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Le gigantesque fonds public de pension japonais à l’assaut des bourses de la planète

Le gigantesque fonds public de pension japonais à l’assaut des bourses de la planète

Here’s how the GPIF breaks down the changes that will begin occurring in their $1.12 Trillion portfolio beginning in April 2015:

New GPIF

Let’s put a finer point on those numbers:

Current GPIF Policy Asset Mix with $1.117Tln (through Q1 FY2014):

  • 60% Domestic Bonds ($670 Billion)
  • 11% International Bonds ($123 Billion)
  • 12% Domestic Stocks ($134 Billion)
  • 12% International Stocks ($134 Billion)

As of 06/30/2014, the GPIF had:

  • 53.3% Domestic Bonds ($595.4 Billion)
  • 17.3% International Bonds ($193.2 Billion)
  • 16% Domestic Stocks ($179 Billion)
  • 11.1% International Stocks ($124 Billion)
  • 2.3% cash ($25.7 Billion)

New GPIF Policy Asset Mix (Net Change From Actual In Parentheses):

  • 35% Domestic Bonds (-18.3% or -$204.4 Billion to $390 Billion)
  • 15% International Bonds (-2.3% or -$25.7 Billion to $167.5 Billion)
  • 25% Domestic Stocks (+9% or +$100.5 Billion to $279.5 Billion)
  • 25% International Stocks (+13.9% or +$155.25 Billion to 279.5 Billion)

Maintes fois annoncée et digérée par les marchés de la planète, la «révolution» du Fonds de réserve japonais des régimes de retraites publiques, le GPIF, serait sur le point d’être finalement enclenchée. Pressé depuis des mois par le gouvernement de Shinzo Abe de se montrer plus audacieux avec sa gigantesque «fortune» de 1200 milliards de dollars d’actifs, le fonds de pension doit officiellement accepter aujourd’hui de réorganiser son portefeuille d’investissements. Le Ministère de la santé, qui supervise la structure, devrait valider dans la journée la révision de ses objectifs stratégiques. Jusqu’ici, le GPIF consacrait plus de 60% de ses fonds à des achats d’obligations d’Etat japonaises peu risquées mais peu rémunératrices et limitait ses placements sur les marchés actions japonais et occidentaux jugés trop incertains pour miser les cotisations des travailleurs du pays. En théorie, seuls 24% des fonds servaient ainsi à acheter des titres d’entreprises cotées à Tokyo ou sur des marchés étrangers. Désormais, le GPIF va s’efforcer de réduire la part de ses placements en obligations à un niveau de 35% des montants totaux qu’il gère et va progressivement placer 50% de sa fortune sur le marché actions. Son portefeuille d’actifs devra, à moyen terme, comporter 25% d’actions japonaises et 25% d’actions étrangères. Le reste des sommes disponibles, soit 15% du volume total, sera consacré à l’acquisition d’obligations souveraines étrangères. Ce ratio n’était pour l’instant que de 11%. Naturellement, la bourse de Tokyo, qui se cherche actuellement des raisons de doper ses cours, s’est enthousiasmée dans la matinée. Les investisseurs ayant lu très tôt dans la presse les «fuites» annonçant la probable réallocation des actifs du GPIF. L’euphorie sur ce projet reste toutefois mesurée car les acteurs du marché ont intégré depuis des mois cette réorganisation en accumulant les titres de grands groupes et beaucoup notent que les ratios théoriques d’investissement du GPIF ne sont déjà plus respectés. La baisse du yen a, par exemple, déjà gonflé le taux de détention de titres étrangers. Le même titre acheté en dollars ou en euros valant mathématiquement plus lorsqu’il est exprimé en yens. La gigantesque vague d’investissement promise sur les bourses de la planète sera donc probablement progressive et mesurée.

Source Les Echos 31/10/14

1 réponse »

  1. Je pense que c’est une bonne idée d’acheter du S&P sur ces niveaux dans une optique de moyen-long termes… Non content de pulvériser leur monnaie, les japonais vont aussi pulvériser leur épargne. Le plus grand hara kiri de l’histoire de l’humanité sous nos yeux !

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