nous remettre au travail .
    Voilà enfin l’internationale socialiste , le libre échange non seulement atlantique mais pacifique , et une maison pour tous .

    • Il faut recourir aux anciens prophètes comme Marx, Trotski, Mises, Menger, Say, Hayek, pour comprendre comment on se fait mettre! Sinon on est condamné à être les victimes de gens comme ….DSK, Rocard, Valls et Gattaz.

  3. Bonjour,
    Si le smic est supprimé, qui va travailler pour 150 euros par mois (je prends le bulgare plutôt que le polonais, bientôt j’aurai l’ukrainien en référence) ?
    Déjà que beaucoup trouvent que les RMIstes se débrouillent mieux que le smicard de base, si on le paye encore moins que celui qui ne produit rien, il va y avoir beaucoup de RMIstes dans notre société , non ? Et une explosion du travail au noir, vu que la retraite, ce sera le minimum vieillesse là encore très supérieur au pauvre bulgare.
    Bref, je sais bien que nous sommes coincés financièrement, mais vous en avez vu beaucoup des employés de Renault accepter de travailler chez dacia en Roumanie pour 300 euros mensuels ? Non, ils ont préféré le licenciement.

    • Passer son temps à savoir qui du RMIste ou du smicard est le plus RICHE c’est un peu comme se poser la question de savoir qui du borgne sourd et muet ou de l’aveugle est le plus mal loti? C’est typiquement français mais cela ne crée pas beaucoup d’emploi…Face à une délocalisation les salariés n’ont pas le choix surtout avec pour la plupart des crédits sur dos: ils n’arbitrent pas ils prennent ce qu’ils sont en mesure d’obtenir dans le cadre d’un rapport de force qui leur est défavorable…Et pour rappel les allocs chomage c’est en moyenne 18 mois et une vie sans travail cela peut être long et parfois même très long!!!

      • Mon commentaire était plus dans le style « tout travail mérite salaire ». Si vous donnez la même chose (peu ou prou) à deux personnes, l’une qui travaille, l’autre non, alors à mon sens vous rompez ce postulat.
        Salutations.

  4. Je ne comprends pas en quoi supprimer le SMIC peut aider à un meilleur ajustement des salaires et des revenus du travail en général!: La valeur du travail est justement est minorée volontairement au profit du taux de profit. Nous savons pertinemment que les compétences d’un travailleur ne sont en règle général pas rémunérés (pour reprendre Marx) en fonction de la quantité de travail fournie mais en fonction d’une valeur utile qui est aujourd’hui très basse! La norme n’est pas de 1000€ mais de 300€ et est la résultante des forces de la mondialisation depuis le milieu des années 90. Le SMIC est donc ce qu’a obtenu la lutte sociale et traduit simplement la prise de conscience du travailleur de ne pas vouloir se faire dévaloriser par le rapport inégalitaire du profit sur le travail.

    • « Le SMIC est donc ce qu’a obtenu la lutte sociale et traduit simplement la prise de conscience du travailleur de ne pas vouloir se faire dévaloriser par le rapport inégalitaire du profit sur le travail. »

      Excusez moi du peu mais çà c’était avant la mondialisation et l’arbitrage international du travail car il y a belle lurette que le SMIC ne traduit plus en France qu’un moyen de pression à la baisse des salaires des classes moyennes tout en concourant à l’exclusion des plus jeunes et des moins qualifiés… De plus vous comparez des valeurs nominales, la réalité est moins rose en France car le SMIC ne sert même plus à la reproduction de la force de travail, car celle ci est pléthorique… franchement qui peut vivre décemment en France avec un SMIC? Plus personne…Alors si c’est çà le produit du rapport de force entre le travail et le capital m’étonne pas que les syndicats français aient aussi peu d’adhérents! et ne servent plus à protéger que les rentiers du boulot!

      • Les salaires en France ne reflètent absolument pas les compétences professionnelles tant vers le bas (SMIC, CDD, stages déguisés, etc) que vers le haut: une rémunération élevée n’est fonction que d’un diplôme limitativement reconnu valorisant pour l’employeur (grandes écoles d’ingénieurs, HEC/ESSEC, ENA) voire d’une recommandation/cooptation. Où est le jeu du marché dans ce cadre? Il y a un certainement un jeu mais de dupes..

