Allemagne

L’impact réel des sanctions européennes: Berlin – Moscou. Les exportations allemandes à destination de la Russie ont chuté de près de 17%.

L’impact réel des sanctions européennes: Berlin – Moscou. Les exportations allemandes à destination de la Russie ont chuté de près de 17%.

Les exportations allemandes à destination de la Russie ont reculé de près de 17% sur les huit premiers mois de l’année sur fond de sanctions européennes contre Moscou, selon les chiffres provisoires publiés hier par l’office fédéral des statistiques Destatis.

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«De janvier à août 2014, les exportations allemandes vers la Russie ont baissé de 16,6% à 20,3 milliards d’euros par rapport à la même période un an plus tôt», a indiqué l’office allemand.

Les biens allemands les plus importés par la Russie entre janvier et août ont été les machines-outils (22,6% du total), les voitures et les pièces automobiles (19%) et les produits chimiques (10%). Le secteur automobile, l’un des piliers de l’industrie allemande, a été le plus touché par la baisse des exportations vers la Russie (-27,3%), devant celui des machines-outils (-17,2%) et de la chimie (-5,9%), détaille Destatis.

Rosnef : Sanctions US et chute du rouble effacent le gain- La marge nette est passée de 143 milliards de roubles à un milliard entre juillet et septembre.

Rosnef : Sanctions US et chute du rouble effacent le gain- La marge nette est passée de 143 milliards de roubles à un milliard entre juillet et septembre.

Le géant russe du pétrole Rosneft a vu son bénéfice net au troisième trimestre s’effondrer de 99,3%, à 18,3 millions d’euros, pénalisé par les sanctions américaines prises à son encontre et par la chute du rouble.

La baisse du bénéfice, passé de 143 milliards de roubles à un milliard (18,3 millions d’euros), intervient alors que Rosneft a demandé au gouvernement russe un soutien financier massif pour l’aider à faire face aux sanctions décrétées à son encontre par les Etats-Unis.

Rosneft, contrôlé à près de 70% par l’Etat russe, a été ajouté en juillet par Washington à sa liste noire d’entreprises sanctionnées en raison de la crise ukrainienne, ce qui réduit drastiquement son accès aux financements sur les marchés américains.

Son chiffre d’affaires a toutefois progressé de 1,92%, à 1.382 milliards de roubles (25,3 milliards d’euros).

Le pétrolier russe affiche une chute de son bénéfice net de plus de 37% sur neuf mois par rapport à la même période l’année précédente, à 261 milliards de roubles (4,8 milliards d’euros). En excluant les achats d’actifs réalisés en 2013 par Rosneft pour racheter son concurrent TNK-BP, le bénéfice net sur neuf mois est toutefois en hausse de 4,4%.

L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) s’affiche en hausse de 25,4% sur neuf mois, à 4.192 milliards de roubles (76,7 milliards d’euros).

La production de pétrole du groupe est restée stable, à 4,2 millions de barils par jour, tandis que celle de gaz est en hausse de plus de 56% sur neuf mois, à 40,87 milliards de mètres cubes.

«Les affaires de la société sont stables à la fois opérationnellement et financièrement», a réagi le directeur général de Rosneft Igor Setchine.

Rosneft s’est adressé en août au gouvernement russe pour demander un soutien financier massif pour l’aider à faire face aux sanctions, y compris en puisant dans le fonds russe créé pour mettre de côté une partie des revenus pétroliers en prévision de temps de crise.

2 réponses »

  1. Les USA imposent un nouveau jeu « la roulette Russe » bien entendu ils ont juste fourni gratuitement l’arme et l’unique cartouche, quand au deux joueurs pas besoin de les nomes, vous savez de qui il s’agit !

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