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L’Edito spécial du Samedi 26 Juillet 2014: Du lèche-botte blues aux supplétifs Par Bruno Bertez
Pour rendre les lecteurs réceptifs à un texte, nous avons l’habitude de planter un décor. Pour les rendre sensibles à nos développements, nous considérons qu’il faut créer un état d’esprit, une ambiance. Il faut les plonger dans le même monde que celui dans lequel nous étions plongés au moment de l’écriture. C’est pour cela que les titres de nos papiers sont importants. Ils signalent, ils balisent et pourquoi pas, ils conditionnent en inscrivant nos propos dans un registre.
C’est pour cela également que les illustrations, les animations, et enrichissements font partie intégrante de notre production.
Pour le présent article, nous avons hésité. Dans un premier temps, nous nous sommes orientés vers l’ambiance du fameux « lèche-botte blues » d’Eddy Mitchell. L’humour et le dérisoire du texte de cette chanson nous semblaient exprimer quelque chose et nous vous conseillons de la réécouter.
A la réflexion cependant, il nous est apparu que ce texte, malgré ses qualités, était insuffisant. Il n’exprimait pas le nauséabond et le tragique qui ont inspiré notre écrit.
L’association d’idées s’est faite naturellement et, peu à peu, les images du film « Papy fait de la résistance » se sont imposées à notre esprit. C’est un film terrible. Derrière le comique, derrière l’art de celui qui a fabriqué le film et le génie des acteurs, il y avait quelque chose de pathétique. Le personnage qui s’est imposé est celui de Gérard Jugnot, ce milicien, ce collabo misérable, assassin, dangereux. Il devance ce qu’il croit être les souhaits de ses maîtres. Il fait des dégâts considérables, mais en dernière analyse, il n’est qu’un personnage falot qui échoue dans tout ce qu’il fait.
Ce personnage de Gérard Jugnot est en quelque sorte le trait d’union avec notre premier cadre, celui du lèche-botte. Le lèche-botte, non seulement est soumis à ses maîtres, il est leur supplétif, mais en plus il veut devancer leurs souhaits, en faire plus, faire du zèle. Il est ridicule et, bien sûr, il échoue dans toutes ses interventions.
Ne prenez surtout pas, et jamais, nos propos comme des attaques contre les personnes. Ce qui est en cause, ce sont les symboles, ce sont les représentations. Vous aurez compris que le lèche-botte blues et que le Jugnot de notre texte, ce n’est pas la personne de Hollande lui-même, c’est le rôle qu’il joue, c’est la représentation qu’il incarne.
Nous l’avons souvent dit, pour réussir à traverser l’épaisseur du crâne humain, il faut quelquefois choquer, caricaturer, il faut aller à l’essentiel, en grossissant le trait et c’est ce que nous faisons ici.
Le présent texte n’a de sens que pour ceux qui ont lu les épisodes précédents. En particulier le texte du début du mois de mai intitulé « Comprendre la politique étrangère américaine pour s’y opposer… pour le bien de tous ». Pour voir le fil conducteur, il faut aussi lire ce que nous avons écrit sous le titre: « Un jour ou l’autre, il faudra qu’il y ait la guerre, on le sait bien ».
Un fil conducteur traverse toutes nos analyses, aussi bien géopolitiques que politiques, que sociales, ou morales. Ce fil conducteur est tracé de la façon suivante : en 2008, le Système mondial a buté, il s’est heurté à un mur. Ce mur, c’est celui de l’excès de dettes qui avait été constituées tout au long de la trentaine d’années précédentes ; tout au long d’une mondialisation faite sous le signe de la finance, d’une mondialisation dans laquelle les Etats-Unis se sont empêtrés dans une contradiction entre le beurre et les canons, entre la coopération et l’unilatéralisme, entre la concertation et la confrontation.
Nous soutenons que les Etats-Unis ne veulent pas lâcher l’imperium et que, depuis deux ans, ils ont pris conscience du fait qu’il fallait faire un choix.
- -Ou bien accepter un monde multipolaire, accepter que des rivaux stratégiques deviennent des partenaires, accepter de partager et de construire ensemble.
- -Ou bien, autre branche du choix, imposer encore plus l’ordre américain, renforcer l’ordre ancien, attirer à soi les ressources réelles grâce au seigneuriage, maintenir le niveau de vie de leur peuple au détriment de celui des autres, et, en même temps, continuer de dominer le monde.
La deuxième branche de ce choix, c’est la fuite dans l’hégémon. Une fuite qui brise le consensus international. Une fuite en avant qui fait des gagnants et des perdants. Nous avons tenté de montrer que ce choix de la fuite en avant par la force, par le contrôle, par les écoutes, par le lawfare, puis le warfare était le choix de ceux que l’on appelle les néo-conservateurs. Nous vous renvoyons à notre article sur ce sujet et son analyse. C’est le choix qui se formule : « ça passe ou ça casse. Ils acceptent ou je les piétine, seule la force compte, les Nations Unies, on s’en fiche. Ce que pense la Communauté Internationale, aussi ». C’est le choix bien entendu de celui qui est temporairement le plus fort, mais qui est aussi le plus cynique. Avec ce choix, on sort d’un monde où le plus fort a des responsabilités et on entre dans un monde où il a des intérêts.