        • Bien d’accord avec vous il n’y a pas de marché l’emploi en France on oscille entre de l’emploi subventionné, aidé ou assisté et de l’emploi issu des réseaux d’influence ou plus encore de l’emploi servant à de la monnaie d’échange pour du clientélisme électoral…Le tout sur fond permanent de chantage à l’emploi!
          S’il y avait un vrai marché de l’emploi la mondialisation, le libre échange et l’Europe apparaîtraient alors pour ce qu’elles sont des marchés de dupe…et on se débarrasserait vite fait d’un certain nombre d’enfumeurs…

    • Marx n’a jamais proféré l’ineptie que vous rapportez, vous faites injure à son génie.

      Essayez d’étudier, ce que vous n’avez visiblement jamais fait, le processus d’extraction de la plus-value.
      Marx est l’un des penseurs les plus géniaux qui ait existé et si Mélenchon l’avait lu, il ne pataugerait pas aussi lamentablement …

      Aux USA, une Université, Amherst, continue et prolonge remarquablement les travaux marxistes. Les spécialistes Français, se sont tellement fourvoyés dans leur engagement politique en faveur de l’URSS d’abord, puis de la Chine, qu’ils sont déconsidérés et rentrés dans leur coquille. Ils n’ont plus, si on excepte Lordon ou Badiou qui travaille avec Médiapart, d’influence.

      Si Marx n’avait pas voulu aller au-delà de ce que son travail permettait, il serait encore reconnu comme un génie. Malheureusement, il a voulu « engrosser » la classe ouvrière d’une mission révolutionnaire qui a donné le fascisme soviétique et c’est ce qui a dévalorisé son œuvre.
      Seuls le matérialisme historique et la dialectique matérialiste permettent de rendre compte des phénomènes auxquels nous assistons, comme la financiarisation et la crise actuelle par exemple ou encore comme l’extinction de la démocratie concrète.

      Tant que vous y êtes, je vous conseille aussi , pour comprendre le comportement des américains et des vassaux européens dans l’affaire de l’Ukraine et l’extension de l’Otan , d’étudier le chef d’œuvre de Lénine  » l’impérialisme, stade suprême du capitalisme ».

      Le processus d’extraction de la plus-value et donc de l’exploitation n’est ni conscient ni volontaire. Il résulte de la transformation en marchandise de la force de travail et ensuite de l’échange des marchandises sur un marché, échange qui se fait selon des valeurs d’échange lesquelles perdent leur rapport direct avec le travail contenu.
      La lecture du premier livre du Capital vous suffirait pour comprendre cela. Hélas la compréhension du livre I du capital n’est accessible que si on a lu, avant, les « écrits philosophiques » de Marx.

      Ce qui explique que les gens de gauche y compris communistes disent n’importe quoi. Ils ne travaillent pas et quand ils travaillent, comme Herzog, alors ils passent de l’autre côté, pour le fric. L’ancien penseur du PC est en effet le nègre de Barnier, le commissaire UMP!

      La pensée se perd au profit d’une vulgate simplifiée et malheureusement fausse.

      je précise que le monde moderne ne se comprend que par l’étude complémentaire des économistes Autrichiens qui eux, ont creusé cette notion de valeur d’échange et ont compris que la valeur à une double, voire triple nature, reliée au désir et à l’ordre symbolique qui prévaut dans la société. Donc lisez aussi Menger

      • @Philia

        Mon développement est adressé à Philia, qui mélange les analyses superficielles, du type spontex avec l’analyse scientifique.

        La disparition du dernier grand penseur de l’ultra-gauche, Daniel Bensaid laisse un trou béant. Il existe encore des gens bien qui pensent comme Picquet, mais ils s’adressent à un public confidentiel.

        Picquet est allé à la soupe de Mélenchon c’est dommage.
        Seul actuellement, le NPA de Besancenot a une analyse cohérente et je lui tire mon chapeau.
        Je ne suis pas du même bord, car je récuse l’Etat et je considère que le seul combat qui vaille est la liberté, mais je m’incline devant leur cohérence.

        J’invite tous les lecteurs à travailler, à réfléchir, c’est le but de ce média que de vous inciter à penser par vous même alors que la tyrannie du système repose sur l’incitation à utiliser les prêts-à-ne- pas-penser.

        Nous ne vendons rien, mais ce n’est pas pour cela que vous ne devez pas payer de votre personne. Vous devez payer en termes d’effort. Ce média est gratuit en termes d’argent et de monnaie, mais il est très coûteux en termes d’effort pour y accéder pleinement.

  5. la loi Dufflot est aussi une escroquerie… pour deux raisons. La 1ère raison c’est l’obligation qui est faite aux communes de construire du logement social… la loi SRU n’avait pas besoin de cela. On sait que les communes conservent un nombre important de logements en vacance pour réguler le prix du marché de la location notamment en raréfiant l’offre. Augmenter le nombre de logement (l’offre) alors que dans le même temps on raréfie le produit… c’est un non sens où alors cette loi n’a qu’une visée comptable : faire de la croissance par l’investissement public.

    2me raison : la loi dufflot portant sur la défiscalisation au profit des investisseurs… ces niches fiscales du type Périssol… on en connait les rouages et c’est une simple honte que Bercy finance le patrimoine des gros contribuables… suppression aussi de tout ça.

    Quand aux honoraires de location des agents immobiliers, tout travail mérite salaire, mais pour connaître aussi ce milieu professionnellement et à titre personnel, je pense les bailleurs (très souvent des retraités, la génération enfants gâtés)… ne s’en laissent pas compter…

    Au moment de la fixation du loyer, les bailleurs intègrent toujours la rémunération qu’ils devront à leur gestionnaire. Là aussi, on a une des causes de la hausse des loyers et comme les honoraires de locations se calculent sur le loyer (qui inclue les honoraires de gestion), on en arrive à des situations qui montent crescendo… l’effet boule de neige en quelques sortes.

    Bref, là aussi il y aurait tant à dire… Syndic, gestionnaires de biens, etc… cette profession contribue largement la bulle immobilière. J’en veux pour preuve votre mécontentement face à la politique…

    On n’est jamais satisfait quand on dépend d’un autre.

  6. Que je sois d’accord ou pas avec certains articles de Bruno,est secondaire
    C’est un Homme Libre
    comme Charles Sannat (Le Contrarien)
    est aussi un Homme Libre

    Je m’appelle Jean-Pierre Forrez de Castelnau d’Aude 11700
    Et je suis UN HOMME LIBRE
    Pour la Liberté d’Expression
    pour LA FRANCE…MON PAYS
    pour notre IDENTITE
    Je suis un d’entre vous et j’assume tous mes propos
    et ne juge personne

    • Pour parler du SMIC
      qui initialement s’appelait SMIG
      Salaire …minimum GARANTI
      Nous vivions une autre époque
      par rapport à la robotique:le moyen âge
      La seule solution d’avenir est d’opérer de 2 manières complémentaires
      1ère partie
      Une Loi votée par Référendum par
      LE PEUPLE SOUVERAIN enseigné sur le sujet
      Les Brevets ….protection industrielles abrogées quand cette protection pour les propriétaires de ces brevets affament l’ensemble des populations
      Qu’ils puissent tirer un profit raisonnable :soit
      au delà,c’est répréhensible
      car les recherches ont été permises grâce aux infrastructures du pays et nos impôts
      car il faut remonter à l’enfance de l’individu
      Chacun apporte un peu et reçoit beaucoup de la NATION
      ceci est vrai pour chaque nation,mais mettons de l’ordre chez nous
      La Robotique est en passe de nous remplacer
      2ème partie
      NATIONALISATION-REQUISITION des unités majeures TOUT robotique
      pour que les bénéfices ,après indemnisation raisonnable des propriétaires
      servent à fournir un socle de revenu pour tous induisant toutes allocations
      La Charte des Droits Universels de l’Homme le stipule
      Le Droit à une vie décente….La Nation a en charge d’assurer un travail à chacun
      Le développement réaliste se débattra sur une multitude de forums
      CHANTIER PRIORITAIRE
      Pour une vie plus confortable
      le travail disponible et partagé le permettra
      Le temps dégagé par chacun permettra à des idées nouvelles de se développer
      Les ressources minimum -maximum ne doivent dépasser 1 à 10
      75% des métiers de l’avenir n’ont pas encore été inventés
      et le Français est inventif,créatif
      j’en suis un exemple dans une vie d’obstacles permanents