Ce choix ne concerne pas que les Etats-Unis. Il constitue une mise en ordre du monde : les bons d’un côté, les mauvais de l’autre. Car il force à l’alignement, bon gré, mal gré. C’est le fameux « celui qui n’est pas avec moi est contre moi » qui avait déjà été très bien formulé par l’équipe de George Bush. C’est un choix binaire, il y a ceux qui sont avec, et ceux qui sont contre. Un monde en noir et blanc, dans lequel le plus fort a le droit d’accoler les couleurs et de coller les étiquettes.
Les choses n’apparaissent pas aussi clairement que nous les formulons parce que les comportements sont brouillés par les déclarations contradictoires, par les gesticulations. Ce n’est qu’avec le temps que la réalité historique se décante.
Il ne faut pas que les citoyens se rendent compte clairement de la voie dans laquelle on les entraîne. Cela pourrait faire débat. Elle est pourtant simple cette voie et, ce qui est étonnant, c’est que personne ne la formule.
D’un côté, il y a les richesses mondiales, c’est l’actif du Système. C’est le gâteau à se partager. De l’autre côté, il y a le passif mondial, c’est-à-dire les droits de tous ceux qui prétendent au partage. L’excès de dettes pris au sens large, c’est un excès de promesses, un excès de droits. Ou pire un excès d’ayants droits. La doctrine « néo-conservateur », consiste à dire pour rétablir l’équilibre entre les richesses et les droits des prétendants au partage, il suffit de détruire les droits des prétendants les plus faibles. Il suffit de détruire les droits des plus faibles, de les mater, de les prolétariser.
Ceux qui auront eu la perspicacité de se rallier au plus fort auront la chance de participer au partage des richesses. Ceux qui seront « contre » seront laminés, plongés dans le grand retour en arrière.
Le monde est divisé en deux. D’un côté, ceux qui ont accumulé des dettes et qui devraient normalement se serrer la ceinture pour les rembourser et, de l’autre, ceux qui ont accumulé des créances et qui, normalement, au fil du temps, devraient avoir un droit de prélèvement accru sur les richesses mondiales à titre de remboursement. Le grand combat qui est engagé, c’est ce combat qui consiste à profiter de la force militaire, de la force culturelle, technologique, pour maintenir son statut privilégié et refuser par conséquent de se serrer la ceinture. La doctrine néo-con ne reconnaît ni les responsabilités globales des USA, ni même leurs dettes. Ils considèrent que les dettes n’en sont pas, et qu’en fait ils représentent une sorte de tribut que le monde doit payer « en échange du monde que les Etats-Unis ont fait ». C’est un peu le même raisonnement, élargi, que celui qui a prévalu au moment de la guerre froide : les USA assurant la défense du monde libre, et ce monde libre refusant de payer pour sa sécurité, alors les USA sont légitimes à prélever un tribut. C’est l’origine objective du seigneuriage monétaire.
Des pays comme la France ont maintenu pendant très longtemps une position non alignée, héritage de De Gaulle, que Mitterrand, sous l’influence de Védrine, n’a pas véritablement remis en question. Mais cela, c’était avant, avant la crise. Hollande a été élu sur des déclarations, un peu vagues, de positions de continuité, mais quelques mois plus tard, comme en matière économique, il a fait volte-face : il a chaussé les bottes américaines encore chaudes de Sarkozy. On l’a oublié, mais Sarkozy a hésité. Au plus fort de la crise, pendant quelques semaines, peut-être faute de bien comprendre, il s’est opposé aux Américains en soutenant la position des BRICS et de la Chine qui faisaient pression en faveur de réformes du système monétaire international. Mais cela aussi, c’était avant. Et puis il ne faut pas oublier que Sarkozy s’est fait pardonner son incartade contestataire gare à son zèle en Lybie ! Il a mis les bouchées doubles.
Une Europe mal conçue, une monnaie déflationniste taillée pour d’autres, ont peu à peu érodé la position française. La crise de 2010 de la dette souveraine européenne a précipité les glissements atlantistes.
La faiblesse du système français fait, qu’avec l’aggravation des déséquilibres provoquée par la crise bancaire, il a fallu choisir. La lâcheté qui a consisté à ne pas oser affronter la crise bancaire et à refuser de faire une opération vérité, cette lâcheté, cette courte vue, ont fait de la France un pays privé de sa souveraineté. Passez-nous l’expression, la France est un pays tenu par les c……es de sa finance et de ses banques. Elle a besoin, pour ne pas sombrer, d’un taux des OAT à 1,5%. A 4%, elle saute. Elle a besoin que L’Etat et ses banques puissent se refinancer.