      (à développer pour des cas particuliers Foot-Ball où les salaires ont une durée de vie ..éphémère)
      mais avec une population enseignée aux référendums elle saura se montrer raisonnable,compréhensive et HUMAINE

      Donner un peu d’AMOUR à tous les Français qui se désespèrent
      et ils se chargeront de construire une société équitable
      Evidemment 15 % des Français vivent dans un confort insolent immérité
      on ne peut compter sur leur compréhension
      alors qu’ils vivent de nos privations
      MAIS LE VOTE DU PEUPLE SOUVERAIIN
      donc DU NOMBRE FAIT LOI
      Reste à l’ENSEIGNER OU LA COMBATTRE
      J’ai FOI en mon pays et en les Français
      Avoir la tête dans le sac ne veut pas dire être idiot
      Laissez leur reprendre leurs esprits et leur souffle
      Et NOUS REBÂTIRONS NOTRE PAYS EN RUINE

      SMIC …ou pas
      c’est un cataplasme sur une jambe de bois
      NOTRE AVENIR EST A CONSTRUIRE SUR DES BASES NOUVELLES
      Et toutes les ENERGIES doivent s’y atteler D’URGENCE
      Un peu d’AMOUR
      C’est si simple!

  7. Ben personnellement je dis merde à l’Europe, l’euro, la mondialisation et j’en passe et des meilleurs, bref je refuse de participer à cette compétition dont les règles « mouvantes » sont fixées au gré du jour et bon vouloir par certaines (pour ne pas citer de noms) puissances économiques et financières un peu comme dans le patinage artistique c’est beau, c’est gracieux puis la note tombe en fonction non du patineur où de la patineuse mais de la puissance du drapeau à l’instant T avec arrosage en sous main….

    Pour revenir au SMIC comme la nature a horreur du vide ne pas oublier les temps partiels qui dans les emplois de service sont légions un 80 où 100 heures d’un SMIC c’est le pied ! ha oui faut préciser que ce sont les socialistes et leurs célèbres slogans : pour un petit tour de présidentielle : « je partage mon travail vive le temps partiel et cerise sur le gâteau Me Aubry et les 35 heures que du bonheur » ! …….

  8. Rien de tel qu’un praticien comme vous pour faire ressortir l’imbécillité du refus des prix de marché et la caractère anti économique des prix imposés. Seule la vérité des prix résultatnt de la confrontation des offres et des demandes sur un marché permet ce que l’on appelle le clearing.

  9. Un exemple concret, historique.

    Je suis allé en Croatie, juste après la « libération » du pays de l’emprise communiste. Il y avait des marchés, avec des étalages côte à côte, ils vendaient tous la même chose, au même prix.

    Je m’en suis étonné auprès d’un des marchands: il m’a répondu, mais c’est « LE PRIX », sous-entendu, c’est le prix que l’on nous imposait avant, dans le cadre de l’économie dirigée. J’ai entrepris de lui expliquer que LE PRIX cela n’existait pas. Aucun prix ne tombe du ciel, comme un absolu.

    Je lui ai expliqué que le prix c’est ce qui résulte de la confrontation de l’offre et de la demande et qui faisait que le vendeur et l’acheteur étaient tous les deux contents, satisfaits.

    Par ce biais je lui ai permis d’approcher la notion complexe de ce que l’on appelle le clearing. Il ne comprenait pas, ce n’était pas dans sa culture, dans sa culture : les prix tombaient du ciel, c’est à dire qu’ils étaient le résultat de la volonté de quelques imbéciles dans un bureau.

    Je n’ai réussi à lui faire toucher du doigt cette importance du prix de marché que lorsque j’ai eu l’idée de lui dire, mais, au fait, vous n’avez presque rien sur votre étalage. Vous n’avez pas le dixième du vendeur le plus pauvre en Occident libre. Il m’a dit oui, je sais.
    C’est alors que j’ai fait le rapprochement qui lui a tout fait comprendre, en lui disant , si vous n’avez pas des marchandises, c’est qu’il y a pour vous pénurie, elles sont rationnées et réservées aux riches de la Nomenklatura. Il m’a dit oui. Et vous pensez que c’est bien lui ai-dit? Non a-t-il répondu!

    Eh bien si vous étiez en économie de marché, vous auriez toutes ces marchandises, elles ne seraient pas rationnées ou réservées autoritairement aux politiciens, elles auraient un prix et à ce prix, vous pourriez choisir de les acheter ou de ne pas les acheter. Vous pourriez exercer votre choix, manifester votre demande et vos désirs.

    Je peux vous assurer qu’il a compris. Mais il a fallu passer par le lien entre le marché, le prix, le rationnement et l’affectation autoritaire.

    • Oui mais ça c’était avant !….maintenant c’est un choix qui arrive de toute la planète à des prix imbattables vu les procédés industrielles d’exploitation (cout du travail et système d’enrichissement de la terre) bien entendu cela fait le bonheur des marchands et des chômeurs/consommateurs .;;;

      Avant la révolution on avait un prix planché pour les biens alimentaires, il constituait du revenu médian d’une journée de travail (par exemple dix sous) par rapport au prix du panier journalier pour subsister ainsi par exemple le pain considéré comme faisant parti du panier de subsistance avait un lui aussi un prix planché vous pouviez vendre plus bas mais il était interdit de dépasser le prix fixé, il faut dire qu’à l’époque la famine était annonciatrice de Jacquerie très violente, la spéculation sur le blé était d’ailleurs considérée comme un crime de lèse majesté ce qui vu la pratique de mise à mort en place de grève devait en dissuader plus d’un mais ça aussi c’était avant …..

  10. Supprimer le SMIC correspond bien à partager un gâteau en des parts de plus en plus petites non ! c’est donc bien l’aveu d’un système globale qui tend à disparaitre. Il est grand temps de faire table rase et de repenser nos modes de fonctionnement , et ce, avant que tout cela se termine par la loi du plus fort, celles e la jungle …. Mais non on insiste toujours à recoller des morceaux.

  11. Je comprends votre point de vue mais il est complètement dépassé. En effet le libéralisme, la liberté d’entreprendre, du marché etc., tout cela c’est bien, le seul problème c’est qu’on est au 21e siècle : les robots et les automates prennent de plus en plus le travail aux humains. D’ailleurs le capitaliste fait fabriquer maintenant en Asie ou ailleurs où la main d’oeuvre est la moins chère possible et dans des usines flambant neuves pleines d’automates…
    Ce qui veut dire qu’un chômage structurel de plus en plus important s’observe partout dans le monde.
    Autre problème, l’énergie et les matières premières qui s’épuisent …
    Si vous supprimez le SMIC cela ne résoudra pas le problème économique mondial qui est énorme, ENORME. Celui-ci vient de la techno-science et du matérialisme.

    verdict : La mort

    Dès qu’un animal sauvage, libre, entre en contact avec les humains, les autorités veillent : L’animal doit se faire petit, petit sinon gare à lui :
    On l’exterminera par tous moyens au moyen d’une propagande élaborée par nos « élites expertes », destinée au peuple : ils transmettent des maladies, ils sont dangereux, ils détruisent les cultures, etc.
    Et on tue, tue , tue les : Pigeons, sangliers, gibier, oiseaux gêneurs, renards, ….. Une symphonie de destruction.
    Savez-vous pourquoi les animaux sortent la nuit? La nuit l’Homme dort
    On en vient à systématiquement tuer toute forme de vie, plante ou animale, rurale ou urbaine, si elle ne rentre pas dans les clous de la société matérialiste et utilitaire. Une civilisation tuant à grande échelle est née. C’est l’enfer anthropique.