La politique allemande n’a rien arrangé. Ils ont refusé de payer le prix qu’ils auraient dû payer pour le maintien de l’euro. Ils ont voulu, sauf quelques entorses, en faire supporter le prix aux autres, aux faibles ; lesquels ont ainsi signé leur déchéance et leur déclin de long terme. L’Allemagne a refusé d’investir dans l’euro, elle a choisi de préserver sa compétitivité et ses vieux. Elle a soutenu le système européen à la marge certes, mais elle a laissé supporter le poids essentiel aux plus faibles.
Les Européens les plus faibles sont face à un choix qui peut être caricaturé comme suit :
-Choisir entre être du côté du manche de l’hégémonie ou du côté de ceux qui sont considérés comme « rogues », « voyous ».
-Choisir entre faire alliance avec l’étranger contre leur propre peuple ou faire alliance avec leur peuple contre l’étranger.
A ce stade, tous ont choisi, à des degrés divers, de ne pas se révolter, d’accepter l’ordre imposé par l’extérieur et de l’imposer à leurs citoyens. Ils acceptent de briser les consensus sociaux, de détruire les fondations de l’unité nationale pour durer politiquement : ils acceptent de renier leur histoire. C’est ce que fait la France de Hollande. De Gaulle remplacé par BHL et Kouchner et Moscovici !
Il y a des degrés divers dans la vassalisation : on peut aller de l’alignement discret, couvert, subreptice, à la docilité pure et simple ou pire, on peut aller jusqu’à anticiper les désirs des Maîtres et jouer les supplétifs, faire les sales besognes.
En moins de deux ans, Hollande s’est lancé dans deux guerres. Une au Mali, l’autre en Centrafrique. Il a menacé, comme un vulgaire Bush, de « détruire »les terroristes. Il a pris de l’avance sur Obama, plus modéré, en jouant les va-t’en guerre ridicules et imprudents en Syrie ; il a promis, diable, de « punir » Assad. S’agissant de l’Iran, Hollande et Fabius se sont montrés presque plus royalistes que le roi, Israël, en posant des exigences plus dures que les Américains. En Ukraine, au lieu d’attendre les résultats de l’examen des boîtes noires et ceux des enquêtes complémentaires, et de jouer un rôle modérateur, ils adoptent les positions et le vocabulaire des néo-conservateurs américains et balaient toute la tradition diplomatique française à l’égard de la Russie.
Qui ne voit que le système institutionnalisé des sanctions est au seul avantage des Américains, lesquels forcent ainsi leurs partenaires/vassaux à l’alignement servile. C’est un système encore plus pervers que celui des alliances qui ont mené aux Grandes Guerres.
Les observateurs s’interrogent et, comme d’habitude, ils donnent les réponses fausses afin de cacher la gravité des décisions. Pour les uns, Hollande est un incapable qui n’a aucune expérience en politique étrangère. Pour les autres, il est brouillon, indécis et, finalement, ce ne sont pas des choix qu’il opère, non, ce sont des bavures, des maladresses. Pour d’autres encore, il ménage la chèvre et le chou, comme il l’a fait dans ses fonctions antérieures à la tête du PS, il n’a pas encore accédé à la stature présidentielle.
Pour les plus machiavéliques, nous sommes dans les manœuvres des futures présidentielles, Hollande prépare le ralliement du Centre et de la partie de la droite qui va rejeter Marine Le Pen. De ceci témoignerait la Grande Propagande distillée jour après jour : « Critiquer les positions américaines, c’est critiquer Israël ; critiquer Israël, c’est être antisémite ».
Balivernes que tout cela, Hollande est dans la bonne vieille ligne de ses ancêtres de la SFIO, stipendiée et financée par les Américains, dans la ligne des Jules Moch et des colonisateurs. Hollande est l’expression politique des couches sociales qui l’ont porté au pouvoir et ce qu’il a fait, d’abord en matière économique et sociale, puis ce qu’il fait en politique étrangère, est ce que ces gens lui dictent.