    LA VIE USINE

    Les finalités du traitement des parcelles agricoles sont inquiétantes, puisqu’il s’agit de stériliser totalement le sol sur une épaisseur de quelques dizaines de centimètres, afin qu’il n’y ait plus aucune mauvaise herbe, plus aucun insecte, plus aucun champignon, plus aucun ver de terre qui vienne nuire à la production. On détruit toute vie du sol, ce dernier ne servant plus que de substrat inerte.

    Civilisation en devenir

    Création d’un univers machiniste et électronique coupé des anciens espaces dits naturels. Disparition des animaux sauvages systématiquement tués. D’énormes quantités d’animaux sont élevés pour être mangés, niant leur être en soi, animal-machine, ressource, camps de torture.
    L’humain devient une simple ressource, comme l’animal-machine, dans une course à la puissance que se font quelques individus pour contrôler la sphère des esclaves-consommateurs. Des guerres gigantesques avec d’innombrables morts apparaissent entre groupes d’individus.
    Le monde devient une tyrannie technologique où règnent les automates contrôlés par un petit nombre d’individus qui cherchent à échapper à l’autre forcément dangereux. On observe une montée irrésistible de l’esclavagisme technologique basé sur un hypercapitalisme.
    Un monde sans liberté et sans espoir.

    • Lisez, je n’ai jamais dit que je voulais supprimer le SMIC! Ce que je dis c’est qu’un salaire minimum fixe est incompatible avec une économie mondialisée et un espace économique européen unifié. C’est tout différent. je fais ressortir une contradiction insoluble entre un salaire minimum fixe et un marché mondialisé des marchandises.

      Je soutiens que si on avait demandé aux citoyens de s’exprimer clairement sur ce choix de la libre circulation des marchandises en leur expliquant que l’on risquait de perdre la maitrise de la rémunération du travail, ils auraient peut-être hésité à donner leur accord à la mondialisation et àl’espace unique européen.

      A fortiori si on leur avait expliqué que si on maintenait les salaires au dessus du prix du marché mondial cela entrainerait un chômage structurel considérable . A fortiori si on leur avait annoncé que ce chômage allait conduire à rogner les retraites, les soins de santé, l’éducation des enfants etc

  12. Je veux bien tout ce qu’on veut sur le smig . Vos arguments se tiennent . Quoique dans le contexte où nous sommes on devine ce que çà va donner la suppression du smig , déjà qu’un tas de jeunes travaillent pour rien parce que ‘stagiaires’ .
    Il y a un hic de taille qui n’ai jamais évoqué . Non le marché du travail n’est pas un marché comme un autre . Pourquoi parce que faute d’une forte épargne ou la possibilité de vivre autrement , celui qui vit de la vente de son travail n’a pas le choix en période de chomage , avec des traites à régler , une famille , etc ….
    Autrefois les riches Florentins acquérait des maisons à la campagne avec tous le nécessaire ( jardin , bois , etc …) pour s’assurer en cas de crise , peste ou choléra .
    On est loin de cela . La plupart des gens n’ayant plus accés à la terre pour se loger , se nourrir , se chauffer ( en dehors du marché) sont complétement dépendants du marché . Donc c’est une incidente : le marché du travail ne peut étre séparé de celui dit ‘du
    logement ‘ . Ni de celui plus général de la monnaie méme en ‘autoproduction’ on ne peut ignorer la monnaie , du fait qu’on ne peut tout autoproduire .

  13. Je devrais être en colère, je ne le suis pas.

    Je devrais être triste, je ne le suis pas.

    Je devrais être pessimiste, je ne le suis pas.

    Je devrais être alarmiste, je ne le suis plus.

    Oui, à en lire certains commentaires, les fossés sont incontournables.

    Monsieur Bertez nous livre des réflexions d’une évidence et pourtant les réactions, ici ou ailleurs, restent à côté de la plaque.