BRUNO BERTEZ Le Samedi 26 Juillet 2014
illustrations et mise en page by THE WOLF
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SUR LE FRONT: REVUE DE PRESSE ( Source et Remerciements à Maître Confucius)
COLLAPSE UPDATE:
Olivier Delamarche
FRANCE:…budget famille au 4e trimestre 2013, en moyenne il faut 1200 € minimum rien que pour le logement (750€) et l’alimentation (440€) = 1 salaire
http://www.unaf.fr/spip.php?article17128
FRANCE:. Le Parlement interdit les recours contre les emprunts toxiques des collectivités
FRANCE:…l’emploi à domicile poursuit sa baisse….recul des jeunes ménages à l’accès à la propriété
http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/l-emploi-a-domicile-poursuit-sa-baisse-950053
FRANCE:…bientôt une loi sur le secret des affaires
FRANCE:…palmarès des plus grosses rémunérations dans les professions réglementées
FRANCE:…record de défaillances d »entreprises depuis 1990
Philippe Bechade du 23.07
FRANCE:…marché des bureaux surévalué….nouvelle contraction de l’activité en juillet
FRANCE:…nouvelles frégates pour réduire la masse salariale…Alstom accusé de corruption au Royaume-Uni…LVMH plonge en bourse….nouvelle amende de 80 millions pour BNP aux USA…TF1 perd 30 millions…coût de la retraite anticipée des fonctionnaires 2 milliards par an
http://www.lepoint.fr/economie/grande-bretagne-alstom-accuse-de-corruption-24-07-2014-1848793_28.php
FRANCE:…….Chez LA POSTE, c’est difficultés financières + hausses tarifaires de 5% par an + 5000 postes supprimés….France des précaires
CHIFFRE DU JOUR:…8 181 milliards d’actifs financiers détenus fin mars par les sociétés d’assurance et les fonds de pension (= pertes à venir avec les chutes boursières)
Philippe Bechade sur le bilan de la semaine (même Alan Greenspan ignore comment la FED va sortir de ses mesures exceptionnelles)
FRANCE:…réduction drastique du budget des CCI d’un milliard, 7000 emplois menacés…réformer les retraites…hausse du chômage avec > 300 000 radiations ou autres
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-juin-2014-154845
EUROPE:…vol de données à la BCE….UE veut frapper les banques publiques russes…cyber attaques contre les banques
GRECE:..260 000 fonctionnaires partis + 15 000 à licencier d’ici fin 2014 + 2 500 dans la télévision…
http://www.20minutes.fr/monde/402537-grece-fonctionnaires-representent-quart-population-active
GRECE:…vers un 3e plan de sauvetage
http://www.ekathimerini.com/4dcgi/_w_articles_wsite2_1_18/07/2014_541485
PORTUGAL:…nouvelles coupes dans les salaires des fonctionnaires pour respecter l’objectif de déficit public de 4% du PIB
(Tous les salaires supérieurs à 1500€ auront jusqu’à 10% de coupe + hausse de cotisations sociales + hausse de TVA)
ALLEMAGNE:…nouvelles amendes américaines imposent un nouveau plan d’économies pour Deutsche Bank (BNP devra donc faire de même CQFD)
BELGIQUE:…de plus en plus de surfaces commerciales vides
ITALIE:…avec 984 000 emplois détruits en 5 ans, les syndicats pressent Renzi sur la réforme de l’emploi
ITALIE:…dette publique à 135% du PIB
ESPAGNE:…taxe de 0.03% sur tous les dépôts bancaires…..la croissance ne crée pas d’emplois ( = ni croissance ni reprise = récession)
http://www.bfmtv.com/economie/espagne-croissance-ne-cree-pas-demplois-816519.html
ESPAGNE:. Diplômés sans emploi
BULGARIE:…démission du premier ministre sur fond de crise bancaire
http://rt.com/business/175472-bulgarian-oresharski-resigns-crisis/
GEORGIE:…saisie les comptes bancaires dormants
UKRAINE:…le premier ministre démissionne
USA:…parier sur le décès de votre employé…bonus de 37 millions pour le patron de JP MORGAN
USA:…un directeur manager de Goldman Sachs retrouvé mort….hausse du prix du pétrole = hausse des prix à la consommation
USA:…Mac Donald’s a toujours du mal à relancer ses ventes….idem pour Coca Cola (= preuve de la récession)….Apple déçoit…l’économie mondiale en panne de consommateurs
http://www.boursier.com/actualites/reuters/baisse-de-3-du-ca-trimestriel-de-coca-cola-160186.html
USA:…surveillance par les robots
USA:…Microsoft se lance dans l’intelligence artificielle avec le projet Adam
USA:…Kingfisher, le bricolage en situation difficile
Obama calls for collectivist new world order
http://weaselzippers.us/194159-obama-calls-for-collectivist-new-world-order/
USA:…spéculation sur le beurre….chute des ventes de maisons….Caterpillar sans reprise….Amazon dans le rouge
http://www.zerohedge.com/news/2014-07-24/new-home-sals-collapse-20-may-biggest-miss-year
USA:…dresse sa liste noire de terroristes ou présumés terroristes basée sur de simple soupçons
USA:…décès de l’ancien PDG de Bear Stearns qui avait vendu ses actions avant la chute boursière
USA:…77 000 institutions s’alignent sur la loi FATCA
ARGENTINE:…la bourse augmente alors que le pays frôle la faillite
BRASIL:…injects $20bn into banking sector
http://www.ft.com/intl/cms/s/0/8d6fade0-141b-11e4-b46f-00144feabdc0.html#axzz38VzKisMu
CHINE:….carbure encore au crédit
CHINE:…1% des ménages contrôlent un tiers de la richesse du pays
CHINE:…sauvetage de la 2e société de construction
JAPON:…déficit commercial explose
ALIMENTATION:…flambée du prix du cacao
Catégories :1984, A Chaud!!!!!, Art de la guerre monétaire et économique, Brèves de Trottoirs, Douce France, Etats-Unis, Europe, Géopolitique Friction, Idées Courtes, Idées Fausses, Israel, L'Etat dans tous ses états, ses impots et Nous, Les Editos, Les Incontournables, Les Tribulations de la Kleptocratie, Marché Obligataire, Mon Banquier est Central, Mondialisation, Neocons, Propagande et Manipulation, Répression Financière, Une info importante qui peut en cacher une autre
La même S.F.I.O qui est allé chercher De Gaulle à la veille d’une guerre civil et un pays ruiné, en 10 ans il a remis le pays à flot, espérons que l’épilogue de fin des socialistes se reproduise….
Magnifique, que cela est bien écrit et bien dit….
L’abolition de l’esclavage ne sera pas pour demain, on a changé le nom simplement ..aujourd’hui dans nos sociétés c’est plus insidieux , la servitude de nos dirigeants et de nous mêmes …nous transforment en Êtres conformistes …ou conformes, en imbéciles heureux..ou malheureux, tout dépend de quel côté en se trouve.
Depuis Asturias (ma région ) je vous salue..
Marian
Eloge de la radicalité.
Le message que nous cherchons à faire passer est simple, il ne comporte aucune complexité qui le rende inaccessible; Et pourtant, même quand il trouve son chemin, son efficacité reste limitée.
Et c’est, pour nous, la question centrale.
Nous écoutions Guy Béart il y a quelques instants. » Le premier qui diiit , laaa vééérité, iiil doit être exécuté ». Et les gens benêts, idiots, scandaient avec lui.
Combien se rendaient compte, avaient conscience du sens de ces paroles. Avoir leur air béa(r)t, aucun. Le Système disjoint. Il sépare le sens de la réalité.
Il n’y a plus d’articulation entre les deux; les deux univers, celui de la parole et du sens sont parallèles, ils ne se rejoignent plus, sauf, et c’est là l’important, dans les crises.
Car chanter « la vérité » est révolutionnaire. Dans le monde de l’enfumage, il devrait faire bouger. Lorsque le chant a un sens, il débouche sur l’action. Mais dans notre société, il est au contraire intégrateur. Asservissant lorsque cela est destiné à créer de la soumission en boucle auto-régulée.
La névrose sociale, nous baignons dedans. C’est une prise dans les signes, dans l’imaginaire qui évacue les conflits, les oppositions et fabrique le sous bassement de la nouvelle féodalité.
Hollande est impuissant contre le drame du crash de l’avion. Que fait-il il apparait à la télé, dans les médias et décrète un deuil national inflaté, un deuil de 3 jours. La prochaine fois, ce sera 4 jours… Est-ce un comportement adapté? Bien sûr que non, cela ne correspond à rien, si ce n’est à une pièce, un univers de théâtre et de représentation.
Le ministre de l’intérieur commet l’infamie d’assimiler la critique de la politique de l’Etat d’Israel avec le racisme, ce faisant il entretient les amalgames contre lesquels au contraire il faut lutter et cela passe sans critique, sans même être relevé. Cela mérite un procès, une comparution, on attend SOS Racisme.
Les banques perdent votre argent en soutenant les kleptos de Banco Espirito, la noblesse noire, les guelfes et que présentent ils comme publicité? « Votre argent c’est près de chez vous que nous l’employons, pour vous »!!!!
Même chose pour les faux semblants de pseudo discussions sur les trêves en Palestine. Les Israéliens choisissent de poser d’emblée des conditions dont ils savent qu’elles sont inacceptables et on applaudit.
Obama, par ses choix de sortie de crise par la seule gestion monétaire, est l’artisan de la plus formidable progression des inégalités que le monde est connu, et que fait-il? En tournée en Californie pour lever des fonds pour les élections de mid-term, il dénonce les inégalités … qu’il a lui-même amplifiées!
Hollande fait de la lutte contre le chômage sa priorité, alors que c’est son austérité et son alignement sur les solutions Allemandes qui produisent de façon continue ce chômage, alors qu’il sait que la Grande Négociation Transatlantique va encore accentuer les difficultés de l’emploi, peu importe, par la parole et l’imaginaire, il régule, il désamorce…. Et cela marche.
Nous sommes dans des boucles d’autorégulation qui, malheureusement, ne sont pas étudiées. Surtout pas par les politiques, lesquels font partie de ces boucles.
il faut comprendre, comprendre radicalement.
Les médias, les intellectuels, restent prisonniers des analyses critiques en terme de vrai et faux. Ils ont 50 ans de retard.