    Prenons un simple petit exemple : « tout prix fixé a priori est un non-sens, puisque cela équivaut à mettre du fixe sur du variable. »

    Depuis combien de temps cette situation fausse le problème ? plus de 40 ans d’erreurs et voilà le résultat, du pour ou du contre avec les extrêmes et les demis mesures.

    Stop ou encore ? Le problème monétaire actuel est devenu tellement inextricable, que l’absurde en devient sa seule valeur sûre ! La zone EU s’autodétruit pour conserver le fruit de son mal: l’€ !

    Alors oui, les politiques continuent de fossoyer le débat. Oui, les banquiers ont leur part de responsabilité. Oui, la finance continue sa dérive. Oui, l’économie n’est plus en phase avec le développement et l’essor de nos sociétés.

    Oui, la richesse d’un pays, d’un État, d’une Nation, d’un citoyen,…repose sur des valeurs variables au point ou l’adaptation nécessaire à la survie est devenue aujourd’hui ingérable ! Parce qu’un prix c’est variable. Sinon, il n’y a plus de valeurs, ni dans la monnaie, ni dans l’Or, ni dans le travail, ni dans quoi que ce soit…

    La confrontation, les conflits d’intérêts, les violences tant redoutées deviennent l’évidence. L’euro, à lui seul, entraîne son petit monde par le fond, sauf pour les vrais coupables qui sont déjà aux abris et prêts à reprendre la relève.

    Les jeux sont déjà faits ! Que vous le comprenez ou pas n’a que peu d’importance. La transition, le passage d’un équilibre à un autre se joue de nos considérations et s’organise. Un passage en force brut comme à l’accoutumée avec son lot de diversions pour brouiller un peu les pistes.

    Et ça marche !! Le moi je président, par exemple, qui n’a jamais eu de force dans l’opposition, en a encore moins actuellement, mais il est toujours là sans plans d’attaque avec son équipe de combattant du vide et de la dérision. Mais le pauvre, il n’y peut rien, il n’a pas été formé pour affronter sa bêtise. France, tu meurs par la bêtise, comprenant notre ignorance et le refus d’assumer nos pertes.

    Rassurez-vous, le SMIC va très vite devenir le dernier de vos soucis…

    Oh , bien sûr, tout sera tenté pour reculer les échéances. Un trillion supplémentaire par ci, et puis un autre et puis la ruine pour tous… Faute d’avoir laissé les fous nous gouverner et diluer les valeurs comme une vulgaire donnée. Clap-Clap et fin.

    • Ce n’est pas parce que le monde économique tel que l’on connait et ce depuis la fin de la deuxième guerre mondiale va s’arrêter que l’on ne doit pas discuter justement de l’après car assurément cela ne va pas être la fin du monde mais d’un système économique qui va laisser place à un nouveau système. On est tous ici à peu près d’accord sur les causes on voit tous aussi ici qu’elles vont être les conséquences (peu réjouissantes il est vrai) on peut quand même discuter sur un nouveau système ! quand même !….

      Et donc pour en revenir après la ruine vient de nouveau le travail puis la croissance ! je pense que le travail est la base de tout en cela notre système économique devrait être basé sur le travail d’où les prix de première nécessité basé sur une journée de travail (le cout de la vie).

      Si ma mémoire ne me fait pas défaut il y a un pays qui a mis le système étalon-travail en vigueur dans les années 30, il est vrai que ça c’est mal fini pour lui mais pas pour cette raison car économiquement de 6 millions de chômeurs il réussi en quelques années à en remettre plus de 4 millions au travail de quoi faire pâlir nos dirigeants actuels…..

      • @lephil,

        « on peut quand même discuter sur un nouveau système »

        Cela s’appelle refaire le monde, et nous n’y sommes pas. De plus, le fond est plus que très bien analysé sur ce blog, et j’en ai copié quelques extraits mémorables pour les ressortir un jour ou l’autre.

        La valeur travail, puisque c’est cette là qui semble vous préoccuper est devenu une variable d’ajustement dans une logique globale mondialiste et ce depuis au moins les années 80! ce n’est donc pas nouveau.