Nous sommes sortis de la propagande primaire qui porte sur la distinction entre le vrai et le faux. Nous sommes dans le monde le plus effrayant qui soit, le monde parallèle, celui ou on fait vivre les citoyens dans un « ailleurs », dans un imaginaire qui leur sert de prison.
c’est du bon.
Mais sarko était surement de la même veine. Reviendra t’il des enfers ou de prison avec de sages décisions et un oeil nouveau? s’il revient un jour de très bas, je pense que cela pourrait être le cas.
Car à mon avis il faut avoir vécu le pire, tout perdu afin d’avoir la force morale de rénover ce pays (ce pays et implicitement le monde)*.
Idem pour dsk . Mais a-t’il été courageux et liquidé politiquement pour des divergences de vue en ce qui concerne par exemple des futurs dts?
L’excuse des collabos est systématiquement la même , celle de pétain (qu’humblement j’admire mais c’est une autre histoire): à peu prés comme suit « alors que nous sommes occupé , j’attendais d’avoir le réel pouvoir afin de prendre les bonnes décisions,
Pour revenir à Hollande , depuis qu’il est élu je pense n’avoir jamais écouté une de ses interventions télévisuelles ou « réactions » (imagine-t’on degaulle avoir des reactions à des événements futiles?! ou tweetter! LOL)
il va bientôt officialiser sa relation avec sa copine (source marianne via ma mere): ce qui va sortir à mon avis lors d’événements graves& importants et occuper l' »actu » pendant une semaine
mais ce qui est dingue est que le gens n’en ont strictement plus rien à foutre! LOL
Vive Poutine, Ron paul , Ayn rand, de gaulle, la France
*Ron Paul a t’il subi le pire- à l’instar des membres de la liste ci dessus- avant d’être ce qu’il est devenu?
Blanc bonnet et bonnet blanc
Je reviens sur Sarkozy. Le parti politique qui vous représentera ne sera pas celui qui prendra le contrepied électoral du parti au pouvoir. Les hommes qui vous représenterons, ne serons pas ceux qui critiquent les hommes en place, non.
La véritable opposition est systémique, je veux dire que ce ne pourra être que celle qui veut un authentique renversement du système afin que le pouvoir retourne à sa source; la volonté populaire.
Sarkozy est un produit du Système qui veut que, en se mettant en face, en s’opposant verbalement à ceux qui dirigent, par le jeu de l’alternance, on finit par récolter le pouvoir. Par défaut. L’alternance dont on se gargarise est le contraire de la démocratie, elle repose sur … l’échec. Tous ont échoué, tous échouent et c’est la garantie que le pouvoir change de mains. Ce n’est pas une démocratie, c’est un tourniquet, un manège enchanteur, trompeur de « ôte toi de là que je m’y mette, c’est mon tour ».
Il faut briser cette alternance, ces pseudos changements qui ramènent toujours les mêmes factions, partis ou personnes à la tête de l’Etat.
C’est Ponia qui soutenait que pour récolter le pouvoir, il suffisait de « se mettre en face ». Se mettre en face de celui qui trompe, déçoit, promet sans tenir….. pour faire la même chose. Et c’est exactement ce qu’a fait Hollande, avec la maladresse et le cynisme en plus. Et c’est exactement ce que préparent les suivants.
Il n’y a rien à espérer de l’alternance, en fait nous avons institutionnalisé l’alternance simultanée. Aux commandes, il y a des gens qui sont pour la politique suivie et d’autres qui sont contre et ils gouvernent ensemble. Les députés dissidents du PS ont tout voté, ils ne se sont opposés à rien, ils avalisent et en plus servent d’alibis afin de canaliser et émasculer. Ce sont les pires, il faudrait dresser cette liste et la publier régulièrement afin que nul n’oublie.
Dans nos systèmes les oppositions sont « intégratrices », elles servent d’auxiliaires de majorité en échange de promesses, de prébendes et d’éventuelles places; ce sont des systèmes non plus animés de l’esprit de la lutte des classes, mais de l’esprit de la lutte des places!
Et quand on y est, alors pour se parer de l’éviction qui ne manquera pas de se produire, alors on se fait promettre et réserver un poste stable ailleurs, un parachutage qui garantit l’avenir. Ainsi on tourne la sanction soit disant démocratique qui normalement est que dans on a failli, on est « out », jeté dehors. Personne ne s’avise de rappeler que la seule sanction dont dispose le peuple souverain, c’est de « blackbouler » et, même de cette arme, on le prive grâce aux parachutages!
Pour éviter les sanctions-les seules sanctions- qui existent dans une démocratie à savoir être mis dehors, les subterfuges sont nombreux. Ils tournent toujours autour des parachutages, des emplois fictifs, des pantouflages, tout cela est largement pratiqué par la classe politique professionnelle.
Médiapart découvre ce que nous écrivons depuis plus de 20ans. Les politiciens professionnels pillent les fonds publics pour employer des proches, des femmes, des enfants etc. Médiapart découvre que plus de 20% des élus rémunèrent des proches, très proches, sur les fonds de l’Assemblée.