        Ce n’est pas le travail qui crée la richesse. C’est ce que nous créons, produisons, exportons….

        Les enjeux actuels ne sont pas l’emploi. Le chômage n’est qu’une conséquence de notre mode de fonctionnement. Rien de plus, rien de moins. Une entreprise n’est pas là pour créer de l’emploi, ce n’est pas son rôle. Et demain la robotisation sera plus dévastatrice sur l’emploi qu’aujourd’hui, c’est déjà acquis !

        La valeur travail devrait prendre ou retrouver une autre dimension, mais ce n’est pas la direction prise et je le déplore tout comme vous. Mais mesurons-nous les rapports de forces qui définissent les politiques actuelles ? Croyez-vous que les syndicats ou même un président puissent influencer ces logiques. Si vous répondez oui, vous n’êtes pas au bout de vos surprises…!! Déjà qu’Obama n’y peut rien, alors un pays en faillite comme la France !!

        Alors, le peuple ? Il est désarmé et pas encore affamé. Les écuries sont à nettoyer, les chevaux à dompter, les charues à reconstruire… Bonne chance à vous.

  14. waow sujet sensible = beaucoup de commentaires.

    Non seulement je souscris à l’analyse mais je me permettrais de l’étendre. La France est un musée à ciel ouvert car de trop nombreux secteurs sont fermés à la concurrence et au marché même quand on se propose de lui appliquer des règles appliquées avec équité.

    Il n’y a pas que le travail ou l’immobilier qui sont sortis de la logique de sélection des meilleures pratiques humaines par le marché, quelques exemples aux conséquences invariablement les mêmes et néfastes :

    – Culture : On y pratique la préférence nationale chère au FN et les acteurs lui crache dessus… A ne rien y comprendre!
    – Santé : Les labos mangent dans la main de l’état qui rembourse aveuglement avec sa sécu communiste et en fixant les prix => Corruption cf Aquilino Morelle et Jérôme Cahuzac sans parler des vaccins de Bachelot pour la très méchante Grippe A.
    – Taxis et toutes les professions à numerus clausus : Organisation de cartel, pénurie qui se traduisent par un service dégueulasse et cher. Les VTC c’est vraiment la solution politique typiquement française, au lieu d’introduire et consacrer les bienfaits de la concurrence par la grande porte, on le fait en cachette par la fenêtre, trop peu, trop tard.

    Dans ces conditions, 50 milliards ou pas, Hollande ne fera jamais baisser le chômage, plutôt que de se faire battre minablement en 2017 ou de se résoudre à ne pas briguer un second mandat, qu’il démissionne. Sa phrase choc après moins de 2 ans d’exercice du pouvoir est une pitrerie navrante. Merkel a été réélue en disant que le SMIC allait du chômage en Allemagne, Thatcher avec 3 victoires consécutives tient le record.

    Nous avons pire que des nuls comme politiciens en France, des pleutres.

    Cdlt

  15. J’ai oublié aussi le cas de la presse : Subventionnée pour qu’aucun titre ne coule, elle dit bravement la même chose partout. Les français ont peur de la destruction créatrice de Schumpeter. Une boite ne peut pas mourir… Et pourtant tenir en vie à bout de bras des canards boiteux est un coup porté à tous les autres, un coût lourd de conséquence. On préfère illustrer le commentaire de Reagan sur le socialisme :

    taxer ce qui bouge, réglementer ce qui bouge encore et subventionner ce qui ne bouge plus.

  16. on résume… « Mettre un prix fixe sur une variable, ça ne tient que par le mensonge ou la force ».

    ça me rappelle la législation sur le prix de la baguette…. 1€ la baguette de 230 gr.. (c’est la loi) puis un jour on découvre qu’on nous a menti et que la baguette ne fait plus que 200 gr…. (sic) et pourtant on est obligé d’acheter notre pain…

    Marrant comme on traîne nos pensées même à la boulangerie… c’est dire si ça me turlupine… 🙂

    Mais bon, en vrai………j’y suis allée pour acheter des gâteaux… :p

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