Médiapart oublie les maitresses, j’en dénombre près de 50, payées sur des fonds publics français ou européens! Il y a aussi les entreprises publiques. Qui sait que beaucoup d’entreprises publiques non seulement paient des conseillers des princes – abus de biens sociaux- et les recyclent ensuite par des postes stables.
Qui parle des hommes politiques en exercice qui sont payés par des journaux amis? Qui parle des gros recycleurs professionnels, les kleptos qui paient avant, pendant et après des politiciens professionnels ou leur proches légitimes ou illégitimes pour des emplois fictifs à titre de services rendus passés, présents et à venir? Suivez mon regard du côté des milliardaires bien connus.
Il existe même des politiciens professionnels qui ont, par entreprises interposées, des contrats de travail payés par des entreprises tierces, lesquelles sont dédommagées par des commandes ou contrats de prestation de la part de bénéficiaires de fonds publics!
Le Système est ancien, bien rodé.
Peut-être pas universel, mais au moins très généralisé.
Le mal est profond, au fil du temps, tout a été organisé afin de tourner la souveraineté populaire. L’objectif essentiel des élites est de se maintenir en tant qu’élites et de barrer l’accès aux autres. Ces gens constituent une classe. Une classe authentique au sens de Marx, ils ont un esprit de classe, des intérêts de classe, une solidarité objective de classe. On pille ensemble, on chasse ensemble, on couche ensemble et ce n’est que dans un second temps, à l’intérieur de la classe que l’on rivalise pour le partage. C’est la même chose au sein de la classe alliée priviiégiée , celle des kleptos. On est solidaire pour protéger ses intérêts de classe et ce n’est que dans un second temps, entre soi que l’on se déchire pour s’octroyer le plus possible.
Le mal est constitutionnel, culturel, juridique, mais il est surtout ancré dans les mentalités des citoyens. Si ils s’occupaient de la chose publique autrement qu’en regardant les chaines de TV et en faisant des commentaires primaires et narcissiques, la reproduction de ce système deviendrait rapidement impossible. Car ce système ne tient que parce que toute la chaine de servitude qui enserre les gens reste intacte; non corrodée, non attaquée. Or cette chaine a des maillons faibles.
Le maillon faible, actuel, c’est la politique étrangère, la géopolitique.
Les gens autour de moi n’écoutent plus rien, délaissent toute information sociale , économique ou politique, conscients, mine de rien, et surtout désabusés qu’ils sont de l’état pitoyable de leur pays qu’ils ne reconnaissent plus. Ce n’est plus que du chacun pour soit, la cohésion sociale est en lambeaux, la nation démantelée de son identité et vidée de ses principes qui ont fait d’elle un phare pour les autres nations … cette destruction menée fers battant de la nation FRANCE en moins de 30 ans et par deux générations de politiques les plus faibles et exécrables que notre pays a peut-être connu .
Et je sais que des milliers de français en souffre non pas mentalement mais physiquement …
« couches sociales qui l’ont porté au pouvoir »
Euh…!!!
L’élection de François Hollande, c’est un accident de parcourt. Il est là le drame de la France en panne.
1) L’accident DSK. Hollande a-t-il joué un rôle ?
2) L’accident du PS. Ce parti est inexistant et divisé depuis l’échec Jospin, puis Royal.
3) L’accident Sarkozy, qui a foiré son quinquennat.
4) L’accident de la Finance 2007/2008 et les conséquences en Zone Euro
…/…
La personnalité de ce président Hollande n’est pas adaptée aux enjeux actuels, et la France se trouve dans une position de grandes difficultés à tous niveaux. (politiques, économiques, sociales, culturels) la France est de plus en plus isolée et incomprise sur la scène internationale.
Nous assistons au passage en force brute et aux renoncements de l’état Nation au détriment d’une faillite européenne qui sera l’excuse inutile des échecs de président du néant.
Nous ne sommes plus en 1880-1945, l’idéologie du socialisme international a mal viré.
Pire, la fonction présidentielle n’est plus adaptée au tournant actuel. Combien de références au général de Gaulle circulent régulièrement ici ou ailleurs ? Et pour cause, ce Monsieur s’est imposé par la justesse de ses analyses en adéquation avec la rigueur de ses actions.
Il n’y a plus, dans le paysage politique français actuel, un Homme à la hauteur du Général. Et, mis à part la certitude que de Gaulle n’aurait jamais abdiqué dès les années 80 à l’imposition de cette Europe, sa ligne de conduite aujourd’hui restera donc inimaginable.
Mais ce n’est plus un « Homme » qu’il nous faut, c’est une ligne claire et comprise par le plus grand nombre. Les temps ont ont eu raison de la Politique entre copains et les enjeux appellent une intelligence collective.
Hollande risque d’être obligé de sauver l’UMP, comme l’UMP a maintenu le PS, pour choisir son ennemi, sinon c’est un boulevard express à Marine Lepen, qui n’en fera qu’une bouchée.
Dans le fond, les institutions de la 5° sont inopérantes et inadaptées à cette Europe qui n’a plus rien à voir avec la Nation. Ne parlons même pas de démocratie, la République Française n’est plus qu’une image d’Épinal collée dans un album Européen. Et oublions tous contre-pouvoirs, ils sont achetés et vendus à leurs pertes avant même leurs naissances.
Enfin, le plus inquiétant, c’est ce que Hollande a semé dans une situation qui n’en finit pas de déraper. La France lâche prise, les conséquences sont déjà dramatiques, alors que de nouveaux nuages noirs pointent l’horizon. Hors, depuis plus de deux ans, il vient de prouver qu’il tâtonne en faisant du sur place et que si le mensonge ne l’étouffe pas
son manque de vision s’avère dangereux au bord des trop nombreux précipices actuels.
Suivons avec attention les taux des bonds actuels entre France et Allemagne, certaines divergences semblent s’accentuer ces derniers temps…
PS: @Marian,
Merci, pour le voyage de ce week-end, une gande fraîcheur après une semaine étouffante.
Ces dernières années ont peut constater avec effroi que nos dirigeants , peut importe le pays , sont d’une ignorance , incultes,et cela les rends dangereux.
Je me pose souvent la question : sont-ils le reflets de nous mêmes? de notre société? . L’éducations Nationale a t-elle enseigné ou formaté
Marian,
ps: Merci, …Merci.
Dette publique de l’Argentine :
1998 : dette de 34,5 % du PIB.
1999 : dette de 37,6 % du PIB.
2000 : dette de 43 % du PIB.
2001 : dette de 45 % du PIB.
20 décembre 2001 : l’Argentine connaît des émeutes, c’est le chaos social, le président argentin Fernando de la Rúa s’enfuit en hélicoptère. L’Argentine se déclare en défaut de paiement.
Wikipedia :
Le gros de la population n’étant pas bancarisé, la perception des rémunérations et salaires devient un véritable casse-tête, ce qui provoque une aggravation radicale de la crise en décembre 2001, provoquant un véritable chaos social, et des émeutes des classes sociales les plus appauvries par la crise. La répression cause 31 morts, le ministre des Finances est relevé de ses fonctions, mais cela ne suffit pas et le président Fernando de la Rúa signifie sa démission en s’enfuyant du palais du Gouvernement en hélicoptère. Le gouvernement, le FMI et la parité entre le peso et le dollar américain sont les thèmes les plus critiqués. En dix jours, quatre présidents se succèdent (Camaño, Rodriguez Saa, Puerta, Duhalde), le gouvernement argentin se déclare en état de cessation de paiement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Argentine#Crise_de_2001
Il reste deux jours à l’Argentine pour éviter le défaut de paiement.
La justice américaine l’a en effet condamnée à payer 1,5 milliard de dollars à deux fonds vautours, une décision qui bloque du même coup le remboursement des autres créanciers. 500 millions de dollars sont consignés, ce qui pourrait conduire le pays au défaut de paiement technique.
Mercredi 30 juillet, les détenteurs de bons argentins doivent en effet percevoir leurs intérêts sur des créances restructurées suite au gigantesque défaut connu par le pays après la crise de 2001.
Pour rappel, l’Argentine fait face à deux types de créanciers. Ceux qui ont accepté une décote de 70% après la crise de 2001, les créanciers restructurés, qui constituent la grande majorité. Mais il y a aussi ceux qui ont refusé la décote de leur créance et qui, coute que coute, exigent un remboursent à 100%: les « vautours ». C’est notamment le cas des fonds américains Eliott et Aurelius.
Un juge américain, de son côté, a bloqué les versements des interêts aux autres créanciers. L’Argentine n’a donc plus le droit de les payer tant que les fonds vautours ne sont pas remboursés.
Ce que l’Argentine refuse de faire pour l’instant. Car si elle paye les fonds vautours maintenant, une clause dite « Rufo (Rigths Upon futur offer) pourrait imposer automatiquement à l’Argentine d’améliorer son offre vis a vis de ses autres créanciers, ce qui pourrait déclencher une vague de renégociations. Et au lieu de rembourser un milliard et demi, cela pourrait être 100 milliards. Cette clause expire en janvier 2015, l’Argentine cherche donc à gagner du temps.
Il reste deux jours pour tenter de trouver un accord. Personne ne semble vouloir lâcher prise: ni les fonds vautours qui bataillent depuis 10 ans, ni l’Argentine qui pourrait préférer le défaut de paiement technique. Comme le dit le ministre de l’Economie: « mieux vaut un typhon qu’un tsunami… »
http://www.bfmtv.com/economie/largentine-va-t-elle-choisir-defaut-paiement-820013.html